http://www.leparisien.fr/societe/du-tri ... 118849.php
Quelque 268 communes seraient concernées par cette contamination radioactive, dont de « grandes agglomérations » comme Orléans, Blois, Tours, Angers, Nantes, et 122 communes d’Ile-de-France.
Quelque 268 communes seraient concernées par cette contamination radioactive, dont de « grandes agglomérations » comme Orléans, Blois, Tours, Angers, Nantes, et 122 communes d’Ile-de-France.
Être un complotiste et croire la propagande de l'industrie nucléaire, c'est passablement paradoxal et risible.pimono a écrit : ↑19 juil. 2019, 01:00
" notamment le long de la Seine, de la Vienne et de la Loire, « à cause des rejets radioactifs » de centrales nucléaires, selon le communiqué."
je croyais que le circuit de refroidissement des centrales étaient parfaitement étanche et que tout était sécurisé et fait proprement contenu du cout que tout cela coute.
Qu'est ce que c'est ces histoire de rejets des centrales ?
Tu sais c'est comme la pub pour les céréales du petit déjeuner qui rendent fort comme un lion, c'est de la pub, c'est des conneries tu vois. Il suffit d'aller lire le moindre article de nutrition pour le vérifier.
je n'ai jamais dis que la terre était plate, et que l'homme n'est jamais allé dans l'espace, mais je m'interroge sur les aspects technique et me demande si tout cela n'est pas de la publicité pour générer de l'argent !aleph-zero a écrit : ↑19 juil. 2019, 11:02
Mais quand on dit que la terre est plate, que l'homme n'est jamais allé dans l'espace, et qu'on n'a que 3 vidéos youtube anonymes comme source, c'est juste qu'on est très con.
Il y a aussi eu des articles de journaux disant que Nungesser était arrivé en Amérique. Et donc ?pimono a écrit : ↑19 juil. 2019, 11:16je n'ai jamais dis que la terre était plate, et que l'homme n'est jamais allé dans l'espace, mais je m'interroge sur les aspects technique et me demande si tout cela n'est pas de la publicité pour générer de l'argent !aleph-zero a écrit : ↑19 juil. 2019, 11:02
Mais quand on dit que la terre est plate, que l'homme n'est jamais allé dans l'espace, et qu'on n'a que 3 vidéos youtube anonymes comme source, c'est juste qu'on est très con.
La chienne Laika était morte rapidement après avoir été catapultée dans l'espace, mais les russes ont continué à mentir pendant très longtemps en disant que la chienne était vivante, même l'observatoire de Bonn a prétendu avoir enregistré des signaux radios de la chienne vivante depuis l'espace alors qu'elle était morte !
Je n'affabule pas, tout cela est vérifiable par les sources officielles et articles de journaux de l'époque !
Pour l'argent !!! tous les pays courrent derrière, et ce sont des milliards à gogo comme toutes les industries ! ( du genre le nucléaire pour revenir au sujet ).aleph-zero a écrit : ↑19 juil. 2019, 13:42
Sérieusement pourquoi on s'emmerderait à faire croire qu'on envoie des hommes dans l'espace si on ne le fait pas ? Surtout qu'il faudrait que tout le monde soit d'accord pour le complot : USA, URSS, Russie, Europe, Inde etc.
C'est possible, mais il y aurait abus de confiance dans ce cas.
https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 91710.htmlEDF prévoit de repousser la mise en route du réacteur nucléaire EPR à Flamanville, qui "ne peut pas être envisagée avant fin 2022", selon l'électricien.
Encore une conséquence du réchauffement climatique ?aleph-zero a écrit : ↑26 juil. 2019, 08:59https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 91710.htmlEDF prévoit de repousser la mise en route du réacteur nucléaire EPR à Flamanville, qui "ne peut pas être envisagée avant fin 2022", selon l'électricien.
https://www.enerzine.com/record-denergi ... 019-07/ampRecord d’énergies vertes pour le réseau de chauffage urbain de Grenoble
Fin juillet 2019 enerzine
C’est un nouveau record qui constitue une première au niveau national pour un réseau de cette envergure : pour la saison 2018-2019, la Compagnie de Chauffage, opérateur énergétique local, annonce que le cap des 70 % d’énergies renouvelables et de récupération du mix énergétique a été dépassé.
Le réseau de chauffage urbain est passé en près de 60 ans de 0 % à plus de 70 % d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), tout en multipliant par 30 la chaleur distribuée à ses clients. Plus ambitieux que les objectifs nationaux, le réseau de chaleur est plus performant que la moyenne nationale avec 71 % d’énergies renouvelables et de récupération contre 56 % au plan national [1] et ambitionne les 100 % en 2033. Des résultats déterminants pour conserver un temps d’avance et contribuer à faire de Grenoble une capitale verte européenne exemplaire. Ce verdissement a permis de réduire ses émissions de CO2 de près de 60 % depuis 1990 alors que l’objectif européen fixe une réduction de 20 % à l’horizon 2020.
Cette performance est la résultante d’une conjonction de plusieurs facteurs : des outils de production optimisés sur l’ensemble des sites ; un recours limité aux énergies fossiles ; l’intégration d’une nouvelle source d’énergie grâce au raccordement à la plateforme chimique de Pont-de-Claix pour valoriser une partie de leur production énergétique ; l’augmentation de la part du bois-énergie au détriment des énergies fossiles.
Le réseau de chaleur qui brûlait du charbon et du fioul lourd à ses débuts en 1960, est désormais passé au vert.
Première énergie renouvelable du réseau, le bois énergie contribue de manière significative à la transition énergétique dans laquelle est engagé notre territoire. La Compagnie de Chauffage développe et structure sa filière d’approvisionnement bois, en partenariat avec les acteurs de la filière, conscients depuis longtemps des multiples enjeux de la forêt.
Aujourd’hui, la biomasse permet non seulement de dépasser 50% d’ENR&R dans le bilan énergétique du réseau de chauffage urbain, ce qui autorise un taux de TVA réduit pour les usagers, mais présente aussi l’avantage d’être locale. Le bois utilisé en tant que combustible pour le réseau de chaleur est approvisionné dans un rayon de 100 km autour de Grenoble. La Compagnie de Chauffage limite donc les trajets en s’approvisionnant au niveau local.
100 000 tonnes de bois ont permis cette saison de chauffer l’équivalent de près de 30 000 foyers sur le territoire de la Métropole et d’économiser environ 117 000 tonnes de C02 par rapport au charbon, combustible originel du chauffage urbain ou encore 70 000 tonnes de CO2 par rapport au Gaz Naturel. Ces émissions évitées correspondent à l’équivalent des émissions annuelles de CO2 de près de 40 000 voitures, effectuant 15 000km/an avec un taux d’émission de 120g/km.
Une nouvelle centrale biomasse, « BIOMAX », implantée sur la Presqu’île Scientifique sera prochainement mise en service (mars 2020). Au total, près de 150 000 tonnes de bois seront alors valorisées en chaleur, soit plus de 30 % de l’énergie produite par la Compagnie de Chauffage, ce qui permettra de dépasser les 75% d’ENR&R. Le tonnage de bois a plus que quintuplé en 15 ans passant de 19 100 tonnes en 2004 à ce nouveau record de 100 000 tonnes sur la saison de chauffe 2018-2019.
60 millions d’euros d’emprunts mobilisés auprès de la BEI, du Crédit Lyonnais et de la Banque Postale pour accompagner le développement de ce réseau écologiquement vertueux.
Les contrats de prêts ont été signés avec ces établissements financiers. Ces emprunts permettent de couvrir les investissements nécessaires au développement du chauffage urbain pour les cinq premières années de la délégation de service public consentie à la Compagnie de Chauffage. Les travaux prévus concernent l’extension et la modernisation du réseau de distribution ainsi que des améliorations de la capacité de production afin d’accroître l’efficacité énergétique, le développement de l’utilisation de ressources renouvelables et la réduction des émissions de CO2 sur le territoire.
Cette stratégie de développement du réseau, basée sur les énergies dites « propres », permet aujourd’hui d’atteindre plus de 70 % d’énergies renouvelables et récupérables (déchets urbains, biomasse, etc.) pour s’élever à 85 % en 2022, avec pour objectif 100 % en 2033.
(1) Source Fedene 2017
En pleine consultation publique au sujet du projet d'EPR de Sizewell C.ventadour a écrit : ↑18 août 2019, 23:46Un blackout de courte durée mais assez étendu a frappé la Grande-Bretagne le 9 Août au soir suite à la perte simultanée d'un CCG et d'un parc éolien offshore (750 MW), soit un total de 1,4 GW, ce qui a conduit à un délestage partiel de la consommation qui a notamment bloqué les transports ferrés. Néanmoins le système britannique a tenu et a évité l'effondrement total. Une enquête est en cours, notamment pour vérifier les raisons de la déconnexion des deux centrales....
Article : https://theenergyst.com/national-grid-b ... -analysis/
Carte des délestages :
https://www.bbc.com/news/uk-49305250
Article du Monde, pour les abonnés :La France abandonne son réacteur nucléaire de 4e génération
Publié le 03/09/2019 à 08h10
Céline Deluzarche - Futura Sciences
Le nucléaire français du futur a du plomb dans l'aile. Après le report de la mise en service de l'EPR de Flamanville pour fin 2022, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a annoncé le 30 août le renoncement au réacteur prototype surnommé Astrid (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration), confirmant les révélations faites par Le Monde la veille. Le projet de réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium devait pourtant signer une nouvelle génération de nucléaire, censé régler en partie le problème des déchets radioactifs en recyclant l'uranium appauvri et le plutonium issus des centrales nucléaire actuelles.
Le projet, qui a déjà coûté 738 millions d'euros fin 2017 selon la Cour des comptes, aurait été jugé trop coûteux et a surtout souffert de manque de soutien politique, selon Le Monde, à l'heure où le gouvernement veut verdir son image et privilégier les énergies renouvelables. Cette technologie fait pourtant l'objet d'intérêt croissant dans plusieurs pays (Russie, Chine, Inde, États-Unis...). Reste une question : que vont devenir les 480.000 tonnes de combustible usé (uranium et plutonium), aujourd'hui considérées comme « matière valorisable » ? Sans filière de recyclage, elles pourraient être requalifiées en déchets ultimes et perdre toute leur valeur...
https://www.futura-sciences.com/science ... eration%5D
c'est ça de privilégier aux techniciens les managers, la gestion de projet, les réunions blablabla ...Praséodyme a écrit : ↑09 sept. 2019, 11:55Et pendant ce temps dans l'Hexagone,
Article du Monde, pour les abonnés :La France abandonne son réacteur nucléaire de 4e génération
Publié le 03/09/2019 à 08h10
Céline Deluzarche - Futura Sciences
Le nucléaire français du futur a du plomb dans l'aile. Après le report de la mise en service de l'EPR de Flamanville pour fin 2022, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a annoncé le 30 août le renoncement au réacteur prototype surnommé Astrid (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration), confirmant les révélations faites par Le Monde la veille. Le projet de réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium devait pourtant signer une nouvelle génération de nucléaire, censé régler en partie le problème des déchets radioactifs en recyclant l'uranium appauvri et le plutonium issus des centrales nucléaire actuelles.
Le projet, qui a déjà coûté 738 millions d'euros fin 2017 selon la Cour des comptes, aurait été jugé trop coûteux et a surtout souffert de manque de soutien politique, selon Le Monde, à l'heure où le gouvernement veut verdir son image et privilégier les énergies renouvelables. Cette technologie fait pourtant l'objet d'intérêt croissant dans plusieurs pays (Russie, Chine, Inde, États-Unis...). Reste une question : que vont devenir les 480.000 tonnes de combustible usé (uranium et plutonium), aujourd'hui considérées comme « matière valorisable » ? Sans filière de recyclage, elles pourraient être requalifiées en déchets ultimes et perdre toute leur valeur...
https://www.futura-sciences.com/science ... eration%5D
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
Pas foutus de soutenir un projet qui résolve le plus gros problème écologique de l'énergie nucléaire à fission. Nos pouvoirs publiques ont décidément la vue très court-terme. Heureusement qu'on n'est pas tout seul sur l'ITER.
Framatome a (encore) livré des composants nucléaires non conformes à EDF
EDF vient d’annoncer que Framatome l’avait informé d’un écart au référentiel technique de fabrication de composants de réacteurs nucléaires. L’électricien promet d’en dire plus après analyse.
L’écart est lié aux performances du procédé mis en œuvre à la fabrication par Framatome. Il s’agirait du "non-respect de plages de températures sur certaines zones, lors d’opérations manufacturières dites de traitement thermique de détensionnement, réalisées sur certaines soudures de générateurs de vapeur".
Sur des pièces en services ou déjà installées
Ces écarts concernent à la fois des matériels en service et des matériels neufs, qui ne sont pas encore en service ou installés sur un site. On peut penser qu’il s’agit notamment de l’EPR de Flamanville 3 (Manche).
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... me.N882690
Il dit quoi google pour ce cas de réduction du temps de traitement thermique?achillemo a écrit : ↑10 sept. 2019, 12:55Un peu de tout ca mais aussi la peur de prendre ses responsabilités. Les non conformances existaient avant et existeront toujours, mais il faut savoir juger de la criticité et cela réclame à la fois de l expérience et un sens des responsabilités.
Par exemple une spec qui vous dit que tel traitement termique doit durer 15 heures à 1050 degrés et que suite à une avarie du four il a duré que 14 heures. Et bien rien que ca peut faire tourner en rond un service des semaines avant quune décision soit prise aujourd'hui.
Il y a 30 ans dans la journée les ingénieurs auraient rendu leur verdict.
Rien de tout ça: ils n'ont pas les mêmes standards (de qualité) que nous...
Argument péremptoire. La Chine a progressé et a aujourd'hui plus de savoir faire que nous. Par exemple trouver de très bons ouvriers qui assemblent les tuyauteries et soudent comme il faut. A force de délocaliser....
- Inflation des exigences.dioubiban a écrit : ↑10 sept. 2019, 12:43J'aimerais comprendre comment on peut avoir de telles erreurs de fabrications à la chaine sur l'EPR alors que les Chinois ont soit disant fini le leur...
- On essaie de fabriquer des pièces infaisables vu notre niveau technique/technologique actuel?
- On a pas/plus les équipements industriels?
- On a pas/plus les compétences humaines?
- On a pas/plus la motivation pour le faire?
- On a pas/plus le sens de la réalité de ce que ça coûte à produire donc on radine et on en a pour son argent?
- On a pas/plus le sens de la réalité de ce qu'il faut se faire de marge donc on radine volontairement sur les process pour optimiser son profit au détriment de la qualité?
- On avait pas/plus l'habitude de contrôler les livraisons donc là on voit les bugs alors qu'en principe ça passe?
- Autre?
Ordres de grandeurs, photos, critiques de la part de Greenpeace.La première centrale nucléaire flottante entame un voyage de 5.000 km
Futura avec l'AFP-Relaxnews
Publié le 23/08/2019
Elle est russe, pèse 21.000 tonnes, mesure 144 mètres de long et 30 mètres de large. C'est la première centrale nucléaire flottante du monde, équipée de deux réacteurs d'une capacité de 35 MW chacun. L'Akademik Lomonossov va traverser l'Arctique pour rejoindre son port d'attache en Sibérie orientale, une traversée à haut risque et un choix énergétique que dénoncent les défenseurs de l'environnement.
De Mourmansk vers l'Extrême-Orient, la première centrale nucléaire flottante du monde entame vendredi un voyage de 5.000 kilomètres dans l'Arctique, malgré les craintes des défenseurs de l'environnement concernant les conséquences pour cette région très fragile. Destiné à alimenter le développement de la production d'hydrocarbures dans des zones excessivement isolées, l'Akademik Lomonossov doit quitter Mourmansk, port du Grand Nord russe où il a été chargé en combustible nucléaire, en direction de Pevek, petite ville de Sibérie orientale, dans le district autonome de Tchoukotka.
Bien que la population de cette petite ville ne dépasse pas 5.000 habitants, la centrale couvre la consommation de 100.000 personnes et servira surtout pour alimenter les plateformes pétrolières de la région, alors que la Russie développe l'exploitation des hydrocarbures dans l'Arctique. L'Akademik Lomonossov, dont la construction avait commencé en 2006 à Saint-Pétersbourg avant d'être amené à Mourmansk l'an passé, remplacera une centrale nucléaire, bien terrestre celle-ci, et une centrale de charbon obsolètes.
Pourquoi opposer toujours le nucléaire et les EnR ? C'est complémentaire.Un choix énergétique risqué au détriment d'alternatives plus sûres et aussi rentables
Selon Rachid Alimov, le district de Tchoukotka, gigantesque région plus grande que la France mais peuplée de seulement 50.000 habitants, « a un énorme potentiel pour le développement d'énergie éolienne et une centrale nucléaire flottante est tout simplement un moyen trop risqué et trop coûteux de produire de l'électricité ».
L'idée d'une centrale nucléaire flottante, si elle peut sembler dangereuse, ne sort pourtant pas de nulle part. L'industrie nucléaire, qui cherche à se réinventer face à la morosité du marché, développe actuellement des petits réacteurs, modulaires et moins chers, pour séduire de nouveaux clients. Ils s'inspirent de la construction navale, qui utilise le nucléaire depuis longtemps pour propulser sous-marins, brise-glaces ou porte-avions, et sont destinés notamment aux régions isolées disposant de peu d'infrastructures.
Une solution plus simple que de construire une centrale classique sur un sol gelé toute l'année, selon Rosatom, qui compte vendre sa centrale flottante à l'étranger.
Pour l'inflation des exigences, elle doit être dûe aussi au fait qu'on sait très bien que le vent du nucléaire est en train de tourner.Praséodyme a écrit : ↑11 sept. 2019, 11:29- Inflation des exigences.dioubiban a écrit : ↑10 sept. 2019, 12:43J'aimerais comprendre comment on peut avoir de telles erreurs de fabrications à la chaine sur l'EPR alors que les Chinois ont soit disant fini le leur...
- On essaie de fabriquer des pièces infaisables vu notre niveau technique/technologique actuel?
- On a pas/plus les équipements industriels?
- On a pas/plus les compétences humaines?
- On a pas/plus la motivation pour le faire?
- On a pas/plus le sens de la réalité de ce que ça coûte à produire donc on radine et on en a pour son argent?
- On a pas/plus le sens de la réalité de ce qu'il faut se faire de marge donc on radine volontairement sur les process pour optimiser son profit au détriment de la qualité?
- On avait pas/plus l'habitude de contrôler les livraisons donc là on voit les bugs alors qu'en principe ça passe?
- Autre?
- Rareté des programmes + Turn over des salariés => perte des compétences
Non, je ne pense pas qu'EDF ait décidé de saboter la filière nucléaire.pimono a écrit : ↑12 sept. 2019, 20:39Pour l'inflation des exigences, elle doit être dûe aussi au fait qu'on sait très bien que le vent du nucléaire est en train de tourner.Praséodyme a écrit : ↑11 sept. 2019, 11:29- Inflation des exigences.
- Rareté des programmes + Turn over des salariés => perte des compétences
Et quelque chose qu'on ne veut plus, on finit par lui dire qu'il a la rage avant de le balancer par la fenêtre... Il ne faut pas minimiser cet angle de vue.
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... ue.N885134Et encore parce que RTE devra investir 7 milliards dans la connexion des parcs éoliens offshore, désormais à sa charge suite aux renégociations du tarif avec les opérateurs. RTE prévoit de connecter le parc de Saint-Nazaire en 2022 et ensuite un ou deux parcs par an.
Désormais, 2,2 millions de Français supplémentaires sont concernés par le périmètre de sécurité autour des centrales nucléaires. Ces riverains des centrales nucélaires recevront ces prochains jours des courriers de l'Autorité de sûreté nucléaire dans le cadre d' une campagne complémentaire de distribution de comprimés d'iode , a annoncé mardi 17 septembre l'ASN.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ort-190924Nucléaire : des capacités de production au plus haut mais peu de nouveaux projets
AFP parue le 24 sept. 2019
Les capacités de production d'électricité nucléaire dans le monde ont atteint un pic historique, mais le faible nombre de démarrages de chantiers pour de nouveaux réacteurs nucléaires témoigne de la faible dynamique du secteur, selon un rapport publié mardi.
La capacité opérationnelle atteint 370 gigawatts (GW), "ce qui représente un nouveau maximum et dépasse le pic précédent de 368 GW en 2006", souligne l'édition 2018 du World Nuclear Industry Status Report, un rapport annuel consacré au sujet. Au total, neuf réacteurs ont démarré en 2018, dont sept en Chine et deux en Russie. Ensuite, quatre de plus ont été mis en service au premier semestre de 2019, dont deux en Chine.
Le monde compte ainsi désormais 417 réacteurs (au 1er juillet) dans 31 pays, soit 4 de plus sur un an. C'est un peu moins que les 418 réacteurs enregistrés en 1989 mais leur puissance moyenne a augmenté. Le rapport, habituellement critique vis-à-vis du nucléaire, pointe toutefois la faible dynamique du secteur : au 1er juillet, 46 réacteurs étaient ainsi en construction (dont 10 en Chine), un chiffre au plus bas en une décennie.
L'an dernier, seuls cinq nouveaux projets ont été lancés (au Bangladesh, en Corée du sud, au Royaume-Uni, en Russie et en Turquie). Au premier semestre de 2019, un seul nouveau projet a été comptabilisé, en Russie. "Il n'y a eu aucun démarrage de construction de réacteur nucléaire commercial en Chine depuis décembre 2016", alors que ce pays est la locomotive du secteur, souligne le rapport.
Le secteur reste ainsi bien loin de son pic historique, qui remonte à 1976, lorsque 44 nouveaux chantiers avaient été lancés.
Le rapport souligne aussi la dynamique bien plus importante des énergies renouvelables (+ 165 GW de capacités l'an dernier), dont les coûts ont fortement baissé, et se penche sur les avantages des différentes énergies d'un point de vue climatique. "La stabilisation du climat est urgente alors que l'énergie nucléaire est lente. Elle ne répond à aucun besoin opérationnel ou technique que ses concurrents n'émettant peu de carbone ne peuvent pas atteindre mieux, pour moins cher et plus vite", concluent les auteurs.
Projet EPR en Angleterre : nouveau surcoût, risque de retard « accentué », selon EDF
Le chantier de Hinkley Point C n’en finit pas de prendre du retard. Et de voir ses coûts augmenter.
EDF a prévenu ce mercredi 25 septembre 2019 que son chantier de construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point C en Angleterre devrait coûter plus cher que prévu alors que le risque de glissement du calendrier s’est encore « accentué ».
Les coûts « sont désormais estimés entre 21,5 et 22,5 milliards de livres sterling 2015 », soit une augmentation comprise entre 1,9 et 2,9 milliards de livres sterling (2,15 à 3,3 milliards d’euros actuels) par rapport aux évaluations précédentes, a indiqué l’électricien français dans un communiqué.
https://www.ouest-france.fr/economie/en ... df-6536169
Ben faudrait déjà qu'ils arrivent à livrer leurs centrales et ce n'est pas le cas.pangloss a écrit : ↑25 sept. 2019, 11:14Le nucléaire est pourtant le seul élément sérieux (en plus d'un considérable "ralentissement" du monde -déjà développé-, et peut-être d'un (re)boisement mondial massif) de réponse à la nécessité de freiner le changement climatique lié aux émissions de CO2 (necessité et lien qui peuvent être discutés).
Dérèglement climatique : pourquoi l’irrationalité de nombre de militants de l’environnement aggrave en réalité le problème
Le militant écologiste américain Michael Shellenberger, cosignataire du manifeste pour l’éco-modernisme, s'est confié à Atlantico. Il explique notamment pourquoi l’utopie des énergies renouvelables est en train de se briser sur le mur du réel.
Atlantico : Vous parliez dans les médias américains de l'éclatement de la bulle des énergies renouvelables. Pouvez-vous expliquer les raisons pour lesquelles vous soutenez que cette bulle est en train d'éclater ? Quels en sont les signes ?
Michael Shellenberger : Le principal événement sur les énergies renouvelables a lieu en Allemagne. En Allemagne, en termes de subventions aux énergies renouvelables, il se passe vraiment trois choses importantes. La première, c'est que ces subventions disparaissent purement et simplement. En fait, elles disparaissent depuis quelques années maintenant. Il n'y a tout simplement pas d'avenir pour l'éolien en particulier, mais aussi pour d'autres énergies renouvelables en général. La deuxième question, qui est peut-être plus importante, c'est l'opposition locale et écologiste à la fois aux parcs éoliens et aux lignes à haute tension. Un article du Deutsche Spiegel en parle longuement. Des écologistes qui défendent les oiseaux et des communautés locales se sont rapprochées parce qu'elles ne veulent pas des parcs éoliens et des lignes à haute tension, et utilisent la défense des animaux, en l’occurrence de certains oiseaux, pour intenter des poursuites judiciaires et bloquer les projets. Et puis le troisième élément est la récession dans laquelle l'Allemagne est sur le point d'entrer, comme probablement le reste du monde. L'Allemagne est différente de ce point de vue des Etats-Unis : quand les Etats-Unis sont en récession, nous dépensons de l'argent. C'est pourquoi la récession pourrait être bonne concernant les subventions aux énergies renouvelables aux États-Unis, surtout si un démocrate devient Président ; alors que la récession est mauvaise en Allemagne parce que la réponse des Allemands aux récessions est l'austérité fiscale. Il est encore moins probable que de nouvelles subventions soient accordées aux énergies renouvelables.
Dans le cas de l'Allemagne, pensez-vous que le gaz ou le charbon continueront à recevoir des subventions en cette période de récession ?
Je ne sais pas dans quelle mesure les Allemands pourraient subventionner le charbon ou le gaz plus qu'ils ne le font déjà. Dans une certaine mesure, ils vont peut-être devoir le faire parce qu'un des effets du solaire et de l'éolien est qu'elles font baisser les prix de gros, ce qui rend l'exploitation même des centrales à combustibles fossiles non rentables, donc il faut davantage les subventionner. C'est ce qui se passe en Californie aussi. Il se peut que les Allemands aient donc besoin de subventionner leurs centrales à combustibles fossiles simplement pour maintenir la fiabilité du réseau électrique.
L'industrie éolienne vient de s'effondrer en Allemagne : 23 000 emplois ont été perdus ; 15 000 mégawatts d'énergie éolienne ont été vendus aux enchères et achetés, mais ne peuvent pas être acheminées parce que les parcs n'ont pas été construits en raison de l'opposition locale. Les Allemands ne peuvent pas construire les lignes à haute tension dont ils ont besoin du Nord plutôt venteux vers le Sud pour répondre à la forte demande énergétique industrielle.
Toutes ces conséquences découlent des limites physiques sous-jacentes des énergies renouvelables peu fiables, en particulier l'énergie solaire et l'énergie éolienne, après que nous ayons déjà atteint d'autres limites pour d'autres renouvelables, à savoir l'hydroélectricité. L'Allemagne pourrait potentiellement augmenter la biomasse, mais la plupart des écologistes, y compris Greenpeace, sont maintenant contre la biomasse. À ce stade, nous avons essentiellement atteint les limites physiques des énergies renouvelables.
Tous les grands médias allemands font aujourd'hui un reportage sur le sujet, mais la plupart d'entre eux continuent à prétendre que les énergies renouvelables peuvent fonctionner : c'est parce qu'ils ne veulent pas aller trop loin pour leurs lecteurs... Le meilleur journaliste en Allemagne est Daniel Wessel. Si vous lisez son dernier article, il décrit essentiellement la fin des énergies renouvelables.
Comment les énergies renouvelables ont-elles été financées dans le monde ? D'une manière générale, qui a payé ou qui paiera les conséquences de cette bulle ?
Sur le plan financier, ce sont évidemment les développeurs d'énergies renouvelables qui en souffriront d'abord et le plus. Les banques finissent toujours par s'en sortir... Et bien sûr, les grands perdants sont les contribuables et les consommateurs. Tout ce que vous devez savoir sur l'énergie et l'environnement, vous pouvez l'apprendre de l'Allemagne et de la France. La France dépense un peu plus de la moitié de ce que dépense l'Allemagne pour son électricité, et l'électricité française produit l'équivalent d'un dixième des émissions de carbone de l'électricité allemande. L'Allemagne aura dépensé 580 milliards d'euros d'ici 2029 pour rendre l'électricité 50% plus chère sans réduire significativement ses émissions de carbone. Et les gens disent : dans quelle mesure est-ce dû aux énergies renouvelables et dans quelle mesure est-ce dû à l'abandon progressif du nucléaire ? La réponse est : les deux. Il est difficile de séparer les deux choses : on ne peut vraiment pas le faire. Il est difficile de dire pourquoi les coûts augmentent. Nous avons un problème semblable en Californie où, au cours de la dernière décennie, les prix de l'électricité ont augmenté sept fois plus que dans le reste des États-Unis, ce qui est un énorme chiffre. C'est clairement à la fois à cause de toutes les énergies renouvelables que nous avons utilisées et aussi parce que nous avons fermé nos centrales nucléaires.
Comment expliquez-vous qu'il y ait eu un tel aveuglement politique sur la rentabilité des énergies renouvelables et sur leurs impacts environnementaux ?
Cela peut s'expliquer presque à 100% par le recours à l'erreur qu'est "l'appel de la nature" (ndlr. appeal to nature fallacy en anglais : l’appeal to nature est l'idée qui consiste à dire qu'une chose est bonne parce qu'elle est naturelle). Cette erreur est la même idée qui explique que lorsque vous allez au supermarché, si le produit est marqué comme naturel, vous pensez que c'est mieux pour l'environnement, vous pensez que c'est plus sain. Les énergies renouvelables ont été commercialisées comme étant bonnes pour l'environnement. C'est parce que certains pensent que les parcs solaires et éoliens industriels sont plus naturels que la séparation des atomes d'uranium qu'ils les défendent. C'est évidemment ridicule parce qu'il s'agit dans les deux cas d'énormes quantités d'exploitation minière et que les énergies renouvelables ont des impacts beaucoup plus importants sur l'environnement naturel. Les parcs solaires et éoliens nécessitent 450 à 750 fois plus de place que les parcs nucléaires. L'impact des parcs solaires et éoliens sur l'environnement naturel est trois ordres de grandeur supérieurs à celui du nucléaire, mais nous pensons qu'il est plus naturel parce que nous pensons que la lumière du soleil et le vent sont naturels alors que l'uranium provient du monde souterrain et du diable... Même si vous soulignez que les éoliennes et les parcs solaires utilisent des terres rares et des métaux lourds, l'erreur est si puissante qu'il est impossible de la briser.
Il est également à noter que le désir d'harmonisation avec la nature est plus fort dans les sociétés sécularisées. Ce que nous constatons, c'est que les personnes les plus sensibles à l'erreur qu'est "l'appel de la nature" sont celles qui ne croient pas aux dieux et au Dieu judéo-chrétien en particulier. Ils sont à la recherche d'un substitut plus puissant, et ce substitut plus puissant est la nature. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ? Il n'y a rien d'autre. Une fois qu'on pose que Dieu est mort, la nature est le seul nouveau dieu possible.
Cela se heurte à des limites parce que ce qui s'est passé, c'est qu'il était facile de croire que les énergies renouvelables étaient une sorte de salut jusqu'à ce que nous commencions à les utiliser en grande quantité. Dès qu'on commence à les utiliser en grande quantité, les impacts environnementaux sont si importants, les impacts sur les oiseaux, les chauves-souris, les paysages et les communautés sont si massifs, tout en produisant si peu d'énergie comparativement aux combustibles nucléaires ou même fossiles, que nous sommes forcés de sortir de cette sorte d'hypnose, de transe hypnotique que les pays riches en particulier sont en train d'avoir depuis dix ou vingt ans.
Qui peut être considéré comme responsable d'avoir hypnotisé les pays riches ?
Je pense que c'est la partie la plus intéressante. Le mot "marketing" donne l'impression qu'il s'agit de quelque chose d'imposé à la technologie, alors que la technologie elle-même inspire la transe hypnotique du public. En d'autres termes, c'est le fait que la technologie des renouvelables utilise le vent et la lumière du soleil qui assure le marketing et le "branding". Pour autant que je sache, je n'ai pas trouvé d'agence de publicité ou de campagne de relations publiques de grande envergure qui essayaient de convaincre de la légitimité des renouvelables. Elle s'est en quelque sorte vendue d'elle-même, surtout dans les pays où deux choses se produisaient. La première est la sécularisation dans les sociétés qui amène les gens à chercher une alternative à Dieu et à la trouver dans la nature. Deuxièmement, le changement climatique devient le plus grand problème environnemental et l'un des plus grands problèmes dans le monde depuis la fin de la guerre froide. La gauche en particulier a besoin d'apocalypse, et elle en a besoin en partie parce qu'elle est sécularisée, ou laïque, bref parce qu'elle ne croit pas en une religion traditionnelle. Les "laïques" veulent avoir une vie qui ait un sens, ils veulent croire que l'action collective compte, ils ont donc besoin d'une vision apocalyptique et d'une utopie. Le communisme et le marxisme fournissaient les deux éléments. L'apocalypse, c'était la révolution. Et puis, après avoir été discrédité, l'idéologie de gauche est passée du communisme à l'abolition des armes nucléaires, parce que la guerre nucléaire devenait l'apocalypse que cherche la gauche. Après la fin de la guerre froide, la gauche a dû trouver une nouvelle apocalypse et elle a fini par trouver le changement climatique. Le changement climatique, qui est un problème de 300 ans, et non de 30 ou de 12 ans, est devenu ce que la gauche décrit comme un problème millénaire, une sorte de fin apocalyptique du monde prévue pour dans quelques années. Les énergies renouvelables ont fourni la vision utopique pour résoudre cette peur. Le mot apocalypse vient du mot grec qui signifie "découvrir" ou "révéler". Ce que vous révélez avec une apocalypse, c'est un nouveau monde. Mais le nouveau monde n'est pas un monde communiste comme on l'imaginait, c'est un monde de durabilité, d'énergies renouvelables, de décroissance, d'harmonie avec la nature. Tels étaient les moteurs psychologiques et idéologiques sous-jacents du développement des énergies renouvelables.
En ce qui concerne les problèmes environnementaux, la désinformation se répand et les réponses de la science sont en quelque sorte négligées. Diriez-vous que c'est le principal problème ? Comment pouvons-nous le résoudre ?
Une partie du problème réside dans le fait que nombre des plus importants défenseurs religieux ou idéologiques des renouvelables ont été et sont des scientifiques. Dans de nombreux pays, vous voyez que les climatologues sont en fait des leaders religieux qui prônent les énergies renouvelables (le GIEC préconise les énergies renouvelables). Ces scientifiques défendaient les énergies renouvelables auprès de la gauche bien avant d'être préoccupés par le changement climatique, parce qu'ils les considéraient comme une alternative à l'énergie nucléaire. Les énergies renouvelables sont devenues populaires dans les années 70 comme alternative à l'énergie nucléaire. Ce n'est que dans les années 1990 et au début des années 2000 qu'elles sont devenues populaires comme alternative aux combustibles fossiles. La science n'a pas réussi à contrer la religion des énergies renouvelables. Ce qui s'oppose à la religion des énergies renouvelables, ce ne sont que les mauvaises technologies et la mauvaise physique qui ont amené l'électricité à être plus chère sans réduire les émissions de carbone.
Pourquoi les scientifiques ont-ils défendu cette utopie ?
En fait, c'est logique, car les scientifiques sont les personnes les plus "laïques" de la société. Le désir de croire en une alternative de puissance supérieure était très fort dans la communauté scientifique. Cela remonte à la création de la bombe nucléaire. En 1945, lorsque les États-Unis ont testé la première arme nucléaire, le scientifique qui a inventé la bombe, Robert Oppenheimer a récité un passage de la Bhagavad Gita et vous voyez en lui un effort pour trouver un cadre religieux alternatif pour aider l'humanité à faire face à cette menace apocalyptique des armes nucléaires. Il n'en a pas fourni, mais la nouvelle gauche a créé le nouveau Dieu de la nature à partir des années 60.
Comment est-ce que cette utopie va évoluer selon vous ?
Ce qui est intéressant, c'est ce qui se passe avec la montée du nationalisme. Le nationalisme est une religion différente, c'est la religion de l'État-nation. Parfois, elle est aussi mariée à une religion traditionnelle, en particulier aux États-Unis. Avec les nationalistes, vous constatez un soutien beaucoup plus fort pour l'énergie nucléaire et un soutien beaucoup plus faible pour les énergies renouvelables. Il y a ici une grande question pour la France. Les États-Unis possèdent plus de réacteurs nucléaires que la France, mais la France tire une plus grande part de son électricité du nucléaire et possède de nombreux avantages par rapport aux États-Unis en matière nucléaire. Vous avez une seule société centralisée, EDF, et aussi Framatome. Et fondamentalement, ces deux sociétés contrôlées par l'État sont capables de construire des centrales nucléaires à l'étranger, de les construire chez elles, et peuvent faire contrepoids à la Russie et à la Chine, comme les États-Unis ne l'ont jamais fait et comme ils ne pourraient jamais être capables de le faire. Il a été très intéressant de voir Macron, d'une part, se retrouver entre deux factions, l'une étant la gauche "religieuse renouvelable verte" et le centre-gauche pro-nucléaire (dans toute l'Europe, le centre-gauche traditionnel et le centre-droit ont été remplacés par des nationalistes à droite et des verts à gauche), et d'autre part, avoir des problèmes avec les Gilets Jaunes qui a été un mouvement religieux anti-vert et anti-renouvelables nationaliste. Je pense qu'il serait très favorable au maintien de centrales nucléaires à bas coût en France et même à leur extension. La France devient donc très intéressante. En Allemagne, on voit ce qui va se passer. La question en Allemagne est la suivante : alors que la crise des énergies renouvelables s'aggrave pour l'Allemagne, les Allemands envisagent-ils même de retarder la fermeture des centrales nucléaires ? Si les énergies renouvelables diminuent en Allemagne, le pouvoir des lobbies des énergies renouvelables sera affaibli en France. Donc quoi qu'il en soit, si Macron ou Le Pen sont élus en 2022, la France finira par faire moins d'énergies renouvelables et aura un soutien politique plus fort pour le nucléaire.
https://www.greenunivers.com/2019/12/al ... el-219459/Allemagne : rebond de l’éolien pour Noël
Par Romain Chicheportiche- 20 décembre 2019
Le dernier appel d’offres éolien terrestre de l’année en Allemagne a été sursouscrit. Une réussite en soi au regard de l’année catastrophique vécue par les développeurs éoliens outre-Rhin. Reste à savoir si ce sursaut est un épiphénomène, ou au contraire s’il est annonciateur d’une nouvelle dynamique.
685 MW déposés
Le Bundesnetzagentur, l’agence nationale allemande des réseaux d’énergie et de télécommunications, a officialisé aujourd’hui les résultats du dernier appel d’offres éolien de l’année. L’intégralité des volumes a été attribuée lors de cette session, la seule de 2019 ayant fait le plein. En effet, les compétitions de février, de mai, d’août et d’octobre, avaient toutes été sous-souscrites.
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j'ai lu l'article entièrement, je reste peu convaincu car Il s'agit d'une vision pro nucléaire sans laisser la moindre chance (sur l'article) aux énergies renouvelables qui en prennent plein leur grade !