Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

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stchong
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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#51 Message par stchong » 31 oct. 2018, 00:52

Pour les écolos tout va très mal, me demande pourquoi ils se reproduisent encore.

bref la mer de plastique ce n'est pas d'aujourd'hui, les courants. Par contre les déchets nucléaire dans la manche c'est moins tapageur.

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#52 Message par moinsdewatt » 10 mars 2019, 20:59

Deux fois plus de déchets plastique dans les océans d'ici 2030, alerte le WWF !

7 mars 2019

Dans un rapport alarmant, le WWF met en garde contre une aggravation de la pollution plastique, dont la quantité dans les océans, déjà inquiétante, pourrait doubler au cours de la prochaine décennie. L'ONG appelle à agir sans plus tarder pour enrayer cette crise mondiale.

D'ici 2030, la production mondiale de déchets plastique pourrait augmenter de 41 % et la quantité accumulée dans l'océan pourrait doubler. En cause, notre système de production, d'utilisation et d'élimination du plastique, système défaillant dans lequel aucun acteur n'est tenu pour responsable. Dans son dernier rapport « Pollution plastique, à qui la faute ? », le WWF tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme et formule des propositions pour sortir de cette crise mondiale.

Une pollution plastique incontrôlable

Plus de 310 millions de tonnes de plastique ont été générées en 2016, dont un tiers se sont retrouvées dans la nature. Le constat est accablant et les conséquences dramatiques pour l'environnement, la santé humaine et l'économie. L'impact sur la biodiversité est particulièrement frappant : à ce jour, plus de 270 espèces ont été victimes d'enchevêtrement et plus de 240 ont ingéré du plastique.

Si rien n'est fait, la production mondiale de déchets plastique pourrait augmenter de 41 % d'ici 2030 et la quantité accumulée dans l'océan pourrait doubler d'ici 2030 et atteindre 300 millions de tonnes. Les émissions de CO2 résultant du cycle de vie du plastique devraient augmenter de 50% tandis que celles issues de l'incinération de plastiques devraient tripler d'ici 2030.

À qui la faute ?
En cause, un système défaillant, où le coût de la pollution plastique n'est pas supporté par les acteurs qui tirent profit de sa production et de son utilisation. Ainsi, il est moins coûteux de rejeter les déchets dans la nature que de gérer leur fin de vie. Cette absence de responsabilité a conduit à la situation actuelle de production insoutenable et de pollution croissante.

Les pays à revenu élevé ont une part de responsabilité considérable dans cette crise mondiale : ils produisent 10 fois plus de déchets par personne que les pays à faible revenu et exportent entre 10 et 25 % de ces déchets. La France fait partie des plus gros consommateurs de matières plastiques et est l'un des pires élèves européens en matière de recyclage du plastique (seulement 21%).

Zéro plastique en 2030 : un scénario possible
Heureusement, un autre horizon est possible : celui d'une nature sans plastiques. L'étude détaille le chemin à suivre pour mettre fin à la pollution plastique dans la nature en 2030. Cela passe notamment par :

La réduction de 28 % de la production de plastique par rapport à 2016 ;
L'élimination progressive du plastique à usage unique ;
La collecte de 100 % de nos déchets et le recyclage de 60 % des déchets collectés.
Pour y parvenir, des solutions existent déjà et doivent être renforcées, soutient le WWF, qui encourage tous les acteurs (gouvernements, entreprises et citoyens) à agir.
https://www.futura-sciences.com/planete ... wwf-56418/

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#53 Message par clairette2 » 11 mars 2019, 13:00

Au supermarché, les légumes bios sont emballés dans du plastique pour les différencier des non-bios... :oops:
Les salades, les pommes, la viande dans des barquettes plastiques..
Toujours autant de vaisselle à usage unique dans les fast-food, et pas de tri dans ces restaurants..
Même les poètes font des lâchers de ballons sur les plages et ne comprennent pas que des écolos leur demandent de ne pas faire cela...http://www.lavoixdunord.fr/549555/artic ... s-la-plage

Les boutiques qui vendent des gadgets peu coûteux et peu durables foisonnent (chez nous, c'est TIGER qui est apparu ces dernières années, à contre-courant du message ambiant..)

Et parmi les jeunes européens qui défilent "pour sauver la planète" les vendredis, combien changent régulièrement de smartphone, mangent dans les snacks à vaisselle jetable, achètent de l'eau en bouteille et rêvent de prochaines vacances lointaines en avion ?
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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#54 Message par clarine » 20 avr. 2019, 19:11

https://lareleveetlapeste.fr/plus-de-3- ... actus_lilo

Plus de 3 milliards de tonnes de bombes chimiques présentes dans la mer du Nord et la mer Baltique
Selon l’Institut océanographique de Moscou, il suffirait qu’1/6ème de ces substances s’échappent dans la Baltique pour éradiquer toute forme de vie sous-marine pendant un siècle.
Image
Une fois les conflits terminés, les militaires se sont débarrassés des armes restantes en les immergeant dans des étendues d’eau. Près de la ville de Knokke, en Belgique, 35 000 tonnes d’armes chimiques ont ainsi été jetées en mer, certaines reposant à moins d’un mètre de profondeur. A l’époque, les autorités répondent au Maire, qui s’inquiète d’une pollution environnementale ou de l’explosion des armes, par « c’est la solution la plus rapide, et les dangers évoqués ne se présenteront pas. »

[...]

Le plus préoccupant, c’est le manque de suivi sérieux de l’état d’avancement d’érosion des armes. La dernière vérification officielle a eu lieu en 1972 pour certaines zones, les fuselages peuvent aussi bien être encore intacts que déjà corrodés, répandant leur poison dans l’eau. En France, ces zones sont classées « secret défense » et l’accès aux archives militaires est interdit, compliquant la tâche aux spécialistes qui voudraient étudier le sujet.
3 milliard de tonnes, le chiffre me paraît énorme. Je ne suis pas connaisseuse du domaine et je m'interroge sur l'intérêt de se débarrasser des armes restantes. Trop compliqué et coûteux à stocker ou détruire, j'imagine ?

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#55 Message par neron » 20 avr. 2019, 19:35

clarine a écrit :
20 avr. 2019, 19:11
3 milliard de tonnes, le chiffre me paraît énorme.
Bien oui. Le chiffre est totalement bidonné.

Cela représenterait 500 fois la production de bombe de l"axe durant la seconde guerre mondiale ( 3 ans),
10 années de production au rythme actuel, une vrai mine d'or
La carte n'est pas le territoire - Le monde du Ā (1945) 1er axiome de sémantique générale.

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#56 Message par moinsdewatt » 20 avr. 2019, 22:13

clarine a écrit :
20 avr. 2019, 19:11

3 milliard de tonnes, le chiffre me paraît énorme.
Ce chiffre est complètement bidon.

Ça fait plus que la consommation d'acier de l'époque. :lol:

Encore un journaleux qui mélange milliard et million.

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#57 Message par moinsdewatt » 21 avr. 2019, 13:11

Le Parlement européen vote l'interdiction totale de la pêche électrique dès 2021

16/04/2019

L'interdiction totale de la pêche électrique d'ici 2021 par le Parlement européen a été définitivement votée par le Parlement européen mardi 16 avril, rapporte Reuters.

Pour rappel, les négociateurs du Parlement européen et des États membres s'étaient entendus le 13 février 2019 sur l'interdiction de la pêche électrique à compter de juillet 2021. Les États membres sont d'ailleurs libres de l'interdire plus tôt dans leurs eaux territoriales, et c'est ce qu'a décidé la France au lendemain de cette entente. Selon l'AFP, celle-ci s'est engagée à "lancer la procédure d'interdiction de la pêche électrique dans les eaux sous souveraineté française dès la publication du règlement européen".

Ce mardi 16 avril, le vote définitif de son interdiction dans l'Union européenne à compter de 2021 par le Parlement est ainsi désormais acté (571 votes contre 60). Pour rappel, cette technique de pêche consiste à envoyer des décharges dans les sédiments pour faire remonter les poissons. De nombreuses ONG, des pêcheurs et des chefs cuisiniers se sont mobilisés contre, mettant notamment en cause les impacts sur les poissons, brûlés ou déformés, et sur l’écosystème au sens large. Une dérogation mise en place depuis 2007 permettait aux pêcheurs d’user de cette technique à hauteur de 5 % de la flotte, en mer du Nord.

L’association Bloom, qui lutte pour la protection marine et se bat contre la pêche électrique, a indiqué dans un communiqué publié le 16 avril : "Cette victoire prouve que David peut gagner contre Goliath. En s’attaquant à la pêche électrique, Bloom s’est confrontée à une industrie particulièrement puissante et influente, voire mafieuse à tous les niveaux européens de décision."
https://www.linfodurable.fr/environneme ... trique-des

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#58 Message par Jeffrey » 21 avr. 2019, 13:18

C’est une excellente nouvelle !
Quis custodiet ipsos custodes?

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#59 Message par moinsdewatt » 18 mai 2019, 13:33

En Méditerranée, le boom des yachts dévaste les fonds marins

AFP•18/05/2019

De plus en plus gros, luxueux, et nombreux à jeter l'ancre en Méditerranée: les bateaux de plaisance nuisent gravement à l'écosystème en labourant les fonds marins, poussant les autorités à encadrer leur mouillage.

Au fond de l'eau, dans un nuage de particules grises, une ancre laboure des dizaines de mètres de posidonie, une plante marine refuge de dizaines d'espèces aquatiques. En une trentaine de secondes, des centaines d'années de vie sous-marine partent en fumée.

Cette image saisissante , filmée en Corse dans le cadre d'une campagne officielle par Andromède Océanologie, bureau d'études spécialisé, résume le problème: en jetant l'ancre dans les herbiers de posidonie, les yachts ravagent ce milieu naturel unique qui tapisse les fonds de Méditerranée, entre la surface et 40 mètres de profondeur.

Abritant une pléiade d'espèces, ces plantes endémiques aux longues feuilles vertes sont un trésor écologique, comparable selon les scientifiques aux récifs coralliens ou aux forêts tropicales. "Une fois détruit, l'herbier ne se reconstitue pas", explique Pierre Boissery, chargé du dossier à l'Agence de l'eau à Marseille.

La plante aquatique, espèce protégée, ne pousse que de quelques centimètres par an et ne fleurit que quelques fois par décennies, mais rend de nombreux services. La "natte" qu'elle forme sur plusieurs mètres de profondeur offre un abri aux bébés poissons, capture le carbone, produit de l'oxygène, ses feuilles limitent l'érosion due aux vagues...

La posidonie, "c'est la forêt de la Méditerranée, et le mouillage des yachts, c'est comme passer des bulldozers au milieu", s'insurge Marc Verlaque, chercheur à l'Institut méditerranéen d'océanologie d'Aix-Marseille Université. Les plaisanciers "veulent mouiller dans les plus beaux coins du monde. C'est très joli à la surface", mais en-dessous, c'est "une catastrophe", dénonce-t-il.

- "Phase de pédagogie" -
Outre l'impact de l'ancre, la chaîne d'un yacht, qui peut faire 200 mètres de long, laboure les fonds en fonction des vents et des mouvements du navire. "C'est une catastrophe écologique honteuse en Méditerranée", s'alarme Florian Houlon, d'Andromède Océanologie, citant par exemple une régression de 30% en cinq ans des herbiers de posidonie dans le golfe d'Antibes.
..........
.........
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d09a6351c0

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#60 Message par Ferrari » 20 mai 2019, 15:18

Tant que la bourse va bien, très bien, je ne vois pas où sont les problèmes.
A la fin, on bouffera des SICAV et alors ?
C'est pas tout ça mais faut que j'aille bosser pour entretenir ceux qui vont payer ma retraite....

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#61 Message par clairette2 » 20 mai 2019, 19:26

Je veux bien militer contre les yachts ! Ca me fera une bonne image d'écolo et pas trop de sacrifices personnels :mrgreen: !!
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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#62 Message par moinsdewatt » 22 mai 2019, 09:22

Il y a plus de 400 millions de débris plastique sur ces îles australiennes

17 mai 2019 sciencepost

Une récente étude estime à 414 millions le nombre de débris plastique jonchant les plages des îles Cocos, en Australie. Et les chercheurs n’ont gratté que la surface.

Bienvenue sur les plages des îles Cocos, un groupe de 27 atolls peuplés de quelques centaines d’habitants, à 2 100 km à l’ouest de l’Australie. Vous retrouverez ici du sable blanc, mais pas que. Plus de 400 millions de débris (238 tonnes de plastique), dont 977 000 chaussures et 373 000 brosses à dents joncheraient en effet les sols, nous révèle une étude publiée dans la revue Scientific Reports. Et ce n’est que le sommet de l’iceberg. Plusieurs centaines de tonnes de plastique nous échappent encore.

Une estimation prudente

Pour en arriver à ces résultats, des chercheurs de l’Université de Tasmanie ont prélevé des échantillons plastique le long de 15 transects sur les plages. Ils ont creusé jusqu’à 10 centimètres de profondeur dans le sable en différents points, et ont répertorié les quantités de débris de plastique trouvés. Ces recherches ont finalement abouti à la découverte de 23 227 débris plastique. En extrapolant à l’ensemble des plages présentes sur ces îles, les chercheurs estiment alors à 414 millions le nombre de pièces en plastique recouvrant les lieux. On apprend également que 93% de ces déchets reposent sous la surface, formant un nouveau type de substrat rocheux.

« La pollution par les plastiques est désormais omniprésente dans nos océans et les îles éloignées sont un endroit idéal pour avoir une vue objective du volume de débris de plastique qui entoure actuellement le globe, explique Jennifer Lavers, principale auteure de l’étude. Notre estimation de 414 millions de pièces de plastique est prudente car nous n’avons échantillonné qu’à une profondeur de 10 centimètres. Et n’avions pas accès à certaines plages connues pour être des points chauds pour les débris ».


Se détacher du plastique

On apprend également que le plastique de ces îles est essentiellement constitué d’articles de consommation à usage unique. Sont ici retrouvés des capsules de bouteille, des pailles, ou encore des millions de chaussures et de tongs. Ces tonnes de débris viennent de très loin, peut-on lire, et s’accumulent sur ces îles “sauvages” où ils ne sont pas nettoyés. Un constat amer, qui prouve une fois de plus la nécessité urgente pour l’Homme de se détacher du plastique.

Problème, la production ne cesse de croître. Annett Finger, co-auteure de l’étude, rappelle en effet que près de la moitié de la production de plastique produite au cours des 60 dernières années a été fabriquée au cours de ces 13 dernières années. « On estime qu’environ 12,7 millions de tonnes de plastique ont pénétré dans nos océans rien qu’en 2010, avec environ 40 % des plastiques entrant dans le flux de déchets l’année de leur production, dit-elle. En raison de la croissance des plastiques grand public à usage unique, on estime qu’il y a maintenant 5,25 milliards de morceaux de plastique dans les océans ».
https://sciencepost.fr/2019/05/il-y-a-p ... raliennes/

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#63 Message par clairette2 » 22 mai 2019, 09:29

Il faut vraiment qu'on cesse d'acheter des trucs emballés dans du plastique...
Que les fabricants mettent en place des alternatives.
J'essaie déjà (un peu....pas facile...très difficile, même, quand on fait ses courses en GS), mais je vais être plus vigilante !
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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#64 Message par Ferrari » 24 mai 2019, 08:41

clairette2 a écrit :
22 mai 2019, 09:29
Il faut vraiment qu'on cesse d'acheter des trucs emballés dans du plastique...
Que les fabricants mettent en place des alternatives.
J'essaie déjà (un peu....pas facile...très difficile, même, quand on fait ses courses en GS), mais je vais être plus vigilante !
Bah c'est vrai que l'on peut faire des efforts en Europe mais le gros soucis c'est quand même les pays en développement, en Asie, en Afrique, etc.
Là, les mecs sont des milliards et consomment à tour de bras des merdes chinoises en plastique...
Dans certains pays, il n'y a strictement aucune éducation, on jette tout par la fenêtre de la voiture, c'est normal. Il n'y a pas d'éboueurs, il n'y a rien...Ca finit dans les rivières, puis dans les océans.

En Europe, on est encore des bons élèves si on compare au reste du monde.
Ceci dit, c'est pas une raison pour relâcher ses efforts.

Je suis désolé mais je crois que ce monde est foutu.
A moins de prendre l'argent de la finance (parce que les peuples n'en ont pas)et de le diriger vers des investissements pour dépolluer les océans (genre des centaines de gros bateaux éboueurs).
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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#65 Message par crispus » 24 mai 2019, 10:01

Facile : les courants concentrent les déchets, il ne reste qu'à les récolter. :lol:

La mondialisation a sa grande part dans ces emballages et suremballage : pas besoin de mettre tout sous film plastique en circuit court, pas besoin d'acheter de l'eau en bouteille quand celle distribuée n'est pas polluée par les nitrates, etc.

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#66 Message par moinsdewatt » 24 mai 2019, 18:46

Ferrari a écrit :
24 mai 2019, 08:41

Bah c'est vrai que l'on peut faire des efforts en Europe mais le gros soucis c'est quand même les pays en développement, en Asie, en Afrique, etc.
Là, les mecs sont des milliards et consomment à tour de bras des merdes chinoises en plastique...
Dans certains pays, il n'y a strictement aucune éducation, on jette tout par la fenêtre de la voiture, c'est normal. Il n'y a pas d'éboueurs, il n'y a rien...Ca finit dans les rivières, puis dans les océans.
Aux Philippines ils ont des autoroutes informelles à déchets plastiques, à Manille :

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#67 Message par moinsdewatt » 07 juin 2019, 07:24

La France déverse chaque année 11.200 tonnes de plastique en Méditerranée

Par Giulietta Gamberini | 07/06/2019, latribune

79% de cette pollution est imputable aux activités côtières, selon un rapport du WWF. Les 22 pays du bassin méditerranéen y déversent dans leur ensemble 600.000 tonnes de plastique par an.

Si l'humanité continue à en déverser dans la nature au rythme actuel, en 2050 il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers du monde. Voici la prophétie qui hante l'opinion publique comme les plasturgistes depuis une étude publiée en 2016 par le Forum économique mondial avec la fondation Ellen MacArthur. Ce vendredi 7 juin, veille de la journée mondiale de l'Océan, un nouveau rapport du World Wildlife Fund (WWF, Fonds mondial pour la nature) vient la renforcer.

Entièrement consacré à la Méditerranée, il pointe du doigt les quelque 600.000 tonnes de plastique qui finissent chaque année dans les eaux de l'ancien berceau de la civilisation occidentale.

Les rejets en mer imputables à 79% aux activités côtières
Tout en gérant mieux ses déchets que la plupart des autres 21 pays du bassin méditerranéen étudiés (Albanie, Algérie, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Croatie, Égypte, Espagne, Gibraltar, Grèce, Israël, Italie, Liban, Libye, Malte, Maroc, Monaco, Monténégro, Slovénie, Syrie, Tunisie, Turquie), la France a sa part de responsabilité dans ce fléau. Première économie de la région et troisième pays en termes de population, elle est aussi la plus importante consommatrice de plastique et la principale productrice de déchets. En 2016, chaque Français en a généré 66,6 kilos par an, pour un total de 4,45 millions de tonnes, à savoir 18,6% du plastique jeté dans les poubelles de l'ensemble des 22 pays analysés.

De ces déchets français, 98% sont collectés, 76% sont incinérés ou enfouis, 22% -moins qu'en Italie, Espagne, Israël et Slovénie - sont recyclés. 80.000 tonnes de plastiques finissent toutefois dans la nature chaque année, dont 11.200 tonnes pénètrent en Méditerranée, s'alarme le WWF. Des rejets en mer qui sont imputables à 79% aux activités côtières, notamment à celles touristiques et de loisirs, et dont 9% est directement causé par les activités maritimes (pêche, aquaculture et transports). 12% est apporté par les fleuves, en particulier par le Rhône.

73 millions d'euros par an de pertes
L'impact de cette pollution est considérable, souligne le rapport, selon lequel 66% des déchets rejetés par la France reste en surface après un an, 21% revient sur ses côtes et 11% échoue sur les fonds marins. Les déchets en plastique encrassent les moteurs des bateaux et les filets de pêche, tuent la faune marine, inquiètent les consommateurs de produits de la mer, découragent une partie de touristes. Ils causent ainsi des pertes estimées par le WWF à 73 millions d'euros par an pour la France - et à 641 millions d'euros pour l'ensemble des pays de la région, alors que l'économie bleu représente 6% du PIB d'ensemble.

À cela s'ajoutent les coûts du nettoyage, qui dans les situations les plus complexes peuvent atteindre 18.000 euros par tonne de déchets collectés, et qui sont souvent pris en charge par les collectivités locales. Sans compter, en amont, l'impact environnemental de la consommation de plastique, qui en France nécessite l'équivalent de 74 millions de barils de pétrole et engendre l'émission de 35,4 millions de tonnes de CO2.

Saisir l'occasion de la prochaine loi "pour une économie circulaire"
« Il est donc impératif que les États méditerranéens prennent des mesures ambitieuses pour mettre un terme à ce fléau », conclut la présidente du WWF France, Isabelle Autissier.

L'ONG invite notamment les pays méditerranéens à négocier un accord multilatéral contraignant visant à mettre un terme aux rejets de plastique en mer avant 2030, et Paris à saisir l'occasion de la prochaine loi "pour une économie circulaire", dont un projet doit être présenté en Conseil des ministres le 3 juillet. Le gouvernement français est notamment exhorté à renforcer les mesures visant à réduire la production et l'utilisation de plastique, notamment en encourageant des modèles commerciaux fondés sur le réemploi, et à développer le recyclage. La France devrait même aller plus loin que la récente directive européenne sur le plastique à usage unique, prône le WWF.

Or, si l'avant-projet de loi "pour une économie circulaire" aujourd'hui à l'étude du Conseil national de la transition écologique (CNTE) a globalement été accueilli positivement par les acteurs du secteur, il est justement critiqué pour son manque d'ambition en matière de plastique. Aucune nouvelle interdiction d'emballages à usage unique n'y vient s'ajouter à celles déjà prévues par la loi sur la transition énergétique et par la loi Egalim. Quant aux dispositions visant à favoriser le recyclage et l'incorporation de matière recyclée, les recycleurs considèrent qu'elles auraient pu aller plus loin. Et certains acteurs craignent que le système de consigne évoqué dans l'avant-projet de loi ne finisse par être appliqué qu'en vue du simple recyclage des seuls déchets aujourd'hui bien recyclés, à savoir les bouteilles en PET. Mais les parlementaires pourraient bien par voie d'amendements, montrer davantage d'ambition. Le rapport du WWF s'adresse d'ailleurs à à eux aussi.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 19289.html

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#68 Message par moinsdewatt » 26 août 2019, 19:37

Sardaigne : il trouve un préservatif dans le poisson qu’il venait de pêcher


26/08/2019

Un plongeur sarde a eu une mauvaise surprise il y a quelques jours. À la suite d’une partie de pêche dans les environs d’Olbia, sur la côte nord-ouest de la Sardaigne, il a en effet fait une drôle de découverte en nettoyant son poisson de retour chez lui. Un des sars avait en effet un préservatif entier dans le ventre.

L’information a fait le tour des réseaux sociaux locaux et a été largement commentée par les principaux médias de Sardaigne. Elle démontre malheureusement la pollution que connaît actuellement la Méditerranée. Selon une étude récente de l’Ifremer, elle est la mer européenne la plus polluée. Deux cent mille tonnes de plastiques y seraient déversées chaque année.

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https://www.laprovence.com/actu/en-dire ... echer.html

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#69 Message par stchong » 26 août 2019, 22:24

Ce n'est pas d'aujourd'hui, un Sar je dis bien 1.
C'est vraiment dommage les mers et océans se noient .

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#70 Message par moinsdewatt » 05 oct. 2019, 13:47

Ah, enfin un article qui décrit le nouveau principe du système de Ocean Cleanup qui fonctionne mieux :)
Lire
https://trustmyscience.com/dispositif-n ... rectement/

La fonction mécanique du flotteur cylindrique et la fonction collecte sont maintenant dissociées.

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Voici le détail du dispositif de nettoyage des déchets plastiques. 1) Le tube en forme de C. 2) Grâce au vent et aux vagues, le dispositif se déplace avec les déchets et autres plastiques récoltés. 3) Une ancre parachute qui permet de ralentir le dispositif. 4) Toutes les quelques semaines, un bateau vient récolter les déchets pour les recycler.

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Analyse des plastiques attrapés

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moinsdewatt
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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#71 Message par moinsdewatt » 07 déc. 2019, 23:01

Déjà menacés, les océans en manque d'oxygène

AFP•07/12/2019

Déjà menacés par le réchauffement climatique, l'acidification et la surpêche, les océans souffrent aussi d'une perte en oxygène, selon une étude publiée samedi par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Le rapport, basé sur les travaux de 67 experts et présenté comme le plus important à ce jour sur ce sujet, se penche sur ce phénomène mal connu. Il en ressort que cette perte d'oxygène "constitue une menace croissante pour la pêche et certains groupes d'espèces comme les thons, les marlins et les requins", avertit l'UICN, qui fait référence pour les espèces menacées avec sa "liste rouge".

"Au fur et à mesure que les océans perdent leur oxygène, en se réchauffant, l'équilibre délicat de la vie marine se fragilise", avertit Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l'UICN.

"Pour limiter la perte d'oxygène dans les océans, parallèlement aux autres effets dramatiques des changements climatiques, les dirigeants mondiaux doivent s'engager à réduire immédiatement et de manière substantielle leurs émissions", exhorte-t-elle, alors que se tient la COP25 sur le climat à Madrid.

Le Chili, qui préside cette réunion délocalisée en Espagne, a promis de mettre l'accent sur les océans.

La désoxygénation s'explique principalement par deux phénomènes: l'eutrophisation (prolifération de certains végétaux, en général des algues) "due au ruissellement des nutriments provenant des continents et aux dépôts d'azote provenant de l'utilisation de combustibles fossiles, et le réchauffement des eaux océaniques dû au changement climatique", alors que les océans absorbent en partie les émissions de gaz à effet de serre générées par les humains.

A l'échelle mondiale, le taux d'oxygène dans les océans a diminué d'environ 2% entre 1960 et 2010, selon le rapport.

Ils pourraient encore perdre 3 à 4% de leurs stocks d'oxygène d'ici à 2100 si les émissions continuent à croître au rythme actuel, "la majeure partie de cette perte se concentrant dans les premiers 1.000 mètres de la colonne d'eau, où la richesse et l'abondance des espèces sont les plus élevées", avertit le rapport.

- Équilibre modifié -

Environ 700 sites à travers le globe, souvent sur des côtes et dans des mers semi-fermées, souffrent de faible teneur en oxygène, contre 45 dans les années 1960. "Au cours de la même période, le volume des eaux anoxiques dans les océans mondiaux, c'est-à-dire des zones complètement vides d'oxygène, a quadruplé", selon le rapport.

Cette diminution de la teneur en oxygène des océans "a déjà commencé à modifier l'équilibre de la vie marine, favorisant les espèces tolérantes à l'hypoxie (les microbes, les méduses et certains calmars) au détriment d'espèces sensibles à l'hypoxie (comme de nombreuses espèces marines, dont la plupart des poissons)", constate l'UICN.

Certaines zones océaniques très riches en poissons consommés par l'homme doivent leur existence à des courants océaniques riches en nutriments mais sont pour autant pauvres en oxygène, ce qui les rend "particulièrement vulnérables aux changements, même minimes", selon les auteurs.

Certaines espèces cruciales pour la pêche, comme les thons, les marlins et les requins, sont également "particulièrement sensibles à une faible teneur en oxygène en raison de leur grande taille et de leurs besoins énergétiques élevés". Elles risquent de se retrouver "acculées dans des couches de surface de plus en plus fines d'eau riche en oxygène" et être ainsi encore plus exposées à la surpêche.

D'autres espèces, comme celles vivant au fond des eaux, les varechs, les macroalgues, les coraux, les herbiers marins, les mangroves, les poissons, le plancton, les mammifères marins sont aussi concernées, énumère l'UICN, même s'il est parfois difficile de mesurer les impacts.

Si les conséquences de la désoxygénation des océans pour les humains sont encore mal connues, l'UICN relève toutefois la dépendance de populations côtières, en particulier dans des pays en développement, à l'océan et plus généralement des hommes à la pêche.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d3691097e7

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#72 Message par moinsdewatt » 02 févr. 2020, 16:48

Industrie du textile : le synthétique, principal responsable de la pollution marine

30/01/2020

De la banquise aux abysses, les microfibres synthétiques crachées par nos machines à laver sont partout. Nos vêtements sont une source majeure de la pollution plastique des océans, fléau invisible qui peut être attaqué sur plusieurs fronts.

Sacs, bouteilles, pailles, emballages divers... La chasse aux plastiques a commencé un peu partout dans le monde, pour tenter de réduire les 8 millions de tonnes de plastique qui finissent chaque année dans l'océan, sous forme de gros morceaux ou de microparticules. Mais un des premiers coupables de cette pollution marine est souvent oublié : le textile synthétique, polyester, nylon ou encore acrylique.

"La majorité de nos vêtements sont en plastique", souligne Imogen Napper, chercheuse à l'université de Plymouth. "Nous pensons que le lavage de nos vêtements pourrait être une des sources principales de la pollution plastique dans l'environnement", poursuit-elle, qualifiant d'"effrayante" cette pollution "invisible" qui perdurera "au moins de notre vivant". Les chiffres varient d'une étude à l'autre et d'un matériau à l'autre, mais selon les scientifiques, à chaque lavage en machine, des centaines de milliers voire des millions de microfibres partent dans le circuit d'évacuation, dont une partie jusqu'à la mer. La fondation Ellen McArthur décrivait en 2015 une fuite de 500 000 tonnes par an de ces fibres minuscules, sur une production de 53 millions de tonnes de textile.

Selon une étude de l'organisation Ocean Wise publiée l'an dernier, un foyer moyen aux Etats-Unis et au Canada émet 533 millions de microfibres par an. Et si, dans ces pays, 95 % d'entre elles sont interceptées lors du traitement des eaux usées, 878 tonnes finiraient malgré tout en mer. Alors que les pratiques sont différentes d'un continent à l'autre et que peu de stations d'épuration sont capables de stopper des éléments si petits, il est difficile d'extrapoler un chiffre mondial, note l'un des auteurs, Peter Ross.

Quel que soit leur volume, les microfibres, comme les autres microplastiques, sont sans doute tout aussi néfastes pour les petits organismes, qui les confondent avec de la nourriture, qu'un sac en plastique pour une tortue. Même si c'est moins facile à prouver dans la nature : "Les preuves disparaissent vite, les individus faibles ou morts sont mangés par d'autres espèces", explique le biologiste marin. Alors comme lui, des chercheurs tentent d'identifier les conditions dans lesquelles un lavage rejette plus ou moins de microfibres.

"Fast Fashion"

"Quand vous faites une lessive, vous pouvez réduire l'impact par quelques gestes : 30°C maximum, lessive liquide plutôt que poudre qui a un effet gommage, pas de sèche-linge", explique Laura Diaz Sanchez, de la Plastic Soup Foundation. Et surtout "ne lavez pas autant vos vêtements!", insiste-t-elle, appelant aussi à moins acheter.

Parce que l'industrie textile est très polluante, mais aussi parce que des études montrent que les premiers lavages crachent le plus de microfibres. Mais "nous pouvons arrêter ça", assure à l'AFP Mojca Zupan, fondatrice de la start-up slovène PlanetCare dont le filtre à installer sur sa machine à laver est soutenu par la Plastic Soup Foundation.

"Votre voiture est équipée de filtres pour l'environnement. Votre machine devrait l'être aussi", plaide la chef d'entreprise qui participe cette semaine à Paris à la conférence ChangeNow sur les "solutions" pour la planète. D'autres entreprises proposent des balles équipées de picots, des sacs ou autres dispositifs à placer dans le tambour pendant la lessive. "Ça peut être utile pour les gros enchevêtrements, mais pas pour les plus petites fibres", estime Francesca de Falco, chercheuse à l'Institut des polymères, composés et biomatériaux en Italie. Pas de solution miracle en vue: "La seule solution serait de ne pas porter de vêtement", lance Laura Diaz Sanchez en riant.

Ou plutôt, "il faut agir simultanément aux différentes étapes de la décharge des microfibres", depuis la fabrication du textile au traitement des eaux usées, insiste Francesca de Falco. Côté fabrication, chaque matériau synthétique a ses propres propriétés, et la façon dont les fils sont tissés entre aussi en jeu. Certaines marques travaillent d'ailleurs avec des scientifiques pour évaluer la performance de leurs vestes polaires ou de leur T-shirt en élasthanne.

Devrait-on se tourner vers le textile naturel ? Pas si simple, répondent les experts, insistant sur l'exemple du coton, gourmand en eau et en pesticides. "Les alternatives naturelles (...) peuvent être chères, avoir leurs propres problèmes environnementaux", souligne Imogen Napper, pour qui le vrai problème est ailleurs. "Nous vivons dans une culture de la "Fast Fashion". Quand on réalise le volume de vêtements qu'on achète, ça fait peur..."
https://www.linfodurable.fr/environneme ... ion-marine

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#73 Message par neron » 02 févr. 2020, 16:56

Amah, ils devraient regarder la pollution des pays en voie de développement, dont particulièrement l'Afrique grosse polueuse, qui représentent 90% des plastiques dans la mer.

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#74 Message par moinsdewatt » 04 déc. 2022, 10:49

vidéo 12 mn La seconde disparition du Titanic: Comment l'océan dévore les épaves ? https://www.youtube.com/watch?v=jHy-OyUjqKY
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avec quelques exceptions comme en mer Noire et en Baltique ou les épaves sont conservées.

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#75 Message par moinsdewatt » 26 janv. 2024, 00:46

Les Îles Marshall ont-elles été victimes d’une « vague scélérate » ?
MONSTER WAVES Les images font penser à un tsunami mais a priori, c’est un autre phénomène météo, qui a touché les Îles Marshall le week-end dernier

Publié le 25/01/24
https://www.20minutes.fr/monde/etats-un ... -scelerate

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Re: Le figaro : Les océans vont mal. Très mal.

#76 Message par CharlieBo » 22 mars 2024, 05:43

La hausse du niveau des océans s’est accélérée entre 2022 et 2023, selon la NASA. L’Agence spatiale américaine a relevé une élévation de 0,76 cm, qu’elle qualifie de « bond important ». La hausse moyenne du niveau des océans dans le monde s’est élevée à 0,76 centimètre entre 2022 et 2023, un « bond important » par rapport à d’autres années, dû à la fois au phénomène El Niño et au changement climatique, a annoncé jeudi 21 mars la NASA. Le niveau des océans a en moyenne gagné 9,4 cm depuis 1993, selon ces données fondées sur des observations satellites. L’élévation du niveau de la mer se fait de plus en plus rapidement : son rythme a plus que doublé entre 1993 (0,18 cm par an) et actuellement (0,42 cm). « Le rythme actuel signifie que nous sommes en chemin pour ajouter 20 cm supplémentaires au niveau mondial des océans d’ici à 2050 », a déclaré dans un communiqué Nadya Vinogradova Shiffer, directrice de l’équipe chargée de ce dossier à la NASA. Cela va « accroître la fréquence et les conséquences des inondations à travers le monde », a-t-elle souligné.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html

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