Parce qu'on n'a pas le POGNON !
On les rembourse avec un nouveau prêt ! Et c'est reparti pour 10 ou 20 ans.
Parce qu'on n'a pas le POGNON !
Mais c'est ce que l'on fait, on les rembourse à échéance avec de nouveaux emprunts avec de nouveaux taux qui pourraient bien remonter. Dans les faits on roule la vielle dette et on en crée de nouvelle pour combler le déficit du budget. Mais ça va, puisque c'est ainsi depuis 1974 ou depuis on n'a connu aucun budget à l'équilibre.
Comme je l'ai déjà expliqué précédemment, on roule sur une dette qui a très majoritairement des échéances de 6 et 8 ans. Donc la dette se renouvelle aux conditions de marché très régulièrement et progressivement (c.f. AFT adjudications)
Sauf que ce n'est pas ça le bon raisonnement. La question est: pourquoi les investisseurs s'intéresseraient-ils à nos bons du trésor et à quel prix. Et bien sûr la question du "qui".l'Etat ne devrait pas avoir de mal pour trouver des acquéreurs. Les conditions sont toujours très profitables et le taux d'emprunt à dix ans est de 0,047%
Jusqu'à présent, avec des taux d'adjudications aussi bas, on était largement gagnants. Par contre c'était juste de l'opportunisme sur l'autel de la BCE, et guère une stratégie définie à notre niveau. Mais avec la contraction du PIB, ça devient plus problématique.
marrant, moi je n'ai jamais vu la dette d'un point de vue de gagnant...slash33 a écrit : ↑11 juin 2020, 10:19Jusqu'à présent, avec des taux d'adjudications aussi bas, on était largement gagnants. Par contre c'était juste de l'opportunisme sur l'autel de la BCE, et guère une stratégie définie à notre niveau. Mais avec la contraction du PIB, ça devient plus problématique.
En théorie c'est ça, mais qu'observe-t-on depuis 45 ans : cette dette ne génère pas suffisamment de croissance, pas suffisamment d'activité, donc de revenus et de fiscalité, ou alors juste pour assurer le paiement annuel des intérêts de la dette et en aucun cas le remboursement du capital.
C'est toujours un problème entre un endettement avec un retour positif sur investissements et une dette pour couvrir les dépenses courantes.
Si on rembourse (mais on emprunte à nouveau à côté). Mais pour les nouvelles obligations si personne n'en vaut par crainte d'un défaut, les taux montent (pour attirer le chaland).
En fait non, pas au sens de l'Etat en tout cas, car c'est une immobilisation et non un produit. A la limite tu peux envisager la question sous l'oeil de l'investissement spéculatif mais ce n'est pas ce qu'on attend de la gestion d'un Etat. Acheter une usine pour y développer une activité durable, oui là c'est un "bon" investissement (encore qu'il va falloir aborder la question de la rentabilité, de la croissance, de l'autonomie et de l'impact sur son environnement - à prendre au sens large du terme). A part ça, je suis d'accord avec l'analyse et c'est bien tout l'enjeu de la dette actuelle de savoir ce qu'elle produit, ce qu'elle coûte et quelle est sa soutenabilité.Hippopotameuuu a écrit : ↑11 juin 2020, 11:07S'endetter pour acheter une maison c'est bien et rentable, si c'est fait avec mesure.
Non. L'immobilier, s'il donne lieu à loyer (ou évite de payer un loyer) est un investissement qui peut être productif. Pour un particulier, une entreprise ou un état.slash33 a écrit : ↑11 juin 2020, 11:45En fait non, pas au sens de l'Etat en tout cas, car c'est une immobilisation et non un produit. A la limite tu peux envisager la question sous l'oeil de l'investissement spéculatif mais ce n'est pas ce qu'on attend de la gestion d'un Etat.Hippopotameuuu a écrit : ↑11 juin 2020, 11:07S'endetter pour acheter une maison c'est bien et rentable, si c'est fait avec mesure.
Les données communiquées dans l'article sont fondées sur des prévisions optimistes.
Mais alors une question qui m'interpelle: Si la BCE nous file de l'argent gratuit (à 0%) et supposons "autant qu'on voudrait" (pas de difficulté de refinancement)? Quel est la limite de ce petit jeux? Est-ce que c'est juste un jeux d’écriture qui restera dans le bilan de la BCE tant que la manège tourne? En plus visiblement pas d'inflation à l’horizon.... donc tout va bien dans le meilleur des mondes?Hippopotameuuu a écrit : ↑11 juin 2020, 10:12Mais c'est ce que l'on fait, on les rembourse à échéance avec de nouveaux emprunts avec de nouveaux taux qui pourraient bien remonter. Dans les faits on roule la vielle dette et on en crée de nouvelle pour combler le déficit du budget. Mais ça va, puisque c'est ainsi depuis 1974 ou depuis on n'a connu aucun budget à l'équilibre.
La limite c'est la confiance dans la monnaie. Quand elle sera perdue (la production allemande ne gage plus la production des euros, la puissance publique française ne pourra pas récupérer plus d'impôts pour payer la dette). Ca se finira comme çaandrei a écrit : ↑11 juin 2020, 15:24Mais alors une question qui m'interpelle: Si la BCE nous file de l'argent gratuit (à 0%) et supposons "autant qu'on voudrait" (pas de difficulté de refinancement)? Quel est la limite de ce petit jeux? Est-ce que c'est juste un jeux d’écriture qui restera dans le bilan de la BCE tant que la manège tourne? En plus visiblement pas d'inflation à l’horizon.... donc tout va bien dans le meilleur des mondes?Hippopotameuuu a écrit : ↑11 juin 2020, 10:12Mais c'est ce que l'on fait, on les rembourse à échéance avec de nouveaux emprunts avec de nouveaux taux qui pourraient bien remonter. Dans les faits on roule la vielle dette et on en crée de nouvelle pour combler le déficit du budget. Mais ça va, puisque c'est ainsi depuis 1974 ou depuis on n'a connu aucun budget à l'équilibre.
Pas d'inflation parce que ça ne revient pas dans l'économie réelle. Le gros de la dette est phagocyté par les valeurs boursières et thésaurisé sur des comptes offshores avec un faux sentiment de richesse. Quand ça reviendra (ça revient déjà et ça reviendra encore plus) deux solutions s'offriront à nos zélites bancaires :andrei a écrit : ↑11 juin 2020, 15:24Mais alors une question qui m'interpelle: Si la BCE nous file de l'argent gratuit (à 0%) et supposons "autant qu'on voudrait" (pas de difficulté de refinancement)? Quel est la limite de ce petit jeux? Est-ce que c'est juste un jeux d’écriture qui restera dans le bilan de la BCE tant que la manège tourne? En plus visiblement pas d'inflation à l’horizon.... donc tout va bien dans le meilleur des mondes?
Nous n'avons plus besoin de billets en occident, enfin c'est un saut technique qui peut être effectué dans ce genre de circonstances. Ce sera juste « drôle » à lire sur un ticket de caisse ou à le faire lire au commerçant.Goldorak2 a écrit : ↑11 juin 2020, 15:42La limite c'est la confiance dans la monnaie. Quand elle sera perdue (la production allemande ne gage plus la production des euros, la puissance publique française ne pourra pas récupérer plus d'impôts pour payer la dette). Ca se finira comme çaandrei a écrit : ↑11 juin 2020, 15:24Mais alors une question qui m'interpelle: Si la BCE nous file de l'argent gratuit (à 0%) et supposons "autant qu'on voudrait" (pas de difficulté de refinancement)? Quel est la limite de ce petit jeux? Est-ce que c'est juste un jeux d’écriture qui restera dans le bilan de la BCE tant que la manège tourne? En plus visiblement pas d'inflation à l’horizon.... donc tout va bien dans le meilleur des mondes?Hippopotameuuu a écrit : ↑11 juin 2020, 10:12Mais c'est ce que l'on fait, on les rembourse à échéance avec de nouveaux emprunts avec de nouveaux taux qui pourraient bien remonter. Dans les faits on roule la vielle dette et on en crée de nouvelle pour combler le déficit du budget. Mais ça va, puisque c'est ainsi depuis 1974 ou depuis on n'a connu aucun budget à l'équilibre.
ou comme ça
En attendant, importons et vivons comme des seigneurs !
Y a un truc encore plus *** qui me vient à l'esprit : peut-être que les machines ne sont pas programmées pour d'aussi grands nombres
voici une vidéo qui en parle. Vidéo datée d'aujourd'hui.
il fallait s'y attendre !
Oui c'est pour ça que je suis pessimiste : toutes les restructurations qui étaient souhaitées mais planquées vont pouvoir avoir lieu sous prétexte de la crise post covid. En plus on va financer...itrane2000 a écrit : ↑12 juin 2020, 01:17il fallait s'y attendre !
on a voulu jouer sur la fibre nationale, mais les bonnes intentions ne font jamais long feu face à l'argent.
Merci pour cette vidéo qui est très intéressante, mais qui ne répond pas à tous les questions que je me pose.itrane2000 a écrit : ↑11 juin 2020, 23:09voici une vidéo qui en parle. Vidéo datée d'aujourd'hui.
https://www.youtube.com/watch?v=kNrMTeVHojI
Sauf que j'avais l'intention de changer de voiture, et bien c'est fini, titinne vivra encore au moins 1 an jusqu'au prochain contrôle technique, ils veulent la crise, ils sont en train de la réaliser en plus plus plus, prophétie autoréalisatrice.Cagou780 a écrit : ↑12 juin 2020, 01:50Oui c'est pour ça que je suis pessimiste : toutes les restructurations qui étaient souhaitées mais planquées vont pouvoir avoir lieu sous prétexte de la crise post covid. En plus on va financer...itrane2000 a écrit : ↑12 juin 2020, 01:17il fallait s'y attendre !
on a voulu jouer sur la fibre nationale, mais les bonnes intentions ne font jamais long feu face à l'argent.
Le salaire net peut-être, le brut en revanche...kamoulox a écrit : ↑11 juin 2020, 23:47Le groupe automobile PSA va faire venir des salariés d’une usine polonaise pour renforcer ses équipes du site d’Hordain (Nord), les syndicats dénonçant jeudi à l’issue d’un CSE une mesure qui laisse de côté les intérimaires.
La semaine prochaine, un « premier contingent » de 120 Polonais de l’usine de Gliwice va arriver, puis 150 les rejoindront la semaine suivante, tous pour une mission de trois mois, logés par l’entreprise dans la région et payés selon la convention collective française du secteur, a détaillé la direction.
Et oui... un scandale.crispus a écrit : ↑12 juin 2020, 08:22Le salaire net peut-être, le brut en revanche...kamoulox a écrit : ↑11 juin 2020, 23:47Le groupe automobile PSA va faire venir des salariés d’une usine polonaise pour renforcer ses équipes du site d’Hordain (Nord), les syndicats dénonçant jeudi à l’issue d’un CSE une mesure qui laisse de côté les intérimaires.
La semaine prochaine, un « premier contingent » de 120 Polonais de l’usine de Gliwice va arriver, puis 150 les rejoindront la semaine suivante, tous pour une mission de trois mois, logés par l’entreprise dans la région et payés selon la convention collective française du secteur, a détaillé la direction.
Conséquence de la directive européenne sur les "travailleurs détachés".
si en plus on rejoute le prix du logement, c'est hyper intéressant pour les Polonais.crispus a écrit : ↑12 juin 2020, 08:22Le salaire net peut-être, le brut en revanche...kamoulox a écrit : ↑11 juin 2020, 23:47Le groupe automobile PSA va faire venir des salariés d’une usine polonaise pour renforcer ses équipes du site d’Hordain (Nord), les syndicats dénonçant jeudi à l’issue d’un CSE une mesure qui laisse de côté les intérimaires.
La semaine prochaine, un « premier contingent » de 120 Polonais de l’usine de Gliwice va arriver, puis 150 les rejoindront la semaine suivante, tous pour une mission de trois mois, logés par l’entreprise dans la région et payés selon la convention collective française du secteur, a détaillé la direction.
Conséquence de la directive européenne sur les "travailleurs détachés".
Le sourire Africain n'est pas le sourire occidental
Pi-r2 le 10 mars 2020 a écrit : ↑10 mars 2020, 17:59on tape les 8000 cas dans 8 jours, les 100 000 avant la fin du mois. A la fin au moins 200 000 morts en France directement dus à ce virus.
À mon avis, c'est en grande partie le rattrapage du retard qu'ils avaient pris dans les années 1980 et à la chute du bloc soviétique. Ce n'est pas surprenant que ça ait doublé.kamoulox a écrit : ↑12 juin 2020, 08:39Bien sûr t’as pas idée...
Mon pote qui est mort l’année dernière, dans sa boîte quasi tout les chauffeurs sont polonais.
Des mecs en or qui bossent comme des ouf loin de chez eux. Mais qui étaient fier de me montrer les photos de leurs maisons, de la Mercedes achetée, de l’université à l’étranger pour le grand etc...
Je serais curieux de voir le niveau de vie polonais depuis 20 ans il a dû exploser et l’écart avec la France doit être bien moindre
Pour le secteur de la R&D, il existe l'équivalent du CIR, sans l'administration tatillone française, et quasiment tout les projets polonais sont éligibles aux aides européennes, elle est pas belle la concurrence libre et non faussée.kamoulox a écrit : ↑12 juin 2020, 09:06Beaucoup on gagné de l’argent en allant bosser en Allemagne, en France. A des salaires énormes (pour la Pologne)
Quand un chauffeur gagne 2500 nets en France pour sa famille avec un smic à 500 balles là bas ça donne une idée. Couplé au coût de la vie faible, un immo faible et une teuf de chômage qui fait rêver, normal qu’il n’y ai plus de migrations de polonais pour la France. Les hommes viennent taper du pognon chez nous pour leur famille là bas.
Je me souviens qu’il achetaient pas mal de trucs ici et ils rentraient en covoiturage en camionnette remplie ras la gueule de cadeaux, d’outillage etc...
Et +1 avec le post du dessus. C’est logique sur ca rattrape la France vu que ça part de très bas. D’ici 15-20 ans l’écart sera très faible si ce continue comme ça. L’UE est un avantage surtout pour les pays à salaire faible de l’Est.
Ça a fait mal aux pays a salaires faible du sud
Pendant ce temps...Dans un article provocateur, le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz s'interroge sur l'utilité des centaines de milliards déversés pour faire face à la crise. Aurait-il fallu faire différemment ? Injecter plus ou mieux ? Le point de vue de Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne. Ecorama du 12 juin 2020, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com
Les banques de la zone euro vont rembourser par anticipation 214 milliards d'euros empruntés à la Banque centrale européenne, a annoncé cette dernière vendredi, un montant qui traduit sans doute la volonté de beaucoup d'entre elles de profiter d'une nouvelle facilité offrant des conditions plus avantageuses (NDLR: -1%)
Je confirme que l'industrie qui s'est implantée en Pologne, en Rep Tchèque, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie bénéficie d'une population éduquée, en bonne santé et travailleuse, le tout pour un smic deux fois inférieur au smic français et des charges quasi inexistantes. Et ne pas oublier également le prix du foncier pour les nouvelles usines.kamoulox a écrit : ↑12 juin 2020, 09:06Beaucoup on gagné de l’argent en allant bosser en Allemagne, en France. A des salaires énormes (pour la Pologne)
Quand un chauffeur gagne 2500 nets en France pour sa famille avec un smic à 500 balles là bas ça donne une idée. Couplé au coût de la vie faible, un immo faible et une teuf de chômage qui fait rêver, normal qu’il n’y ai plus de migrations de polonais pour la France. Les hommes viennent taper du pognon chez nous pour leur famille là bas.
Je me souviens qu’il achetaient pas mal de trucs ici et ils rentraient en covoiturage en camionnette remplie ras la gueule de cadeaux, d’outillage etc...
Et +1 avec le post du dessus. C’est logique sur ca rattrape la France vu que ça part de très bas. D’ici 15-20 ans l’écart sera très faible si ce continue comme ça. L’UE est un avantage surtout pour les pays à salaire faible de l’Est.
Ça a fait mal aux pays a salaires faible du sud
Le coût de la vie n'est plus si faible. Surtout dans les pays où il y a déjà l'euro, comme la Slovénie, la Slovaquie, la Lituanie et la Lettonie. L'immo non plus dans les grandes villes. Le taux de chômage est faible car la moitié du pays a émigré.
sur google, ils disent que c'est 50% moins cher de vivre là-bas (avec toutes les imperfections de ce genre de calcul).