Pimono a raison.moinsdewatt a écrit : ↑08 déc. 2019, 20:09Et Pimono qui mélange tout.pimono a écrit : ↑08 déc. 2019, 18:38
du lien = "Le Parlement rappelle également que "le transport est le seul secteur de l'UE n’ayant pas enregistré de baisse significative des émissions de gaz à effet de serre depuis 1990" "
c'est une blague ?
c'est justement dès ce moment là qu'il y a eut une transition technologique majeure et qu'on est passé massivement de l'atmosphèrique au turbo et l'usine à gaz avec des capteurs à tous va et des dispotifs à gogo enti pollution, filtre à particulies, recyclages des gaz etc qui sont venus s'ajouter aux moteurs !
Tout cela n'a donc servi à rien et n'était donc qu'une arnaque consummériste ?
Le CO2 ça n'est pas réduit par tout ça.
L'attribution de la production des gaz à effet de serre à un secteur, tout comme tous les autres indicateurs globaux de détérioration de l'environnement répartis en une somme partielle de responsables n'est qu'une propagande qui ne convainc que les idiots.
Par exemple, dans ce cas présent, affirmer que " le transport est le seul secteur de l'UE n'ayant pas enregistré de baisse significative des émissions de gaz à effet de serre depuis 1990" devrait interpeler n'importe quel lecteur un peu sensé sur la part attribuée au secteur informatique. On pourra répondre que l'informatique, ça consomme de l'électricité, électricité produite par le nucléaire ? En France peut être, mais pas en Europe en général. Aussi imaginer que la part de gaz à effet de serre produite en Europe n'a pas augmenté depuis 1990 dans le domaine de l'informatique et des télécommunications, c'est proprement se foutre du monde.
Une paille peut-être ?
Un rapport de l'Ademe spécifiait en 2013 que la part énergétique des data center représentera 1/4 de l'ensemble des besoins énergétiques de l'Europe avant 2030. On ne parle pas du niveau des océans dans un siècle et autres calculs du Giec, on parle de la consommation prévue dans dix ans dans un secteur en développement. Tout comme le rapport de Villani sur le développement de l'IA en France prévoit que la part de conso énergétique des data center et autres joyeusetés en 2040 représentera plus que la conso énergétique actuelle totale dans le monde en 2018. Autre exemple, le projet du grand Paris stipule que la conso énergétique des serveurs informatiques représentera 200% de la part de l'énergie associée aux déplacements en véhicules électriques, et plus de 120% de la part énergétique consacrée aux logements.
Passer à côté de ces ordres de grandeurs pour des parlementaires censés récupérer des données et travailler sur des problématiques énergétiques et environnementales, c'est se foutre du monde.
A moins que l'intention soit autre : changer le paradigme, faire acheter de nouvelles caisses, pour relancer la consommation.