Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en général

Discussions et revue de presse sur des thèmes ne relevant ni de la politique ni de l'économie et des finances: technologies, emploi, écologie, transport, sport...
Message
Auteur
Avatar du membre
Hippopotameuuu
Modérateur
Modérateur
Messages : 10390
Enregistré le : 24 août 2011, 20:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#351 Message par Hippopotameuuu » 11 oct. 2013, 21:22

Pi-r2 a écrit : Mais il se trouve, que pour le transport des hydrocarbures en France on a préféré les camions au développement du réseau de pipeline. C'est assez dommage
En effet ... :lol:
Le tableau ci dessous énumère la liste des pipelines si situant en France.

Image

http://www.geomondiale.fr/pipelines/car ... gique.html

Avatar du membre
Pi-r2
Modérateur
Modérateur
Messages : 36010
Enregistré le : 08 juil. 2005, 19:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#352 Message par Pi-r2 » 12 oct. 2013, 07:53

Hippopotameuuu a écrit :
Pi-r2 a écrit : Mais il se trouve, que pour le transport des hydrocarbures en France on a préféré les camions au développement du réseau de pipeline. C'est assez dommage
En effet ... :lol:
Le tableau ci dessous énumère la liste des pipelines si situant en France.
tu te ridiculises tout seul, lis au moins tes liens:
le rouge définit les gazoducs (gaz)
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

Avatar du membre
domcat74
~~+
~~+
Messages : 14214
Enregistré le : 28 juil. 2009, 14:36
Localisation : La Chartreuse

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#353 Message par domcat74 » 12 oct. 2013, 10:22

USA: Dakota du nord, Un aleoduc défectueux déverse 3 millions de litres de pétrole brut dans un champs de blé.


Un oléoduc défectueux dans le nord-ouest du Dakota du Nord a déversé environ 20.600 barils, soit environ 3 000 000 litres de pétrole brut dans un champ de blé, a déclaré jeudi le département de santé de l'état du Dakota .

L'Associated Press rapporte que la marée noire a été découverte le 29 Septembre dernier par un agriculteur qui était entrain de moissonner son champs.

Initialement, la fuite était estimée à seulement 200 000 litres et la société a été autorisée à brûler le pétrole qui gisait à la surface. Après une inspection plus poussée , du pétrole supplémentaire en grande quantité a été découverte dans les sols.

Selon Reuters, " c'est le plus grand déversement de pétrole dans le Dakota du Nord depuis qu' 1 million de barils de saumure d'eau salée , un sous-produit de la production de pétrole aient fui d'un site d'extraction en 2006. "

La société responsable de l'oleoduc, Tesoro Logistics , a déclaré dans un communiqué que la partie endommagée de l'oléoduc avait été fermé et que les opérations de nettoyage étaient en cours. Tesoro prévoit que cette marée noire coûtera à l' entreprise environ 4 millions de dollars .

http://www.cbc.ca/player/News/TV+Shows/ ... 411719185/

Avatar du membre
Hippopotameuuu
Modérateur
Modérateur
Messages : 10390
Enregistré le : 24 août 2011, 20:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#354 Message par Hippopotameuuu » 12 oct. 2013, 11:36

domcat74 a écrit :Un oléoduc défectueux dans le nord-ouest du Dakota du Nord a déversé environ 20.600 barils, soit environ 3 000 000 litres de pétrole brut dans un champ de blé
Rhooo c'est vraiment dommage de ne pas avoir plus de pipelines en France.

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#355 Message par moinsdewatt » 12 oct. 2013, 12:42

Le camion le plus gros du monde, un monstre hors-norme

Image

Bienvenue dans le monde de la démesure ! Belaz, un constructeur d’engins de chantier biélorusse, a présenté en septembre dernier le premier exemplaire de son 75710. Ses dimensions et ses données techniques sont hors-normes : 8 mètres de haut, pour 20 mètres de large (voir à 1:32 dans la vidéo), jusqu’à 4 600 chevaux délivrés par deux moteurs diesel de 16 cylindres. Sa capacité de chargement peut atteindre 450 tonnes, soit plus de deux baleines bleues, le plus gros animal au monde. De plus, il serait capable d’atteindre les 60 km/h…

Bref, à ce jour, aucun camion ne surpasse ce monstre.


Mais quelle est l’utilité d’un tel engin ?

Ce camion-benne prendra prochainement la direction de la Russie pour effectuer des tests. Sa destination sera le complexe industrialo-minier de Kouzbass, siège d’un des plus grands gisements de charbon du monde, situé en Sibérie occidentale. Son aire de jeu sera une mine à ciel ouvert, terrain de prédilection de ces véhicules de tous les superlatifs.
...............

Les titans des mines

La concurrence sur ce marché assez pointu est réelle et acharnée. L’Américain Caterpillar propose sa gamme 797 depuis 1998. Sa dernière évolution, le modèle « F », propose une capacité de chargement de pratiquement 400 tonnes. A partir de 2004, la firme allemande Liebherr a commercialisé un camion similaire. Le T283, dans sa dernière évolution, est également capable de charger 400 tonnes.

Image
Caterpillar 797F

Image
Liebherr T282B

Ces « joujoux » coûtent, à l’unité, entre 2 et 3,5 millions d’euros. Un dernier détail qui a son importance : les pneus de ces machines ont un diamètre de plus de quatre mètres ! Mais le Biélorusse fait mieux dans tous les domaines.

La société Belaz a indiqué avoir contacté le livre Guinness des records pour enregistrer sa « progéniture » et faire de lui, effectivement, le plus gros camion du monde.
http://fr.euronews.com/2013/10/10/le-no ... laz-75710/

Avatar du membre
Pi-r2
Modérateur
Modérateur
Messages : 36010
Enregistré le : 08 juil. 2005, 19:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#356 Message par Pi-r2 » 12 oct. 2013, 13:15

Hippopotameuuu a écrit :
domcat74 a écrit :Un oléoduc défectueux dans le nord-ouest du Dakota du Nord a déversé environ 20.600 barils, soit environ 3 000 000 litres de pétrole brut dans un champ de blé
Rhooo c'est vraiment dommage de ne pas avoir plus de pipelines en France.
Pourquoi, le pont Mathilde à Rouen c'est mieux ?
Ou l'incendie de train au Québec ?
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#357 Message par moinsdewatt » 14 oct. 2013, 17:51

La taxe carbone pèsera sur les tarifs de l'essence dès 2015

14 Octobre 2013 LeFigaro

Selon un rapport sur le projet de loi de Finances 2014, les prix de l'essence augmenteront, à partir de 2015, de 2 centimes par litre et de 2,38 centimes pour le gazole.

Jean-Marc Ayrault l'a assuré le mois dernier: l'impact de la taxe carbone sur les prix à la pompe seront nuls, l'an prochain pour la plupart des carburants, à l'exception du gaz naturel et du fioul domestique qui progresseront de, respectivement, 0,35 centimes d'euro par kWh et de 2,73 centimes par litre. Mais la hausse du prix des carburants se fera sentir dès 2015 et surtout en 2016.

Dans un rapport sur le projet de loi de Finances 2014 publié ce week-end par le député de Meurthe-et-Moselle, Christian Eckert, avec cette contribution climat-énergie, les prix de l'essence augmenteront de 2,06 centimes par litre, à partir du 1er avril 2015 et de 2,04 centimes en 2016, en tenant compte de la TVA qui s'élèvera, dans deux ans, à 20%. De son côté, le gazole progressera de 2,38 centimes, dans deux ans, et de 2,39 centimes, en 2016, selon les calculs de l'Union française des industries pétroliers. «C'est comme si les Français payaient leur pétrole quatre dollars de plus que les autres pays, en 2015, et huit dollars de plus, en 2016, affirme-t-il. Il est urgent d'imposer une taxe européenne. Cette taxe carbone est une mesure de rendement fiscal.» Conséquence: l'écart de taxation entre le gazole et l'essence commencera à se réduire dès 2015: de 17,85 centimes d'euros, il passera à 17,3 centimes d'euros, soit une baisse de 0,55 centime.

Mise en place dès l'an prochain, la taxe carbone s'applique à tous les combustibles. Son taux, fixé à 7 euros la tonne de CO² en 2014, passera à 14,50 euros en 2015 et à 22 euros en 2016. La mesure doit rapporter 340 millions d'euros à l'État, l'an prochain. Deux tiers de ce montant sera supporté par les ménages et un tiers par les entreprises. Mais le rapport précise qu'une partie du rendement de la taxe leur sera rendue d'ici 2016 avec la baisse du taux de TVA sur les travaux de révonation thermique qui coûtera 500 millions à l'État, celle sur le logement social pour 430 millions d'euros et sur le logement intermédiaire, pour 40 millions d'euros, à partir de 2015.
http://www.lefigaro.fr/conso/2013/10/14 ... s-2015.php

Avatar du membre
Pi-r2
Modérateur
Modérateur
Messages : 36010
Enregistré le : 08 juil. 2005, 19:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#358 Message par Pi-r2 » 14 oct. 2013, 17:59

J'ai pas compris si il s'agit de la taxe sur le CO2 pour achever le raffinage européen ou si ça s'appliquera aussi aux produits importés.
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

Avatar du membre
domcat74
~~+
~~+
Messages : 14214
Enregistré le : 28 juil. 2009, 14:36
Localisation : La Chartreuse

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#359 Message par domcat74 » 15 oct. 2013, 07:45

Un petit résumé de 117 secondes


117 Secondes À Voir Absolument!!!

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#360 Message par moinsdewatt » 24 oct. 2013, 20:18

Energie : un tiers des Français doit se serrer la ceinture pour payer sa facture


LeParisienr 24 Oct 2013

Un tiers (34%) des Français reconnaissent avoir eu des difficultés à payer leur facture d'énergie de gaz ou d'électricité au cours des trois dernières années. Selon une étude Médiaprism pour le mensuel 60 Millions de consommateurs publiée ce jeudi.

Ce problème touche essentiellement les locataires (43%) et les personnes aux revenus modestes vivant avec moins de 1 500 euros par mois.

Cette étude, réalisée du 27 août au 4 septembre auprès de 1 002 personnes, révèle que l'énergie est de loin, le poste de dépenses qui a le plus augmenté ces trois dernières années. Une grande majorité (84%) estime que le budget alloué à ce poste a augmenté et 57% ont le sentiment qu'il a «beaucoup augmenté».

Pour plus de neuf personnes sur dix, le seule solution pour faire face à la flambée de la facture est de tenter de limiter la consommation d'énergie. Les préoccupations environnementales sont reléguées loin derrière pour seulement une personne sur deux.

Une minorité de français (43%) a déjà réalisé des travaux pour faire des économies d'énergie. Sans surprise, ce principalement les plus aisés (hauts revenus, propriétaires) ou ceux qui vivent dans des logements réputés énergivores (maison, logement ancien) qui se sont lancés dans de tels travaux.

Le statut d'occupation du logement influence beaucoup sur la décision de réaliser des travaux: près de 50% des répondants ne se lancent pas dans des travaux parce qu'ils sont locataires, et un tiers en raison des coûts trop élevés. Les propriétaires sont principalement freinés par les coûts onéreux des travaux.
http://www.leparisien.fr/economie/energ ... 254933.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#361 Message par moinsdewatt » 25 oct. 2013, 13:47

"La Contribution Climat Energie adoptée avec ses imperfections"

25 Oct 2013 enerzine

L'assemblée nationale a adopté mercredi sans modification la proposition de "contribution climat énergie" figurant à l'article 20 du Projet de Loi de finances pour 2014 qui a pour objectif de fixer un prix en fonction des émissions de CO2.

Pour la Fondation Nicolas Hulot (FNH), les députés ont manqué l'occasion d'améliorer le texte du gouvernement en y ajoutant des mesures de compensations. "Même si cela va dans le bon sens, rappelons que cette «contribution climat énergie» proposée par le gouvernement diffère largement de celle que porte la FNH depuis 2007" a précisé la Fondation dans un communiqué.

Une « contribution climat énergie » qui porte mal son nom ?

La « Contribution Climat Energie » portée depuis 2007 par la FNH est en effet plus ambitieuse, et vise les 60 euros en 2020. Le projet de loi fixe actuellement l'assiette carbone à 7 euros la tonne, puis 14,5 euros en 2015 et 22,0 euros en 2016. La mesure doit rapporter dès 2014, 340 millions d'euros, avant d'atteindre 2,5 milliards en 2015 et enfin 4 milliards en 2016.

De plus elle ne laisserait de côté ni l'électricité ni certains secteurs diffus (transport routier, agriculture, pêche) aujourd'hui dispensés de contribuer à la protection du climat.

Le comité pour la fiscalité écologique avait pourtant demandé au gouvernement que "le traitement des secteurs ou professions les plus vulnérables (transports routiers de marchandises, agriculture, taxis, ..) ne donne pas lieu à de nouvelles exemptions mais fasse au cas par cas l'objet de mesures d'accompagnement ou de compensations forfaitaires privilégiant les baisses de charge et la compétitivité."

La FNH proposait également un rattrapage progressif simultané de la fiscalité diesel dont l'OMS vient de rappeler une nouvelle fois le caractère cancérigène certain. Elle prévoyait déjà des mesures fortes de compensation pour les ménages (chèques énergie, fond travaux, prime à la conversion).

Concrètement, que va t-il se passer pour les ménages ?

Prenons l’exemple d’un ménage de 4 personnes, vivant dans un logement de 100m2, qui a recours au gaz pour le chauffage et à la voiture pour la majorité de ses déplacements. Notre ménage dépense en moyenne 3300 € chaque année pour ses dépenses énergétiques dans son logement et ses déplacements.

Image
(Source : FNH)

Pour la Fondation Nicolas Hulot il s'agit de mettre en place d'ici 2015 des compensations pour les ménages concrètes et à hauteur de leur contribution (chèque énergie / prime à la conversion automobile). Enfin, il faut mettre sur la table les mécanismes de financement pour aider tous les ménages, y compris les précaires, à effectuer leur transition énergétique : aides à la rénovation thermique des logements et développement des alternatives à la voiture individuelle dans le rural et le périurbain...
http://www.enerzine.com/14/16450+la-*** ... ions+.html

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#362 Message par moinsdewatt » 08 nov. 2013, 18:32

Intermarché va vendre du biodiesel issu de graisses animales
Le Groupement des Mousquetaires et Saria, spécialiste des déchets alimentaires, ont inauguré la première usine de biodiesel de graisses animales en France, ce jeudi. Objectif: produire 750.000 tonnes de carburant.


08 Nov 2013


Et si votre voiture roulait avec de la graisse de vache? Ce jeudi 7 novembre, Estener a inauguré la première usine de production de biodiesel à partir de graisses animales, au Havre. Le projet, mené par le Groupement des Mousquetaires, est une première en France.

Le groupe, qui possède les magasins Intermarché, est le deuxième distributeur de carburants en France et le troisième dans le secteur de la viande. Il s’est allié à Saria, spécialisé dans les déchets de l’industrie alimentaire, pour fonder Estener. L’entreprise emploie 27 salariés, et a bénéficié d’un investissement de 40 millions d’euros.

L’usine du Havre produira 750.000 tonnes par an de biodiesel issu de graisses animales. "Nous comptons être au maximum de notre capacité de production à la fin de l'année, c'est-à-dire 240 tonnes par jour, 10 tonnes par heure", a indiqué le directeur du site, Pierre Buin.


Utiliser des déchets au lieu de végétaux

En France, l’essentiel du biocarburant provient pour le moment d’origine végétale, comme le colza ou le maïs, cultivés pour ce besoin. Dans le cas d’Estener, il s’agit d’utiliser au contraire des déchets en provenance de l’industrie de la viande.

Côté technique, les graisses issues des déchets animaliers sont mélangées à du méthanol à haute température, pour donner du biodiesel. Ce dernier pourra ensuite être combiné avec du gazole classique.

Un projet semblable d’usine de biodiesel aux graisses animales, mené par Sofiprotéol, devrait ouvrir début 2015 à Venette, dans l’Oise. Jusqu’à présent, les graisses animales impropres à la consommation étaient brulées pour produire de la chaleur.
http://www.bfmtv.com/economie/intermarc ... 41090.html

Avatar du membre
Hippopotameuuu
Modérateur
Modérateur
Messages : 10390
Enregistré le : 24 août 2011, 20:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#363 Message par Hippopotameuuu » 09 nov. 2013, 00:01

Avant on mettait un tigre dans son moteur, pour le faire rugir.
Désormais on va mettre une vache, pour en faire un veau.

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#364 Message par moinsdewatt » 17 nov. 2013, 12:43

Electricité, gaz : les tarifs sociaux étendus à 4 millions de foyers

Nouvel Obsevarteur 16 Nov 2013

Le décret qui doit permettre à environ quatre millions de foyers modestes, soit plus de huit millions de personnes, de bénéficier des tarifs sociaux de l'électricité et du gaz et donc de réductions annuelles d'une centaine d'euros, est paru samedi 16 novembre au Journal officiel.

Principale nouveauté : une catégorie supplémentaire de personnes pourra bénéficier -automatiquement - de ces réductions forfaitaires sur leurs factures, dans la limite d'un revenu fiscal annuel de référence inférieur à 2.175 euros par part, selon le décret qui rend la mesure effective dès dimanche, lendemain de sa parution. Le montant de ce plafond est relevé de 11,3% pour les habitants des départements d'outre-mer, précise le texte, attendu depuis des mois.

Le ministère de l'Energie a confirmé que ce niveau de revenu fiscal permettait d'atteindre les 4 millions de foyers éligibles au total. Actuellement, environ 1,6 million de foyers éligibles à la Couverture Maladie Universelle complémentaire (CMU-C) ou à l'Aide à la complémentaire sociale (ACS) - soit des revenus de moins de 893 euros par mois pour une personne seule - bénéficient effectivement de ces tarifs, selon le ministère de l'Energie.

Application rétroactive

Le ministère reconnaît qu'un certain temps sera nécessaire pour atteindre les 4 millions de foyers, qui nécessite des croisements avec les fichiers fiscaux, mais précise que les fournisseurs se sont engagés à une application rétroactive au 1er novembre.

Pour l'électricité, le montant de la réduction par an varie entre 71 et 140 euros suivant la puissance électrique et le nombre de personnes au foyer, tandis que pour le gaz, la réduction est de 94 à 156 euros pour un foyer se chauffant au gaz, selon le décret.

Autre nouveauté, elle aussi prévue par la loi Brottes adoptée en avril : les tarifs sociaux sont désormais accessibles aux clients de l'ensemble des fournisseurs d'électricité et non plus aux seuls clients des tarifs réglementés d'EDF, comme c'était déjà le cas pour le gaz.
http://tempsreel.nouvelobs.com/social/2 ... oyers.html

Avatar du membre
domcat74
~~+
~~+
Messages : 14214
Enregistré le : 28 juil. 2009, 14:36
Localisation : La Chartreuse

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#365 Message par domcat74 » 18 nov. 2013, 09:22

ça commence dans 7 jours...

Image
Fort McMoney est la transposition virtuelle d’une ville bien réelle : Fort McMurray, Alberta, Canada, en un jeu documentaire au cœur de l’industrie pétrolière

Décidez de l’avenir du plus vaste projet énergétique au monde en menant l’enquête et en découvrant les principaux enjeux économiques, environnementaux et sociaux.

Plus de 2 ans d’enquête, 60 jours de tournage et près de 50 entrevues.
La bande annonce http://vimeo.com/78342626

Le site
http://fortmcmoney.com/fr

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#366 Message par moinsdewatt » 24 nov. 2013, 20:36

EDF émet des « obligations vertes » pour plus de 1 milliard

Par Les Echos |22/11/2013


EDF a bouclé sa première émission de « green bonds » ou « obligations vertes », à savoir un emprunt destiné à financer des projets qui répondent à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Le groupe a réussi à lever 1,4 milliard d'euros, un montant élevé pour ce type de « papiers », achetés essentiellement par des investisseurs spécialisés. Ceux-ci ont d'ailleurs représenté 60 % du montant émis. Les titres, d'une maturité de 7,5 ans, libellés en euros, ont été adjugés au taux moyen de 2,316 %. Le coupon est de 2,25 %. L'émission a été deux fois sursouscrite. « Les fonds levés seront exclusivement dédiés au financement de futurs projets d'énergies renouvelables menés par EDF Energies Nouvelles, filiale à 100 % du groupe EDF depuis 2011 », indique la direction.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 631639.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#367 Message par moinsdewatt » 02 déc. 2013, 19:55

Taxe-moi si tu peux : la taxe sur les pylônes électriques

Usine Nouvelle le 02 décembre 2013,

Jean-Marc Ayrault a annoncé vouloir remettre à plat la fiscalité française. Pour y voir plus clair, L'Usine Nouvelle vous propose chaque jour un éclairage sur l'une des taxes inconnues qui peuvent peser sur les sociétés. Aujourd'hui, la taxe sur les pylônes électriques.

Les lignes électriques aériennes sont disgracieuses ? Oui, mais elles rapportent gros ! Depuis 1980, chaque pylône supportant une ligne à haute tension est soumis à une taxation forfaitaire annuelle, dont le produit est perçu par les communes ou les communautés de communes. En 2013, un pylône rapporte 2076 euros lorsqu’il supporte une ligne dont la tension potentielle est comprise entre 200 et 350 kilovolts, et 4149 euros lorsqu’elle dépasse les 350 kilovolts. Une taxe n’allant jamais seule, s’ajoute à cette base forfaitaire un supplément de 4,4 % pour frais d’assiette et de recouvrement. Il est perçu, lui, par l’Etat.

Principal contributeur à cette taxe sur les pylônes, RTE, la filiale d’EDF en charge de la gestion du réseau de transport de l’électricité. En 2012, RTE a payé 232 millions d’euros aux communes sur lesquelles ses pylônes sont implantés.
http://www.usinenouvelle.com/article/ta ... es.N221981

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#368 Message par moinsdewatt » 05 déc. 2013, 21:22

Un forage géothermique d'une ampleur exceptionnelle en Île-de-France

enerzine le 05 Dec 2013

Le forage géothermique qui alimentera à partir de 2015, le réseau de chaleur des villes d'Arcueil et de Gentilly (Hauts-de-Seine), soit 10.000 équivalents logements sur les deux communes a reçu mardi la visite de partenaires** du projet, dont le CRIF, et l'ADEME.

Le démarrage du forage représente en effet une des actions les plus emblématiques des étapes de construction du réseau de chaleur d'Arcueil Gentilly, baptisé ARGEO.

La foreuse de 40 mètres de haut installée en pleine zone urbaine dense (en bordure de l'autoroute A6) allie performances techniques et acoustiques. Elle va réaliser, jusqu'en février 2014, deux forages successifs à 1.600 mètres de profondeur qui permettront d'aller chercher l'eau naturellement chauffée du Dogger pour alimenter le réseau.

La couche géologique située entre 1.500 et 2.000 mètres de profondeur dans le sous-sol de l'Ile-de-France renferme une eau d'une température comprise entre 55 et 85°C.

Depuis le 22 novembre, date du démarrage du forage, 900 mètres sur les 1.600 mètres ont déjà été creusés. Opérations de haute technicité, les forages sont parfaitement maîtrisés et sécurisés : des études topographiques ont été réalisées en amont pour forer en toute connaissance ; des pré-forages et des opérations de tubages et de cimentations sont accomplies au fur et à mesure que les puits s'approfondissent, pour éviter tout risque d'effondrement et d'interactions avec les nappes traversées et garantir leur parfaite sûreté.

D'une puissance de 10 MW, la centrale géothermique, qui sera mise en service en 2015, fournira 60 % des besoins en énergie du réseau, évitant ainsi le rejet dans l'atmosphère de 14.600 tonnes de CO2 par an. Le recours majoritaire à cette énergie renouvelable (60 % géothermie et 40 % gaz) permettra aux usagers du réseau de chaleur de maîtriser leurs coûts de chauffage et de bénéficier d'un taux de TVA réduit de 5,5 %.

Long de 13 km et d'une puissance totale de 48 MW, le réseau de chaleur d'Arcueil Gentilly, baptisé ARGEO, alimentera en chauffage et en eau chaude sanitaire l'équivalent de 10.000 logements.

L'investissement global du projet s'élève à 32,2 millions d'euros ; le taux de subvention de l'ADEME et de la Région est de 23 %.

Première création ex-nihilo d'une centrale géothermique et d'un réseau associé depuis plus de 30 ans en Île-de-France, ce projet s'inscrit dans le programme d'aménagement et de renouvellement urbain en cours dans le quartier du Chaperon Vert commun aux deux villes.

Lors de cette visite, chacun a souligné le caractère emblématique de ce chantier pour le développement de la géothermie en Île-de-France : "véritable projet énergétique du territoire, attendu par les deux villes depuis longtemps et qui est rendu possible grâce à la forte implication des acteurs de l'intercommunalité, à l'appui du SIPPEREC, de l'AGEMO, au soutien financier de l'ADEME et la Région et de Cofely Réseaux, un partenaire engagé."

.........
http://www.enerzine.com/4/16639+un-fora ... ance+.html

Avatar du membre
Pi-r2
Modérateur
Modérateur
Messages : 36010
Enregistré le : 08 juil. 2005, 19:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#369 Message par Pi-r2 » 05 déc. 2013, 21:31

donc là , il n'y a aucun risque pour la nappe phréatique ?
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

Avatar du membre
Hippopotameuuu
Modérateur
Modérateur
Messages : 10390
Enregistré le : 24 août 2011, 20:31

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#370 Message par Hippopotameuuu » 05 déc. 2013, 22:07

Ben non hein, ho l'aut' ; la géothermie c'est vert, c'est du développement durable

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#371 Message par moinsdewatt » 11 déc. 2013, 21:36

Electricité: l'Etat veut limiter les futures hausses de tarifs

11 Dec 2013

Le gouvernement voudrait modérer la hausse des tarifs réglementés de l'électricité en 2015 ou 2016 pour tenter de préserver le pouvoir d'achat des ménages, écorné par les dernières vagues de hausse sur les factures de courant.

La hausse de ces tarifs encadrés par l'Etat et appliqués par EDF à plus de 90% des ménages français serait limitée entre 2% ou 3% par an, «et même moins que 2% sur certaines périodes» jusqu'en 2018, a-t-on indiqué mercredi dans l'entourage de François Hollande après une réunion ministérielle consacrée à l'électricité.

Ces tarifs, qui représentent environ 70% de la facture, avaient augmenté de 5% en moyenne le 1er août, et une nouvelle hausse de même ampleur a été décidée pour l'été 2014. Cela représente une progression de 10,25% en un an, la plus forte depuis la privatisation partielle d'EDF en 2003.

Ce rattrapage était nécessaire pour couvrir l'envolée des coûts d'EDF, mais «ce type de décision pose problème aux ménages, pose une question de pouvoir d'achat, réelle ou perçue», selon l'entourage du président de la République.

Le scénario d'une troisième hausse similaire était évoqué pour 2015, mais aucune décision n'a encore été prise pour cette année-là, qui sera «vraisemblablement une année de transition», selon la même source.

A plusieurs reprises, le gendarme français de l'énergie, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) avait même estimé que les tarifs réglementés bondiraient de 30% entre 2012 et 2017 pour suivre l'évolution des coûts de l'opérateur historique.


Nouvelle méthode de calcul

Le gouvernement pourrait toutefois opter dès 2015 pour une autre méthode de calcul que celle appliquée actuellement pour les tarifs réglementés hors taxes, comme le prévoit la loi Nome de 2010 réformant le système électrique.

«Cela nous donne la possibilité d'avoir des trajectoires avec des hausses nettement moins importantes que celles qui étaient anticipées durant la période antérieure», a-t-on expliqué à l'Elysée.

«Ce mode de calcul peut être décidé pour application en 2016 au plus tard. (...) Il pourrait aussi être appliqué dès 2015» et tiendrait également compte des prix de marché, et pas seulement de la couverture des coûts d'EDF, a-t-on ajouté.

Cette annonce a plombé l'action EDF à la Bourse de Paris, qui abandonnait 2,53% à 25,80 euros en milieu d'après-midi.

La décision finale pour la période 2015-2018 n'est toutefois pas encore arrêtée, et dépendra notamment de l'équilibre économique d'EDF, qui a amplifié cette année son plan d'économies dans un contexte économique morose.

«L'adaptation exacte dépendra de la situation économique d'EDF. Est-ce que EDF est capable d'encaisser une hausse plus faible de l'électricité? Qu'est-ce que ça donne au niveau du pouvoir d'achat des ménages? etc. Ce sont des équilibres à trouver», a indiqué cette source à l'Elysée.

«Si vous diminuez le tarif, il faut qu'EDF puisse s'adapter pour continuer son modèle économique», a-t-elle ajouté. «Mais nous n'avons pas détecté d'incohérence majeure entre cette orientation-là sur les tarifs et le programme d'économies d'EDF».

Les hausses des tarifs réglementés ne tiennent pas compte des taxes, et notamment de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), qui finance entre autres les énergies renouvelables et a fortement augmenté ces dernières années.

La CSPE devrait à nouveau augmenter de 3 euros du mégawattheure le 1er janvier 2014, ce qui devrait se traduire par une hausse d'environ 2,3% du prix de l'électricité.
http://www.20minutes.fr/ledirect/126212 ... -envisagee

Avatar du membre
domcat74
~~+
~~+
Messages : 14214
Enregistré le : 28 juil. 2009, 14:36
Localisation : La Chartreuse

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#372 Message par domcat74 » 12 janv. 2014, 11:59

Pierre Larrouturou ‏@larrouturou

En 2013, on a consommé 50 milliards de barils de pétrole mais on en a découvert seulement 20 Mds...
Image

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#373 Message par moinsdewatt » 12 janv. 2014, 12:09

domcat74 a écrit :
Pierre Larrouturou ‏@larrouturou

En 2013, on a consommé 50 milliards de barils de pétrole mais on en a découvert seulement 20 Mds...
Image
voir ce post mieux ficelé : viewtopic.php?p=1841051#p1841051

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#374 Message par moinsdewatt » 10 mars 2014, 19:34

600 000 foyers seraient menacés de coupures d’électricité après le 15 mars
La trêve hivernale, nouvellement instaurée pour éviter les coupures d’énergie, se termine samedi. La CGT mines-énergie estime que 600 000 ménages seraient concernés.

10 Mars 2014 La Croix

Samedi 15 mars, 600 000 foyers pourraient se retrouver menacés pour une coupure de gaz ou d’électricité. C’est du moins ce qu’affirme la fédération mines-énergie de la CGT, qui a tenu une conférence de presse lundi 10 mars.

La trêve hivernale, une première pour l’énergie

Pour la première fois cette année en effet, entre le 1er novembre et le 15 mars, les fournisseurs d’énergie n’avaient pas le droit d’interrompre la fourniture d’électricité ou de gaz naturel des consommateurs particuliers pour non-paiement des factures, conformément à la loi Brottes, entrée en vigueur en avril 2013. Ils peuvent cependant réduire la puissance du compteur, sauf pour les bénéficiaires du tarif de première nécessité, dont la loi Brottes a élargi l’accès à 4 millions de personnes. Mais, contrairement à la trêve hivernale des expulsions locatives, qui a été prolongée jusqu’au 31 mars, pour cause d’élections municipales, les coupures d’énergie peuvent, elles, reprendre à partir du 15 mars.

Selon Laurent Langlard, porte-parole de la fédération CGT mines-énergie, « la sonnette d’alarme a été tirée par nos agents chez le distributeur ERDF, à qui on programme exclusivement des coupures pendant les prochaines semaines. » « Les directions des entreprises parlent de réquisitionner leurs techniciens d’intervention pour se tenir prêts à couper le gaz et l’électricité à 600 000 ménages en situation de précarité sociale », précise Virginie Gensel, la patronne de la fédération.

580 000 coupures totales ou partielles en 2012

« Il est difficile de savoir avec précision le nombre de personnes menacées par ces coupures pour impayés car les fournisseurs sont devenus nombreux », nuance Laurent Langlard. EDF a à elle seule 26 millions de clients particuliers en tant que fournisseur d’énergie, devant GDF-Suez, et loin devant d’autres prestataires comme ENI ou Altergaz.

Le médiateur national de l’énergie, autorité indépendante chargée de protéger les consommateurs, estimait dans son rapport d’activité 2012, que près de 580 000 foyers avaient été effectivement privés d’électricité et de gaz, via des réductions ou coupures pour cause d’impayés. L’année précédente, le nombre de foyers privés d’énergie avait été de 500 000.

Dans sa lettre de septembre-octobre 2013, il estime aussi qu’environ huit millions de personnes sont en situation de précarité énergétique (soit quelque quatre millions de ménages). Et que 42 % des foyers sont contraints de restreindre leur chauffage en hiver pour des raisons économiques. Selon le médiateur, « au premier semestre 2013, plus du quart des dossiers traités relevaient de difficultés de paiement, alors que cette part se montait à 18 % en 2012, la dette moyenne restant à hauteur de 1900 euros ».

Désobéissance civile chez les agents

En cas de difficulté de paiement, la coupure n’est toutefois pas inéluctable. « Quand on a un client en situation d’impayé, explique-t-on ainsi à EDF, on met en place une dispositif de relance par téléphone, courrier ou SMS de façon à entrer en contact avec lui pour mettre en place une solution d’accompagnement, qui peut prendre la forme d’un étalement de la dette ou d’une aide des services sociaux. La coupure n’a lieu qu’en cas d’échec de ce parcours. Il ne peut se passer au moins de 60 jours entre l’impayé et la demande de coupure faite à ERDF.

De plus, affirme le fournisseur, « quand l’agent ERDF arrive chez le client, si celui-ci présente une preuve qu’il a une demande d’aide en cours ou s’il paie une partie de sa dette, il n’est pas coupé. »

« Les fournisseurs exigent que 50 % de la dette au moins soit payée, sinon ils coupent, affirme de son côté Laurent Langlard. « Les coupures sont très difficiles à gérer pour les agents, qui souvent interviennent seuls, car ces situations peuvent provoquer de très fortes tensions voire des agressions », ajoute Laurent Langlard, qui affirme que « des formes de désobéissance civile se mettent en place. Ainsi à Rouen, le CHSCT a pris des mesures de dangers graves et imminents pour couvrir les agents. Il est en effet déjà arrivé que des agents qui refusent de faire ces coupures soient traduits en conseil de discipline et mis à pied. »
http://www.la-croix.com/Actualite/Franc ... 10-1118267

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#375 Message par moinsdewatt » 13 mars 2014, 19:18

Pour les ceusses qui ne savent pas qu' on peut aller voir ailleurs que EDF et GDF :
Energie : les concurrents d’EDF et de GDF Suez gagnent du terrain

Les Echos 13/03/2014

Fin décembre, EDF avait perdu 2,5 millions de clients particuliers et GDF Suez 1,44 million.

Image

Officiellement instaurée le 1er juillet 2007, l’ouverture des marchés de l’énergie en France commence doucement à porter ses fruits : au cours de l’année 2013, les fournisseurs historiques (notamment EDF et GDF Suez) ont perdu respectivement 355.000 et 262.000 clients, entreprises et particuliers, selon l’observatoire des marchés de l’énergie publié ce jeudi par la Commission de régulation de l’Energie (CRE).

Les fournisseurs alternatifs gagnent du terrain, assurant 18 % de la consommation d’électricité et 39 % de celle de gaz au 31 décembre 2013, contre respectivement 16 % et 33 % à la fin de 2012. Sur les seuls sites résidentiels, la part de marché des alternatifs est toutefois plus limitée, car les particuliers sont moins enclins à quitter l’opérateur historique (ou ignorent qu’ils peuvent le faire) : si les alternatifs ont conquis 2,47 millions de ménages dans l’électricité (sur un total de 31,2 millions), et 1,44 million dans le gaz (sur 16,6 millions), EDF assure encore 91,2 % de la consommation d’électricité des ménages, et GDF Suez 86,6 % de celle de gaz.

Accélération de l’ouverture du marché de l’électricité en fin d’année

Dans l’électricité, l’ouverture au marché s’est accélérée en fin d’année, note le régulateur. Suite à l’annonce en juillet 2013 d’une forte augmentation des tarifs réglementés (+5 % au 1 août 2013 et +5 % à venir au 1 août 2014), les fournisseurs alternatifs n’ont pas manqué de promouvoir leurs propres offres à des conditions plus intéressantes, ou à prix fixes. Alors que 91 % des consommateurs sont toujours au tarif réglementé, la CRE, qui liste 14 fournisseurs alternatifs nationaux fin 2013, note que l’offre de marché la moins chère à Paris est inférieure de 4 % à ce tarif.

Dans le gaz, où l’ouverture au marché est plus ancienne, le rythme de passage aux offres de marché est resté soutenu, souligne la CRE. Les fournisseurs alternatifs, au nombre de 17 en fin d’année, ont là aussi continué de proposer des offres relativement agressives par rapport au tarif réglementé. En particulier, l’opérateur belge Lampiris a lancé en octobre une offre groupée très médiatisée avec l’UFC Que Choisir : sur les 140.000 personnes qui se sont préinscrites, 70.000 ont effectivement choisi de changer d’opérateur. Contrairement à EDF, l’opérateur historique GDF Suez a choisi de proposer lui aussi des offres de marché, pour ses clients souhaitant ne pas rester au tarif réglementé : plus d’un million de particuliers ont choisi cette option.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... r=RSS-2062

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#376 Message par moinsdewatt » 14 mars 2014, 12:12

L’hiver doux allège la facture des Français

Europe1 14 Mars 2014

La température extérieure a limité la consommation de gaz et d’électricité destinée au chauffage et redonné du pouvoir d’achat.

Le soleil a brillé cet hiver et les températures ont été nettement plus douces que l’année précédente.
Les jonquilles sont déjà de sortie, preuve que le printemps est en avance, sans que l’hiver ne se soit fait sentir. Les Français ont donc profité des températures clémentes pour limiter leur consommation d’énergie destinée au chauffage. L’occasion de faire de belles économies en janvier et février.

Le chauffage au gaz, le grand gagnant.
La consommation de gaz a baissé de plus de 21% sur les deux premiers mois de l'année par rapport à l’année précédente. Le mois de février 2014 a été plus chaud de trois degrés que celui de 2013. De quoi faire chuter l’usage du gaz de 25% sur le mois. Selon les calculs d’Europe 1, l’économie réalisée pour ce début d’année représente 50 euros sur la facture annuelle moyenne d'une famille, qui représente un budget annuelle de 1.200 euros.

L’électricité, la facture est un peu moins chère.
La baisse de la consommation électrique a été moindre : 8% en janvier et 10% en février. Mais dans le même temps, le prix du kilowatt/heure a augmenté de 7%. Au final, les Français qui se chauffent avec des radiateurs électriques devraient voir leur facture augmenter un peu moins vite que prévu. En moyenne, la hausse devrait être de 60 euros au lieu de 100, sur un total annuel de 1.500 euros.
http://www.europe1.fr/Economie/L-hiver- ... s-1913623/

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#377 Message par moinsdewatt » 15 mars 2014, 20:21

je mérite bien mon pseudo. :)
EDF et GDF Suez pénalisés par la douceur de l’hiver

Par Anne Feitz et Veronique Le Billon Les Echos 15/03/2014

La consommation de gaz a chuté de 25 % en février. La demande ­d’électricité a été la plus faible depuis 2007.

Les rayons de soleil qui ravissent la majorité des Français depuis plusieurs jours ne font pas que des heureux. Outre la pollution qui dépasse les seuils tolérés un peu partout en France , la douceur de l’hiver, qui réduit la demande en électricité et en gaz pour les besoins de chauffage, est aussi synonyme de manque à gagner pour les fournisseurs d’énergie, . Sur les deux premiers mois de l’année, qui sont traditionnellement les plus froids, les températures ont été supérieures de plusieurs degrés à celles de l’an dernier : 6,14 °C en moyenne en janvier (3,38 °C un an plus tôt) et 5,88° en février (2,46 °C en février 2013).

Résultat, la consommation de gaz a chuté de 21,5 % sur les deux premiers mois de l’année et même de 25 % sur le seul mois de février, selon GRTgaz (qui couvre 85 % du territoire). Pour les consommateurs résidentiels (9 millions de foyers), la demande est tombée de 42 à 33 térawattheures sur la période. De quoi réaliser quelques économies : la facture moyenne des ménages se chauffant au gaz (et facturés au tarif réglementé) serait réduite de 50 euros sur les deux mois, selon les calculs de GDF Suez – une baisse finalement pas énorme au regard de leur facture annuelle moyenne, de 1.200 euros.

La consommation d’électricité a de son côté enregistré une baisse de 8,1 % en janvier sur un an et de 10,4 % en février, où elle a atteint son plus faible niveau depuis sept ans. La pointe de consommation a été inférieure de 20 % par rapport à son record historique de février 2012. Résultat, les centrales au fioul, au gaz et au charbon, qui assurent normalement les pics de demande l’hiver, ont très peu tourné : le parc a produit deux fois moins qu’en 2013 sur les deux premiers mois de l’année. Tandis que la production nucléaire est restée stable sur les deux premiers mois de l’année et que les conditions de vent ont été très favorables à la production éolienne (+ 66 %, à 2,5 térawattheures), le parc thermique s’est ainsi avéré la principale variable d’ajustement à la demande.

EDF en a d’ailleurs tiré les conséquences, avec la mise à l’arrêt de ses tranches au fioul pour six mois (« Les Echos » du 6 mars), pour réduire leur coût au minimum. L’impact de la baisse de la consommation est toutefois amorti par des exportations plus importantes ces deux derniers mois (notamment vers la Grande-Bretagne) qu’il y a un an, qui ont permis de limiter la baisse de production.

Pour GDF Suez, principal fournisseur de gaz en France, le manque à gagner ne sera pas négligeable. Lors de la présentation de ses résultats annuels pour 2013, le groupe a indiqué qu’une variation de 1 térawattheure de la consommation de gaz a un impact de 13 à 15 millions d’euros de son résultat opérationnel (Ebitda). En 2013, l’hiver n’a pas été particulièrement froid, mais il a été très long, puisqu’il a fait froid jusqu’en mai. Pour GDF Suez, cela s’est traduit par un gain d’Ebitda de 288 millions d’euros et de résultat net de 178 millions d’euros. Pour EDF aussi, l’effet climat avait généré un surplus d’Ebit­da de 353 millions d’euros l’an dernier et un gain de 367 millions d’euros au titre de la production hydraulique, au plus haut depuis plus de dix ans l’an dernier en raison des fortes pluies.

Chez Direct Energie, où une baisse sensible de la consommation a aussi été observée ce début d’année, l’impact ne devrait pas être significatif. « Nous nous rémunérons davantage sur l’abonnement que sur les kilowattheures que nous vendons », explique Fabien Choné, cofondateur de Direct Energie.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 657204.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#378 Message par moinsdewatt » 20 mars 2014, 20:17

Grigny et Viry : 90% de la population chauffée à la géothermie d'ici 2016

20 Mars 2014 enerzine

C'est à travers des études menées par le Groupement d'Intérêt Public (G.I.P.) Grigny Viry-Châtillon, instance locale présidée par le Préfet, que la pertinence de la géothermie a émergé localement.

En 2011 et 2013, les deux villes ont transféré leur compétence énergies renouvelables au SIPPEREC. Ce syndicat intercommunal a confirmé dans une étude de potentiel l'intérêt de la filière géothermique pour Grigny et Viry-Châtillon. Le permis minier a été accordé en novembre 2013. En effet, la température du Dogger - nappe souterraine située à près de 1.600 mètres de profondeur - s'avère être parmi les plus intéressantes d'Île-de-France .

Deux doublets géothermiques seront réalisés pour pomper l'eau chaude à environ 71°C.
Les réseaux existants et les extensions de réseaux vont constituer un maillage d'environ 18 km. Seront desservis le quartier de la Grande Borne, la copropriété de Grigny 2, la future ZAC centre de ville de Grigny (soit 90% de la population Grignoise) avec une extension vers les principaux logements collectifs de Viry-Châtillon (Plateau/Coteaux de l'Orge), soit 12.000 logements, ainsi que les entreprises et des bâtiments communaux des deux villes.

Ces infrastructures vont permettre de livrer 165 GWh par an avec un taux d'énergies renouvelables compris entre 63% et 75% selon les secteurs (les besoins complémentaires seront fournis par les chaudières gaz existantes dans le cadre du mix énergétique). Les futurs abonnés pourront donc bénéficier d'un taux de TVA réduit à 5,5%.

Dans un contexte de hausse régulière et de volatilité des prix de l'énergie, un réseau de chaleur géothermique garantit une maîtrise des coûts et une baisse des factures de charges à moyen et long terme. L'objectif est une mise en service pour la saison de chauffe par la géothermie dès l'hiver 2016.

La Société d'Exploitation des Énergies Renouvelables (SEER) sera chargée de lancer les marchés publics et de mettre en œuvre l'ensemble des aspects techniques, administratifs et économiques avant la mise en service de la géothermie puis d'assurer ensuite l'exploitation des installations.

"La SEER est un outil efficace pour maîtriser durablement les coûts de la chaleur", a souligné Philippe Rio, Maire de Grigny, "et agir localement contre le réchauffement climatique en diminuant par cinq les émissions de carbone. Dans un contexte de nouvelle géographie prioritaire qui prend comme critère unique la pauvreté, ce projet de géothermie, porté par notre territoire, est socialement utile et écologiquement responsable. Il contribue fortement au redressement de la copropriété dégradée Grigny 2 et, plus largement, au devenir du quartier de la Grande Borne."

Pour Simone Mathieu, Maire de Viry-Châtillon, "Cette aventure devient enfin concrète. Je suis fière de participer à l'évolution des énergies renouvelables et à la lutte contre la précarité énergétique dans les deux communes. 12.000 logements, équipements municipaux et grandes entreprises seront concernés, avec un prix du MWh sans commune mesure avec ce que les habitants paient aujourd'hui."

** Le SIPPEREC est majoritaire et détient 51% du capital, les deux villes de Grigny et Viry-Châtillon détiennent à elle deux 49% du capital soit respectivement 34% et 15%. Le Conseil d'Administration est composé de 13 membres : 7 pour le SIPPEREC, 4 pour Grigny et 2 pour Viry-Châtillon. En complément du Conseil d'Administration, un Comité de Suivi et d'Engagement sera mis en place ainsi qu'un Comité des Usagers dont la composition reste à préciser, sachant par ailleurs que les statuts prévoient la nomination de 5 censeurs. Cette instance permettra aux résidents-usagers de faire entendre leur voix et de veiller à la défense de leurs intérêts.
http://www.enerzine.com/4/17005+grigny- ... 2016+.html

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#379 Message par moinsdewatt » 27 mars 2014, 20:52

Pollution : pourquoi va-t-on devoir se priver de feu de cheminée à Paris ?

Par Le Nouvel Observateur le 27-03-2014 à

Difficile à entendre, mais le bon vieux chauffage au bois de nos ancêtres n'est pas bon pour la santé. Il émet en masse des particules particules fines, toxiques. Une bonne raison d'en contrôler l'usage.

Pour lutter contre la pollution, les feux de cheminée et le chauffage au poêle seront strictement interdits à Paris à partir du 1er janvier 2015.
Airparif, le réseau de surveillance de la qualité de l'air en région, estime que "la consommation du bois de chauffage contribue à hauteur de 88 % aux émissions de particules du secteur résidentiel" en Ile-de-France. Quatre questions pour comprendre la mesure.

1 Pourquoi interdire les feux de cheminée ?

Le chauffage au bois, comme toutes les combustions, est susceptible d’émettre des polluants. Parmi lesquels les fameuses particules fines PM10 (inférieures à 10 microns). Les mêmes particules qui ont massivement pénétré dans les poumons des Franciliens pendant l'alerte pollution de la mi-mars.

La mesure vise donc à diminuer le niveaux de concentration de ces particules fines dans l'air ambiant. Brûlé dans de mauvaise conditions, le bois génère de fortes émissions. Selon Airparif, il contribue à hauteur de 23% aux émissions totales de particules fines en Île-de-France.

Selon l'OMS, l'exposition chronique au feu de bois augmente le risque de contracter plusieurs troubles. Parmi lesquels : des maladies cardiovasculaires et respiratoires et les cancers pulmonaires.

2 Que dit la loi aujourd'hui ?

Aujourd'hui, les Franciliens ont le droit de faire des feux de cheminée chez eux, mais à certaines conditions seulement. Les feux de bois ne peuvent pas être la source principale de chauffage du logement. La loi exige aussi que les conduits de fumée soient régulièrement entretenus. Généralement, le ramonage doit être fait une à deux fois par an.

3 Qui sera concerné ?

Contrairement aux idées reçues, les feux de cheminée ne sont pas passés de mode en France. Entre 2000 et 2013, crise oblige, le nombre de foyers qui utilisent un chauffage au bois est passé de 5,9 millions à 7,4 millions. Autre problème : l'ignorance des ménages. Seulement 6% pensent que le chauffage au bois peut être une source de pollution de l’air. Pire : 40% ont le sentiment que ce mode de chauffage a un impact positif.

Il va donc falloir se rendre à l'évidence. L'arrêté interpréfectoral du Plan de protection de l’atmosphère d'Ile-de-France, fait la distinction entre installation et utilisation d'appareils de chauffage, et délimite trois zones : Paris intra-muros, un deuxième zone dite sensible qui regroupe 435 communes franciliennes, et le reste de la région.

A Paris intra-muros
Le texte précise qu’au 1er janvier 2015, l’utilisation des foyers ouverts et des appareils de chauffage au bois dont les émissions de particules sont supérieures à 20 mg/Nm3 sera interdite. Les appareils possédant de meilleures performances environnementales pourront toujours être installés et utilisés dans la capitale, à condition d'obtenir une dérogation auprès de la Préfecture de police de Paris.

En zone sensible
Le texte interdit l'installation et l'utilisation des foyers ouverts, mais il sera toujours possible d'utiliser un appareil indépendant ayant été installé avant le 1er janvier 2015. En revanche, toute nouvelle installation (foyer fermé, poêle, chaudière...) devra afficher des performances irréprochables.

Reste de la région
En principe, l’utilisation du bois comme combustible dans les foyers ouverts est interdite, sauf pour des cheminées ouvertes d'appoint ou d’agrément. Les appareils indépendants déjà installés peuvent toujours être utilisés.

4 Certains métiers bénéficieront-ils de dérogations ?

A Paris, les artisans. Pour eux, les installations de combustion d'une puissance thermique nominale inférieure ou égale à 100 kW seront autorisés, à la condition que la combustion soit liée au respect de certaines qualités de production.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... minee.html

Tassin
Messages : 1045
Enregistré le : 16 déc. 2011, 16:24

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#380 Message par Tassin » 28 mars 2014, 09:41

En gros à partir du 1er janvier 2015 on aura le droit de polluer en SUV dans Paris, mais pas de se chauffer au bois (renouvelable).
Interdire les foyers ouverts pourquoi pas, mais c'est quand même se voiler la face sur qui est le 1er responsable des émissions de particules en ville.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 657576.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#381 Message par moinsdewatt » 01 avr. 2014, 18:40

Valls, un Premier ministre pro-nucléaire, anti-gaz de schiste

Usine Nouvelle le 01 avril 2014,

Le nouveau Premier ministre devra mener à bien le projet de loi de transition énergétique, voulu par le président de la République. Manuel Valls a jusqu’alors affirmé son soutien au nucléaire même s’il veut en réduire la part dans le mix électrique français. En revanche, il s’est vivement opposé au gaz de schiste.

En prenant les rênes du nouveau gouvernement, Manuel Valls récupère en cours de route la préparation de la future loi de transition énergétique. Elle doit être présentée au Parlement avant la fin de l’année. Le président de la République, François Hollande, dans son discours du 31 mars confie même spécifiquement au Premier ministre "l’exigence de la transition énergétique pour préparer la France de demain, à être moins dépendante du pétrole comme du tout nucléaire. A prendre de l’avance sur les industries vertes".

Dans les derniers mois du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, toutes les décisions énergétiques se prenaient à Matignon. Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie dirigé par Philippe Martin étant plutôt déchargé de ses responsabilités. Si la situation perdure, les opinions et convictions de de Manuel Valls en matière de choix énergétiques seront donc primordiales.

Nucléaire, une filière d’avenir

En ce qui concerne le nucléaire, le nouveau Premier Ministre n’est pas un opposant de principe. Il a même soutenu son collègue du Redressement productif Arnaud Montebourg face aux écologistes alors que ce dernier parlait de l’atome comme d’une "filière d’avenir". Interrogé sur Europe 1, Manuel Valls déclarait en août 2012 : "Nous avons besoin de nucléaire, même si on réduit, dans la décennie qui vient, sa part. Nous avons besoin de renouveler nos centrales nucléaires, ses différentes filières (...) Evidemment, le nucléaire est une filière d’avenir."

Dans une tribune au Monde de 2011, Manuel Valls souhaitait une réduction à 50 % du nucléaire dans le mix énergétique français dès 2022, soit trois ans plus tôt que la promesse présidentielle. Il est favorable à la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en priorité. Pour ce qui est de la durée de vie des réacteurs, il affiche une position inédite avec un maximum à 35 ans. Un objectif, cependant, irréaliste puisque 14 des 58 réacteurs français atteindront 35 ans dès 2015 et 37 dépasseront cet âge dès 2020. La question va être surtout de prolonger ou non les réacteurs au-delà de 40 ans, comme le demande EDF.

Gaz de schiste, Un problème pour ceux qui aiment la nature

Pour ce qui est du gaz de schiste honni, le nouveau Premier ministre devrait s’aligner sur la ferme opposition du président de la République. Durant la primaire socialiste, à l’occasion d’un voyage dans les Cévennes, Manuel Valls jugeait que le gaz de schiste est "un problème majeur pour tous ceux qui aiment la nature et qui vivent de l’agriculture (…). J’ai fait part de mon opposition totale à ce type d’exploitation qui mettrait à mal nos cultures et l’eau (…) et qui défigurerait nos paysages".

Dans les faits, Manuel Valls s’est toujours dit soucieux de l’indépendance énergétique de la France et de la maîtrise des coûts de l’énergie. Même si le président de la République le charge de diminuer la consommation française d’hydrocarbures, le nouveau chef du gouvernement a reçu un soutien fort, celui d’Arnaud Montebourg, actuel ministre du Redressement productif, à qui l’on promet un ministère de l’Industrie, au commerce extérieur et aux PME. La montée en puissance de ce dernier va forcément lui laisser plus de place pour faire valoir ses convictions, comme celle de laisser la France explorer son sous-sol à la recherche d’hydrocarbures non conventionnels.

Le changement sur le gaz de schiste serait-il pour maintenant ?
http://www.usinenouvelle.com/article/va ... te.N252651

Avatar du membre
domcat74
~~+
~~+
Messages : 14214
Enregistré le : 28 juil. 2009, 14:36
Localisation : La Chartreuse

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#382 Message par domcat74 » 11 avr. 2014, 10:48

Publiée le 9 avr. 2014
Interview de Jean-Marc Jancovici lors du Salon PRODURABLE, les 1&2 avril 2014 au Palais des Congrès de Paris.




moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#383 Message par moinsdewatt » 13 avr. 2014, 12:13

Electricité : les particuliers bientôt payés pour consommer moins

Le Parisien le 09.04.2014

L'idée est simple mais elle pourrait bientôt rapporter de l'argent à des millions de particuliers. En cas de pic de consommation et donc de tensions sur le réseau électrique, les particuliers pourraient être rémunérés pour réduire ou stopper leur consommation.Une technique dite de «l'effacement» déjà accessible aux industriels et qui devrait être rapidement étendue aux particuliers.

Filiale d'EDF, le Réseau de transport d'électricité, RTE, chargé de la gestion du réseau, remet ce mercredi au gouvernement un rapport sur les nouvelles règles du marché de l'électricité. Parmi ces règles établies par la «loi Brottes» - du nom de son rapporteur François Brottes, le député PS de l'Isère - votée au printemps 2013, figure notamment l'effacement. Un projet de décret a été examiné par l'autorité de la concurrence et soumis au Conseil d'Etat.

Mise en oeuvre à l'hiver 2016-2017

Après une montée en charge progressive à partir de 2015, «l'objectif est que la mise en oeuvre lors de l'hiver 2016-2017», a confirmé mercredi un porte-parole de RTE au Parisien.fr.. Principal intérêt de l'effacement, «il permet d'éviter de solliciter des capacités de production supplémentaires lorsqu'il existe des tensions fortes sur l'équilibre offre-demande, c'est-à-dire précisement lorsque celle-ci sont les plus chères», explique RTE.

Déjà expérimenté notamment en Ile-de-France pour affronter les pics de consommation hivernales , l'effacement présente aussi des avantages pour les particuliers. Après l'installation d'un simple boitier sur leur compteur permettant de commander leurs appareils électriques à distance, les clients , qui auront accepté de diminuer ou d'interrompre leur' consommation aux heures de pointe, pourront faire des économies sur leur facture, voire percevoir une rémunération.

Pour connaître les règles précises de fonctionnement du disposotif et le mode de rémunération des clients qui acceptent de se prêter au jeu, il faudra toutefois patienter encore un peu. «La prochaine étape est l'approbation du dispositif par la Commission de régulation de l'énergie, la CRE», explique-t-on chez RTE qui a procédé sur ce sujet à deux consultations publiques en novembre-décembre 2012 et en mai-juin 2013.

Le système devrait, au minimum, faire économiser de l'ordre de 10% à 15% par an des factures d'électricité. Au-delà, il devrait rapporter de l'argent au travers d'un barême de prix en fonction du contrat souscrit avec un opérateur spécialisé et des plages horaires durant lesquelles on accepte de s'effacer pour éviter de mettre en péril le réseau électrique. Même s'il ne rapporte que quelques dizaines d'euros par an aux particuliers, cette rémunération sera la bienvenue à l'heure où les tarifs d'électricité vont immanquablement grimper dans les années à venir.
http://www.leparisien.fr/economie/elect ... 754077.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#384 Message par moinsdewatt » 28 mai 2014, 12:58

Energie: l'UE est mal armée en cas de crise avec Moscou

28 Mai 2014 Romandie

L'UE pourrait faire face temporairement à un arrêt des fournitures de gaz russe transitant par l'Ukraine, mais à prix fort, et elle doit investir dans des infrastructures de gaz liquéfié pour réduire sa dépendance vis à vis de Moscou, a annoncé mercredi la Commission européenne.

L'Union européenne reste très vulnérable, car elle importe depuis dix ans 53% de sa consommation en énergie, ce qui lui coûte 1 milliard de dollars par jour, et le principal fournisseur est la Russie pour 39% de ses achats de gaz et 33% de ses achats de pétrole, a souligné le président de l'exécutif bruxellois José Manuel Barroso.

Chargée en mars par les dirigeants européens de travailler sur les options pour réduire cette dépendance, la Commission européenne a livré mercredi deux énormes documents: une étude sur la sécurité énergétique et un plan d'actions.

Ces options vont du développement des renouvelables à l'exploitation du charbon, nucléaire et gaz de schiste.

Elles constituent un très bon paquet, avait commenté José Manuel Barroso lors d'une conférence sur l'énergie le 21 mai à Bruxelles. Il va les mettre sur la table lors du sommet européen organisé à Bruxelles les 26 et 27 juin.

Mais en cas de crise dès cet hiver, si Gazprom devait couper les fournitures de gaz à l'Ukraine en l'absence d'accord sur le règlement de sa dette, l'Union européenne pourrait se trouver en difficulté, reconnaît-t-on de source européenne.

L'UE a acheté 133 milliards de m3 de gaz à la Russie en 2013 et 63 milliards de m3 ont transité par l'Ukraine.

Si le transit est interrompu, l'UE peut se tourner vers ses autres fournisseurs et puiser dans ses réserves. Les États membres ont actuellement 47,3 milliards de m3 dans leurs citernes, soit 58,6% de leurs capacités de stockage.

Mais ils devront faire montre de solidarité avec les partenaires les plus affectés par la rupture des approvisionnements. Les réserves ne permettront en outre pas de tenir sur une longue période, à moins d'imposer une réduction de la consommation interne dans les pays les plus dépendants.

Les Européens peuvent également se tourner vers leurs autres fournisseurs traditionnels, notamment la Norvège, mais ce pays est actuellement à la limite de se capacités et ne pourrait fournir un surplus de 130 millions de m3 par jour que pendant quelques jours, a indiqué une source européenne.

Augmenter les achats de gaz naturel liquéfié est aussi une alternative, mais les prix sont plus élevés que le gaz russe, a-t-on expliqué.

Les États peuvent enfin se tourner vers Gazprom pour qu'il augmente les quantités transitant par Northstream, le gazoduc qui arrive directement en Allemagne. Mais cette solution renforce la dépendance vis à vis de Moscou et fait le jeu du président russe Vladimir Poutine qui a appelé les Européens à soutenir la construction de gazoducs contournant l'Ukraine.
http://www.romandie.com/news/Energie-lU ... 482462.rom

Avatar du membre
domcat74
~~+
~~+
Messages : 14214
Enregistré le : 28 juil. 2009, 14:36
Localisation : La Chartreuse

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#385 Message par domcat74 » 09 juin 2014, 20:22

Pétrole : sommes-nous à l'aube d'une nouvelle crise ?

Selon le nouveau rapport « World Energy Investment Outlook » de l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) il faut trouver 48 trilliards $ jusqu’en 2035 pour maintenir la production pétrolière au niveau actuel.

Pour rentabiliser les nouvelles techniques de forages, il est nécessaire de mettre le curseur du prix du baril au-delà de 120$. Mais à ce niveau, c’est l’économie qui s’écroule! C'est un vrai casse-tête et un cercle vicieux insoluble.

Tous les signaux d’alarmes viennent de passer au rouge.

http://www.2000watts.org/index.php/home ... rise-.html


moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#387 Message par moinsdewatt » 08 juil. 2014, 20:08

Collectivités : la consommation énergétique baisse mais pas la facture

08 Juillet 2014 enerzine

La nouvelle édition de l'enquête « Energie et Patrimoine Communal » de l'ADEME révèle que les consommations d'énergie des communes ont diminué d'environ 9%, entre 2005 et 2012, ce qui leur permet de limiter l'impact des hausses du coût des énergies.
La consommation d'énergie des communes est ainsi passée de 524 kWh par habitant en 2005 à 475 kWh / hab. en 2012.

Outre un climat plus clément en 2012 par rapport à 2005, cette baisse s'explique par des investissements dans la maîtrise de l'énergie : "rénovation de l'éclairage public, suivi des consommations, isolation des bâtiments publics…"

Ces investissements restent néanmoins corrélés avec la taille de la commune : "les grandes villes ont davantage diversifié leurs actions."

La baisse des consommations leur a permis de limiter la hausse du budget consacré à l'énergie. Alors qu'entre 2005 et 2012, le prix du gaz naturel a augmenté en moyenne de 60 à 85%, celui du fioul domestique de 65% et celui de l'électricité dédiée à l'éclairage public de 40%, la facture énergétique des communes a augmenté, elle, de 35,5%. Les dépenses énergétiques sont ainsi passées de l'équivalent de 36 euros/habitant en 2005 à près de 49 euros/hab en 2012. En 2012, les dépenses d'énergie représentaient 10% en moyenne du budget de fonctionnement des communes, hors masse salariale.

Une mutation de l'éclairage public

Tous les grands postes de consommation connaissent une tendance à la baisse (bâtiments communaux, carburant des véhicules), et notamment l'éclairage public. La consommation d'énergie dédiée à l'éclairage a en effet baissé de 10 points entre 2005 et 2012, passant de 94 kWh/hab. à 85 kWh/hab. Cette baisse notable s'explique par une nouvelle gestion de l'éclairage public.

Dans l'ensemble, les communes ont repensé les dispositifs d'éclairage pour les rendre plus économes : "diminution du nombre de lampadaires, baisse de la puissance d'éclairage, réduction du nombre d'heures d'éclairage et généralisation des lampes plus efficaces (sodium, LED,…)".

L'enjeu est particulièrement fort pour les communes des DOM où l'éclairage public est le principal poste de consommation et de dépenses.
http://www.enerzine.com/14/17488+collec ... ture+.html

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#388 Message par moinsdewatt » 29 juil. 2014, 19:31

Les ménages français ont dépensé 3210 euros pour leurs besoins en énergie

Le Figaro 29 Juillet 2014

Les dépenses en énergie se sont élevées en moyenne à 3210 euros en 2013, contre 3170 en 2012. À l'échelle du pays, la facture énergétique a reculé de 4,2%, dans le sillage de la baisse des prix du pétrole et du charbon.

Les dépenses en énergie - couvrant essentiellement le transport et le logement - sont loin d'être un poste négligeable pour les Français. Selon le bilan 2013 publié mardi par le ministère de l'Écologie, ces dépenses se sont élevées en moyenne à 3210 euros par ménage (contre 3170 euros en 2012), soit 6,2% des dépenses globales.

L'analyse de cette facture montre des tendances contrastées: tandis que les dépenses énergétiques pour le logement ont grimpé en moyenne de 100 euros, les sommes dédiées au carburant ont baissé de 60 euros, ceci dans le sillage du recul des prix à la pompe. À titre indicatif, les prix des carburants témoignent actuellement d'une grande stabilité, à hauteur de 1,522 euro pour le super sans plomb 95 et 1,3 euro pour le gazole, le carburant majoritairement utilisé par les automobilistes français.

La facture énergétique de la France s'est élevée à 66 milliards d'euros en 2013

La publication du bilan du ministère de l'Énergie intervient alors que dans le cadre du projet de loi d'orientation énergétique - présenté mercredi en Conseil des ministres -, Ségolène Royal s'assigne comme mission prioritaire de lutter contre la précarité énergétique. On parle précisément de précarité dans ce domaine quand les ménages consacrent plus de 10% de leur budget global aux dépenses énergétiques.

D'un point de vue plus global, la facture énergétique de la France s'est élevée à 66 milliards d'euros en 2013, en repli de 4,6% par rapport au montant record enregistré en 2012. Le baromètre du ministère de l'Énergie indique que cette baisse de la facture est dû au recul des prix du pétrole et du charbon.

Au niveau des volumes, le ministère de l'Énergie précise enfin que les achats de produits pétroliers sont passés sous la barre des 100 millions de tonnes équivalent pétrole pour la première fois depuis 1990. Soit un gain de 3 milliards d'euros pour la facture pétrolière du pays.
http://www.lefigaro.fr/conso/2014/07/29 ... nergie.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#389 Message par moinsdewatt » 10 sept. 2014, 20:46

Avec 2000 MW de déficit, RTE alerte sur les risques de pénurie d'électricité

Usine Nouvelle le 10 septembre 2014

Face à un hiver rigoureux, la France pourrait dès 2015 se retrouver en situation de pénurie d’électricité. Selon RTE, des solutions sont toutefois mobilisables pour pallier ce risque.

"Nous avons un rôle de lanceur d’alerte, c’est ce que je fais aujourd’hui. Il nous reste deux ans pour réagir", lance Dominique Maillard, le président de RTE (Réseau de transport électrique) ce 10 septembre 2014. Dans son étude annuelle sur l’équilibre offre-demande électrique, RTE prend l’hypothèse d’hivers d’occurrence décennale dans les années à venir, c’est-à-dire des hivers "rigoureux mais pas exceptionnels". Selon un scénario moyen de consommation, la France fera face ponctuellement à des déficits importants de capacité électrique.

L’Hexagone dispose d’une marge de 2900 MW pour affronter les froids 2014-2015. Mais dès l’année suivante la situation se dégrade. Pour 2015-2016, le pays affiche un déficit de 900 MW (l’équivalent d’un réacteur nucléaire), de 2000 MW pour 2016-2017 et de 800 MW en 2017-2018. Le système électrique national ne retrouve des marges qu’en 2018-2019, à +500 MW. Ces calculs prennent déjà en compte les capacités d’interconnexions de la France avec les pays voisins. Ce qui signifie que la France pourrait faire face à un manque réel de courant, malgré la faiblesse de la croissance économique et les efforts d’efficacité énergétique qui limitent la hausse de la demande électrique.

Fermetures massives de capacité

Le vrai problème du pays est qu’il fait face à une importante perte de capacités de production. Depuis plusieurs années, on sait que deux réacteurs nucléaires vont fermer fin 2016, les deux unités de Fessenheim (Bas-Rhin) de 900 MW chacune. Le réacteur EPR de 1600 MW, censé compenser cette perte, sera mis en service en 2016 mais il n’atteindra sa pleine puissance qu’au cours de l’année 2017. Par ailleurs, les nouvelles réglementations européennes sur les centrales thermiques (fioul et charbon) poussent les électriciens opérant en France à fermer près de 8 600 MW entre 2013 et 2016.

Mais à ces facteurs préexistants s’ajoute un nouveau coup dur pour le système électrique français. Depuis plusieurs années en Europe, la rentabilité des centrales à gaz s’effondre par rapport aux centrales à charbon dopées par l’importation de charbon américain bon marché. Face à cette contrainte économique, trois centrales à cycle combiné gaz vont être mis sous cocon en France et l’ouverture d’autres serait repoussée. Cela grève le système français de 1300 à 1700 MW supplémentaires.

La croissance de la capacité éolienne (+800 MW par an) et du solaire (+700 MW par an) jusqu’en 2020 est prise en compte dans les calculs de RTE mais ne permet de compenser qu’à la marge les fermetures de capacité. L’un des moments critiques sera le pic de consommation journalier à 19h où, en hiver, le soleil ne brille pas et où le vent ne souffle statistiquement qu’un quart du temps.

La sensibilité du système électrique au froid est une vulnérabilité du pays. Le choix massif de l’électricité pour le chauffage fait qu’en période de froid une diminution de la température extérieure de 1°C appelle 2400 MW de puissance supplémentaire (l’équivalent de plus de deux réacteurs nucléaires). "Certains de nos voisins (allemands et anglais notamment) ont une sensibilité au gaz, ce qui entraîne d’autres vulnérabilités, surtout en ce moment", rappelle le patron de RTE.

Trois solutions à mobiliser

Face à ce risque de déficit électrique, RTE met en avant trois solutions possibles, mobilisables d’ici à 2016. D’une part, une partie des unités au fioul qui devaient être arrêtées dans le cadre des exigences européennes pourraient être mises aux nouvelles normes moyennant des travaux et des coûts acceptables. Cela permettrait de gagner 3 800 MW. Le président de RTE espère aussi qu’il sera possible de revenir sur la mise sous cocon des cycles combinés gaz dans le cadre de la mise en place de marchés de capacité.

Enfin, la solution la plus rapidement mobilisable est le recours de capacité d’effacement via des dispositifs réglementaires de primes. Il s’agit de rémunérer des gros consommateurs d’électricité, comme des industriels, pour baisser leur consommation en cas de besoin.

Reste à impulser la mise en place de ces démarches. Chez RTE, on espère que l’arrivée au Parlement de la loi de transition énergétique sera le bon moment pour prendre des décisions fortes face à ce risque électrique.
http://www.usinenouvelle.com/article/av ... te.N283423

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#390 Message par moinsdewatt » 17 sept. 2014, 20:56

Le chauffage à gaz reste l'énergie numéro 1 dans les foyers français

le 17/09/2014

Le chauffage à gaz, qui représente 44% des installations, est le plus utilisé dans les foyers hexagonaux, suivi par le chauffage électrique, avec un pourcentage de 35%, et par le fioul, qui concerne 14% des foyers français.

Aussi, 59% de la population utilise un chauffage individuel, alors que 33% dispose d'une installation collective. Seulement 6% a recours au chauffage collectif de ville.

L'étude compare également les préférences régionales entre travaux de chauffage et travaux d'isolation. Sur l'ensemble de ses travaux de rénovation énergétique, le sud-est du pays en dédie 69,8% aux travaux d'isolation. Alors qu'il affiche le pourcentage le plus bas de 27,2% pour les travaux de chauffage, le nord de la France consacre 57% de ses travaux aux travaux de chauffage, contre 37% aux travaux d'isolation.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/09 ... ncais.html

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#391 Message par moinsdewatt » 01 oct. 2014, 19:27

Quand le fioul redonne du pouvoir d’achat

Usine Nouvelle 1er Octobre 2014

Grâce à un cours du pétrole exceptionnellement bas et un dernier hiver doux, près de 500 millions d’euros de pouvoir d’achat sont à engranger sur des achats anticipés de fioul. Outre-Manche, une campagne est même menée sur le sujet.

Il n’y a pas que le moral des Français qui est au plus bas, les prix du pétrole aussi. Et ça, c’est une bonne nouvelle ! Le pétrole brut, le brent, est en ce moment à un peu plus de 96 dollars le baril, le cours le plus bas depuis deux ans alors même que la guerre fait rage dans plusieurs pays producteurs comme l’Irak ou la Lybie. Les experts expliquent cette situation inédite par une activité économique mondiale plutôt déprimée entraînant un ralentissement de la demande associée à des capacités de production toujours plus grandes, notamment dues au pétrole de schiste américain. Une situation qui encourage actuellement les pays producteurs à limiter leur production et les acteurs du marché à faire des réserves.

Du pouvoir d’achat

Quittons la géopolitique pour revenir chez le consommateur français qui, comme 10 millions de ses compatriotes, chauffe son logement au fioul. Ringard direz-vous, à l’âge de la géothermie, du photovoltaïque et de la pompe à chaleur ? Peut-être. Mais en tous cas chanceux ! Car cet hiver, et alors que l’électricité, le gaz et même le bois sont à la hausse, notre consommateur de fioul domestique sera le seul à être en mesure de faire des économies. Il peut même faire de grosses économies en jouant la combinaison gagnante : Un cours du pétrole au plus bas et une douceur de l’automne exceptionnelle. Cette dernière n’a pas incité les Français à remplir leur cuve, donc une demande encore faible qui a aussi un impact sur les prix.

En effet, et pour preuve, une analyse sur les prix moyens en septembre et en février sur les 5 dernières années fait ressortir un surcoût de près de 70 euros pour une commande de 1000 litres en plein hiver. Si l’on extrapole ce calcul à la consommation moyenne annuelle d’un foyer français d’environ 1800 litres, le potentiel théorique d’économie par foyer monte à 126 euros. Soit, appliqué à l’ensemble des 4,3 millions de foyers se chauffant au fioul, un gain de plus de 500 millions d’euros de pouvoir d’achat grâce à un simple réflexe d’anticipation !

Buy Oil Early

Alors que l’on parle de patriotisme économique et que l’on cherche par tous les moyens à limiter le déficit de notre balance commerciale, le pétrole étant un produit d’importation, ce demi-milliard d’euros pourrait être réinjecté dans l’économie française. Les Anglais l’ont bien compris, le ministère de l’énergie britannique apportant son soutien à la campagne « Buy Oil Early » visant à inciter les consommateurs à anticiper leurs commandes. Des économies individuelles transformées en acte citoyen au bénéfice de notre économie : en ces temps de crise, toutes les bonnes nouvelles sont à prendre !
http://www.usinenouvelle.com/article/qu ... at.N288127

Damned, je peux pas faire d' économie, je n' achéte pas de fuel. Image

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#392 Message par moinsdewatt » 05 oct. 2014, 11:04

Un Français sur cinq est en situation de précarité énergétique

03 octobre 2014

Plus de 11 millions de personnes, soit un cinquième de la population française, éprouvent des difficultés à se chauffer et s'éclairer, selon une évaluation de l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), qui préconise de renforcer les aides au paiement des factures via un chèque énergie.

Sont actuellement considérés en précarité énergétique les quatre millions de foyers, soit environ huit millions de personnes, consacrant plus de 10% de leurs revenus à leurs dépenses en énergie au sein de leur logement.

Mais cette définition, résumée par la notion de taux d'effort énergétique, est jugée trop approximative par l'ONPE.

Elle fera regarder comme précaires des habitants qui ne se soucient pas vraiment de leur facture et négligera d'autres dont l'effort n'est réduit qu'au prix d'une auto-restriction qui menace leur bien-être, relève son président, Jérôme Vignon, cité dans le rapport.

L'ONPE propose dès lors de combiner plusieurs indicateurs, comme le taux d'effort, le niveau de revenus, les comportements (moins se chauffer pour faire des économies, par exemple) et le ressenti du froid (en raison notamment d'une installation de chauffage insuffisante ou d'une mauvaise isolation).

Sur cette base, l'ensemble des populations en situation de précarité énergétique dans leur logement serait de l'ordre de 5,1 millions de ménages (et 11,5 millions d'individus), soit environ 20% de la population totale, souligne-t-il.

Face à cette situation, l'observatoire réclame l'instauration d'un chèque énergie élargi à toutes les énergies, quel que soit le type de chauffage, alors que les tarifs sociaux sont aujourd'hui limités à l'électricité et au gaz.

Ce nouveau dispositif et son financement sont actuellement en discussion à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique.

L'urgence, c'est d'aider à présent les plus démunis à payer leur factures car l'impayé fait peser le risque de la coupure, a prévenu Bruno Léchevin, le président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), évoquant un outil de solidarité nationale.

Penser pouvoir réussir la transition énergétique et écologique sans traiter la question sociale, ce serait prendre un risque d'échec majeur, ajoute-t-il.

Selon les premiers éléments d'un sondage du Médiateur de l'énergie, les dépenses énergétiques sont un sujet de préoccupation important pour près de 80% des ménages français, et la facture représente un poids important pour deux tiers des foyers.

Ainsi, malgré la douceur de l'hiver, près de la moitié des ménages ont restreint leur chauffage, tandis qu'environ 500.000 d'entre eux (2%) ont dit avoir subi une coupure ou une restriction d'électricité et de gaz.

Pour réduire la facture énergétique à plus long terme, l'ONPE estime indispensable de continuer à soutenir la rénovation énergétique des logements des ménages modestes.

Pour les ménages aux ressources modestes, le principe de la subvention publique est incontournable, leur capacité contributive étant très limitée voire inexistante, souligne-t-il.

Le Médiateur pointe un moyen supplémentaire de réduire la consommation énergétique: le déploiement des compteurs électriques ou de gaz permettant de suivre sa consommation en temps réel, à condition qu'ils soient équipés d'un afficheur en euros.

Le sondage, réalisé par l'institut CSA auprès de 1.513 foyers interrogés par téléphone en septembre, montre par ailleurs que seuls 40% d'entre eux ont entendu parler de la transition énergétique, et que seuls 18% savent réellement de quoi il s'agit.
http://www.romandie.com/news/Un-Francai ... 523732.rom

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#393 Message par moinsdewatt » 10 oct. 2014, 20:37

Les députés votent l'obligation de travaux de rénovation énergétique

10 oct 2014 Les Echos

Les députés ont adopté vendredi l'une des principales mesures du projet de loi sur la transition énergétique, l'obligation de réaliser des travaux de rénovation énergétique en cas de travaux de ravalement, de toiture, et d'aménagement de nouvelles pièces.
"La rénovation énergétique est attendue car elle est un levier de sortie de crise" pour le bâtiment, a souligné la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.

Pour aider les ménages à financer leurs travaux, le projet de loi de finances 2015, débattu en parallèle, institue un crédit d'impôt pour la transition énergétique, qui va remplacer l'actuel crédit d'impôt développement durable (CIDD).
Il porte à 30% l'allègement fiscal pour des travaux de rénovation énergétique ou pour l'acquisition d'équipements permettant des économies d'énergie (chaudières à condensation, appareils de régulation du chauffage, etc.) L'abattement actuel, dans le cadre du CIDD, est compris entre 15% et 25%. Cela concernera le montant des travaux engagés entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015. D'autre part, l'éco-prêt à taux zéro a été relancé depuis juillet 2014.

Les députés ont de plus adopté un amendement fixant comme objectif de rénover énergétiquement "500.000 logements par an à compter de 2017, dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes". Cet amendement prolonge un objectif qui existe déjà jusqu'en 2017.
"Ce ne sera qu'un objectif de papier s'il n'y a pas de moyens", a cependant mis en garde l'écologiste Cécile Duflot.

Sur 30 millions de logements, "4 millions sont des passoires énergétiques", selon Jean-Paul Chanteguet (PS), président de la commission du Développement durable de l'Assemblée.
Le texte instaure aussi des dérogations aux règles d'urbanisme en cas de travaux d'isolation. Cette disposition simplifie et élargit l'obtention du permis de construire ou de la déclaration préalable pour la réalisation de ce type d'opérations.
Le projet de loi met en place un "carnet numérique de suivi et d'entretien" du logement, mentionnant les informations utiles à son entretien et à l'amélioration de sa performance énergétique, pour les constructions neuves d'immeubles privés à usage d'habitation à partir de 2017.

Les députés ont aussi voté un amendement pour favoriser la rénovation acoustique à l'occasion de la rénovation énergétique des bâtiments.
Tout contrat de prestation visant à une amélioration de la performance énergétique ou environnementale d'un bâtiment devra préciser, sous peine de nullité, si le prestataire s'oblige ou non à un résultat.

Lors des ventes d'immeubles d'habitation, les conseils généraux pourront aussi décider de moduler les droits de mutation (de 3,10 à 4,50%) en fonction des performances énergiques des bâtiments, en vertu d'un autre amendement adopté.
http://www.lesechos.fr/economie-france/ ... r=RSS-2094

Voir aussi : http://www.batiactu.com/edito/transitio ... -39338.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#394 Message par moinsdewatt » 24 oct. 2014, 19:48

Coup de chaud sur les tarifs du gaz au 1er novembre : +2,31%

24 oct 2014

La CRE a confirmé la hausse des tarifs réglementés de vente de gaz (hors taxes) pour les particuliers au 1er novembre 2014 avec une augmentation de 2,3 % en moyenne par rapport au barème en vigueur en octobre 2014.

..........
http://www.enerzine.com/12/17781+coup-d ... 1pct+.html

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#395 Message par moinsdewatt » 23 nov. 2014, 13:44

Réglementation thermique 2012: 3 ans de dérogation supplémentaire pour les logements collectifs

20 novembre 2014 AFP

Paris - Les logements collectifs vont bénéficier d'une dérogation de trois ans supplémentaires, soit jusqu'au 1er janvier 2018, avant de devoir se conformer aux exigences de la règlementation thermique 2012, a annoncé jeudi le Premier ministre.

J'ai entendu vos remarques concernant la consommation maximale d'énergie des nouveaux bâtiments d'habitation collectifs, a lancé Manuel Valls à un parterre d'entrepreneurs du bâtiment, réunis pour le 3e sommet de la construction.

Je vous annonce donc aujourd'hui que la période dérogatoire (...) est prolongée jusqu'au 1er janvier 2018, a-t-il précisé, lors d'un discours de clôture de l'évènement, organisé par la Fédération française du bâtiment (FFB).

Depuis le 1er janvier 2013, tous les bâtiments neufs à usage d'habitation doivent avoir une consommation maximale d'énergie de 50 kilowattheures par mètre carré et par an, aux termes de la RT 2012, qui a fixé les nouvelles exigences de performance énergétique.

Mais les logements collectifs bénéficiaient d'une dérogation provisoire, avec une consommation maximale de 57,5 kilowattheures par mètre carré et par an, jusqu'au 1er janvier 2015, qui sera donc prolongée de trois ans.

La RT 2012, qui vise à diviser par trois la consommation d'énergie des logements neufs, est une mesure phare du Grenelle de l'environnement.
http://www.romandie.com/news/Reglementa ... 539003.rom

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#396 Message par moinsdewatt » 29 nov. 2014, 13:08

Baisse des prix du pétrole : la vraie fausse bonne nouvelle

l' Obs 29 Nov 2014

Le pétrole s'effondre et cela va sans doute continuer. Qui va pouvoir en bénéficier ?

En juin dernier, le prix du baril de pétrole plafonnait encore à 115 dollars. Cinq mois plus tard, conséquence notamment d'un tassement de la demande, le voilà qu'il plonge sous les 70 dollars. Soit une chute de 30%, du jamais vu depuis quatre ans. Vent de panique pour les grands pays pétroliers de l’Opep ! Pourtant, lors d’une réunion sous haute tension jeudi 27 novembre à Vienne, les 12 Etats membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont renoncé à soutenir les cours du pétrole en réduisant leur production. Comment faut-il accueillir en France cette baisse du prix de l’or noir ? Bonne ou mauvaise nouvelle ? Tout dépend.

On roule un peu moins cher...

Première conséquence évidente : ce pétrole moins cher pousse à la baisse les prix à la pompe. Une bonne nouvelle pour tous les automobilistes. Cette semaine, le prix des carburants n’a jamais été aussi bas depuis quatre ans (1,40 euros le litre en moyenne pour le sans plomb 95 et 1,20 euros pour le gazole). "Les prix des carburants intègrent désormais complètement la baisse des cours du pétrole", commentait en début de semaine l'Union française des industries pétrolières (Ufip), interrogée par l'AFP.

Tant mieux pour les Français qui ne bénéficient pas d’une offre riche en transports en commun et qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur véhicule pour se rendre au travail. Une aubaine aussi pour les transporteurs routiers, qui ont déjà économisé 318 millions d’euros en un an, selon "Les Echos".

Joint par l'"Obs", l'économiste spécialiste des questions énergétiques, Jean-Michel Chevalier, minimise toutefois cet impact. Il rappelle que "l’achat de pétrole brut pèse pour 30% du prix de l'essence", le reste étant des taxes. Sans ces dernières, le recul des prix à la pompe pourrait donc être encore plus spectaculaire.

Ça va chauffer

Les automobilistes ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les habitants qui se chauffent au fioul peuvent aussi avoir le sourire en constatant ce mois-ci leur facture d’énergie allégée. Les tarifs sont en effet en baisse par rapport à l'an dernier : près de 80 centimes le litre, contre plus de 90 centimes l'hiver dernier. Il faut remonter à janvier 2011 pour retrouver de tels niveaux de prix.

Et à l’heure où les particuliers commencent à rallumer leur chaudière après un automne doux, cette bonne nouvelle est à prendre en considération pour tous les foyers concernés. Lui aussi en partie indexé sur les prix du pétrole, le gaz amorce à son tour une baisse de ses tarifs.

Payer moins pour polluer plus ?

Problème : le fioul, qui est classé dans les ressources énergétiques fossiles, est impliqué directement dans la pollution de l'air, rappelle Airparif. Et pour cause. Sur 4,3 millions de ménages chauffés au fioul domestique en France, on estime qu'un million ont encore des chaudières vétustes très polluantes.

Autre revers de la médaille : ce reflux du prix de l'or noir risque aussi de ralentir le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire...) au profit des énergies fossiles polluantes.

Si cette tendance peut être bénéfique pour nos portefeuilles, elle l'est beaucoup moins pour notre planète. Alors que la communauté internationale tente de réduire - à coup de promesses successives - les émissions de gaz à effet de serre, il est toujours utile de rappeler que les secteurs des transports et du résidentiel-tertiaire (chauffage, climatisation...) contribuent très largement aux émissions de gaz à effet de serre en France.

Et pour l'économie française ?

Mais la grande bénéficiaire de cette faiblesse des prix pourrait bien être notre balance commerciale. Selon une note de l'institut Rexecode, la facture des importations énergétiques de la France sera réduite d'au moins 5 milliards d’euros cette année. Une bonne nouvelle pour le déficit commercial français qui en a bien besoin, puisqu'il s'élève à -15,4 milliards d'euros au 3e trimestre 2014.

Pour l'industrie, l’impact positif dépasserait même le gain lié aux baisses d’impôts du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en 2014.

De façon générale, l'industrie (non énergétique) pourrait y gagner près de 3 points d'excédent brut d'exploitation, note de son côté "Le Figaro", qui fait le pari que cette donnée pourrait dynamiser la croissance économique française, atone depuis le début de l'année.

Mais attention, si la tendance à la baisse devait encore se creuser, "cela renforcerait les risques de déflation en France", met en garde Jean-Michel Chevalier, qui rappelle cependant que "la France n'est pas aussi dépendante du pétrole que lors du choc pétrolier de 1973".
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie ... velle.html

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#397 Message par moinsdewatt » 04 déc. 2014, 21:15

La facture de chauffage est un poids pour beaucoup de ménages

Le Point - Publié le 04/12/2014

Pour alléger l'addition, 62 % des sondés se disent "plutôt" ou "tout à fait" prêts à réaliser des travaux d'économies d'énergie.

La facture de chauffage des Français s'élève en moyenne à 897 euros par an, selon un sondage, et quatre personnes sur dix éprouvent des difficultés pour s'en acquitter, d'après une autre enquête publiée jeudi. Les Français estiment dépenser 897 euros par an pour chauffer leur habitation principale, "un montant conséquent, mais tout de même en baisse de 190 euros par rapport à celui déclaré en 2013" du fait de la clémence du dernier hiver, souligne le premier sondage, réalisé en octobre par l'Ifop auprès de 1 000 personnes pour le site lenergietoutcompris.fr (Total).

Pour alléger l'addition, 62% des sondés se disent "plutôt" ou "tout à fait" prêts à réaliser des travaux d'économies d'énergie - majoritairement dans une limite de 5 000 euros -, mais la plupart ne connaissent pas ou peu les aides existantes pour couvrir une partie des coûts. Ainsi, 40 % ignorent que l'agence nationale de l'habitat (Anah) peut financer jusqu'à 80 % du montant de travaux d'isolation, et 31 % ne connaissent pas le crédit d'impôt pour la transition énergétique, qui prévoit un allègement fiscal de 30 % pour des travaux de rénovation énergétique ou l'acquisition d'équipements permettant des économies d'énergie.

Le constat est le même pour les primes à la rénovation énergétique versées par les énergéticiens dans le cadre des certificats d'économies d'énergie (CEE) : 47 % en ont déjà entendu parler. Un autre sondage, mené en novembre auprès de 1 012 personnes par Odoxa pour le groupe industriel américain Honeywell, montre que 40 % des Français ont du mal à payer leur facture de chauffage, une proportion qui passe à 60 % quand le foyer gagne moins de 1 500 euros par mois. De manière générale, le montant de la facture est jugé élevé par les foyers les plus modestes (70 %) comme les plus aisés (61 %). Les économies d'énergie priment dès lors sur le confort d'une habitation bien chauffée pour six sondés sur dix.
http://www.lepoint.fr/economie/la-factu ... 921_28.php

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#398 Message par moinsdewatt » 27 janv. 2015, 20:25

La consommation française d'électricité baisse de 6% en 2014

Usine Nouvelle le 27 janvier 2015,

La consommation française d'électricité a reculé de 6% en 2014 en données brutes à 465,3 térawattheures (TWh), en raison principalement de la douceur du climat, selon un bilan dévoilé le 27 janvier par RTE, l'opérateur du réseau de transport d'électricité français.

La douceur du climat fait baisser de 6% la consommation d'électricité en France en 2014, selon un bilan dévoilé le 27 janvier par RTE, l'opérateur du réseau de transport d'électricité français. Corrigées des aléas climatiques, elle ne diminue que de 0,4%, a précisé dans un communiqué la filiale d'EDF.

La consommation des PMI/PME, des professionnels et des particuliers recule de 0,5%, corrigée des variations saisonnières, alors que celle de la grande industrie reste stable. La baisse "reflète une activité économique ralentie mais également l'effet des mesures d'économie d'énergie déployées en France depuis plusieurs années", a souligné RTE.

La production nucléaire en hausse de 3%

La production française d'électricité a atteint 540,6 TWh en 2014, en baisse de 1,8% par rapport à 2013, avec une part des énergies renouvelables (hydraulique inclus) qui continue d'augmenter et représente 19,5% de la consommation française. La production nucléaire, en hausse de 3,0% par rapport à 2013 grâce notamment à une baisse des prolongations d'arrêts de réacteurs, a de son côté représenté 77% de la production totale en 2014.

La production des centrales à charbon, dont plusieurs ont fermé, a en revanche plongé de 58%, et celle des centrales à gaz baisse de 28%. La puissance installée du parc de production français a progressé de 0,5% en 2014, avec une nette hausse des capacités éoliennes et photovoltaïques (+12% et +21% respectivement).

la France, championne des exportations

La France reste le pays le plus exportateur d'électricité en Europe en 2014, avec un solde de 65,1 TWh. Les échanges sont exportateurs vers tous les pays voisins à l'exception de l'Allemagne, avec laquelle le solde est importateur à hauteur de 5,9 TWh. RTE a également indiqué qu'il prévoyait d'investir 1,5 milliard d'euros en 2015, contre 1,4 milliard en 2014.

La société, qui achemine l'électricité entre les fournisseurs et les consommateurs, exploite en France environ 100 000 km de lignes à haute tension et emploie près de 8 400 personnes.
La presse a récemment rapporté qu'EDF étudiait des possibilités d'évolution de RTE qui pourraient inclure la vente d'une participation dans l'opérateur du réseau de transport d'électricité français ou une scission partielle.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... 14.N309983

65.1 TW.h de solde exportateur sur 8760 heure d' une année ça fait une puissance moyenne de 7.43 GW d'exportation !

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#399 Message par moinsdewatt » 24 févr. 2015, 22:14

L'éclipse solaire mettra-t-elle à l'épreuve le système électrique européen ?

Par Sciences et Avenir avec AFP le 24-02-2015

L'éclipse du 20 mars va réduire la production photovoltaïque prévient une étude un peu trop alarmiste, publiée lundi.

...........
http://www.sciencesetavenir.fr/high-tec ... opeen.html

Image
Légende animation : L'ombre claire représente la zone progressivement couverte par l'éclipse de soleil partielle du 20 mars. Le petit trait noir qui contourne l'Islande matérialise la bande dans laquelle l'éclipse sera totale.
Crédit : Nasa

moinsdewatt
~~+
~~+
Messages : 14274
Enregistré le : 14 avr. 2013, 19:41

Re: Découverte de pétrole dans l’Arctique et énergie en géné

#400 Message par moinsdewatt » 23 juil. 2015, 13:15

La loi sur la transition énergétique définitivement adoptée au Parlement

Le Monde.fr | 22.07.2015 à Par Pierre Le Hir

L’attente aura été longue, la gestation difficile. Mais le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte est arrivé à son terme. Il a été définitivement adopté par les députés, mercredi 22 juillet au soir, en dernière lecture, après qu’un nouvel objectif d’augmentation du prix du carbone a été fixé. Avec ce texte, présenté par François Hollande comme l’un des « grands chantiers du quinquennat », la France pourra s’afficher comme « exemplaire » en accueillant la conférence mondiale sur le climat de Paris (COP21) en décembre, se félicite la ministre de l’écologie, Ségolène Royal. Il s’agit pour elle d’un incontestable succès politique, même si son espoir d’obtenir un consensus des deux chambres parlementaires sur ce dossier emblématique a été douché.

Initialement annoncée pour l’été 2013, présentée en conseil des ministres voilà un an, débattue en première lecture à l’Assemblée voici dix mois, cette loi, bien qu’examinée en procédure accélérée, aura connu un cheminement laborieux, les sénateurs s’employant, en première comme en deuxième lecture, à détricoter l’ouvrage des députés. Pour l’essentiel, ceux-ci sont finalement revenus au document originel. Ce qui n’empêche pas Mme Royal de saluer, au terme de 150 heures de débats parfois houleux, une « coconstruction » par les deux assemblées.

Nucléaire, bâtiments, transports

Ambitieux dans leurs objectifs, les 66 articles dessinent pour le milieu du siècle un système énergétique plus sobre, plus durable et moins nucléarisé : réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 (par rapport à 1990) et division par quatre en 2050 ; diminution de moitié de la consommation énergétique finale en 2050, avec un premier palier de 20 % en 2030 ; baisse de la part des fossiles de 30 % à la même échéance ; promotion des renouvelables pour atteindre 32 % de la consommation d’énergie et 40 % de la production d’électricité à la même date.

S’y ajoute la réduction de la part du nucléaire dans le bouquet électrique à 50 % « à l’horizon 2025 », contre environ 75 % aujourd’hui. Un calendrier conforme à l’engagement du chef de l’Etat, contre lequel la droite a farouchement bataillé, les sénateurs souhaitant que la baisse du poids de l’atome soit visée « à terme », sans date butoir.
De même, la puissance totale du parc électronucléaire est plafonnée à son niveau actuel de 63,2 gigawatts (GW), afin de contraindre EDF à fermer, lors de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), des réacteurs de puissance équivalente. Les deux unités de Fessenheim (Haut-Rhin) sont en ligne de mire, même si elles ne sont pas citées. Le Sénat, lui, voulait porter le plafond à 64,85 GW, pour avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire les 58 réacteurs actuels et le nouvel EPR.

Pour « verdir » la France, deux grands leviers seront utilisés. D’abord, la rénovation énergétique des bâtiments, qui représentent près de la moitié de la consommation énergétique du pays. Elle sera obligatoire pour tous les bâtiments privés résidentiels, tandis que les nouvelles constructions de l’Etat et des collectivités territoriales devront être « à énergie positive et à haute performance environnementale ».

Ensuite, les transports « propres », ce secteur étant responsable de plus du quart des émissions de gaz à effet de serre. Lors du renouvellement de leurs flottes de véhicules, l’Etat et les établissements publics devront opter, « dans la proportion minimale de 50 % », pour des modèles « à faibles émissions ». Il en va de même pour les taxis et les loueurs de voitures, à hauteur de 10 % de leur parc. De plus, les entreprises d’au moins cent salariés devront élaborer un « plan de mobilité » favorisant le recours aux transports en commun et au covoiturage.

Objectif « 100 000 emplois » en trois ans

Tous ces chantiers, comme le développement des filières renouvelables (éolien, solaire, énergies marines ou biomasse), le recyclage des déchets (les volumes mis en décharge devront être divisés par deux en 2025), ou l’interdiction des sacs en plastique jetables à partir de 2016, doivent permettre, assure Mme Royal, « la création de 100 000 emplois dans la croissance verte » en trois ans. Pour les accompagner, elle promet, sur trois ans également, 10 milliards d’euros d’aides publiques, sous forme notamment de crédits d’impôt, de prêts à taux zéro ou de bonus, afin d’encourager la rénovation thermique des logements ou le remplacement des vieux véhicules diesel par des voitures électriques.

Cette loi fait-elle pour autant de la France « la nation de l’excellence environnementale » vantée par Mme Royal ? Tout dépendra des décrets d’application – les premiers seront publiés « dès la rentrée 2015 », promet la ministre –, mais surtout de deux dispositifs qui définiront réellement la feuille de route de la transition énergétique, autrement dit sa mise en œuvre concrète.

D’abord, la stratégie nationale bas carbone, qui doit fixer, par décret et par périodes de cinq ans, les « budgets carbone » – c’est-à-dire les plafonds d’émissions à ne pas dépasser – dans les différents secteurs d’activité (transports, bâtiments, industrie, agriculture).

Un coup de théâtre s’est produit mercredi matin en commission spéciale de l’Assemblée nationale : en dépit de l’avis défavorable du gouvernement, les députés ont majoritairement repris un amendement du Sénat, soutenu par de nombreux parlementaires socialistes et par les écologistes. Il prévoit une augmentation de la taxe carbone (aujourd’hui de 14,5 euros la tonne), avec un objectif de 56 euros la tonne en 2020 et 100 euros la tonne en 2030. Cela, afin de donner « un signal-prix efficace » aux industriels et de les inciter à réduire leurs émissions. En lecture finale, la ministre a changé son fusil d’épaule et a donné un avis favorable à l’amendement, qui a donc été adopté.

Ensuite, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui, arrêtée elle aussi par décret, déterminera par étapes la trajectoire à suivre pour les différentes filières énergétiques. C’est elle qui permettra vraiment d’atteindre, ou non, les objectifs en matière de renouvelables et de nucléaire. La première PPE doit couvrir la période 2016-2018, ce qui nécessiterait donc qu’elle soit établie avant la fin de cette année. Or, un amendement gouvernemental, adopté au Sénat et repris en commission spéciale, repousse sine die cette programmation, les délais étant jugés trop serrés. Les « consultations » seront seulement « engagées avant le 31 décembre 2015 ». En clair, la traduction de la loi dans les faits attendra.

Au final, « le projet de loi donne un cap utile et fixe des objectifs intéressants, mais l’essentiel reste à faire », réagissent le Réseau action climat et le Réseau pour la transition énergétique. A leurs yeux, « décaler la publication de la première PPE, c’est reculer encore le moment des choix et c’est un très mauvais signal à quelques mois de la COP21 ».

Pierre Le Hir
http://www.lemonde.fr/energies/article/ ... 53054.html#

Répondre