Tout à fait d’accord. Ma femme est arrivée en France elle a été étonné du m’en foutisme généralisé des étudiants à l’université. Chez elle c’est compétition depuis le début à l’école, d’ailleurs les profs annoncent les notes dès que tu es petit tout haut devant la classe, donc si t’es un cancre t’es affiché pour être piqué au vif. Pour aller à l’université c’est sur dossier et concours. C’est perpétuel la compétition. Moi je suis admiratif de ces gens, je la surnomme t-34 ou bulldozer. Peu importe les difficultes devant elle roule dessus, au boulot pareil, ça se débine pas. Avec le côté négatif qu’on te refile toujours les dossiers chauds en dernière minute car elle trouve toujours une solution (d’où son départ pour une autre entreprise bien mieux payé )ProfGrincheux a écrit : ↑28 oct. 2022, 08:07Merci, Niphargus, d’avoir précisé votre exemple.
Enfin, ce n’est pas vraiment un exemple. Ici vous pointez une difficulté d’insertion en début de carrière en raison d’espoirs excessifs mis en un diplôme ayant pourtant un bon potentiel en termes d’insertion professionnelle.
L’erreur était certes facile à commettre, on a survendu les études post bac à partir des années 1990. On peut dire que l’orientation a été mal faite - ou alors qu’elle a été trop bien faite du point de vue des entreprises puisque la concurrence était trop importante sur le créneau visé pour que votre cousin ait une position de négociation qu’il juge assez forte.
Ce n’est vraiment pas évident d’expliquer le problème que pose la concurrence, et donc de l’intérêt de développer des compétences rares et utiles économiquement, à des lycéens ayant eu un parcours totalement non sélectif jusqu’en 3eme sachant que la doxa éducative récuse toute forme d’émulation (dénigrée sous le nom de compétition, voire de sélection) avant le bac. D’ailleurs la notion d’utile économiquement est profondément absente de la culture de l’EN. Il y a de bonnes raisons pour ça… et des mauvaises!
Bref, il me semble que c’est plutôt un exemple de sélection par l’échec retardée et subie seulement au moment de l’entrée sur le marché du travail. On déchante malheureusement beaucoup à ce moment là.
A la différence de la France on leur dit pas vous êtes exceptionnels là bas, on les rabaisse! c’est il y a 1000 places, vous êtes 10000, seuls les meilleurs seront sélectionnés. Dépassez vous! Ma femme on lui disait t’es nulle en français. Elle voulait arrêter le français, et hop d’un coup, tu sais pour aller à l’université ce serait dommage que ton dossier se perde.
Résultat médaille d’or (même pas en or) au concours de français national. Ce qui lui a permit d’esquiver le concours universitaire.
C’est vraiment une approche totalement différente, très dure, pas bienveillante, c’est pas de place pour les faibles. Un dépressif il fini pendu c’est clair. Je dis pas que c’est bien ou mieux il y a peut être un juste milieu, mais avec le recul elle leur dit merci d’avoir poussé au maximum son potentiel. (Il faut savoir que les bons résultats de leurs élèves permets d’augmenter les revenus des salaires d’une école, du directeur aux prof) sachant que tu es de la primaire à l’équivalent lycée dans la meme école.
Tout ça pour rebondir que l’émulation depuis l’enfance change psychologiquement ton approche au travail, à la compétition, au monde du travail. En France c’est vraiment le cocoonage étudiant et bim le monde du travail dans ta gueule.
L’école et l’éducation laxiste généralisée est en train de sortir des générations d’hommes soja, et de pseudo féministes qui vont plomber le monde du travail dans tout les domaines. La destruction est la sous nos yeux, ça fait 20 ans.