Jeffrey a écrit : ↑08 oct. 2020, 14:22
je ne souhaitais pas être hautain, navré. Dans le même temps, sachez que le petit jeu de Zola est pernicieux. Il a posté trois alertes modérations en un jour, où il me traite ouvertement de facho. La première a été traitée par m.enfin, j'ai viré les deux autres. Dans le même temps, un post sur deux de l'individu est discardé pour insultes ou hors sujet. Et personnellement, je n'ai supprimé aucun de ses messages sur ce fil.
Maintenant, ce que je voulais dire, c'est que je ne réduis pas la comparaison à un rapport qualité/prix, car c'est une réduction unidimensionnelle.
Il existe des choses qui ne sont pas chiffrables, y compris pour un service assuré par l'état. Si la question de l'ordre public ne fait pas trop débat en France, je rappele que c'est moins évident chez l'oncle Sam.
Pour la santé, je connais trop les techniques d'optimisation de risques et de dépense déployées par les assureurs pour souscrire à votre démarche. Les assureurs ne fournissent certainement pas un service objectif ou utilisable comme tel.
Enfin, pour l'éducation, je pense qu'à moins de fonctionner dans une certaine forme de reproduction générationnelle ou sociale, la connaissance par ses proches du système éducatif n'est pas la meilleure approche.
Vous êtes tout excusé et je comprend.
Mon objectif était vraiment d'ouvrir la discussion sur le point précis soulevé suite à ma remarque.
Et sans vouloir dénigrer les fonctionnaires qui, d'après moi sont "piégés" dans le système, mériteraient d'être réintégrés à leur vrai valeur.
Je m'explique. Le système actuel, et je pense que vous en conviendrez, mériterait d'être optimisé. Il existe des contraintes dans le système privé / de libre marché, qui empêchent ou en tout cas tendent à réduire les abus et à valoriser les performances. La concurrence est un moteur puissant d'innovation par augmentation de la qualité et / ou baisse des prix => le rapport qualité / prix.
Pour les fonctionnaires utiles et non régaliens qui sont, d'après les libéraux minarchistes comme moi, par exemple le système de soin, le système éducatif (etc) n'auraient aucune difficulté à se valoriser davantage dans un système privé concurrentiel. La plupart serait très certainement mieux payés et valorisés comme il se doit, pour d'autres en surplus ou sans voie de sortie, ce serait plus difficile. La loi de l'offre et de la demande irait en tout cas dans le sens de ce que la société souhaite et demande (certainement moins d'administratifs et de littéraires et plus de matheux), cette demande n'est bien évidemment pas figé dans le temps mais cette loi a l'énorme avantage de ne pas attendre la planification centrale pour s'adapter.
Pour le système de santé, l'assurance est un alliée de choix car il permet de déterminer / d'estimer le meilleur rapport qualité / prix en fonction des besoins de la société. Il est évident que tout le monde aimerait être souhaité par le professeur n°1 mondial mais cela a un coût, la rareté doit être gérée et la seule possibilité, si le marché est libre, c'est par le prix. La solution inverse donc plus "socialiste" est le ticket de rationnement et ni vous ni moi n'auront la chance d'obtenir le ticket "professeur n°1", les leader maximo veillent au grain.
Pour revenir au système assurantiel, en plus de ce que je vous écrit dans le précédent message, il socialise naturellement les défauts / maladies en faisant retomber sur toute la société une part infime du coût des "malchanceux".
Donc quand je parlais prix, c'était surtout dans le sens des fonctionnaires, certains sont sous valorisés et d'autres sur valorisés, l'absence de comparaison et de prix absolu ne nous permet pas de féliciter les premiers et de pénaliser les second. Ce qui est pour ma part très dommageable.