crispus a écrit :L'avis sur ITER d'un physicien grand amateur de plasmas :
http://www.jp-petit.org/science/ITER/fermer_ITER.htm



crispus a écrit :L'avis sur ITER d'un physicien grand amateur de plasmas :
http://www.jp-petit.org/science/ITER/fermer_ITER.htm
La Russie participe à ITER...crispus a écrit :Mieux vaut prendre exemple sur les Russes : leur recherche fondamentale reste à la pointe malgré un budget misérable.
Pour écrire dans l'espace, ils ont emmené... des crayons à papier .![]()
Avec du graphite en apesanteur partout dans la cabine, génial pour la respiration et les court circuitscrispus a écrit :Comme le stylo capable d'écrire en apesanteur.sergio69 a écrit :Quand les américains sont allés sur la lune, ils ne sont pas QUE allés sur la lune.
Ils ont produit toute une tripoté de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques de production, de normes de qualité, etc...
Les retombées sont énormes.
Mieux vaut prendre exemple sur les Russes : leur recherche fondamentale reste à la pointe malgré un budget misérable.
Pour écrire dans l'espace, ils ont emmené... des crayons à papier .
L'avis sur ITER d'un physicien grand amateur de plasmas :
http://www.jp-petit.org/science/ITER/fermer_ITER.htm
On pourrait fortement supposer qu'ils avaient pensé mettre des filtres au système de ventilation, et qu'ils ne devaient pas utiliser 50 crayons/jour, non?sergio69 a écrit :Avec du graphite en apesanteur partout dans la cabine, génial pour la respiration et les court circuits
Ben tu sais, les russes, dès que ça a un crayon entre les mains, ça peut t'écrire guerre et paix, alors...el_castor a écrit :On pourrait fortement supposer qu'ils avaient pensé mettre des filtres au système de ventilation, et qu'ils ne devaient pas utiliser 50 crayons/jour, non?sergio69 a écrit :Avec du graphite en apesanteur partout dans la cabine, génial pour la respiration et les court circuits
Et interdiction de gommer !!el_castor a écrit :On pourrait fortement supposer qu'ils avaient pensé mettre des filtres au système de ventilation, et qu'ils ne devaient pas utiliser 50 crayons/jour, non?sergio69 a écrit :Avec du graphite en apesanteur partout dans la cabine, génial pour la respiration et les court circuits
Et alors ?Shermann a écrit :Ben tu sais, les russes, dès que ça a un crayon entre les mains, ça peut t'écrire guerre et paix, alors...el_castor a écrit :On pourrait fortement supposer qu'ils avaient pensé mettre des filtres au système de ventilation, et qu'ils ne devaient pas utiliser 50 crayons/jour, non?sergio69 a écrit :Avec du graphite en apesanteur partout dans la cabine, génial pour la respiration et les court circuits
tarbouif a écrit :Rien ne dit à priori qu'il est plus compliqué de remplacer la cible de manière à faire des tirs successifs (comme il est également prévu de le faire dans les expérience de confinement inertiel par laser) que de s'affranchir des problèmes spécifique d'ITER (résistance des parois au bombardement de neutrons, production de combustible en continu dans les couvertures, évacuation de la chaleur,...).mat49 a écrit :Ben, le système est sur un mode "destructif": Pour générer les rayons X qui "compriment" et chauffe la cible, il faut une générateur qui grille à chaque tir, de par sa conception.notred a écrit :Il semblerait que des systèmes de type Z machine (http://en.wikipedia.org/wiki/Z_machine) sont au moins aussi prometeur et bien moins couteux....
Des avis éclairés sur la question ?
ITER lui agit de façon continue...
Tu pourrais développer ton avis pour le profane, stp?Shermann a écrit :crispus a écrit :L'avis sur ITER d'un physicien grand amateur de plasmas :
http://www.jp-petit.org/science/ITER/fermer_ITER.htm![]()
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JP peti est plus connu pour ses articles sur les petits hommes verts...davivd a écrit :Tu pourrais développer ton avis pour le profane, stp?Shermann a écrit :crispus a écrit :L'avis sur ITER d'un physicien grand amateur de plasmas :
http://www.jp-petit.org/science/ITER/fermer_ITER.htm![]()
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Après avoir lu ce blog, il me faut les contres arguments
...tu as oublié de citer le 11 septembreShermann a écrit :JP peti est plus connu pour ses articles sur les petits hommes verts...
Je n'ai jamais dit que les critiques de ITER n'étaient pas recevables. J'ai juste remis en doute la crédibilité de JP Petit. Peut-être à tort. Mais il s'est bien débrouillé pour se mettre à dos toute la communauté scientifique. Après, il se prend pour un martyre, et fournit un alibi pour tous les illuminés et les tenants de la théorie du complot permanent. Dommage.crispus a écrit :On attend les objections étayées du croco. Je pars chercher le pop corn.
Il me semble au contraire que le Tokamak est une technique très connue, déjà ancienne, et que la taille de l'appareil croît exponentiellement avec la durée de fonctionnement souhaitée. La conclusion de JPP, c'est qu'après l'échec prévisible d'ITER, les chercheurs demanderont à en construire un encore plus grand, plus beau, plus cher... dans l'espoir que celui-ci ne s'autodétruise pas comme tous ses prédécesseurs.Godevin a écrit :Le problème d'ITER c'est que les chercheurs partent complétement dans l'inconnu et que des démonstrateurs pour ce genre de manips atteignent vite des tailles et des budgets délirants.
On pourrait dire la même chose de l'économie, non ? Et pourtant on est un paquet d'amateurs à en discuter ici.Shermann a écrit :La science, c'est un métier. Et beaucoup de commentateurs professionnels de la chose scientifique l'oublient.
J'aime bien aussi sa remarque sur le fait qu'il n'est pas rare que plusieurs "lois" enseignées séparément reposent en fait sur un principe identique, ce qui permet à plusieurs chercheurs de laisser leur nom à la postérité.nombre d'individus continuent de vouloir mettre le monde en équations et croient régulièrement avoir établi des lois fondamentales qui régissent notre univers, et ce faisant ils trompent régulièrement leurs disciples.[....]
Et tout le monde tombe dans le panneau et répète bêtement que tel phénomène est régi par la loi de Tartempion [...]
Et au bout de très peu de temps tout le monde a oublié qu'il ne s'agit pas d'une loi divine mais d'un modèle approximatif, [...]
et que la constante n'en est pas une mais est une valeur statistiquement constante
Ben, ce qu'il faut bien comprendre dans ce genre de truc, c'est qu'une centrale de nouvelle génération (et à plus forte raison du proto) n'est pas industrialisable facilement. Y'a beaucoup de raisons à ca, je t'en donne qu'une : la perte du savoir faire. Bon y'en a une quantité d'autres mais il est tôt et j'ai pas fini mon cafécrispus a écrit :Il me semble au contraire que le Tokamak est une technique très connue, déjà ancienne, et que la taille de l'appareil croît exponentiellement avec la durée de fonctionnement souhaitée. La conclusion de JPP, c'est qu'après l'échec prévisible d'ITER, les chercheurs demanderont à en construire un encore plus grand, plus beau, plus cher... dans l'espoir que celui-ci ne s'autodétruise pas comme tous ses prédécesseurs.Godevin a écrit :Le problème d'ITER c'est que les chercheurs partent complétement dans l'inconnu et que des démonstrateurs pour ce genre de manips atteignent vite des tailles et des budgets délirants.
Je partage votre avis.crispus a écrit :...
Au terme de plusieurs années de bras de fer, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est décidée à mettre en demeure le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de réaliser un dispositif anti-sismique qui garantit, en cas de tremblement de terre, le confinement des matières nucléaires stockées au Lefca, une des dix-sept installations nucléaires de base de Cadarache. Un délai de deux ans lui est imparti.
Passée inaperçue, la décision prise par le collège de l’ASN, réuni à Paris le 29 juin 2010, est pourtant assortie de menace de sanctions administratives et pénales.
Info reprise par Terra Eco, oùLe risque n’est pas vain au centre de Cadarache situé sur la faille de la Moyenne Durance. Une secousse de magnitude 3, le 7 juillet dernier, dont l’épicentre était à Manosque, l’a rappelé. La production de Mox a d’ailleurs été arrêtée en 2003 pour ce motif.
Affirmation aisément vérifiable ici :En 2004, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a identifié des risques liés à un éventuel séisme son site de Cadarache. Celui-ci, qui concentre 18 installations nucléaires sur 1 600 hectares, est situé à une quarantaine de kilomètres au nord d’Aix-en-Provence et sur la faille de la moyenne Durance, où s’est produit le plus gros tremblement de terre connu en France, il y a 101 ans.
En gros, Cadarache était à moins de 40 km de l'épicentre. On voit d'ailleurs sur l'historique que la région PACA est la plus active de métropole sur le plan sismique. Il est donc logique d'y trouver des installations "à risque"Tremblement de terre du 11 juin 1909 dont l'épicentre se situe entre Lambesc et Rognes. Son intensité maximale est IX sur l'échelle MSK. Il fit 46 morts, 250 blessés et de nombreux dégâts (5 villages détruits). Ce fut la plus grande catastrophe sismique connue à ce jour en France.
Ben justement, relis la première quote de mon post, ou mieux l'article en lien.Shermann a écrit :Si les batiments sont aux normes sismiques (ce qu'ils sont par définition, sinon, c'est hors la loi)
Pour poursuivre la construction du réacteur expérimental de fusion thermonucléaire, la Commission européenne doit trouver 1,3 milliard d'euros d'ici à octobre. Le Parlement rechigne à voter une rallonge tandis que les « alter-Iter » se déchaînent.
Le prêtre avait parlé il y a un an.Shermann a écrit :La bataille pour l'avoir en France fut homérique. Les japonais et les coréens ont failli claquer la porte. Mais bon, faute dire qu'au Japon, les séïsmes...
M'enfin, il y a 2 risques, et je crois qu'on sait faire dans les 2 cas:
1)Protéger les matières radioactives et les déchets ? Il y a le CEA à Cadarache qui fonctionne très bien, et on ne compte plus les centrales nucléaires dans les zones sismiques. Au Japon, A Fessenheim...
2)Le fonctionnement d'ITER ? c'est bien le diable si un tremblement de terre survient au moment d'une expérimentation. Si les batiments sont aux normes sismiques (ce qu'ils sont par définition, sinon, c'est hors la loi), il faudra peut-être réaligner le dispositif, comme on le ferait au cours d'un arrêt ou d'une maintenance.
http://www.latribune.fr/regions/paca/20 ... s-xxl.htmlLa construction d'ITER à Cadarache : La route de la fusion verra passer 230 convois XXL
05 Sept 2013 La Tribune
La construction du futur réacteur thermonucléaire va bientôt commencer et nécessiter l'assemblage de différents composants et pièces fabriqués par les sept pays membres du projet. Un itinéraire spécial a dû être aménagé entre Berre et Cadarache (Bouches-du-Rhône), s'inspirant de l'acheminement des pièces destinées à l'A380, à Toulouse. Cette route de la fusion sera testée du 16 au 20 septembre.
104 km de routes et de pistes ont été spécialement aménagés entre Berre l'Étang et Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, afin de transporter les éléments du futur réacteur d'ITER, construits par chacun des pays membres. La route de la fusion, qui traversera 16 communes du département, a été dimensionnée pour que la remorque autopropulsée spécialement conçue par le groupe Daher (qui a obtenu le contrat global de transport et logistique des éléments du tokamak, le réacteur) puisse assurer le transport d'un convoi dont les dimensions totales pourront atteindre 33 mètres de long, 11 m de haut, 9 m de large et 800 tonnes. Les travaux d'aménagement de l'itinéraire ont coûté 112 millions d'euros financés par huit collectivités territoriales.
Du 16 au 20 septembre dans la nuit, une première campagne de tests et de mesures de l'itinéraire est prévue de 22 heures à 5 heures du matin. À cette occasion, les ouvrages d'art (essentiellement des ponts) vont être instrumentés et testés par le CETE Méditerranée (Centre d'études techniques de l'équipement). La remorque autopropulsée sera chargée avec 360 blocs de béton et passera trois fois sur chacun des ouvrages. 260 km de déviations vont être mis en place et 41 communes seront concernées dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var.
Les convois réels mettront, eux, entre une et trois nuits, pour relier Berre à Cadarache, en fonction de leur gabarit. Plusieurs milliers de composants sont attendus sur le site dans les années à venir : certains tiendront dans un simple colis, d'autres pourront utiliser les routes classiques et, enfin, 230 emprunteront l'itinéraire. Le premier convoi XXL est d'ores et déjà programmé pour le mois de juin 2014, en provenance des États-Unis.
ITER : un coût largement dépassé
Par ailleurs, le coût total du programme de construction d'ITER, réparti entre les sept partenaires (Europe, États-Unis, Russie, Inde, Chine, Corée du Sud et Japon, ndlr), était initialement estimé à 12,8 milliards d'euros pour les 10 années de la phase de construction de la machine et à 5,3 milliards d'euros pour l'exploitation sur 20 ans. Il atteint à ce jour 14,6 milliards d'euros. La facture pour l'Europe, la seule à participer aujourd'hui directement au financement et à hauteur de son engagement initial de 45 %, est passée de 2,7 à 6,6 milliards d'euros.
Les autres membres contribuent à hauteur de 9 %, mais en fournissant des prestations en nature : éléments de la machine fabriqués sur leur propre territoire. La France occupe toutefois une place particulière avec son implication à hauteur de 1,168 milliard,dont 467 millions d'euros assurés par huit collectivités territoriales de la région Paca, notamment pour les aménagements routiers (118 millions) et les équipements urbains.
http://www.usinenouvelle.com/article/it ... os.N213310Iter : Cofely décroche un contrat de 530 millions d'euros
Usine nouvelle le 29 octobre 2013,
Le spécialiste des services énergétiques Cofely, appartenant au groupe GDF Suez, a remporté un contrat de 530 millions d'euros dans le cadre du futur site Iter de recherche sur la fusion nucléaire situé à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Le contrat porte sur la conception, la réalisation et la maintenance des installations climatiques, électriques et mécaniques de 13 bâtiments, dont le complexe Tokamak.
Le consortium mené par Cofely a remporté un contrat de 530 millions d'euros pour concevoir et piloter plusieurs installations du futur site Iter de recherche sur la fusion nucléaire, a indiqué ce mardi 29 octobre GDF Suez, maison-mère de ce spécialiste des services énergétiques.
"Le contrat porte sur la conception, la réalisation et la maintenance des installations climatiques, électriques et mécaniques de 13 bâtiments, dont le complexe Tokamak, qui abritera le réacteur lui-même. Les systèmes d’instrumentation et de contrôle, les réseaux des fluides, la détection et la protection contre les incendies et le contrôle-commande sont également inclus.", explique GDF Suez dans son communiqué.
"Prendre part au plus grand projet international de recherche sur l’énergie de fusion est une véritable fierté. Ce contrat symbolise la complémentarité de nos expertises et notre capacité à nous positionner en première ligne comme concepteur au sein de projets qui comptent parmi les plus complexes du moment", a commenté Guy Lacroix, directeur général délégué de GDF SUEZ Energie Services.
Des embauches pour assurer la réalisation du contrat
Ce contrat est l'un des plus gros jamais attribué depuis le début du chantier sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône). Le consortium qui l'a remporté comprend trois entités du groupe Cofely (Cofely Axima, Cofely Endel, Cofely Ineo) et l'entreprise d'ingénierie allemande M+W Group. Le chantier doit démarrer en septembre 2014 et à son pic, en 2016, il mobilisera 450 personnes.
"Si le recours aux salariés des quatre entreprises du consortium sera privilégié, il ne suffira pas à répondre aux besoins. Une vague importante de recrutements, d’une centaine de personnes environ, est donc prévue pour la réalisation de ce contrat", précise GDF Suez.
3 ZPM actifs dans la même image, mer ils zétaient fous les zanciensPi-r2 a écrit :
http://www.enerzine.com/14/17306+iter-- ... ices+.htmlITER : Toshiba remporte un contrat pour les bobines supraconductrices
24 Mai 2014 enerzine
Toshiba a annoncé récemment la conclusion d'un contrat avec l'Agence de l'énergie atomique du Japon (JAEA) pour la fabrication de bobines de champ toroïdal destinées au réacteur expérimental thermonucléaire international (International Thermonuclear Experimental Reactor - ITER) en cours de construction à Cadarache, en France.
Keihin Product Operations et Toshiba IHI Power Systems Corporation vont commencer à fabriquer les bobines à la fin du mois. L'installation ITER comportera 18 bobines au total et commencera les tests de plasma en 2020.
La société Toshiba a été chargée de fabriquer quatre bobines de champ toroïdal et six conteneurs pour les abriter, et va commencer les livraisons en 2017. Les bobines de champ toroïdal sont utilisées pour produire des champs magnétiques puissants qui confinent le plasma à haute température nécessaire pour que la fusion nucléaire se produise.
Le projet ITER a pour but de démontrer la viabilité de la fusion nucléaire comme source d'énergie future. Le projet est financé et géré par sept entités membres : Le Japon, l'Union européenne, les États-Unis, la Russie, la Chine, la Corée du Sud et l'Inde. La fusion thermonucléaire se produit dans un plasma deutérium-tritium à haute température de l'ordre de 100 millions de degrés, et la chaleur produite par la réaction de fusion sert à générer de l'électricité. Comme la source du carburant de fusion nucléaire est abondante dans la nature, la fusion thermonucléaire, une fois éprouvée, promet de devenir une source d'énergie perpétuelle.
La société Toshiba est engagée depuis longtemps dans la recherche et le développement de la technologie de fusion nucléaire, participant à des activités de conception et de fourniture d'équipement. Toshiba a fabriqué des équipements, tels que des bobines et des systèmes d'alimentation électrique, pour le JT-60 du JAEA Naka Fusion Institute, le grand dispositif hélicoïdal du National Institute of Fusion Science (l'Institut national des sciences de la fusion) et pour d'autres instituts au Japon et à l'étranger. En mars 2014, Toshiba a livré des secteurs de la chambre à vide pour JT-60SA, un successeur de JT-60.
http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... ation/5336Bernard Bigot nouveau directeur général d'ITER Organization
21 Nov 2014
Le Français succèdera début 2015 au Japonais Osamu Motojima. Il aura pour mission de superviser pendant les cinq prochaines années le chantier du réacteur expérimental de fusion nucléaire.
Réuni à Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône) du mardi 18 au jeudi 20 novembre, le Conseil ITER a choisi Bernard Bigot pour succéder à Osamu Motojima au poste de directeur général d’ITER Organization. Administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Bernard Bigot est également le Haut représentant pour ITER en France. Il prendra ses fonctions en 2015 pour une durée de cinq ans. "Je suis très heureux du choix du Conseil, a déclaré Osamu Motojima, l’actuel directeur général d’ITER Organization. Bernard Bigot a derrière lui une longue et prestigieuse carrière. [...] Il a été de ceux qui, au plus haut niveau, ont porté la candidature de la France. J’ai toute confiance en ses capacités à conduire ITER sur la voie du succès."
Le Français Bernard Bigot a réagi à sa nomination : "Au moment où ITER aborde une étape nouvelle, je suis pleinement conscient de la grande responsabilité dont je suis désormais investi. Je suis profondément honoré par la confiance dont me témoigne le Conseil ITER et je ferai tout mon possible pour répondre à ses attentes ainsi qu’à celles de tous ceux qui sont aujourd’hui engagés dans le programme ITER".
L' aimant est composé de 6 modules empilés. Plus un en spare.Cet aimant supraconducteur, « haut comme un immeuble de 7 étages », a été baptisé Iter Central Solenoid. Il pèsera 1.000 tonnes et est annoncé comme le plus puissant au monde.
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De l’importance du système d’alimentation électrique
Plusieurs parties de l’Iter Central Solenoid vont être transportées par camion jusqu’au Texas d’où elles seront acheminées par voie maritime jusqu’en France pour y être assemblées. Une fois qu’il sera déployé, cet équipement nécessitera d’importants volumes d’électricité pour fonctionner (notamment pour abaisser la température de ses aimants supraconducteurs). D’où l’importance du système d’alimentation électrique du complexe.
L’alimentation de la machine ITER sera assurée par deux postes électriques hautes tension équipés de sept transformateurs. Le chantier qui permettra de mettre sur pied l’ensemble de cette infrastructure d’approvisionnement en électricité a débuté. Il devrait s’étaler sur une période de 5 à 6 ans.
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http://www.world-nuclear-news.org/NN-Wo ... 04155.htmlWork starts on Iter central solenoid
15 April 2015
Fabrication of the central solenoid of the Iter fusion project has been started by the USA's General Atomics (GA). The solenoid - due for delivery in 2019 - will be one of the largest superconducting electromagnets ever built.
Iter central solenoid construction - 460 (Iter)
The fabrication hall for the Iter central solenoid (Image: Iter)
The central solenoid - measuring 18 metres in height, over 4 metres in diameter and weighing some 1000 tonnes - is designed to initiate and drive a hot plasma for fusion energy.
In a 10 April statement, GA said it had started fabrication of the magnet modules at its Magnet Technologies Center in Poway, California. The fabrication hall is equipped with ten manufacturing stations, precision machinery, a 200-tonne capacity air-driven transport cart, a two-storey 600ºC convection oven, and a two-storey insulating machine to apply 200 kilometres of fibreglass tape.
GA will fabricate seven modules - six composing the central solenoid plus a spare one. Some 6.4 kilometres of superconducting niobium-tin conductor will be wound into coiled layers for each of the magnet modules.
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http://destimed.fr/ITER-de-nets-progres ... es-retardsITER : de nets progrès en dépit des retards...
samedi 21 novembre 2015
Lors de sa dix-septième réunion (IC-17), les 18 et 19 novembre , le Conseil ITER a passé en revue les progrès accomplis par l’Équipe centrale d’ITER Organization et les Agences domestiques des membres du programme. Le Conseil a prêté une attention particulière aux résultats obtenus par le nouveau directeur général dans la transition entre la phase de design et de travaux préliminaires et l’entrée de plain-pied dans la construction
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Le Conseil a constaté "avec satisfaction" les progrès tangibles réalisés, au cours des huit mois écoulés, dans le domaine de la construction et dans celui de la fabrication des éléments de l’installation, au nombre desquels :
- Les progrès réalisés par l’Europe sur le chantier de construction de l’installation, particulièrement la finalisation de la charpente métallique du Hall d’assemblage et la réalisation du premier niveau du Complexe tokamak ; ont également été soulignés ceux réalisés dans le domaine des aimants, de l’injecteur de neutres, de la télémaintenance et d’autres éléments de l’installation ITER ;
- la finalisation par l’Inde de la fabrication, du pré-assemblage et de l’expédition des premiers éléments du cryostat, lesquels seront ultérieurement assemblés sur site dans l’Atelier du cryostat, et celle, également, des premières canalisations du système de refroidissement et d’évacuation de la chaleur ;
- la livraison par les États-Unis de quatre transformateurs 400 kV, aujourd’hui installés sur site, ainsi que celle de cuves de drainage destinées au circuit de refroidissement du tokamak et au système d’injection de neutres ;
- la fabrication et les tests, en Chine, d’un premier lot d’équipements destinés au réseau électrique pulsé. Les étapes de qualification de la fabrication des lignes d’alimentations des bobines (électricité et cryogénie) ; des bobines de correction et de la première paroi de la couverture interne de la machine ont été franchies avec succès ; le lancement, par le Japon, de la fabrication des bobines de champ toroidal (TF Coils). Des prototypes des éléments face au plasma (tout tungstène) du divertor, conformes aux niveaux de performance requis, ont été fabriqués et expédiés ;
- la réalisation, par la Russie, de tous ses engagements en matière de fourniture de câbles supraconducteurs. Au Centre d’essais du divertor, les « éléments face au plasma » fournis par le Japon, l’Europe et la Russie sont en cours de test sous flux de chaleur intense. La production des éléments en béryllium est en cours et l’installation pour les gyrotrons prototypes a subi avec succès les procédures de validation ;
- en Corée, la fabrication de la chambre à vide et de l’écran thermique se poursuit. Les objectifs de design ont été atteints pour la plupart des outils spéciaux requis par les opérations d’assemblage.
Le Conseil a également noté "avec satisfaction" que la production de câbles supraconducteurs, fruit d’un effort coordonné des laboratoires et des compagnies industrielles dans douze pays, était désormais parachevée. Des avancées significatives ont également été réalisées dans le domaine de la science des matériaux (alliage niobium-étain) ; l’harmonisation des designs, attributs, standards de production, mesures d’assurance-qualité et protocoles d’essais a été réalisée au niveau international. Le Conseil s’est félicité « des bénéfices substantiels que les membres d’ITER ne manqueront pas de retirer de ces réalisations » -commerce international et innovation s’en trouveront dynamisés. Au-delà du domaine de l’énergie, celui de l’imagerie médicale et des transports seront positivement impactés.
Le Conseil a félicité ITER Organization pour les progrès accomplis et les preuves renouvelées de sa détermination.
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http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... rgues.htmlConvoi ITER : fermeture de l'autoroute quelques heures entre Manosque et Meyrargues
Lors du prochain convoi ITER cette semaine, deux immenses remorques longues de 67 mètres et pesant plus de 325 tonnes se suivront pour constituer un train de convoi. Elles transiteront sur l'itinéraire ITER en quatre nuits de Berre l'Etang à Cadarache du lundi 18 au vendredi 22 avril. Chaque remorque permettra d'acheminer une poutre d'acier de 155 tonnes, à l'instar des deux premières poutres transportées fin mars. "Eléments essentiels des systèmes de levage de l'installation en cours de construction, ces quatre poutres seront installées dans le hall d'assemblage d'ITER" précise l'équipe d'ITER France.
Il est détaché de ce genres de craintes, désormais.franckyfranck a écrit :Ici Charpak a surtout peur
ce n'est pas ça la sérendipité.franckyfranck a écrit :De toute façon c'est de la recherche, et l'important est de chercher, on trouvera peut être autre chose que ce que l'on cherche. Ce que l'on appelle la sérendipité.
Un peu quand méme :wasabi a écrit :ce n'est pas ça la sérendipité.franckyfranck a écrit :De toute façon c'est de la recherche, et l'important est de chercher, on trouvera peut être autre chose que ce que l'on cherche. Ce que l'on appelle la sérendipité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rendipit%C3%A9La sérendipité est le fait de réaliser une découverte scientifique ou une invention technique de façon inattendue à la suite d'un concours de circonstances fortuit et très souvent dans le cadre d'une recherche concernant un autre sujet. La sérendipité est le fait de « trouver autre chose que ce que l'on cherchait », comme Christophe Colomb cherchant la route de l'Ouest vers les Indes, et découvrant un continent inconnu des Européens. Selon la définition de Sylvie Catellin, c'est une découverte faite par le concours du hasard mais aussi de la sagacité1.
En France, le concept de sérendipité adopté dans les années 19802, prend parfois un sens très large de « rôle du hasard dans les découvertes ».
Non.moinsdewatt a écrit :Un peu quand méme :wasabi a écrit :ce n'est pas ça la sérendipité.franckyfranck a écrit :De toute façon c'est de la recherche, et l'important est de chercher, on trouvera peut être autre chose que ce que l'on cherche. Ce que l'on appelle la sérendipité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rendipit%C3%A9La sérendipité est le fait de réaliser une découverte scientifique ou une invention technique de façon inattendue à la suite d'un concours de circonstances fortuit et très souvent dans le cadre d'une recherche concernant un autre sujet. La sérendipité est le fait de « trouver autre chose que ce que l'on cherchait », comme Christophe Colomb cherchant la route de l'Ouest vers les Indes, et découvrant un continent inconnu des Européens. Selon la définition de Sylvie Catellin, c'est une découverte faite par le concours du hasard mais aussi de la sagacité1.
En France, le concept de sérendipité adopté dans les années 19802, prend parfois un sens très large de « rôle du hasard dans les découvertes ».
http://www.clubic.com/mag/sciences/actu ... utbrainmagFusion nucléaire : la Chine maintient un plasma à 50 millions de degrés durant une minute
11 fevrier 2016
L'Académie Chinoise des Sciences a annoncé, en fin de semaine dernière, être parvenue à maintenir durant plus d'une minute un plasma d'hydrogène à 50 millions de degrés Celsius. Une avancée très importante dans la quête vers la fusion nucléaire.
La Chine serait-elle en train de prendre une avance notable dans la course à la fusion nucléaire ? On peut se poser la question si l'on compare deux annonces récentes. Le 3 février dernier, l'Allemagne communiquait sur le maintien, pendant une durée record d'un quart de seconde, d'un plasma d'hydrogène à la température de 80 millions de degrés Celsius. Optimistes, les chercheurs envisageaient d'atteindre les 10 secondes dans un futur proche.
À peine trois jours plus tard, la Chine montre ses muscles et relativise l'exploit allemand en déclarant être parvenue à maintenir un plasma à 50 millions de degrés Celsius durant 102 secondes. La température est certes moins élevée, mais la durée est exceptionnellement plus longue.
L'article à venir dans le réputé Physical Review Letters explique comment les ingénieurs chinois du programme EAST (Experimental Advanced Superconducting Tokamak) sont parvenus à ce résultat prometteur. Et eux aussi se montrent enthousiastes, puisque comme le signale Tech Insider, ils imaginent déjà pouvoir maintenir une température de 100 millions de degrés durant 1 000 secondes.
Une température encore insuffisante pour assurer une bonne rentabilité de la fusion, mais qui constituerait un nouveau pas de géant vers l'objectif qu'est la fusion nucléaire maîtrisée.
http://www.liberation.fr/futurs/2016/07 ... ur_1464440La Grande-Bretagne devrait rester dans Iter selon son directeur
Par AFP — 6 juillet 2016
Le Brexit constitue-t-il une préoccupation supplémentaire pour le réacteur expérimental Iter? Bernard Bigot, le directeur général d’Iter Organization, se veut confiant. Il affiche sa «conviction» que le Royaume-Uni qui participe à ce programme international voudra y rester.
La construction du réacteur Iter dans le sud-est de la France est financée à hauteur de 45% par l’Europe (les 28 pays de l’UE plus la Suisse). Au total, 35 pays participent à ce projet.
«L’engagement de la Grande-Bretagne dans Iter relève du traité Euratom instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique», déclare à l’AFP Bernard Bigot.
Il est distinct du traité qui a créé le marché commun européen, même s’il a été signé lui aussi à Rome le 25 mars 1957.
La Communauté européenne de l’énergie atomique n’a pas fusionné avec l’Union européenne et garde donc une personnalité juridique distincte, tout en partageant les mêmes institutions.
«Normalement, les membres du traité Euratom n’ont pas le droit d’en sortir, excepté à l’unanimité», pointe M. Bigot.
«Je pense que la Grande-Bretagne, qui est intéressée à la fusion nucléaire, va souhaiter demeurer un partenaire», ajoute-t-il.
Il rappelle qu’elle a sur son territoire le JET (Joint European Torus), équipement de recherche sur la fusion nucléaire, fruit d’une collaboration européenne.
«La Grande-Bretagne, si elle sort de l’Union européenne, peut demeurer partenaire d’Iter, dans les mêmes conditions que la Suisse, sous l’ombrelle d’Euratom», estime-t-il.
«Signe» de sa «confiance» dans le fait que le Royaume-Uni ne va pas quitter Iter, Bernard Bigot a signé le 27 juin, soit quatre jours seulement après le référendum britannique, un contrat sur dix ans impliquant une entreprise anglaise.
D’un montant de 174 millions d’euros, ce contrat charge un consortium international conduit par Amec Foster Wheeler, société londonienne d’ingénierie, en partenariat avec Assystem (France) et Kepco (Corée du Sud) de coordonner l’assemblage du réacteur.
La date de la signature «n’est pas un hasard». «J’ai voulu symboliquement ne rien changer à notre calendrier car ma conviction, c’est que la Grande-Bretagne va rester» dans Iter, dit M. Bigot
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... -iter.htmlL'Iran annonce sa participation au projet de réacteur ITER
DUBAI/PARIS (Reuters) 12 juillet 2016
L'Iran s'est entendu avec la France pour participer au projet international de réacteur expérimental à fusion nucléaire ITER, un an après la conclusion de l'accord historique sur son propre programme nucléaire, a fait savoir mardi l'agence de presse Fars.
Le ministère français des Affaires étrangères n'a ni confirmé ni démenti et aucun responsable d'ITER, dont l'acronyme signifie "International Thermonuclear Experimental Reactor", n'a pu être contacté.
Ali Akbar Salehi, directeur de l'agence iranienne de l'énergie atomique, s'est rendu ce mois-ci au siège d'ITER, qui se trouve à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône.
"Des responsables iraniens sont parvenus à un accord général avec la partie française en vue d'une coopération sur le projet international de fusion nucléaire connu sous le nom d'ITER", écrit Fars, citant Behrouze Kamalvandi, porte-parole de l'agence.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... er.N437982La région PACA accorde 18,5 millions d'euros supplémentaires au projet ITER
Léna Corot Usine Nouvell le 16/09/2016
La région PACA va débloquer 18,5 millions d'euros supplémentaire pour le projet ITER. Ce projet international a pour ambition de maîtriser la fusion qui est la récation nucléaire alimentant le Soleil et les étoiles.
Christian Estrosi, président de la région PACA, a annoncé hier que sa région allait débloquer 43 millions d’euros supplémentaires pour le projet ITER dont 18,5 millions d’euros seront investis dès 2016. Christian Estrosi a fait cette annonce alors qu’il rencontrait le comité des financeurs d’ITER qui réunit les collectivités territoriales prenant part au projet.
Christian Estrosi le qualifie de "plus grand projet scientifique au monde". Lancé en 2006, ce projet a pour ambition de maîtriser la fusion qui est la réaction nucléaire alimentant le Soleil et les étoiles. Elle est décrite par les lanceurs du projet comme étant potentiellement "une source d’énergie quasiment inépuisable, sûre, et d’un faible impact sur l’environnement". ITER sera la première installation de fusion capable de produire une quantité d’énergie nette, c’est-à-dire que la machine produira plus d’énergie qu’elle n’en recevra pour faire fonctionner ses systèmes.
2 milliards d'euros de retombées et 3 500 emplois
ITER est un projet international né de la collaboration de sept partenaires : Union européenne, Etats-Unis, Russie, Japon, Chine, Inde, Corée du Sud. Il est financé à 45% par l’Union européenne et la Suisse. Le projet a déjà annoncé des retards et des surcoûts.
Christian Estrosi a précisé qu’ils attendent plus de 2 milliards d’euros de retombées économiques et 3 500 emplois durables en France. Avec cette rallonge de 43 millions d’euros, le budget est maintenant estimé à 18,6 milliards d’euros.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... eur-161006Iter : la livraison des premières pièces du réacteur prévue en 2018 selon Bernard Bigot
AFP le 06 oct. 2016
Le chantier d'Iter, dans le sud-est de la France, "avance" après avoir connu d'importants retards, et la livraison des premières pièces du réacteur est prévue en 2018, a indiqué jeudi le directeur général d'Iter Organization, Bertrand Bigot.
Ce chantier, qui a pour ambition de maîtriser la fusion nucléaire, "avance" et "pousse toutes les technologies aux frontières de ce qui est possible", a déclaré à l'AFP le Français Bertrand Bigot, qui a repris en mars 2015 la barre du projet et mené une opération vérité sur les délais et les coûts, dont l'ampleur a surpris les partenaires du projet.
M. Bigot a précisé que "début 2018 aura lieu le début du pré-assemblage du tokamak", l'immense chambre de confinement magnétique où se produira l'expérience de fusion nucléaire, en cours de construction à Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône). Le 16 juin, le conseil Iter, où siègent les représentants des partenaires du projets, a validé un calendrier prévoyant le production test d'un premier plasma (gaz chaud électriquement chargé) dans le réacteur en 2025, et non en 2020, comme prévu initialement.
"Fin 2035 on commencera à faire de la vraie production d'énergie de fusion, et le réacteur fonctionnera à pleine puissance, à 500MW, fin 2036", et non en 2025-2027 comme précédemment envisagé, a déclaré M. Bigot, ancien patron du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) français.
"Tous les pays avaient conscience, même s'il n'en avaient pas les éléments précis d'appréciation, que le calendrier initial n'était pas réaliste (...) tous les pays ont été d'une certaine manière soulagés d'apprendre que maintenant c'était un vrai calendrier", "crédible" et "faisable", a-t-il ajouté, qualifiant le calendrier précédent d'"affichage politique". Corollaire de ces retards cumulés : le coût d'Iter a flambé. Estimé au départ à 5 milliards d'euros, il est désormais évalué à 18,6 milliards (2007 à 2035), dont "à peu près 8 milliards d'euros" apportés par l'UE, selon M. Bigot.
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https://lenergeek.com/2017/02/16/fusion ... ojet-iter/FUSION NUCLÉAIRE : OÙ EN EST VRAIMENT LE PROJET ITER ?
jeu 16 fév 2017 l' Energeek
Lancé depuis plusieurs années dans le sud de la France, le projet expérimental ITER repose sur l’espoir de créer une centrale d’un nouveau genre basée sur la fusion nucléaire. Par son envergure, ce projet est considéré comme le plus ambitieux projet énergétique au monde. Trop ambitieux peut-être. Alors que les délais supplémentaires et les dépassements de budget se succèdent, où en réellement le projet ITER aujourd’hui ? Le réacteur pourra-t-il être opérationnel dans les années à venir ? Les enjeux énergétiques autour de ce projet sont énormes. Et si ITER entrait en fonctionnement, cela représenterait une véritable révolution pour le secteur de l’énergie nucléaire.
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https://www.industrie-techno.com/fusion ... west.48027Fusion nucléaire : en attendant ITER, voyage au cœur du tokamak West
PAR PHILIPPE PASSEBON PUBLIÉ LE 09/02/2017
Une nouvelle étape importante du projet ITER est prévue pour ce printemps 2017. Juste à côté du démonstrateur de fusion nucléaire en construction, un tokamak plus ancien - Tore Supra, rebaptisé WEST - va tester un élément clé d'ITER : le divertor, chargé d'évacuer la chaleur.
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C’est à l’IRFM à Cadarache, juste à côté du chantier ITER, qu’une nouvelle série d’expériences prévue au printemps mettra en jeu un tokamak français construit en 1988 : Tore Supra. Y sera testé un composant clé susceptible d’être utilisé dans ITER : le divertor. L’intérieur du tokamak, renommé West (Tungtène (W) Environment Steady-state Tokamak) pour l’occasion, a été entièrement remodelé pour accueillir le divertor. 25 millions d’euros ont été investis dans cette expérience depuis 2013, dans un budget global pour ITER de 20 milliards.
La chambre à vide a été entièrement recouverte de tungstène
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