s_chlaf a écrit : ↑28 févr. 2019, 15:03
pour moi le vrai souci dont vous semblez vous contrefoutre, c'est qu'on a "à peine" 1 petit degré de hausse, et les gens commencent enfin à admettre la réalité du RC.
Ce n'est pas une question d'admettre ou de nier. Je ne nie pas. Quant à savoir si je m'en contrefous, peut être que vous pourriez examiner un peu vos déclarations à ce sujet ?
et à voir un peu les inconvénients (indépendamment des indécrottables qui seront content d'avoir le climat de marrakech et que ça fera des économies de chauffage),
Le RC conduirait à avoir le climat de Marrakech que je serais sans doute un peu plus concerné.
Mais regardons un peu les chiffres :
Tenez, on est le 28 février. On regarde la température moyenne à Paris au mois de février ?
https://fr.climate-data.org/europe/fran ... /paris-44/
c'est une température de 4,2°C
Celle de Marrakech, au mois de février ?
https://fr.climate-data.org/afrique/mar ... kech-4746/
C'est 12,8°C
On fait une soustraction ?
Voyons voir 12,8 - 4,2 = 8,6°
Vos sources sur l'amplitude du réchauffement climatique parlent de combien au juste ? 2 ou 3 ou 4 ° en un siècle ?
Vous êtes capable de vous rendre compte par vous même que même en cas de RC , on n'aura pas le climat de Marrakech en 2100 à Paris ? ou pas ?
Sinon, faites le calcul avec un autre mois, vous verrez que la différence de température entre les deux villes tourne toujours autour de 10°C.
Alors, oui j'assume mes propos, 2 ou 3 ° de plus à la fin du siècle en métropole ne conduira pas à avoir le climat de Marrakech, mais permettra de faire des économies de chauffage probablement.
en particulier sur la production agricole, ouragans (pas encore chez nous mais c'est un vrai sujet outre atlantique), inondations à gogo coupées de vagues de canicule/sécheresse.
Remontons en arrière un peu.
La température en France (Paris pour l'exemple) est montée de 1,3°C en moyenne depuis 1900.
https://www.apc-paris.com/evolution-climat
J'ai donc deux séries de questions après cette observation:
- à votre avis, les gens de 2012 vivent comme les gens de 1900 ? Quels sont les facteurs de changement les plus profonds dans les modes de vie durant un siècle ? Est-ce que selon vous ces changements profonds de mode de vie ont été causés par la hausse de température de 1,3°C , et en terme de projection, pouvez vous m'expliquer ce qui vous fait penser qu'une hausse du double pendant le siècle à venir sera le facteur principal d'évolution des modes de vie des français ?
- à propos de la production agricole comparée entre 1900 et 2012, pensez vous que son évolution, ses indices de productivité, la nature des produits cultivés, aient profondément changé depuis un siècle ? Et si oui, attribuez vous cela à une contrainte climatique ?
Pour les ouragans, vu que vous dites vous même qu'il n'y en a pas , je ne développe pas de réponse.
s_chlaf a écrit :
donc, oui, la solution sera peut-être de vivre sous cloche, avec que des fermes hydroponiques mais à titre perso ça me gênerait pas trop qu'il reste un bout de nature. tu me diras, le sahel c'est aussi la nature. certes...
là où ça sera "rigolo" c'est quand on va taper dans la zone où la survie humaine ne devient juste plus possible sans assistance technique. ça commence à être le cas même chez nous qui avons un des climats les plus propices à l'humain au monde, avec nos canicules en ville.
Je ne sais pas, je ne suis pas fan des blockbusters avec tom cruise.
s_chlaf a écrit :
sachant que le CO2 est très stable, le processus naturel d'élimination est bien trop long pour sauver nos miches à échelle humaine. donc, faute de savoir le sortir de l'atmosphère, il faut *a minima* essayer d'arrêter d'en foutre encore plus. ça n'en prend évidemment pas le chemin.
Le taux de CO2 a déjà été bien supérieur à ce qu'il est aujourd'hui dans les périodes géologiques antérieures. Qu'il contribue à un réchauffement, c'est entendu, maintenant, j'aimerais une preuve ou un un faisceau d'indices accréditant que cela conduise à des bouleversements d'une profondeur insondable sans comparaison aucune à ceux que l'humanité a déjà traversé.