Juste pour me faire l'avocat du diable... Il y a des zones littorales entières qui ne semblent pas avoir bénéficié de la consommation de poisson: tout l'arc atlantique, même en se restreignant à des populations caucasiennes. La condition n'est pas suffisante.wasabi a écrit : ↑07 févr. 2024, 18:36enfin "nous"... pas tout le monde. La civilisation et l'intelligence dominante se sont développées sur terre à des endroits très spécifiques, et à chaque fois c'étaient dans des zones proches de poissons. La mer de Chine, Gange, le moyen orient (tigre, Euphrate, nil, mer rouge, méditerranée...), Peninsule du Yucatan, l'archipel grec et la zone entre la mer Egée et la mer noire, puis la péninsule italienne, les îles britanniques, la mer du nord et la Baltique, la zone entre les grands lacs et l'atlantique... La plupart des zones du monde sont absentes. Même en Europe, si on regarde les villes qui ont été à l'origine des progrès depuis la révolution industrielle, c'est très très restreint, de l'ordre de quelques dizaines de villes, autour des Alpes, de la mer Noire, de la mer du Nord ou de la Baltique, l'écrasante majorité de l'Europe c'est que dalle. Des races entières ne se sont jamais vraiment développées. En Afrique subsaharienne, en Amérique, en Océanie, en Asie septentrionale.
A contrario, il me semble que les populations de l'est de la France ont davantage contribué ( homme d'états, scientifiques, ingénieurs, ... ) que celles de l'Atlantique. La condition n'est pas nécessaire.
La consommation de protéines animales marines est peut-être un plus, mais c'est un facteur trop déterministe, àmha.
Je m'étais dit, il y a quelques années, qu'au moins pour les civilisations antiques, une côte découpée était un avantage, car elle permet à des petites cités d'être protégées à moindre coût de leurs voisines, les montagnes incitent à la navigation, donc à développer des techniques.
Totalement d'accord. Rien que pour le cas de la vitamine B12, sur laquelle je m'étais spécifiquement renseigné, c'est tout sauf simple.si on observe l'humain actuel, ses dents montrent qu'il est fait pour manger de la viande (canine), et la longueur de son intestin et colon qu'il n'est pas trop fait pour manger des végétaux. En le comparant à des espèces carnivores et herbivores. De même si on observe la biochimie des vitamines, les vitamines d'origines végétales, à l'exception de la vitamine C, ne sont jamais les formes actives et le corps humain a besoin de les transformer parfois à des rythmes insuffisants, alors que les vitamines d'origine animale ont des formes directement assimilables. Même choses pour les autre micronutriments (Fer, Zinc ... d'origine végétale ou non). Mais il y a ce tropisme médical de ne pas raisonner en fonctions données par les organes (l'organe fait la fonction) de façon systémique, mais de préférer faire des études d'analyses individuelles ayant pourtant des probabilités d'observance dues au hasard très importantes et qui font que si on multiplie les études on finit par tomber sur une qui est concluante par rapport à l'idée qu'on voulait imposer à la base.
( Si je me souviens bien, on peut avoir un taux sanguin très élevé de l'une des formes de cette vitamine et cependant être en carence de la forme utile.