Un réchauffement moyen de 1°c ne veut pas dire que ça augmente de 1°c partout.ddv a écrit : ↑06 mai 2019, 15:13Le problème que je vois tout de même, c'est qu'il y a beaucoup de stations qui sont dans des secteurs urbanisés et qui n'arrêtent pas de se densifier depuis plus de 50 ans, et donc, se réchauffer artificiellement à cause du béton qui stocke et restitue la chaleur. Dans la région parisienne, la bulle chaude urbaine (ilôt de chaleur urbain) a un impact sur plus de 50 km autour de Paris ! Et la région parisienne de 2019, ce n'est pas du tout la même région parisienne de 1950 !Para a écrit : ↑06 mai 2019, 14:49Comment peux-tu te plaindre que les chiffres sont "pondus et puis c'est tout" alors que visiblement tu n'as même pas ouvert le pdf et cherché la source des informations ?pimono a écrit : ↑06 mai 2019, 12:21je me demandais... le thermomètre, ils le mettent où pour mesurer ces variations ?
Normalement, quand des scientifiques font un travail, il leur revient de préciser la façon précise dont tout est fait, relevés inclus, c'est en ça qu'on voit que le travail est sérieux et rigoureux, or à chaque fois, des chiffres sont pondus et puis c'est tout. Je trouve ça trop facile.
Dans le pdf, ils indiquent que la source de leur données est : https://data.giss.nasa.gov/gistemp/
Et ici, tu trouveras l'emplacement des endroits où ils ont mis leur thermomètre : https://data.giss.nasa.gov/gistemp/stdata/
Par contre, pour la station du Mont Ventoux, par exemple, on ne voit aucune évolution de la température, puisque celle-ci n'est pas dans une grande agglomération.
Je vois même des stations en plein milieu de l'Atlantique où la température baisse !
Une moyenne n'est qu'une moyenne. Cela peut cacher des évolutions locales très disparates. C'est le propre des moyennes de gommer les particularités des distributions individuelles.
On le voit ici (si on fait confiance aux chiffres de la NASA)
On voit qu'il semble y avoir effectivement un refroidissement au niveau du nord de l'Atlantique.
Peut-être est-ce du à la fonte de l'Arctique, et à l'arrivée d'eaux froides dans cette partie de l'océan ? C'est juste une supposition personnelle.
D'ailleurs, à ce titre, une arrivée trop massive d'eau froide pourrait bloquer le Gulf Stream, il ne remonterait pas autant au nord qu'aujourd'hui, et là on se retrouverait en Europe avec un climat proche de celui du Canada. Fini la douceur en Bretagne. On aurait effectivement un refroidissement net, localement, en Europe.
On voit aussi que le réchauffement est plus marqué vers les pôles, en Alaska et en Sibérie, et en Europe.
Après ta remarque sur le béton qui stocke et restitue la chaleur et influe sur la mesure des températures, m'interpelle, effectivement.
J'ai regardé les capteurs situés en France, on a effectivement Brest, Nantes, Limoges, Bordeaux, Toulouse, mais pas Paris (là où cet effet serait le plus marqué).
Pour le mont Ventoux, je n'ai pas retrouvé l'info.
Est-ce le Mont Aigoual ?
Si oui, ça à l'ait de monter sur la dernière décennie (mais y'a quand même eu un gros froid en 1950)
https://data.giss.nasa.gov/cgi-bin/gist ... &dt=1&ds=5