Je vais lire, moi au moins je fais l'effort, bon c'est vrai c'est pas 3000 pages
Leroux écrit dans un journal grand public, ce n'est pas un travail scientifique sur le sujet climatique, mais bon on peu relever pas mal d'incohérences dans ces arguments:
Le journaliste : Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?
réponse Leroux: non mais ca serait une bonne chose.
Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?
Réponse Leroux: Aveuglement alors que la marge d'erreur est égale à la valeur mesurée.
Commentaire: Aveuglement de qui ? combien de personnes on lu le rapport ?
Journal : Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la
température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?
Réponse Leroux: On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927) avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 !
Commentaire : Bon maintenant il est d'accord pour dire concentration de CO2 dans l'atmosphère influence la température et de façon assez précise !!!
Leroux: Comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ?
Commentaire : Une moyenne c'est quoi alors ?
Journal : Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que
le réchauffement est une réalité ...
Réponse de Leroux: pps unanimité, nomination politique et les soit disant spécialistes n'en sont pas.
Commentaire : C'est faux, n'importe quel scientifique peut participer au GIEC, M Leroux y compris. Il n'y a pas que le climat qui est analysé, mais les conséquences possibles du réchauffement, il faut donc des groupe de travail multidisciplinaires. Il cite Lindzen un septique qui a signé le rapport 2001 et qui était au GIEC. Il ne cite que deux trois pellés pour étayer ces propos... c'est peu...
Un coup le chaos atmosphérique empêche toutes prévisions, un coup il trouve des explications aux changements en cours ,qu'il conteste un peu plus haut,avec les AMP. Un coup on observe rien, un coup on observe des variations climatiques regionales. Une vraie girouette ce Leroux....
On peu continuer comme ca sur le reste du texte, un coup il utilise les travaux du GIEC pour appuyer ses propos, un coup pour les dénoncer. Il reste très vagues sur les prétendus travaux contradictoires et annonce des chiffres difficilement vérifiables.
Ca sent à plein nez le règlement de compte, peut être que M Leroux n'a rien publié de sérieux depuis un moment et qu'il cherche à se faire entendre, à occuper l'espace médiatique plutôt que scientifique....
C'est quoi ce lien, sans refèrences ? Auteur, contexte etc....
Non, je n'ai pas l'intention de me taper les 3000 pages de ce rapport. Ce n'est pas la quantité qui fait la qualité et ce n'est pas calomnieux que de dire :"Je ne suis pas de votre avis et vos conclusions semblent entachées de trop de partialité socio-politiques".
Beaucoup des contestataires cités plus hauts ont été de cet avis, je ne fait que les rejoindre.
D'ailleurs, cette somme de 3000 pages est suspecte, on a pas besoin d'une telle masse de données et d'analyses si on est certains de son coup.
Ca ressemble à un moyen de se justifier...
Murps affirme que plus un dossier scientifique est épais, plus il est suspect, moins il en sais sur le dossier plus il est a même de porter un jugement.
La redéfinition du savoir selon Pajala, ça frôle le ridicule.
Justement si ! C'est même la raison essentielle de la limite des prévisions météos !
Il n'y arien de plus simple que de trouver un système dynamique instable :
Le problème à trois corps en est un, un robinet qui goutte un autre, l'évolution d'une population prédateurs/proies encore un, pour ne citer que les plus connus.
Sinon vous avez l'attracteur de Lorenz, trouvé précisément à partir un problème météorologique...
Je ne suis pas climatologue mais je sais à quoi m'en tenir en terme de systèmes dynamiques, ça a été mon occupation pendant un temps.
Leroux précise bien dans son article que la majorité des "climatologues" actuels sont des informaticiens modélisateurs avec tous les débordements que cela représente.
La aussi c’est de la désinformation en masquant la réalité derrière une théorie. Que le climat, la météo est un comportement chaotique ne signifie pas que tout est possible dans l'évolution du phénomène observé. Je ne verrai jamais de neige au Cameron pas plus que de typhons en Alaska, le chaos ne mène pas à tout les scénarios.
L’échelle de temps est importante et les modèles pour le climat n’ont pas la prétention de prévoir le temps a l’échelle local (quel temps fera t'il pa paris en le 12 janvier 2050), ni régionale, mais de dégager une tendance qui, selon Leroux, nécessite une simple règle de trois pour être faite depuis 1903.