tomtom a écrit : ↑04 juil. 2022, 15:40
Que ceux qui pensent (je n'en suis pas) qu'il y a trop de monde et qui sont sincères dans leurs engagements commencent par se suicider pour se mettre en accord avec leur pensée et contribuent à résoudre concrètement le problème...
Et si on décide de ne faire que deux enfants, ça va ?
Goldorak2 a écrit : ↑04 juil. 2022, 15:49
L'Europe se reproduit trop peu, avec un non renouvellement des population européenne depuis un demi siècle. Ce n'est pas aux européens de faires des efforts de régulation de population. L'Europe a contenu les humains qui y vivent et qui y naissent. L'Asie aussi du reste.
Le problème malthusien met en jeu à la fois la population et sa consommation de ressource.
L'achèvement d'une transition démographique va de pair avec une augmentation du niveau de vie et par conséquent de la consommation de ressources. Le problème c'est qu'on n'a pas l'un sans l'autre. Autrement dit, si l'on veut que le tiers monde achève sa transition, cela passe à première vue par leur développement économique. Il faut en premier lieu qu'une large part des enfants, notamment les filles aient accès à un enseignement secondaire. Mais pour cela, il faut que leurs parents puissent les entretenir jusqu'à disons 16 ans minimum sans les faire travailler, il faut aussi que les filles disposent de produits d'hygiène sans lesquels elles risquent fort de rater une semaine d'école par mois et très vite d'arrêter. Accessoirement, il ne faut pas que le pays soit aux mains d'extrémistes religieux qui considèrent que l'éducation (boko) est haram et que le seul destin acceptable pour une fille de 10 ans est d'être mariée de force à un vieux pervers et de lui pondre quatre ou cinq morveux avant l'âge de vingt-cinq ans.
Dans les pays sans système de retraite ou dont l'économie vacillante est perpétuellement menacée d'une hyperinflation, une descendance nombreuse constitue la seule véritable assurance vieillesse.
Le retard dans l'achèvement de la transition démographique et le sous-développement forment un cercle vicieux.
On pourrait leur donner un coup de pouce pour en sortir avec un programme de stérilisation massif, mais ce serait un crime contre l'humanité. On pourrait proposer au titre de l'aide au développement un programme pour proposer la stérilisation aux femmes parturientes. Mais politiquement ce serait mal vu.