Consommation de pétrole à travers le monde

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moinsdewatt
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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#51 Message par moinsdewatt » 08 févr. 2014, 20:39

Pétrole: une stabilisation à 100 dollars le baril en 2014?

latribune.fr | 06/02/2014,

L'organisme de recherche IFP EN table sur une offre excédentaire l'année prochaine, et par conséquent sur une baisse des prix.

100 dollars le prix du baril de pétrole brut. Tel est le pronostic de l'organisme de recherche IFP Energies nouvelles, présenté ce jeudi lors d'une conférence de presse au Musée des Arts et Métiers à Paris. Une tendance baissière qui suivrait la trajectoire actuelle puisque les prix ont déjà (légèrement) reculé en 2013, avec un baril de Brent à 108 dollars en moyenne contre 111 dollars en 2011 et 2012.

Et pour cause, selon le président de l'institut Olivier Appert, "globalement, un surplus d'offre est un scénario envisageable en 2014". Ce qui implique donc une baisse des prix.

Une hausse de la production

Dans le détail, une hausse de la production est envisageable cette année en Libye et en Irak, deux pays en proie à une forte instabilité, ainsi qu'en Iran en cas de levée de l'embargo pétrolier cet été. "Entre Iran et Libye, c'est un retour potentiel de 2 millions de barils par jour en 2014", a précisé Olivier Appert.

Les Etats-Unis ne sont pas en reste:

"Il faudra aussi compter sur la montée en puissance des huiles de schiste aux Etats-Unis: un million de barils par jour supplémentaires sont prévus en 2014, ce qui porterait la production totale de liquides à près de 11 millions de barils par jour".

Pour l'heure, l'Oncle Sam interdit les exportations de brut produit sur leur territoire, hormis vers le Canada. Mais cette interdiction est actuellement contestée, notamment par les compagnies pétrolières, à l'heure où la production américaine de brut bondit grâce à l'exploitation des ressources d'hydrocarbures dites non conventionnelles.

L'Arabie saoudite fera en sorte d'éviter l'effondrement des cours

Dans ce contexte, "l'Arabie saoudite sera amenée à jouer son rôle historique de "swing producer" pour éviter un effondrement des cours". Le royaume devra ainsi ajuster sa production pour garantir la stabilité des prix, a estimé Olivier Appert.

Selon lui, "ce pays a intérêt, pour des raisons budgétaires, comme d'ailleurs la plupart des pays de l'Opep, à une stabilisation du niveau des prix. Une entente par nécessité ou par raison devrait ainsi s'imposer entre les divers pays de l'Opep en dépit de leur opposition politique croissante. Un équilibre autour de 100 dollars par baril sera un bon compromis".

Une mésentente entre l'Arabie, l'Iran et l'Irak pourrait au contraire "conduire à une pression baissière forte", tandis qu'une instabilité géopolitique persistante entraînerait à nouveau des fluctuations des cours entre 100 et 120 dollars par baril, comme en 2013. Fin août, au moment de la question d'une possible intervention militaire en Syrie, certains experts anticipaient même une flambée des cours à 150 dollars le baril.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... -2014.html

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#52 Message par parisien » 09 févr. 2014, 10:52

moinsdewatt a écrit :
L'Arabie saoudite fera en sorte d'éviter l'effondrement des cours
Du point de vue de l'industrie pétrolière, c'est un sage point de vue. Non seulement parce que ça maintien les bénéfices, mais aussi parce que si le prix du baril baisse, les compagnies pétrolières n'auront plus assez de revenus pour maintenir leurs investissements, et l'exploration qui est déjà peut concluante donnera encore moins de résultats.

Voir cet article :
Our finite worl : Limits to Growth–At our doorstep, but not recognized
Traduction : la fin de la croissance est devant nous, mais on ne la voit pas.
Auteur : Gail Tverberg
Jeudi 6 février 2014

La thèse de l'auteure de cet article - inspiré par le travail du Club de Rome de 1972 (Limits to Growth) c'est que le monde va rencontrer un mur infranchissable non pas lorsque le pic de production sera atteint (il a probalement déjà été atteint pour le pétrole conventionnel), mais lorsque l'économie mondiale ne sera plus capable de financer la hausse des coûts d'extraction des hydrocarbures et du minerai en général dans des champs de plus en plus difficiles à atteindre et dans des concentrations de plus en plus faibles (pour le charbon et le minerai). Jusqu'ici, on compense globalement en ouvrant en grand le robinet de la dette et en desserrant les contraintes environnementales, mais petit à petit le système s'épuise. Une grande partie des ressources en hydrocarbures resteront dans le sol -non pas parce qu'on ne saura pas aller les chercher - mais parce qu'on n'aura pas assez de moyens financiers pour le faire.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#53 Message par Hippopotameuuu » 09 févr. 2014, 15:16

parisien a écrit :
moinsdewatt a écrit :
L'Arabie saoudite fera en sorte d'éviter l'effondrement des cours
Du point de vue de l'industrie pétrolière, c'est un sage point de vue. Non seulement parce que ça maintien les bénéfices
Ce n'est même pas sur, en fait les bénéf s'effondrent déjà depuis 3 ans de stabilité a 100us$.
Pétrole: La lourde Chute des bénéfices des majors inquiète

Les résultats des principales majors pétrolières sont en baisse et le dernier trimestre 2013 a été catastrophique. En effet, l'explosion des coûts d'exploitation ont lourdement pesé sur les bilans. Malgré les 120 milliards de $ investi dans l'exploration de nouveaux champs Chevron Corp., Exxon Mobil Corp. et la Royal Dutch Shell ont vu leur production reculer l'année dernière. Si cette tendance marquée depuis 2011 continue, elle pourrait bien indiquer les prémices du peak oil.

Bien que les bénéfices des majors se comptent toujours en dizaine de milliards $, la tendance est claire: les bons puits laissent la place à des champs pétroliers toujours plus difficile à atteindre. La bulle spéculative sur les forages de schiste n'apporte aucune détente sur l'offre. Voyons les chiffres :
.....]
http://www.2000watts.org/index.php/ener ... etent.html

J'aime bien Gail Tverberg, ce qu'il faut bien comprendre c'est que le goulet d'étrangement n'est pas tellement les moyens financiers, l'argent contrairement à l'énergie se créant à partir de rien.

Non la limite sera atteint je jour prochain ou il faudra dépenser plus d'une unité énergétique pour extraire et raffiner une unité énergétique nouvelle.
Energy Return on Energy Invested l’EROEI est le rapport entre l’énergie récupérée et l’énergie consommée pour sa production. Pour accéder à une ressource énergétique, il faut d’abord investir une certaine quantité d’énergie. Lorsque ce rapport est inférieur à 1, il faut des subventions pour produire une énergie qui n'est plus rentable, il faut faire de la dette pour compenser, c'est les rendements décroissant, prémisse d'effondrement économique.

Et contre l’EROEI, le "Génie Humain" n'est pas d'un grand secours.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#54 Message par Hippopotameuuu » 10 févr. 2014, 18:20

Et un article de plus sur les déboires des compagnies pétrolières qui ploient sous les coûts toujours croissants de recherche/exploitation des méga-projets.
Pétrole : ces projets géants qui partent à la dérive.

[...Kashagan est l'exemple type de ces projets géants qui plombent les coûts de l'industrie pétrolière. Il est loin d'être le seul : le projet Gorgon mené par Chevron en Australie, qui prévoit l'exploitation d'un champ gazier et la construction d'une usine de liquéfaction, a lui aussi pris du retard et vu ses coûts exploser de 40 % pour atteindre... 54 milliards de dollars. Les grands projets de Kearl, dans les sables bitumineux du Canada, ou de Pearl, dans le GTL (« gas to liquid ») au Qatar, ont eux aussi multiplié les déboires. « Les coûts deviennent trop élevés. Des projets à 50 milliards de dollars, n'est-ce pas fou ? », a commenté Christophe de Margerie, PDG de Total, dans une interview à Bloomberg au Forum de Davos. Les investisseurs financiers commencent eux aussi à s'alarmer. « A force de déraper, ces mégaprojets ne sont plus rentables. Les gérants estiment que les investissements ne se justifient plus, d'autant que les dérives ne sont plus absorbées par la hausse du prix du baril », indique Alexandre Andlauer, analyste chez Alphavalue....]

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http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 649102.php

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#55 Message par Toine » 11 févr. 2014, 09:26

Hippopotameuuu a écrit :Et un article de plus sur les déboires des compagnies pétrolières qui ploient sous les coûts toujours croissants de recherche/exploitation des méga-projets.
Pétrole : ces projets géants qui partent à la dérive.

[...Kashagan est l'exemple type de ces projets géants qui plombent les coûts de l'industrie pétrolière. Il est loin d'être le seul : le projet Gorgon mené par Chevron en Australie, qui prévoit l'exploitation d'un champ gazier et la construction d'une usine de liquéfaction, a lui aussi pris du retard et vu ses coûts exploser de 40 % pour atteindre... 54 milliards de dollars. Les grands projets de Kearl, dans les sables bitumineux du Canada, ou de Pearl, dans le GTL (« gas to liquid ») au Qatar, ont eux aussi multiplié les déboires. « Les coûts deviennent trop élevés. Des projets à 50 milliards de dollars, n'est-ce pas fou ? », a commenté Christophe de Margerie, PDG de Total, dans une interview à Bloomberg au Forum de Davos. Les investisseurs financiers commencent eux aussi à s'alarmer. « A force de déraper, ces mégaprojets ne sont plus rentables. Les gérants estiment que les investissements ne se justifient plus, d'autant que les dérives ne sont plus absorbées par la hausse du prix du baril », indique Alexandre Andlauer, analyste chez Alphavalue....]

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http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 649102.php
J'ai bien fait de revendre mes actions Total pour du Technip :mrgreen:

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#56 Message par Hippopotameuuu » 11 févr. 2014, 10:42

Toine a écrit :J'ai bien fait de revendre mes actions Total pour du Technip.
Merci du tuyau.

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#57 Message par Toine » 11 févr. 2014, 10:49

Hippopotameuuu a écrit :
Toine a écrit :J'ai bien fait de revendre mes actions Total pour du Technip.
Merci du tuyau.
Surtout que Technip est une valeur de croissance qui a bien corrigé ces derniers temps.

AMF : J'en ai 50 à 63€.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#58 Message par Hippopotameuuu » 11 févr. 2014, 22:21

alain2908 a écrit :Pour être pertinente, l'évolution des investissements en exploration production sont à corriger de l'évolution des volumes produits, me semble t'il.
Pas de bol, c'est encore pire comme cela.
La production totale des 5 majors du pétrole a chutée d’un quart depuis 2004
Le cumul de la production de brut des cinq principales compagnies pétrolières internationales (Exxon, BP, Shell, Chevron et Total) a atteint un maximum historique en 2004. Depuis, il a diminué de 25,8 %, malgré d'énormes efforts d'investissement...]
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http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/02/ ... puis-2004/

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#59 Message par parisien » 12 févr. 2014, 10:48

Hippopotameuuu a écrit :Et un article de plus sur les déboires des compagnies pétrolières qui ploient sous les coûts toujours croissants de recherche/exploitation des méga-projets.
Pétrole : ces projets géants qui partent à la dérive.

[...Kashagan est l'exemple type de ces projets géants qui plombent les coûts de l'industrie pétrolière. Il est loin d'être le seul : le projet Gorgon mené par Chevron en Australie, qui prévoit l'exploitation d'un champ gazier et la construction d'une usine de liquéfaction, a lui aussi pris du retard et vu ses coûts exploser de 40 % pour atteindre... 54 milliards de dollars. Les grands projets de Kearl, dans les sables bitumineux du Canada, ou de Pearl, dans le GTL (« gas to liquid ») au Qatar, ont eux aussi multiplié les déboires. « Les coûts deviennent trop élevés. Des projets à 50 milliards de dollars, n'est-ce pas fou ? », a commenté Christophe de Margerie, PDG de Total, dans une interview à Bloomberg au Forum de Davos. Les investisseurs financiers commencent eux aussi à s'alarmer. « A force de déraper, ces mégaprojets ne sont plus rentables. Les gérants estiment que les investissements ne se justifient plus, d'autant que les dérives ne sont plus absorbées par la hausse du prix du baril », indique Alexandre Andlauer, analyste chez Alphavalue....]

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 649102.php
C'est article va dans le sens de ce que j'écrivais. Les projets d'exploration et d'exploitation sont de plus en plus chers et l'industrie pétrolière dans son ensemble a tout intérêt à ce que le prix du baril reste haut. Je pense qu'on est à peu près d'accord en fait.

Pour ce qui est du pic pétrolier en lui-même, inonder le monde de dettes n'est que reculer pour mieux sauter. Petit à petit, avec le renchérissement de l'énergie, les consommateurs les plus fragiles vont sauter, et à terme l'afflux d'argent dans ce secteur va diminuer aussi. Sauf si on permet à la population d'emprunter pour payer sont essence et ses factures d'électricité...

L'autre moyen de gagner du temps en dehors de la création d'argent, c'est de s'assoir sur les contraintes environnementale. C'est en cours aussi. Et dans ce domaine (massacre de l'environnement) il n'y a pas de limites à part celles que l'on veut bien se donner.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#60 Message par Hippopotameuuu » 12 févr. 2014, 10:56

parisien a écrit :Je pense qu'on est à peu près d'accord en fait.
Oui, absolument. Mais le plus important n'est pas tant le capital, l'argent peut être créée à partir de rien, ce n'est donc pas l'élément limitant.

Le problème indépassable c'est le taux de retour énergétique : l'énergie restituée sur énergie investie.
Personne n'investira 1 baril d'énergie pour extraire 0.9 baril

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#61 Message par muddyfox » 12 févr. 2014, 11:57

Hippopotameuuu a écrit : Personne n'investira 1 baril d'énergie pour extraire 0.9 baril
le biodiesel ça doit être de cet ordre non ? Et pourtant on investit dedans...
pimono a écrit :en réalité tout était feu de paille pour noyer le poisson !

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#62 Message par parisien » 12 févr. 2014, 12:06

muddyfox a écrit :
Hippopotameuuu a écrit : Personne n'investira 1 baril d'énergie pour extraire 0.9 baril
le biodiesel ça doit être de cet ordre non ? Et pourtant on investit dedans...
En l'occurrence, on n'extrait pas d'énergie avec le biodiesel, on transforme de l'énergie avec une perte de rendement.
Et on entretien un lobby...

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#63 Message par Toine » 12 févr. 2014, 12:08

parisien a écrit :
muddyfox a écrit :
Hippopotameuuu a écrit : Personne n'investira 1 baril d'énergie pour extraire 0.9 baril
le biodiesel ça doit être de cet ordre non ? Et pourtant on investit dedans...
En l'occurrence, on n'extrait pas d'énergie avec le biodiesel, on transforme de l'énergie avec une perte de rendement.
Et on entretien un lobby...
Le bilan énergétique du Biodiesel / Ethanol est vraiment négatif ? Vous avez des sources là dessus ?

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#64 Message par moinsdewatt » 12 févr. 2014, 12:19

parisien a écrit :
muddyfox a écrit :
Hippopotameuuu a écrit : Personne n'investira 1 baril d'énergie pour extraire 0.9 baril
le biodiesel ça doit être de cet ordre non ? Et pourtant on investit dedans...
En l'occurrence, on n'extrait pas d'énergie avec le biodiesel, on transforme de l'énergie avec une perte de rendement.
Et on entretien un lobby...

L' ADEME à pourtant démontré que le bilan était positif.
Allez lire leur rapports.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#65 Message par moinsdewatt » 12 févr. 2014, 13:09

Total confiant pour sa production

Le Figaro 12/02/2014

La compagnie pétrolière tricolore a publié mercredi ses résultats annuels. Le résultat net ajusté atteint 14,3 milliards de dollars. Avec pour objectif d’atteindre les trois millions de barils par jour d’ici 2017, le groupe s’apprête cette année à mettre en opération plusieurs gros gisements.

L’augmentation de sa production est aujourd’hui l’un des chantiers prioritaires pour Total. La compagnie pétrolière tricolore, champion régulier des profits du CAC 40, a publié mercredi matin ses résultats annuels - marqués par un résultat net ajusté de 14,3 milliards de dollars (-12%) - et a insisté une nouvelle fois sur son objectif de trois millions de barils équivalent pétrole par jour à l’horizon de 2017. Pour le moment, la «major» française fournit 2,3 millions de barils par jour et s’apprête, en 2014, à «rentrer» plusieurs gisements de grande importance, en Angola, en Grande-Bretagne et au Nigeria. En 2013, quelques découvertes importantes ont été effectuées (Gabon, Côte d’Ivoire, Kurdistan…), ce qui fait dire à Christophe de Margerie, le PDG de la compagnie, que le qualificatif d’exercice de transition pour 2013 doit être nuancé.

À plus long terme, Total mise aussi beaucoup sur le projet Ichthys dans le gaz naturel liquéfié (GNL), un investissement de quelque 30 milliards de dollars en Australie avec la construction d’unités flottantes de traitement, de production et de stockage. Les grandes compagnies pétrolières sont d’autant plus incitées à investir dans l’amont que les scénarios économiques misent sur une demande mondiale de 100 millions de barils par jour en 2030, ce qui représente d’ici là une hausse annuelle de 0,6% de la demande en pétrole - 2% pour le gaz. À noter que Total articule tous ses grands projets autour d’un scénario d’un baril à 100 dollars. Pour le moment, le brut se situe juste en dessous de la barre des 110 dollars.

Dégradation des marges de raffinage

Commentant les résultats, Patrick de la Chevardière, son directeur financier, a mis en avance la bonne résistance du groupe, «qui a la fois tenu ses objectifs et enregistré des performances supérieures par rapport aux autres majors». Effectivement, Total est le seul géant de l’or noir dont la production est restée stable en 2013 alors que tous les autres (ExxonMobil et Shell en tête) ont essuyé un recul de leurs livraisons. S’agissant du résultat net ajusté, Patrick de la Chevardière relève aussi que le repli a été plus accentué chez ses grands concurrents. Pour financer les grands projets à venir, Total a confirmé son objectif de cessions sur la période 2013-2015, avec une enveloppe oscillant entre 15 et 20 milliards de dollars. Un programme déjà bien avancé puisque la compagnie a déjà réalisé des opérations pour un montant de 14 milliards de dollars.

Dans l’aval, Total pâtit comme tous ses autres grands concurrents de la dégradation des marges de raffinage. En Europe, le secteur est surcapacitaire depuis plusieurs années (de l’ordre de 15%) et les pétroliers cherchent sans arrêt à rationaliser leur outil de production. Cela passe notamment par le couplage des activités de raffinage avec les installations pétrochimiques qui font elles aussi l’objet de restructurations. Dans cette perspective, Total a annoncé en septembre dernier l’arrêt, programmé en 2015, de son vapocraqueur de Carling (Moselle), un site qui permet notamment de produire des plastiques. Pour Christophe de Margerie, cette opération a été bien gérée au sens où elle a été bien expliquée: «C’est la preuve qu’on peut réussir en s’y prenant à temps», a indiqué le dirigeant.

Dans la distribution, l’Union française des industries pétrolières (Ufip) a annoncé la semaine dernière que les distributeurs de carburants traditionnels - un circuit dont les pétroliers font partie au premier chef - avaient regagné en 2013 des parts de marché au détriment de la grande distribution. Certes, la progression est modeste (1%) mais elle mérite d’être signalée car c’est la première fois depuis dix ans.

Désormais, les enseignes traditionnelles détiennent 38% de parts de marché. Total a joué un rôle important dans cette évolution en 2013 avec les bons résultats de son réseau Total Access, près de 600 stations à bas coûts qui, pour être rentables, doivent écouler trois fois plus de carburants que les stations Total habituelles.

Montée en puissance dans le solaire

Enfin, Sunpower, la filiale de Total dédiée au solaire, publie elle aussi ses résultats annuels mercredi: depuis le rachat de cette société américaine, le groupe français note avec satisfaction sa montée en puissance dans ce secteur, grâce notamment à sa technologie de cellules à haut rendement.
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actio ... ion-980777

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#66 Message par Hippopotameuuu » 12 févr. 2014, 20:45

Toine a écrit :Le bilan énergétique du Biodiesel / Ethanol est vraiment négatif ? Vous avez des sources là dessus ?
Il n'est pas nul, mais faible.
Si nous effectuons le calcul du rendement de manière conservatrice, c'est-à-dire en affectant au biocarburant l'ensemble des consommations intermédiaires (ce qui semble logique si nous considérons que l'élevage industriel des animaux ne croît pas dans un monde qui souhaite se passer de pétrole, et donc que les sous-produits ne vaudront rien, ou pas grand chose, si nous multiplions la production de biocarburants par 10 ou 50), la prise en compte de ces consommations intermédiaires va nous amener à des productions nettes très inférieurs, et quasi-nulle pour l'éthanol à base de blé.
Image

L’EROEI va donc de 1.04 à 1.87 bour les nécrocarburants du Nord.
C'est un peu mieux avec la canne à sucre, autour de 3.
Bon ce sont là des productions de GEN1, la GEN2 lignocellulosique est au stade du laboratoire.
Pour rappel l'EROEI du pétrole conventionnel se situe entre 10 et 30 baril produit pour 1 consommés.
Un point important la concurrence avec la nourriture humaine ou animale, et comme la SAU n'est pas extensible, la question c'est : on donne à manger aux voitures du Nord, ou on donne a manger aux pauvres du Sud ?

http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#67 Message par moinsdewatt » 13 févr. 2014, 10:11

merci Hippo, ca correspond bien à ce que j' ai vu par ailleurs.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#68 Message par parisien » 13 févr. 2014, 13:43

Oui merci hippo.
J'ai voulu lire le rapport de l'ADEME : 236 pages ! Et je n'ai rien compris à leur raisonnement pour ce que j'ai eu le temps de lire. Jancovici est quand-même beaucoup plus clair et concis.
Dont acte, le rendement est légèrement positif. Mais vu l'emprise nécessaire, le seul débouché vraiment intéressant est l'huile végétale envoyée directement dans les tracteurs. Pour cette utilisation là, ça permettrait surtout d'assurer l'indépendance énergétique des filières agricoles.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#69 Message par Suricate » 13 févr. 2014, 14:24

Hippopotameuuu a écrit :Un point important la concurrence avec la nourriture humaine ou animale, et comme la SAU n'est pas extensible, la question c'est : on donne à manger aux voitures du Nord, ou on donne a manger aux pauvres du Sud ?
Tu te poses encore la question ?
Les USA ne font pas autant de manière...

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#70 Message par moinsdewatt » 13 févr. 2014, 16:50

parisien a écrit :Oui merci hippo.
J'ai voulu lire le rapport de l'ADEME : 236 pages ! Et je n'ai rien compris à leur raisonnement pour ce que j'ai eu le temps de lire. Jancovici est quand-même beaucoup plus clair et concis.
Dont acte, le rendement est légèrement positif. Mais vu l'emprise nécessaire, le seul débouché vraiment intéressant est l'huile végétale envoyée directement dans les tracteurs. Pour cette utilisation là, ça permettrait surtout d'assurer l'indépendance énergétique des filières agricoles.
Oui, et c' est bien pour ça que l' UE a finalement pris du recul et ne pomeut plus comme avant les agrocarburants.

De l'été dernier :
L'Union Européenne plafonne les agrocarburants de 1ère génération

15 Juillet 2013 Enerzine

Les députés ont adopté jeudi 11 juillet des mesures pour soutenir un plafonnement des biocarburants classiques et accélérer le passage à une nouvelle génération de produits, fabriqués à partir d'autres sources, comme les algues ou certains déchets.

Ces mesures visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par l'utilisation croissante de terres agricoles pour la production de biocarburants.

"Je me félicite que la commission de l'environnement ait décidé de traiter le problème des émissions de gaz à effet de serre liées au changement indirect d'affectation des sols en les intégrant dans la législation, de plafonner la première génération et de promouvoir les agrocarburants avancés" a déclaré le rapporteur Corinne Lepage (ALDE, FR) à l'issue du vote. "Je pense cependant qu'il faut laisser du temps à l'industrie pour s'adapter et je proposerai des compromis dans ce sens en session plénière."

Le rapport de première lecture a été adopté ce matin par 43 voix pour, 26 contre et 1 abstention.

Qu'est-ce que le changement d'affectation des sols indirect (CASI) ?

La production d'émissions de gaz à effet de serre résultant de l'utilisation croissante de terres agricoles pour la production de biocarburants constitue ce que l'on appelle le changement d'affectation des sols indirect (CASI). Des modèles scientifiques ont montré que ce phénomène, s'il est pris en compte dans le bilan du cycle de vie d'un carburant, peut annuler une partie des effets positifs des biocarburants. Le Parlement européen avait appelé dès 2008 à la prise en compte du facteur CASI dans la politique européenne des biocarburants.

Plafonnement pour la première génération, soutien à l'innovation

Les Etats membres doivent faire en sorte que la part de l'énergie renouvelable dans les transports compte pour au moins 10% de leur consommation finale en 2020. D'après la commission de l'environnement, la part de biocarburants de première génération, produits à partir de cultures alimentaires et énergétiques, ne doit pas dépasser 5,5% de l'énergie finale consommée dans les transports en 2020 (la Commission européenne avait initialement proposé un plafonnement à 5%).

Ne pas compromettre la forêt ni la politique des déchets

Les biocarburants avancés, produits à partir d'autres sources, comme les algues ou certains déchets, devront représenter pas moins de 2% de la consommation en 2020, indiquent les députés. Cependant, ce développement ne devra pas priver d'autres secteurs de matières premières, déstabiliser la politique européenne en matière de déchets, de forêt, ou avoir un impact négatif sur la biodiversité.

Développer les synergies avec l'électrique et la capture de carbone

Afin d'assurer une meilleure présence des véhicules électriques sur le marché, l'électricité produite à partir d'énergies renouvelables devra également compter pour 2% de la consommation globale d'énergie dans les transports en 2020.
http://www.enerzine.com/6/16044+lunion- ... tion+.html

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#71 Message par Hippopotameuuu » 13 févr. 2014, 16:58

Suricate a écrit :Tu te poses encore la question ?
Les USA ne font pas autant de manière...
Mon cher Suricate, croyez bien que j'ai depuis longtemps perdu toutes illusions concernant la survie possible des Humains surnuméraire au delà de 2 Milliards sur toute la terre. (Et encore 2 GH est très optimiste, et probablement surévalué.).
Et que les "solutions miracles", utopiques et béates de naïveté des ravis-de-la-crèche terraplatiste me navre. :(

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#72 Message par Hourvari » 13 févr. 2014, 17:02

Suri a raison, jusque là tout va bien :mrgreen: :twisted:

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Y'a t'y pas une bulle sur la population mondiale, mon bon Suri? :idea:

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#73 Message par Hippopotameuuu » 13 févr. 2014, 17:17

Hourvari a écrit :Suri a raison, jusque là tout va bien :mrgreen: :twisted:
Y'a t'y pas une bulle sur la population mondiale, mon bon Suri? :idea:
Je ne pense pas que le Suri ni.
Pour sur y capte.

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#74 Message par moinsdewatt » 13 févr. 2014, 17:35

suis né en 60. 3 milliards d' habitants.

la en fev 2014 c' est 7.2 milliards.

jusqu'ici tout va bien
....
jusqu'ici tout va bien

juqu' à quand ?

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#75 Message par Hippopotameuuu » 13 févr. 2014, 17:47

moinsdewatt a écrit :suis né en 60. 3 milliards d' habitants.
jusqu'ici tout va bien
juqu' à quand ?
Encore 20 ans, pour nous ça devrait aller, passer 75 ans en bonne forme n'est pas donné a tout le monde.
Mais pour la génération suivante, et leur rejetons, là ça craint un max.

Mais en même temps puisque tout le monde s'en tappe et nous prend pour des illuminés, a commencer par les premiers concernés... :(

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#76 Message par moinsdewatt » 13 févr. 2014, 20:45

La Chine à battu son record d' importation de pétrole en Janvier 2014 avec 6.63 millions de b/j.

C'est 11.9% de plus qu' en janvier 2013, 5.1 % de plus qu' en Dec 2013


China's January crude oil imports hit record high

BEIJING, Feb 12 (Reuters)

* Jan crude imports at record high 6.63 mln bpd

* Jan import up 11.9 pct on yr, up 5.1 pct on month

* Record imports vs weak crude runs suggests stocks rising

...................
http://in.reuters.com/article/2014/02/1 ... 6320140212

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#77 Message par Hippopotameuuu » 13 févr. 2014, 20:52

moinsdewatt a écrit :La Chine à battu son record d' importation de pétrole en Janvier 2014 avec 6.63 millions de b/j.
C'est 11.9% de plus qu' en janvier 2013, 5.1 % de plus qu' en Dec 2013
En même temps avec une croissance de 13,9% du marché automobile Chinois en 2013 à 22 millions de tutures vendues dans l'année, ce n'est pas très surprenant.

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#78 Message par moinsdewatt » 14 févr. 2014, 11:43

Hippopotameuuu a écrit :
moinsdewatt a écrit :La Chine à battu son record d' importation de pétrole en Janvier 2014 avec 6.63 millions de b/j.
C'est 11.9% de plus qu' en janvier 2013, 5.1 % de plus qu' en Dec 2013
En même temps avec une croissance de 13,9% du marché automobile Chinois en 2013 à 22 millions de tutures vendues dans l'année, ce n'est pas très surprenant.
en effet.
Et comme la vente de voitures neuves augmente encore en Chine, je n' ai pas de mal à parier à un 7 milions de b/j d' importations de pétrole par les Chinois en Janvier 2015 prochain.

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#79 Message par Hippopotameuuu » 14 févr. 2014, 11:51

moinsdewatt a écrit :Et comme la vente de voitures neuves augmente encore en Chine, je n' ai pas de mal à parier à un 7 milions de b/j d' importations de pétrole par les Chinois en Janvier 2015 prochain.
Certes, avec un tel taux de croissance de consommation la prochaine crise pétrolière n'est pas loin.

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#80 Message par moinsdewatt » 15 févr. 2014, 20:57

Pétrole : l’Opep relève son estimation de la demande mondiale pour 2014

Les Echos | 12/02/2014

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole table désormais sur une demande mondiale de brut de 90,98 millions de barils par jour en 2014, soit un surplus de 1,09 million de barils par jour par rapport à l’an passé.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a révisé à la hausse ce mercredi ses prévisions de demande mondiale de brut pour 2014. Le cartel - qui pompe environ 35% du brut mondial - table désormais sur une demande mondiale de brut de 90,98 millions de barils par jour (mbj), soit 0,08 mbj de plus que la précédente estimation du mois dernier. Pour 2013, l’organisation a légèrement revu à la hausse sa prévision de demande de brut, à 89,89 mbj.

« La reprise économique des États-Unis continue sur une dynamique meilleure que prévu », a expliqué dans son rapport mensuel l’Opep, qui souligne également la poursuite de la « lente reprise » des pays de la zone euro, avec « un rythme de croissance mitigé ».

Les pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) enregistreront une contraction de leur demande de brut de 0,13 mbj en 2014, un mieux par rapport au mois dernier, où l’Opep prévoyait encore une baisse de 0,19 mbj.

Une hausse portée par les pays émergents

La hausse de 1,09 mbj entre 2013 et 2014 de la demande mondiale de brut sera une nouvelle fois portée par les pays émergents, dont la Chine qui devrait voir sa demande croître de 0,34 mbj en 2014 à 10,40 mbj. Cette progression est en ligne avec celle prévue entre 2012 et 2013 (+0,33 mbj).

Pour la région Amérique, la « demande américaine de brut a poursuivi sa forte tendance à la hausse au quatrième trimestre 2013 », a noté le cartel, alors que les chiffres provisoires disponibles pour décembre 2013 et janvier 2014 indiquent une poursuite de cette tendance positive pour les prochains mois.

En Europe, la consommation de pétrole des quatre grands pays (Allemagne, Grande-Bretagne, France et Italie) a enregistré une légère hausse en décembre, a noté l’Opep.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 649916.php

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#81 Message par moinsdewatt » 06 mars 2014, 12:08

Le patron de Shell appelle l'Ecosse à rester au sein du Royaume-Uni

Le Monde le 06.03.2014

Après le patron de BP, c'est au tour de celui de Shell d'appeler l'Ecosse, région riche en hydrocarbures, à choisir le maintien au sein du Royaume-Uni lors du référendum de septembre sur l'indépendance.

« Nous sommes habitués à travailler dans des environnements politiques et économiques incertains, mais si l'on a le choix, nous voulons savoir de la manière le plus précise possible à quoi ressembleront les conditions d'investissement dans dix ou vingt ans », a déclaré Ben Van Beurden, lors de la réception annuelle du groupe à Londres mercredi soir. « C'est pourquoi nous sommes favorables au maintien par le Royaume-Uni de la place qu'il a de longue date au cœur de l'Union européenne : cela amène plus de certitude et de stabilité pour les investissements », a-t-il souligné.

« GRANDES INCERTITUDES »

« C'est pour des raisons similaires que nous voudrions voir l'Ecosse rester au sein du Royaume-Uni. Shell est engagé de longue date en mer du Nord, et donc en Ecosse, et nous continuons à y investir plus de 1 milliard de livres (1,2 milliard d'euros) chaque année », a-t-il insisté.

Au début de février, Bob Dudley, le patron de BP, autre géant pétrolier, avait souligné pour sa part les « grandes incertitudes » et les « coûts » que pourrait représenter pour son groupe une éventuelle indépendance de l'Ecosse. La question de la répartition des réserves en hydrocarbures de la mer du Nord fera l'objet d'âpres négociations si l'Ecosse devient indépendante. Selon le gouvernement indépendantiste écossais, elles sont très majoritairement situées dans ce qui constitueraient les eaux territoriales écossaises.

Les Ecossais doivent se prononcer le 18 septembre pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni, au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie. Une indépendance qui est loin d'être acquise. Le dernier sondage publié, le 23 février, a montré que 37 % des 1 004 Ecossais interrogés comptaient voter en faveur de l'indépendance, contre 49 % prêts à voter « non » au référendum
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#82 Message par moinsdewatt » 07 mars 2014, 12:26

Les compagnies occidentales ont un besoin vital des hydrocarbures de Russie

LE MONDE | 04.03.2014

Le patron d’un grand groupe européen d’énergie raconte l’anecdote avec le sourire pour illustrer les mœurs parfois spéciales en vogue à Moscou. Il faisait antichambre au Kremlin depuis plus d’une heure quand on lui a glissé le communiqué de presse donnant les conclusions de son entretien avec Vladimir Poutine avant même d’avoir été reçu par le président russe !

Quand le « tsar de l’énergie » montre ses muscles, les chancelleries occidentales s’inquiètent des menaces sur les entreprises du secteur et de la poursuite des approvisionnements. Et les marchés ont tendance à suréagir et à s’emballer aux premiers bruits de bottes russes : le prix du baril de brut a grimpé de 2 dollars, lundi 3 mars, à Londres et New York, et celui du gaz a augmenté de 10 % sur plusieurs places européennes.
C’est oublier l’interdépendance et les intérêts croisés qui lient Russes et Occidentaux dans ce secteur, les prémunissant de la politique du pire. Les experts rappellent que même aux plus mauvais moments de la glaciation brejnevienne, la Russie était restée un fournisseur fiable. Sauf en 2006 et 2009, quand ses clients européens avaient été les victimes colatérales de son conflit avec l’Ukraine, par où transitent encore 60 % de l’approvisionnement du Vieux Continent en gaz russe.

ASSISTANCE TECHNOLOGIQUE

Les économies occidentales ont un besoin vital des hydrocarbures de Russie, qui exporte la moitié des 10 millions de barils pompés chaque jour et 200 milliards de m3 de gaz par an. Pour Moscou, c’est de loin la première ressource budgétaire et le poumon d’une économie très « pétrodépendante ». Sans oublier que les majors occidentales lui fournissent une précieuse assistance technologique pour extraire l’or noir en mer ou produire du gaz naturel liquéfié (GNL) destiné à l’Asie.

Les compagnies pétrolières actives en Russie sont directement exposées. BP la première, qui détient 19,75 % de Rosneft après la cession forcée de sa coentreprise TNK-BP au géant public en 2012. L’activité russe pèse encore très lourd dans les profits du groupe britannique (35 % au dernier trimestre 2013), dont l’action a perdu 2,3 %, lundi, à Londres. L’américain ExxonMobil, l’italien ENI et le norvégien Statoil ont signé d’importants accords (Arctique, mer Noire) avec Rosneft. L’anglo-néerlandais Shell est partenaire de Gazprom dans la production de GNL de Sakhaline (Extrême-Orient).

Tout comme Total, présent en Russie depuis vingt-cinq ans, qui détient 16 % du gazier privé Novatek. L’action de la compagnie française n’a pas été très affectée par les tensions actuelles en Crimée, même si le groupe est très exposé. Avec Novatek, il développe le projet GNL de la presqu’île de Yamal (Grand Nord), auquel est associé Technip, pour un coût estimé à 20 milliards d’euros.

La Russie reste une « priorité stratégique » pour Total. Outre Yamal LNG et le gisement pétrolier de Khariaga (territoire des Nenets), il développe le champ gazier à terre de Termokarstovoye toujours avec Novatek. La major française veut également investir avec des partenaires russes « dans le gaz et surtout le pétrole de schiste », dont les réserves sont « potentiellement énormes », indiquait récemment au journal russe Kommersant Yves-Louis Darricarrère, patron de l’exploration-production du groupe.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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#83 Message par moinsdewatt » 14 mars 2014, 12:20

Pas de pression sur le pétrole malgré les tensions, estime l'AIE

LONDRES Reuters 14 Mars 2014

L'augmentation de la production de pétrole en Irak et dans d'autres pays devrait être largement suffisante pour répondre à une demande en hausse cette année et diminuer la pression sur les marchés en dépit d'un climat international tendu, estime vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"Malgré l'aggravation des tensions internationales, la pression sur les marchés pétroliers (...) semble se relâcher", lit-on dans le rapport mensuel de l'AIE sur le marché du pétrole.

Selon l'AIE, qui conseille la plupart des pays industrialisés sur leur politique énergétique, la production de l'Irak a augmenté de 530.000 barils par jour (bpj) en février pour atteindre 3,62 milliards bpj, son plus haut niveau depuis 1979.

L'achèvement de travaux d'infrastructure dans la région de production dans le sud du pays a permis à l'Irak d'augmenter ses exportations de 572.000 bpj pour les porter à 2,8 millions bpj.

La production saoudienne a également augmenté en février, de 90.000 bpj, pour s'établir à 9,85 millions bpj et compenser une nouvelle baisse de la production en Libye, selon le rapport de l'AIE, qui chiffre la production totale des pays de l'Opep à 30,49 millions bpj, en hausse de 500.000 bpj.

L'augmentation de la demande s'explique en partie par un hiver particulièrement rigoureux en Amérique du Nord qui a conduit plusieurs pays développés à puiser dans leurs stocks.
http://www.boursorama.com/actualites/pa ... f91724a319

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#84 Message par moinsdewatt » 29 mars 2014, 13:43

Les États-Unis produisent 10% du brut mondial grâce au pétrole non conventionnel

NEW YORK 26 Mars 2014

Les États-Unis ont produit 7,84 millions de barils de brut par jour au dernier trimestre 2013, soit plus de 10% du total mondial, grâce au bond de la production de pétrole dit non conventionnel, a annoncé mercredi l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).

La production américaine de pétrole de réservoirs compacts (tight oil) a atteint en moyenne 3,22 millions de barils par jour au quatrième trimestre 2013, a indiqué l'EIA dans un communiqué.

Ce niveau a été suffisant pour pousser la production globale de brut aux États-Unis à 7,84 millions de barils par jour en moyenne, plus de 10% de la production mondiale contre 9% au quatrième trimestre 2012, a détaillé l'agence.

Le terme tight oil désigne le pétrole trouvé dans des réservoirs de très faible perméabilité, dont notamment, mais pas seulement, le pétrole de schiste, précise l'EIA. Ce type de pétrole constitue l'essentiel de la production américaine de pétrole non-conventionnel.

Les États-Unis sont actuellement troisième producteur mondial de brut, derrière l'Arabie Saoudite et la Russie.

Mais ils pourraient devenir premier producteur mondial dès 2015, justement grâce à l'essor de la production de pétrole non conventionnel, selon les projections de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

L'EIA précise que 63% de la production de pétrole de réservoirs compacts vient de deux bassins: Eagle Ford dans le Texas, qui représente 36% de la production totale américaine, et Bakken dans le Dakota du Nord et le Montana (28% de la production).

Cette concentration des ressources conduit certains observateurs, dont l'AIE, à considérer que cet essor de la production de pétrole non-conventionnel ne sera que temporaire.

L'AIE prévoit, pour cette raison, que les États-Unis ne resteront premier producteur mondial de pétrole qu'une dizaine d'années.
http://www.romandie.com/news/Les-tatsUn ... 462147.rom

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#85 Message par Hippopotameuuu » 10 avr. 2014, 16:36

C dans l'air France 5 dans 5 min'
ÉNERGIES : GARE À LA FACTURE !
10/04/2014
Après les prix du gaz, ceux de l’électricité devraient augmenter rétroactivement sur décision du Conseil d’État. De son côté, Manuel Valls a promis une loi sur la transition énergétique « avant l'été ».
L'énergie chère, c'est maintenant.

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#86 Message par moinsdewatt » 12 avr. 2014, 12:19

PÉTROLE/Le marché devrait rester relativement équilibré en 2014 (Opep)

Paris (awp/afp) 12 Avril 2014

Le marché pétrolier devrait rester relativement équilibré en 2014, sauf impondérables, a estimé vendredi le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), écartant le risque d'une pénurie d'or noir dans un avenir proche.

"Au vu de la situation actuelle, nous estimons que le marché est relativement équilibré. Il devrait le rester pour le reste de 2014", a déclaré Abdallah El-Badri lors du 15e Sommet international du pétrole, qui réunit chaque année les principaux acteurs du secteur à Paris.

"Aujourd'hui, très peu de voix évoquent un pic pétrolier. Il y a clairement suffisamment de ressources disponibles - tant conventionnelles que non-conventionnelles - pour répondre à la croissance de la future demande pétrolière".

"Bien sûr, le pic pétrolier arrivera un jour - c'est une ressource non renouvelable - mais pas dans un avenir proche", a-t-il ajouté, citant notamment l'essor des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis.

Selon M. El-Badri, les progrès technologiques permettront notamment à l'industrie pétrolière de repousser les limites actuelles des réserves d'or noir. "Ce qui était un jour décrit comme du pétrole +impossible+ est devenu +possible+ aujourd'hui".

La production de pétrole brut des pays de l'Opep avoisine aujourd'hui les 30 millions de barils par jour. "C'est ce qui est requis par le marché", a-t-il rappelé, "en présumant toutefois que tout demeure tel quel et que l'approvisionnement ne soit pas perturbé".

La relative stabilité des cours du pétrole au cours des 18 derniers mois témoigne de la bonne santé du marché pétrolier, d'après l'Opep.

Les prix sont "à un niveau acceptable à la fois pour les producteurs et les consommateurs", a estimé M. El-Badri. Il a insisté sur le fait que l'Opep ne visait pas "un prix cible", mais "un prix stable, qui n'affecte pas la croissance économique mondiale.
http://www.romandie.com/news/PTROLELe-m ... 467231.rom

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#87 Message par moinsdewatt » 13 avr. 2014, 12:25

Pétrole: l'AIE laisse inchangée sa prévision 2014, la Russie pèse

11/4/2014 La Croix AFP

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a laissé inchangée vendredi sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année, même si elle l'a révisée à la baisse pour l'économie russe après le rattachement de la Crimée à la Russie.

La demande mondiale moyenne cette année devrait atteindre un nouveau record de 92,7 millions de barils par jour, selon l'AIE, soit son niveau prévisionnel du mois dernier.


Elle indique toutefois dans son rapport mensuel avoir réduit de 55.000 barils/jour la demande en Russie, dans la foulée des révisions à la baisse des prévisions de croissance du PIB russe par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

Mais dans le même temps, l'AIE a révisé à la hausse ses données sur la consommation de pétrole dans les pays émergents asiatiques en 2013, contribuant à la stabilité de la prévision de demande mondiale.

Jeudi, l'Opep avait également maintenu sa prévision de demande mondiale cette année.

Comme le mois dernier, la crise russo-ukrainienne domine largement le rapport de l'agence énergétique des pays développés.

"Un mois après les évènements en Crimée, les observateurs du marché évaluent leur impact sur les marchés pétroliers", écrit l'AIE vendredi. "Etant donné l'état encore volatil de la situation sur le terrain, il y a plus de questions que de réponse", reconnaît-elle.

Dans son scénario principal pour l'économie russe, la Banque mondiale a réduit de 2,2% à 1,1% sa prévision de croissance du PIB, le FMI tablant lui sur 1,3%.

Mais dans un scénario de sanctions économiques contre la Russie qui affecterait la confiance et les investissements, la Banque envisage une chute de 1,8% du PIB russe, ce qui selon l'AIE se traduirait par une baisse de la demande pétrolière russe de 150.000 barils par jour, à 3,3 millions de barils quotidiens.
http://www.la-croix.com/Actualite/Econo ... 11-1134758

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#88 Message par moinsdewatt » 15 avr. 2014, 18:51

Pétrole libyen: l'Opep table sur une hausse de la production

Publié le 11.04.2014,

Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a dit vendredi tabler sur un retour à une production d'or noir d'un million de barils par jour en Libye d'ici à la mi-juin, dans un marché qui devrait rester relativement équilibré cette année.

"Je pense que le premier million de barils sera atteint dans les deux mois, mais ce sera plus difficile après un million", a déclaré Abdallah El-Badri à des journalistes lors du 15e Sommet international du pétrole, qui réunit chaque année les principaux acteurs du secteur à Paris.

"Le principal défi maintenant est la sécurité", a-t-il ajouté. "La sécurité doit être résolue, et alors la production remontera à 1,2 ou 1,3" million de barils.
La Compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) avait annoncé jeudi la levée de l'état de force majeure dans le port d'Al-Hariga, dans l'est du pays, ouvrant la voie à la reprise des opérations dans ce port bloqué depuis neuf mois par des rebelles autonomistes.
La veille, l'armée avait annoncé avoir aussi pris le contrôle du port de Zwitina, conformément à un accord conclu dimanche avec les autonomistes.

- Levée du blocage -

Les deux parties se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des ports de Ras Lanouf et al-Sedra.
Les ports de l'est libyen sont bloqués depuis juillet par des autonomistes membres des gardes des installations pétrolières, empêchant toute exportation de brut et provoquant une chute de la production à 250.000 barils par jour (b/j), voire moins, contre près de 1,5 mbj en temps normal.
Retrouver ce niveau de production normal "prendra un peu de temps", a estimé M. El-Badri, en raison notamment des nécessaires interventions de maintenance.

Malgré la hausse attendue de la production libyenne, le marché pétrolier devrait rester "relativement équilibré" cette année, sauf impondérables, a estimé le patron du cartel de 12 pays, écartant le risque d'une pénurie d'or noir dans un avenir proche ou d'une surproduction.

................
http://www.leparisien.fr/flash-actualit ... 760697.php

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#89 Message par moinsdewatt » 30 avr. 2014, 18:44

Les résultats de Total en baisse au 1er trimestre

Source : Reuters 30/04/2014

Total a publié mercredi des résultats en baisse au titre du premier trimestre 2014, affecté comme ses concurrents par un début d'année difficile dans les raffineries en Europe et par une baisse de 6% de sa production.

La deuxième compagnie pétrolière européenne par la capitalisation boursière, derrière Royal Dutch Shell et devant BP, qui présente pour la première fois ses résultats en dollars, a enregistré au premier trimestre un résultat net ajusté de 3.327 millions (-10%) et un chiffre d'affaires de 60,7 milliards (-5%).

La production d'hydrocarbures du groupe a totalisé 2,179 millions de barils équivalent pétrole par jour sur la période. Son repli de 6% est notamment dû à la fin d'une licence à Abou Dhabi, où les autorités ont repris en janvier le contrôle de gisements exploités par les majors depuis des décennies, ainsi qu'aux perturbations de la production en Libye et au Nigeria provoquées par des problèmes de sécurité.

Total propose un acompte sur dividende de 0,61 euro par action au titre du premier trimestre 2014, en légère hausse par rapport à celui du premier trimestre 2013 (0,59 euro).

Le groupe a également provisionné au premier trimestre une charge de dépréciation de 350 millions de dollars sur le projet géant de Chtokman, en Russie, gelé par Gazprom face à l'envolée des coûts pour l'exploitation du gisement gazier de l'Arctique russe.

Vers 11h00, l'action Total cède 0,64% à 51,16 euros, sous-performant l'indice des valeurs européennes du pétrole et du gaz qui progresse à la même heure de 0,70%.

Le concurrent anglo-néerlandais Shell, qui a provisionné une charge de 2,9 milliards de dollars sur son activité raffinage en Europe et en Asie, et qui compte céder des raffineries dans quatre pays, progresse de 3,9%.

DÉBUT DE REDRESSEMENT DES MARGES AU T2

Total a annoncé en février son intention de réduire ses coûts et confirmé la baisse de ses investissements, le groupe misant également sur la hausse de sa production pour améliorer sa génération de trésorerie. Le groupe a également indiqué que ses marges de raffinage étaient tombées à un plus bas de quatre ans au premier trimestre, avec un indicateur inférieur de 75% à son niveau du premier trimestre de 2013.

L'impact de la forte dégradation des marges de raffinage en Europe a été limité grâce aux actions d'amélioration de performance engagées dans cette branche", a déclaré le PDG Christophe de Margerie dans le communiqué.

Le ralentissement économique pèse depuis plusieurs années sur la demande pétrolière en Europe, et les sites de raffinage souffrent de surcapacités. Le secteur en France a été marqué par l'arrêt de l'activité raffinage de Total à Dunkerque en 2010, et par l'arrêt de l'activité de la raffinerie de Petit-Couronne après la faillite en 2012 de Petroplus.

Total a précisé que ses marges en Europe avaient commencé à se redresser au deuxième trimestre, mais que les travaux de maintenance prévus sur ses sites allemand et néerlandais de Leuna et Vlissigen allaient se faire sentir sur les niveaux de production.

En ce qui concerne l'amont, le groupe a dit s'attendre au démarrage de grands projets en Angola fin juin, puis en Ecosse et au Nigeria au second semestre.

Le résultat du premier trimestre a également été pénalisé par une baisse de 4% des cours du Brent et une hausse de 20% des coûts d'exploration. En données non ajustées, il ressort en hausse de 71%, le trimestre de comparaison de 2013 ayant été marqué par une lourde charge de dépréciation sur un projet au Canada.
http://www.capital.fr/bourse/actualites ... tre-928948

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#90 Message par Hippopotameuuu » 01 mai 2014, 12:43

moinsdewatt a écrit :
Les résultats de Total en baisse au 1er trimestre

Source : Reuters 30/04/2014

Le résultat du premier trimestre a également été pénalisé par une baisse de 4% des cours du Brent et une hausse de 20% des coûts d'exploration.
Baisse de la production globale en dépit de la très forte hausse des investissements d'exploration pour Total depuis 2000.
On retrouve la même maladie qui affecte Total chez ses principaux concurrents publics ou privés.
Baisse des prix, baisse des volumes, hausse des coûts de production.
Mon cireur de chaussure me conseil d'acheter du Total. Je me tâte.


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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#91 Message par Hippopotameuuu » 06 mai 2014, 16:04

Pétrole Une Histoire Sans Avec une Fin. Documentaire LCP 2014


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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#92 Message par moinsdewatt » 08 mai 2014, 12:38

Pétrole: l’Iran sûr de sa capacité à relancer la production

AFP 6 MAI 2014

Les grandes compagnies internationales ont quitté le pays après l’imposition de ces sanctions décrétées pour tenter d’enrayer le programme nucléaire controversé de Téhéran.

Mais depuis la signature en novembre d’un accord de six mois entre les grandes puissances et l’Iran, et la levée de certaines sanctions, les groupes pétroliers entendent revenir sur le marché. Signe de cet intérêt, environ 600 sociétés étrangères participent à la 19e Foire de Téhéran consacrée au pétrole et au gaz, qui s’est ouverte mardi pour quatre jours.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Pétrole Bijan Zanganeh a pourtant mis l’accent sur «l’économie de résistance» prônée par le gouvernement et qui prévoit de donner la priorité aux entreprises nationales, tout en assurant qu’elle ne signifiait pas un isolement international.

«Nous sommes prêts à passer des contrats avec des sociétés iraniennes» même si la République islamique reste «ouverte sur l’extérieur», a-t-il dit.

Mais selon la traduction en anglais, suivie par la majorité des représentants de sociétés étrangères, de certains passages de son discours, il a été plus direct. «Nous pouvons travailler même sous les sanctions. Nous l’avons déjà prouvé. Il n’y a pas besoin d’attendre les étrangers», a-t-il dit, cité par l’interprète.

L’Iran a d’ailleurs récemment annoncé l’annulation d’un important contrat avec une société chinoise en raison du retard pris dans le développement d’un champ de pétrole.

Un homme d’affaires européen a exprimé sa surprise et sa déception à la fin du discours du ministre. «D’après ce qu’il dit, l’Iran est auto-suffisant, ce qui m’amène à me demander ce que nous faisons là», a-t-il soufflé.

- Optimisme -

Dans le cadre de l’accord conclu avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), Téhéran a été autorisé à maintenir son niveau d’exportation de brut, soit environ 1,2 million de barils par jour (mbj). Et l’Iran souhaite augmenter sa capacité de production d’1 mbj dans les champs pétroliers partagés avec les pays voisins en moins de quatre ans.

Selon le ministre iranien, ces projets de développement ont été établis «dans une situation où les sanctions ne sont pas levées».

«Si elles sont levées, cela rendra notre tâche encore plus facile», a-t-il dit.

Ali Mojoudi, directeur général de Behtam Oil, ancien partenaire local du français Total, s’est réjoui de l’atmosphère positive qui règne cette année à la foire.

«L’an dernier, Total a dû quitter l’Iran en raison des pressions américaines», a-t-il dit à l’AFP, espérant un retour prochain du groupe pétrolier si les négociations nucléaires aboutissent.

L’Iran et le 5+1 se retrouvent la semaine prochaine à Vienne pour de nouvelles discussions afin de parvenir à un accord global d’ici le 20 juillet.

M. Zanganeh, comme le président Hassan Rohani, ont assuré ces derniers mois que le pays avait besoin des investissements et des transferts de technologie des grands groupes pétroliers.

Selon Nezhat Mahbod, responsable de la société Asia Instruments, les compagnies étrangères ne devraient pas espérer plus, alors que l’Iran possède les quatrièmes réserves de brut mondiales et les deuxièmes réserves de gaz après la Russie.

«Le marché énergétique de l’Iran est énorme», a expliqué à l’AFP Hatef Haeri, le directeur du cabinet d’experts pétroliers ICG group. «Le plan quinquennal prévoit 150 milliards de dollars d’investissements, dont une partie doit venir de l’étranger», a-t-il rappelé.

Il rappelle que dans son discours, M. Zanganeh a souligné les meilleures conditions offertes aux sociétés internationales dans les contrats à venir. «Le ministre a dit que là où la technologie (étrangère) est nécessaire, il y a un espace de coopération», a commenté l’expert.
http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... rs_1011610

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#93 Message par moinsdewatt » 15 mai 2014, 11:31

Pétrole: la demande mondiale devrait atteindre un nouveau record en 2014

15 Mai 20104

L'Agence internationale de l'énergie a légèrement relevé jeudi sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2014, qui devrait atteindre un nouveau record du fait d'une consommation d'or noir plus forte que prévu au premier trimestre, malgré un scénario moins optimiste pour l'économie mondiale.

La demande mondiale moyenne devrait s'établir à 92,8 millions de barils par jour, indique l'AIE dans son rapport mensuel de mai, soit 65.000 barils par jour de plus que sa prévision du mois dernier et 1,32 million de plus qu'en 2013.

Ce relèvement fait suite à une demande plus importante que prévu aux Etats-Unis en février, mais aussi en Allemagne, au Royaume-Uni et au Japon au premier trimestre, explique le bras énergétique des pays développés.

"Cet ajustement à la hausse de la prévision de la demande mondiale aurait même été plus élevé sans la pression à la baisse exercée par les prévisions macroéconomiques réduites du FMI", ajoute-t-il.

Début avril, le Fonds monétaire international s'était montré moins optimiste pour l'économie mondiale, en abaissant ses prévisions de croissance sur fond de tensions en Ukraine et de panne de confiance dans certains pays émergents.

Après avoir gagné 3,0% en 2013, le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 3,6% en 2014 et de 3,9% en 2015, marquant un léger repli de 0,1 point par rapport aux prévisions de janvier.

En Chine, "des conditions économiques relativement difficiles continuent à atténuer les prévisions de la demande de pétrole (...) pour 2014", souligne l'AIE dans son rapport.

En ce qui concerne la production, elle a augmenté de 700.000 barils par jour en avril pour atteindre 92,1 millions de barils par jour (mbj), grâce à une progression dans les pays membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) d'où se sont écoulés près de 30 mbj, leur plafond de production.

Les pays non membres du cartel ont également abreuvé davantage le marché le mois dernier.
http://www.lepopulaire.fr/france-monde/ ... 05397.html

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#94 Message par moinsdewatt » 08 juin 2014, 12:46

Nouveau statu quo en vue pour l'Opep, en plein flou sur l'Iran et la Libye

Vienne 08 Juin 2014

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se réunit mercredi à Vienne pour sa 165e réunion ministérielle, devrait laisser son plafond de production inchangé alors que l'incertitude règne sur l'évolution du dossier nucléaire iranien et la situation en Libye.

Cela devrait être une réunion très rapide, estime Bill Farren-Price, président de Petroleum Policy Intelligence. Les prix (du pétrole) sont très stables et dans une zone confortable (pour les membres de l'Opep). Pour cette raison, il n'y aura aucun besoin de changer le plafond de production, qui est fixé à 30 millions de barils par jour (bpj) depuis fin 2011.

Depuis la dernière réunion du cartel en décembre 2013, les cours du brut évoluent en effet dans une fourchette assez étroite -- autour des 100 dollars le baril pour le WTI et des 110 dollars le baril pour le Brent.

L'Arabie Saoudite a très clairement suggéré que 100 dollars le baril est un prix juste et que l'Opep va garder sa cible de production inchangée en juin 2014, rappelle Abhishek Deshpande, analyste de Natixis, qui table également sur le statu quo.

Cela devrait être une réunion sans grand intérêt, renchérit Thomas Pugh, économiste du cabinet Capital Economics. La situation en Libye laisse de la place pour l'augmentation des exportations en provenance d'Iran et d'Irak donc il n'y a pas vraiment de tensions.

La forte baisse de la production libyenne -- actuellement autour de 250.000 barils par jour contre une capacité de 1,5 million de barils par jour (mbj) -- évite, pour l'instant, aux autres membres du cartel d'avoir à faire de la place à l'Irak et à l'Iran, qui ont tous deux affirmé leurs ambitions de revenir en force sur les marchés mondiaux du pétrole.

L'Irak, qui a exporté en moyenne 2,58 mbj en mai, compte ainsi atteindre un niveau d'exportation de 3 mbj d'ici la fin de l'année. En février, le pays avait exporté 2,8 mbj, au plus haut depuis plus de deux décennies.

De son côté, l'Iran a légèrement augmenté ses exportations depuis la conclusion en janvier d'un accord intérimaire avec le groupe des 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) sur le dossier du nucléaire.

A 1,2 mbj, elles restent toutefois plus de deux fois inférieures à ce qu'elles étaient avant la mise en place des sanctions, l'accord intérimaire n'ayant pas levé celles pesant directement sur le secteur énergétique.

Suspendue aux négociations iraniennes

L'Iran est probablement le plus grand changement potentiel (pour l'Opep). En cas d'avancées dans les négociations sur le nucléaire, on pourrait observer un allègement des sanctions dans la deuxième partie de l'année, signale Bill Farren-Price.

Mais c'est un gros point d'interrogation et cela dépend complètement des négociations, tempère-t-il. Un nouveau round de discussions doit justement commencer après la réunion de l'Opep, à partir du 16 juin à Vienne.

Du coup, la réunion du cartel en décembre (2014) pourrait être assez intéressante, surtout si les négociations avec l'Iran progressent bien, juge M. Pugh.

Nous pourrions voir les membres de l'Opep réviser les quotas à la réunion de décembre, notamment s'il y a des signes de retour du pétrole iranien sur les marchés mondiaux, ajoute M. Deshpande.

Quant à un retour de la Libye, les analystes l'estiment de moins en moins probable dans l'immédiat.

Ces derniers mois, les autorités ont plusieurs fois déclaré être parvenues à des accords avec les divers protestataires qui bloquent les infrastructures de production et d'exportation du brut, sans que la situation ne s'améliore réellement.

Je suis de plus en plus pessimiste sur la Libye. Je pense qu'ils reviendront un jour mais probablement pas cette année, peut-être en 2015-2016, conclut M. Pugh.
http://www.romandie.com/news/Nouveau-st ... 485618.rom

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#95 Message par moinsdewatt » 11 juin 2014, 19:54

L'Opep maintient son plafond de production

Publié le 11 juin 2014, à 16h00 VIENNE (Reuters)

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé mercredi avoir reconduit son plafond de production fixé à 30 millions de barils par jour (bpj) pour le second semestre.

Cette décision était largement attendue par les marchés.

Le cartel pétrolier, qui réunit douze pays, se satisfait des cours actuels du brut, avec un baril de Brent qui évolue autour de 110 dollars le baril, soit dix de plus que son objectif, ont dit es ministres du Pétrole réunis à Vienne.

Les cours sont notamment soutenus par le fait que deux des membres de l'Opep, l'Iran et la Libye, ont actuellement des productions bien inférieures à leurs capacités.

Dans le communiqué confirmant sa décision, l'Opep a indiqué que sa prochaine réunion se tiendrait le 27 novembre et que le mandat de son secrétaire Abdallah El Badri serait prolongé jusqu'au 30 juin 2015.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... on.N268034

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#96 Message par moinsdewatt » 14 juin 2014, 13:15

Pétrole: le brut au plus haut depuis septembre 2013 à cause de l'Irak

Londres (awp/afp) 13 Juin 2014

Les prix du pétrole restaient en hausse vendredi en cours d'échanges européens, après avoir grimpé jusqu'à leur plus haut niveau depuis septembre 2013, dopés par l'escalade des violences en Irak, qui fait craindre des perturbations de l'offre de ce grand pays producteur.

Vers 12H00 à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 113,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi. Vers 08H00 GMT, le Brent est monté jusqu'à 114,69 dollars, son plus haut niveau depuis le 9 septembre 2013.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 43 cents à 106,96 dollars. Vers 01H00 GMT, le WTI a grimpé jusqu'à 107,68 dollars, son niveau le plus élevé depuis le 19 septembre 2013.
.............
http://www.romandie.com/news/Petrole-le ... 487348.rom

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#97 Message par domcat74 » 16 juin 2014, 21:56

Noam Chomsky - On The Edge - Au bord du précipice



Les humains sont sur le point de détruire les perspectives d'une existence décente pour la plupart des être vivants. Chomsky

« (...) Quand j'entends l'expression « au bord du précipice », l'image qui me vient ce sont les fameux lemmings avançant résolument vers le bord de la falaise.

Pour la première fois de l'histoire, les humains sont sur le point de détruire les perspectives d'une existence décente, ainsi que la plupart du vivant.

Le taux d'extinction des espèces est aujourd'hui aussi élevé qu'il y a 65 millions d'années, lorsque qu'une catastrophe majeure,
probablement un astéroïde géant, mis fin à l'ère des dinosaures, ouvrant la voie à la prolifération des mammifères.La différence c'est qu'aujourd'hui, l'astéroïde c'est nous, et la voie que nous ouvrirons permettra probablement aux bactéries et aux insectes de proliférer.
(...) »

Noam Chomsky, Au bord du gouffre

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#98 Message par JeTrace » 16 juin 2014, 22:07

domcat74 a écrit : Noam Chomsky - On The Edge - Au bord du précipice



Les humains sont sur le point de détruire les perspectives d'une existence décente pour la plupart des être vivants. Chomsky

« (...) Quand j'entends l'expression « au bord du précipice », l'image qui me vient ce sont les fameux lemmings avançant résolument vers le bord de la falaise.

Pour la première fois de l'histoire, les humains sont sur le point de détruire les perspectives d'une existence décente, ainsi que la plupart du vivant.

Le taux d'extinction des espèces est aujourd'hui aussi élevé qu'il y a 65 millions d'années, lorsque qu'une catastrophe majeure,
probablement un astéroïde géant, mis fin à l'ère des dinosaures, ouvrant la voie à la prolifération des mammifères.La différence c'est qu'aujourd'hui, l'astéroïde c'est nous, et la voie que nous ouvrirons permettra probablement aux bactéries et aux insectes de proliférer.
(...) »

Noam Chomsky, Au bord du gouffre
T'inquiètes, la nature est indestructible.
Nous, les pandas, les ours coca cola blancs, les bébés phoques et tout un tas d’espèces plus ou moins emphatique, le sommes moins.

Alors quoi ? Tu crois vraiment qu'on va arrêter de se balader en voiture, en avion et autres, découvrir le monde et ses richesses alors qu'on sait pertinemment qu'elles ne sont pas éternelles ? Non, un conseil, cueillez l'edelweiss et empaillez moi ces foutus bestioles avant qu'elle aient toutes disparues !

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#99 Message par domcat74 » 17 juin 2014, 06:23

JeTrace a écrit :
domcat74 a écrit : Noam Chomsky - On The Edge - Au bord du précipice



Les humains sont sur le point de détruire les perspectives d'une existence décente pour la plupart des être vivants. Chomsky

« (...) Quand j'entends l'expression « au bord du précipice », l'image qui me vient ce sont les fameux lemmings avançant résolument vers le bord de la falaise.

Pour la première fois de l'histoire, les humains sont sur le point de détruire les perspectives d'une existence décente, ainsi que la plupart du vivant.

Le taux d'extinction des espèces est aujourd'hui aussi élevé qu'il y a 65 millions d'années, lorsque qu'une catastrophe majeure,
probablement un astéroïde géant, mis fin à l'ère des dinosaures, ouvrant la voie à la prolifération des mammifères.La différence c'est qu'aujourd'hui, l'astéroïde c'est nous, et la voie que nous ouvrirons permettra probablement aux bactéries et aux insectes de proliférer.
(...) »

Noam Chomsky, Au bord du gouffre
T'inquiètes, la nature est indestructible.
Nous, les pandas, les ours coca cola blancs, les bébés phoques et tout un tas d’espèces plus ou moins emphatique, le sommes moins.

Alors quoi ? Tu crois vraiment qu'on va arrêter de se balader en voiture, en avion et autres, découvrir le monde et ses richesses alors qu'on sait pertinemment qu'elles ne sont pas éternelles ? Non, un conseil, cueillez l'edelweiss et empaillez moi ces foutus bestioles avant qu'elle aient toutes disparues !
Tu complèteras avec ça https://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI

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Re: Consommation de pétrole à travers le monde

#100 Message par moinsdewatt » 08 juil. 2014, 20:16

Pourquoi les cours du pétrole ne réagissent pas au chaos en Irak

Le Monde | 07.07.2014

La percée des troupes djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) n'a pas eu l'impact que l'on aurait pu attendre sur les cours du pétrole. Même si le prix du baril a bien augmenté de quelques dollars après l'annonce de la conquête du centre de l'Irak et de la progression jusqu'à quelques dizaines de kilomètres de Bagdad, ils sont rapidement retombés à leur niveau d'avant l'attaque.

A 110 dollars, le baril de brent, le pétrole de la mer du Nord, est stable depuis le 1er janvier. Pourtant, les risques de voir les exportations de pétrole irakiennes être réduites, voire interrompues, sont bien réels. Pour l'heure, le marché semble considérer que la production du Nord reste solidement protégée par les Kurdes irakiens, tandis que celle du Sud-Est est toujours sous le contrôle du gouvernement chiite en place.

SENTIMENT DE CONFORT

En clair, les territoires conquis ne revêtent pas d'enjeu pétrolier. De plus, le niveau des stocks commerciaux, le recours éventuel aux stocks stratégiques et la capacité de l'Arabie saoudite à offrir entre 1,5 million de barils/jour supplémentaires donnent au marché un sentiment de confort.

La première réaction du marché, c'est-à-dire le léger reflux des cours, semble suggérer que la situation puisse se figer en l'état, après l'annonce de la création d'un califat islamique indépendant fondé sur les conquêtes territoriales en Syrie et en Irak. Or, ce n'est pas ce que les experts en géopolitique anticipent.

Le pouvoir en place, aidé de milices chiites iraniennes, n'a d'autre choix que de tenter de reconquérir les territoires perdus. S'il n'y parvient pas rapidement, les djihadistes de l'Etat islamique (« EI ») essaieront de pousser leur avantage jusqu'à la prise de Bagdad. Quelle que soit l'issue, la guerre civile larvée que connaît l'Irak depuis six années se transformera inéluctablement en une guerre militaire frontale entre deux groupes puissamment armés.

ENNEMIS DÉCLARÉS

Si le pouvoir en place l'emporte, les sabotages sur les pipelines du nord du pays reprendront de plus belle. Si l'EI venait à s'emparer de Bagdad, même sans prendre le contrôle du sud du pays, on ne voit pas comment des Etats occidentaux pourraient continuer à importer du pétrole dont les recettes iraient directement financer leurs pires ennemis déclarés.

Dans tous les cas, les cours du pétrole devraient connaître dans les prochains mois une phase de hausse dont l'ampleur sera fonction de la baisse des exportations. A coup sûr, le marché va entrer dans une période de turbulence. Il est donc étonnant que les opérateurs n'en tiennent pas compte, ce qui offre peut-être une opportunité d'achat pour certains investisseurs audacieux.

Auteur Frédéric Lasserre (Président de Belaco Capital)
http://www.lemonde.fr/argent/article/20 ... 57007.html

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