Le pétrole déclinera après 2015

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titi75013
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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#251 Message par titi75013 » 01 févr. 2014, 20:58

en france, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées.

Donc, la masturbation intellectuelle sur le gaz de schiste, c'est drôlement rigolo, abstraction faite de la focalisation écologique que l'on fait dessus ( pourquoi d'aillleurs? c'est l'arbre qui cache la forêt ... pour faire genre écolo sans doute )

En résumé, on n'a pas beaucoup plus que de pétrole, ce n'est pas rentable, il reste encore du pétrole, donc le prix du pétrole est très bas par rapport à ce qu'il sera quand il y en aura plus.

Donc, on arrête d'y penser et d'en discuter pendant 30 ans et on verra alors ce qu'on fait faire pour faire de l'argent.
30 ans çà laisse le temps de réfléchir à nouvelle TIPP pour taxer les pays producteurs de gaz de schiste. Histoire de tuer la concurrence ou d'augmenter sans rien faire des rentrées fiscales à partir de ressources que nous n'avons pas.....

En attendant, continuons de vendre des produits de luxe et des clubs de foot ( un peu bidon ) aux qataris, émiratis et russes, pour leur pomper le fric du pétrole.
Le vrai débat serait être comment faire pour ces personnes viennent faire du tourisme en France plutôt qu'ailleurs ou faire en sorte que Renault et PSA supplantent nos amis allemands (BMW Audi Mercedes ).

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#252 Message par moinsdewatt » 02 févr. 2014, 19:21

La production pétroliére de Petrobras (Brésil) baisse pour la deuxième année consécutive !
Petrobras Output Fell 2.23% In 2013, Dipped 4.96% In Dec

January 31, 2014 rigzone news

RIO DE JANEIRO, Jan 31 (Reuters)
Oil and natural gas output at Brazil's state-run Petroleo Brasileiro SA fell for a third month in December 2013 compared with a year earlier, with production declining also for a second straight year. Petrobras produced 2.55 million barrels of oil and equivalent natural gas per day (boepd) from fields in Brazil and abroad in December, 4.96 percent less than in December 2012, Petrobras said Friday on its Web site. Average daily output in 2013 slipped 2.23 percent to 2.54 million boepd from 2.60 million boepd a year earlier. Output in December was 5.4 percent greater than in November. Petrobras oil and gas output has stagnated since 2011 as it shut older platforms for maintenance and as output from mature fields fell, while new areas faced production delays and rising costs. After reaching a record 2.72 million boepd in December 2011, production slid to a 45-month low of 2.47 million boepd in September 2012.

Completed maintenance, new wells and new production platforms and ships have resulted in production creeping back from recent lows. Petrobras management expects output to rise 4 percent to 6 percent in 2014, according to a Jan. 10 report by Allan Good, a stock analyst with Morningstar in Chicago. Good's estimate was modestly lower; he expects Petrobras output to grow three to five percent this year.
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... 496_In_Dec

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#253 Message par moinsdewatt » 02 févr. 2014, 20:58

Le pétrole iranien, encore sous embargo, est très convoité

02 Fev 2014 Le Figaro

L'Iran est une région incontournable pour tous les acteurs pétroliers du monde, en raison de ses réserves gigantesques, même si sa production a chuté de plus de 75% avec l'embargo.


«Tant que l'embargo (sur le pétrole et le gaz) n'est pas levé, nous ne pouvons pas signer de contrat», expliquait le patron de Total, Christophe de Margerie, au Forum de Davos. En attendant cette levée qui interviendra au mieux dans six mois, si un ­accord définitif sur le nucléaire est signé, Total dépêche quand même un représentant dans la délégation du Medef à Téhéran. «Ce déplacement en Iran est une étape importante, souligne Olivier Appert, le président de l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen), qui sera représenté. Il s'agit de poser des ­jalons avant que le secteur du pétrole et du gaz s'ouvre de nouveau.»
Car pour tous les acteurs pétroliers, l'Iran est une région incontournable: le pays détient 9,1% des réserves mondiales d'or noir et 16% des réserves gazières (gaz de schiste exclus). La production pétrolière de l'Iran, qui dépassait 4 millions de barils par jour (Mb/j) en 2008 (selon l'Agence internationale de l'énergie, AIE) a chuté à 2,6 Mb/j en 2013 à cause des sanctions internationales.

Les atouts de Total
De l'avis de nombreux observateurs, l'industrie pétrolière est aujourd'hui en mauvais état, manque de pièces détachées et d'investissements. Aussi, à Davos, le ­nouveau président iranien Rohani a-t-il ouvert les bras aux compagnies étrangères. Son ministre du Pétrole a même «nommément cité les majors européennes, et les américaines Exxon et Conoco», relève Francis Perrin, directeur de la revue Pétrole et gaz arabes.
Dans ce jeu très concurrentiel, «les Américains disposent de “faux nez” par exemple via une implantation à Dubaï qui est une porte d'entrée du secteur pétrolier iranien», fait valoir un autre spécialiste, et les Chinois qui n'ont pas sanctionné les Iraniens «ont pris des positions».

Mais le français Total dispose d'atouts. «Total a par le passé mené quatre projets pétroliers avec les Iraniens. En 1995, la compagnie avait bravé des menaces de sanctions ­américaines, les Iraniens s'en souviennent», raconte Francis Perrin. Bien que dépourvu d'actifs en Iran, Total «a su y préserver ses relations». Reste qu'avant de signer des contrats de production, il faut en connaître les conditions. Jusqu'à présent, les contrats iraniens étaient peu favorables aux entreprises étrangères. «L'Iran veut développer de nouvelles mesures contractuelles, plus attirantes, soulignait Christophe de Margerie à Davos, donc il faut voir de quoi il s'agit».
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014 ... nvoite.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#254 Message par moinsdewatt » 07 févr. 2014, 19:26

L' Angleterre au régime sec sans pétrole dés la fin de 2014 ?
Peut étre :
Indépendance de l'Ecosse: quels enjeux économiques?

07 Fev 2014 BFMTV

A sept mois d'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, David Cameron a plaidé pour l'unité britannique devant les Ecossais ce 7 février. L'Angleterre n'est pas prête à laisser échapper les richesses écossaises.

David Cameron s'est adressé aux Ecossais ce vendredi 7 février. Il a tenté encore une fois de les convaincre de rester au sein du Royaume-Uni, alors qu'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse est prévu pour le 19 septembre prochain. Le Premier ministre britannique a joué la carte de "l'union fait la force".

"Nous comptons plus aux yeux du monde ensemble". C'est en substance le message du chef du gouvernement britannique aux habitants de l'Ecosse. Le Royaume-Uni serait profondément diminué sans la nation écossaise. Une indépendance, après 307 ans d’union avec l’Angleterre, qui ternirait l'image et le prestige du pays.

Le Premier ministre britannique veut frapper fort. Il y a quelques mois il avait dû céder et accepter la tenue d'un référendum sur l'indépendance. A l'approche du scrutin, la pression s'intensifie. David Cameron aimerait éviter d'être l'homme qui aura perdu l'Ecosse.


90% de la manne pétrolière de Mer du Nord en jeu

Il faut dire que le pays aurait beaucoup à perdre si l'Ecosse sortait de son giron. Au-delà du symbole, Londres laisserait surtout filer l'un des plus gros trésors écossais, son pétrole. L'Ecosse possède la très grande majorité des réserves pétrolières de la Mer du Nord. Une manne qui rapporte tous les ans entre 7 et 11 milliards d'euros au budget britannique. En cas d'indépendance, le nouvel Etat entend garder 90% de ces revenus. Un sujet de désaccord avec Londres.

Autre inquiétude pour la couronne britannique: les eaux territoriales écossaises abritent 4 sous-marins nucléaires. Une base militaire dont les indépendantistes aimeraient se séparer. Parce que depuis 1997, le parlement écossais qui jouit d'une autonomie sur les questions d'éducation, de santé, d'environnement et de justice, verrait, en cas d'indépendance, ses compétences élargies à la défense.

Les indépendantistes écossais ont un argument de poids en faveur de la sécession. Traditionnellement plus à gauche, ils promettent à leurs concitoyens la fin de la politique de rigueur menée par le gouvernement Cameron.
http://www.bfmtv.com/economie/independa ... 05384.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#255 Message par moinsdewatt » 20 févr. 2014, 20:59

La fin des super majors ? Ou de l’histoire du pétrole…

19/02/2014 | Aymeric de Villaret | Énergies & Matières premières
LE CERCLE.

Les résultats 2013 viennent de montrer pour les grands groupes pétroliers occidentaux une production en stabilité voire en baisse, alors que les dépenses d’investissements ne font que croître. Face à ces difficultés, les super majors ont-ils encore leur raison d’être ? L’annonce d’une baisse à venir de ces dépenses est-elle un élément de réponse ?

L’histoire des super majors est liée à celle du pétrole, aux luttes de contrôle pour cette matière première. Luttes politiques, luttes économiques avec tout ce que cela implique en termes de constitution de cartels, de révolution, de monopole…

Dans ce cadre et lorsque l’on regarde comment a évolué, depuis la création en 1870 de la Standard Oil par John D.Rockfeller, le monde du pétrole, parler de fin des super majors revient plus ou moins à parler de la fin du pétrole !

Nous n’en sommes pas là et même si certains parlent de la fin du pétrole (voir sur le Cercle Les Échos notre commentaire sur le Peak Oil de la demande du 28 janvier), nous constatons que depuis 1870 les majors ont su s’adapter à l’évolution des marchés :

1) 1870-1928 : constitution de l’industrie pétrolière autour des Occidentaux avec un fort contrôle sur cette industrie (alors largement américaine). L’accord d’Acchnacarry en Écosse en 1928 permet d’écarter tout concurrent éventuel.

2) De 1928 à 1970 : d’américain, le pétrole devient très moyen-oriental. Il reste majoritairement sous la domination des majors occidentaux.

3) À partir de 1970 : les bouleversements politiques au Moyen-Orient changent la donne mondiale avec les expropriations et la perte de contrôle des majors sur ce qui était jusque-là une grande partie de leurs sources d’approvisionnement.

En 2014, alors que les États occidentaux dominent de moins en moins le monde, que les États-Unis importent moins de brut, on peut se poser la question de savoir si le monde a encore besoin des majors dont le rôle était surtout d’assurer l’indépendance énergétique des pays consommateurs.

Quelle est leur utilité lorsque l’on voit, malgré une forte hausse de leurs dépenses d’investissements, une stagnation de leur production d’hydrocarbures ? Les héritiers des sept sœurs ont comme noms aujourd’hui : ExxonMobil, Chevron, Royal Dutch Shell, BP, Total, ENI…

Pourtant ce n’est pas faute à la fin des années 90 et au début des années 2000 d’avoir cherché à grandir. C’est ainsi que le secteur a vécu une concentration entre les grands du secteur tels : ExxonMobil, BP AmocoArco, TotalFinaElf, ChevronTexaco, ConocoPhillips… Mais ces fusions n’ont pas apporté de croissance à leur production combinée alors que ces dernières années tous ces groupes avaient fortement augmenté leurs dépenses d’investissements.

Du coup, il est difficile de rêver aux majors et leurs parcours boursiers sont décevants, même s’ils apportent globalement un bon rendement.

2014 sera-t-il un nouveau départ ? Les responsables de ces groupes font tout pour essayer de faire rêver en parlant de baisse des investissements, hausse du dividende, retour à l’actionnaire : tout ce qui plait ! Le message sera-t-il entendu ? Les résultats seront-ils au rendez-vous ?

Il faudrait vraiment que cela soit le cas. Autrement, les voies récemment prises par ConocoPhillips et Marathon d’une séparation de leurs actifs pourraient donner des idées à d’autres et au lieu de dire Big is beautiful, il faudrait dire Small is beautiful !
http://lecercle.lesechos.fr/entreprises ... -histoire-

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#256 Message par Hippopotameuuu » 21 févr. 2014, 21:12

Notez que les grandes compagnies pétrolières les supermajors privées (Big Oil), ne constituent qu'une fraction faible de l'industrie pétrolière, elles ne contrôlent que 5 % des réserves mondiales de pétrole et de gaz.
La plupart de la production de pétrole dans le monde est maintenant dans les mains des entreprises publiques, des compagnies pétrolières d'État et des petits producteurs indépendants. Ces entreprises sont évidemment confrontés aux mêmes problèmes géologique ou financières que les grandes entreprises cotées en bourse, sans faire autant de publicité.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#257 Message par moinsdewatt » 22 févr. 2014, 12:55

Hippopotameuuu a écrit :Notez que les grandes compagnies pétrolières les supermajors privées (Big Oil), ne constituent qu'une fraction faible de l'industrie pétrolière, elles ne contrôlent que 5 % des réserves mondiales de pétrole et de gaz.
La plupart de la production de pétrole dans le monde est maintenant dans les mains des entreprises publiques, des compagnies pétrolières d'État et des petits producteurs indépendants. Ces entreprises sont évidemment confrontés aux mêmes problèmes géologique ou financières que les grandes entreprises cotées en bourse, sans faire autant de publicité.
en effet.
Vous aurez du mal à trouver des ''résultats'' de Aramco sur le net et ou que ça soit.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#258 Message par moinsdewatt » 24 févr. 2014, 19:24

Production en recul chez Exxon.
ExxonMobil accuse une forte baisse de son profit annuel

Les Echos 31/01/2014

Le leader des majors pétrolières, l'américain ExxonMobil, a annoncé hier un bénéfice net en forte baisse (- 27 %) en 2013, à 32, 6 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires, lui aussi en recul (- 9 %), à 438,2 milliards.

En cause, la baisse de la production d'hydrocarbures, qui a reculé de 1,5 % sur l'année, à 4,175 millions de barils équivalent pétrole par jour, la hausse de la production de pétrole n'ayant pas compensé la baisse des extractions de gaz. La chute des marges de raffinage, qui a affecté l'ensemble du secteur sur l'année, a aussi plombé les résultats.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 646976.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#259 Message par Hippopotameuuu » 28 févr. 2014, 21:43

La production est en fort recul aussi pour 4 pays producteurs arabes confrontés au pic de pétrole, et qui ne croient plus a un pic dans 40 ans.
Situation de L'Algérie, l’Égypte, la Syrie et et la Libye.
Pour eux le pic de pétrole s'était hier déjà. Pour connaitre qui sera en révolte dans les prochains mois il suffirait de regarder qui dépléte le plus.
28 février 2014, par Matthieu Auzanneau
Le pic pétrolier de l’Algérie, et de trois autres nations arabes gâtées par l’or noir
L'Algérie, l'un des principaux fournisseurs du pétrole et du gaz consumés en France, s'inquiète de plus en plus ouvertement de l'avenir de sa production d'or noir, rapporte cette semaine le quotidien El Watan :

"Les réserves stagnent et les efforts d’exploration n’aboutissent au final qu’à des gisements de plus en plus petits, ne présageant rien de bon et risquant d’induire un rapide déclin de la production (...)."

Des découvertes de plus en plus maigres, en dépit des efforts d'investissement : air connu sur ce blog...

Ancien vice-président de la Sonatrach, Tewfik Hasni tranchait récemment dans une interview accordée au site d'information Magbreb Emergent :

"Tous les experts sérieux savent que nos réserves, y compris le gaz de schiste, ne garantissent pas plus de 20 ans de consommation au rythme actuel de leur exploitation."

El Watan résumait dans une précédente analyse :

"Il n’existe presque plus d’experts à Alger pour soutenir (...) que l’Algérie peut, dans un horizon humain, revenir et dépasser son niveau de production de 220 Mtep (millions de tonnes d’équivalent pétrole) atteint entre 2005 et 2007."]
Lire la suite

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#260 Message par Hippopotameuuu » 01 mars 2014, 11:02

L'Algérie face au pic, là ça ne rigole plus, ne reste plus que le gaz de roche mère pour tout espoir.
Combien de temps avant un "Printemps" Algérien ?
Peak oil: l'Algérie à un tournant

Même si la date du peak oil algérien (pic pétrolier) est difficile à préciser, son évidence est là », a déclaré Sid Ahmed Baghdadli, ancien cadre du secteur du pétrole, à l’ouverture, samedi 22 février à Alger, du Forum sur le développement économique et la transition énergétique. Le taux actuel de déplétion est de 3% pour les réserves utiles et de 5% pour les réserves prouvées.

La production algérienne a connu entre 2005 et 2007 un pic de 2 millions de barils/jour avant d’amorcer, dès 2008, une baisse à 1,8 million barils/jour. Pour le gaz, après un pic de 90 milliards de m3 au milieu des années 2000, la production est descendue à 82 milliards de m3 aujourd'hui.

L’évolution des réserves d’hydrocarbures de l’Algérie est passée par deux cycles de découvertes. Le premier comprend Hassi Messaoud et Hassi R’mel et le second, venu tardivement, c’est-à-dire dans les années 1990, comprend notamment le gisement de Hassi Berkine.

Cet expert s’est alarmé du fait que les gisements découverts ou à découvrir sont et seront de plus en plus petits. Il a ajouté que la moitié des réserves prouvées a déjà été produite. Et pour contredire les déclarations rassurantes émanant des responsables algériens, il a affirmé que même si les réserves sont importantes (2'800 à 6'000 milliards de m3 de gaz, et 3 milliards de tonnes de pétrole), le pays ne connaîtra pas d’autres gisements comparables à Hassi Messaoud ou Hassi R’mel.



Grande baisse des exportations d’hydrocarbures dès 2019

Un rappel « réaliste » partagé par l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, qui a prévenu qu’à partir de 2019, l’Algérie sera obligée de diminuer ses exportations d’hydrocarbures, surtout que la consommation intérieure ira en augmentant...]
http://www.2000watts.org/index.php/ener ... tions.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#261 Message par Hippopotameuuu » 17 mars 2014, 16:19

Le Peak-Oil tout liquides sur vos écrans prochainement.
Pour le Peak-Oil conventionnel (2006), c'est déjà de l'histoire ancienne.
17 mars 2014, par Matthieu Auzanneau

Nouvelle chute en 2013 de la production de brut des « majors », désormais contraintes à désinvestir
Les profits s'effritent, tandis que les coûts d'extraction continuent à grimper, inexorablement. L'ex-n°2 du pétrole saoudien réitère le pronostic d'un pic pétrolier d'ici à la fin de la décennie.

Le total de la production de pétrole des cinq principales compagnies pétrolières internationales (Exxon, Shell, Chevron, BP et Total) a connu un nouveau repli en 2013, pour la neuvième année depuis le pic de 2004, ai-je constaté :
Cela commence diablement à ressembler à une tendance lourde. Fatidique ?
Image

Image

L'ex-responsable de la production de la Saudi Aramco indique dans une récente interview, à propos du "plateau" situé autour de 84 Mb/j, sur lequel se maintient plus ou moins la production mondiale depuis 2005 (laquelle a atteint 86 Mb/j en 2013) :

« Le plateau pétrolier pourrait à l'heure actuelle être grossi par 1 à 2 Mb/j de pétroles non-conventionnels à coûts élevés, mais tous les analystes majeurs considèrent cela comme plus ou moins transitoire. Le plateau lui-même reste une réalité, et malheureusement, il est toujours improbable que sa durée s'étende au-delà de la fin de cette décennie. »

Sadad al Husseini poursuit :

« Mon scénario de base pour le prix du brut [en dollars constants] se situe toujours entre 105 et 120 dollars le baril, avec un plancher de volatilité à 95 dollars et une pointe plus probable à 140 dollars le baril d'ici à 2016/2017. »
Image

Sadad al Husseini : Piquiste millénariste ?


http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/03/ ... sinvestir/

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#262 Message par Pi-r2 » 17 mars 2014, 19:37

question à 100 balles: le capex est déterminé comment ?
parce qu'une partie est désormais consacrée aux gaz et donc pas au crude oil ?
Comment on fait la part entre ce qu'on ne peut pas produire (ton point de vue) et ce qu'il ne sert à rien de produire car remplacé par du gaz ?
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#263 Message par Hippopotameuuu » 17 mars 2014, 19:48

Pi-r2 a écrit :Comment on fait la part entre ce qu'on ne peut pas produire (ton point de vue) et ce qu'il ne sert à rien de produire car remplacé par du gaz ?
Question sans objet !
La bulle de gaz de roche mère, n’empêche nullement les Ricains de développer comme des malades le pétrole de roche mère à un coût de production de plus de 60$ le bbl

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#264 Message par moinsdewatt » 21 mars 2014, 21:21

GB: les revenus fiscaux du pétrole en Mer du Nord vont chuter de 21% en 2014/2015

Les Echos 19/03/2014

Les impôts payés par les compagnies productrices d'hydrocarbures dans les eaux britanniques de la mer du Nord sont attendus en baisse de 21% en 2014/2015 par rapport à la précédente année fiscale, selon l'Office de responsabilité budgétaire (OBR).
L'OBR prévoit désormais que les impôts dérivés de la production de pétrole et de gaz en mer du Nord se monteront à 3,7 milliards de livres (4,4 milliards d'euros) en 2014/2015, contre une précédente estimation (décembre) de 4,6 milliards de livres, selon les nouvelles prévisions de l'Office publiées mercredi pour coïncider avec la présentation du budget du Royaume-Uni.

Ces revenus chuteraient donc de 21% par rapport à 2013/2014, année au cours de laquelle ils devraient s'établir à 4,7 milliards de livres.
Les impôts sur la production d'hydrocarbures auront ainsi déjà décliné de 24% en 2013/2014, par rapport à l'année fiscale précédente. En 2011/2012, ils se montaient à 11 milliards de livres, rappelle l'OBR.
Cette forte chute "reflète principalement la chute de la production de pétrole et de gaz et une hausse de 60% des dépenses d'investissement ces deux dernières années", estime l'Office.

Pénalisée par le vieillissement inéluctable des champs en mer du Nord, la production britannique d'hydrocarbures a chuté de 38% sur les trois dernières années, tombant à un nouveau plus bas depuis 1977 en 2013, à 1,43 million de barils équivalent pétrole par jour.
Quant aux dépenses d'investissement, elles ont atteint le niveau record de 14,4 milliards de livres en 2013 et devraient rester au dessus de 10 milliards de livres jusqu'en 2015 selon la fédération du secteur Oil & Gas Uk.
A six mois du référendum sur l'indépendance de l'Écosse, la question du partage des ressources pétrolières est au centre du débat.
Pour le Premier ministre écossais séparatiste Alex Salmond, une Écosse indépendante serait viable, notamment grâce aux revenus tirés de l'exploitation des ressources pétrolières.
Mais Londres met l'accent sur la chute des revenus pétroliers, alors que la mer du Nord est l'un des bassins les plus matures du monde.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 658217.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#265 Message par moinsdewatt » 29 mars 2014, 13:30

Le Pic pétrolier : Les signes sont là...

27 Mars 2014 AGORAVOX

Le pic pétrolier mondial (ou Pénurie mondiale de pétrole) est le fondement même de la crise économique, son origine. Certains attribuent la crise à la finance et n’ont pas totalement tort. Il s’avère que la crise financière est la conséquence du choc pétrolier, comme on le verra plus tard dans le chapitre consacré a la crise financière sur ce blog.

Pour essayer d’être bref, en voici les grandes lignes (Ces observations découlent du bon sens) :
..........
..........
lire ici http://www.agoravox.fr/actualites/inter ... ont-149893

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#266 Message par moinsdewatt » 15 avr. 2014, 18:53

pour le Mexique le déclin est déjà une réalité.

Le ministére de l' energie du Mexique annonce que les réserves prouvées de gaz et pétrole on décru de 3.1% en 2013.

Mexico's Proven Oil And Gas Reserves Fall 3% In 2013

rigzone news April 14, 2014

Mexico's proven oil and gas reserves fell 3.1 percent in 2013, according to energy ministry data, as the nation's once-ample shallow water deposits begin to run dry.

The proven Mexican reserves totaled 13.439 billion barrels of oil equivalent (boe), or down by nearly 430 million boe compared with the previous year.

Nearly three-quarters of the reserves, or 9.812 billion boe, are made up of crude oil.

The new estimate for so-called 1P certified reserves was set on Jan. 1, 2014, and covers oil and gas fields believed to have a 90 percent chance of being extracted with existing technology.

Mexico, the world's tenth-biggest crude producer, has not been able to discover and certify new oil and gas fields as fast as it has extracted resources from current production.

Proven oil and gas reserves reached 13.868 billion boe as of Jan. 1, 2013.

Reserves have remained relatively stable since 2009, but Pemex's lack of investment in exploration over many years has led to a precipitous decline in the country's reserve base.

Mexico boasted proven reserves of about 55 billion boe in 1990, but reserves have fallen sharply since.

Mexico has the third-largest proven oil reserves in Latin America, behind Venezuela and Brazil.

A landmark energy reform passed in December promises to lure major new streams of private investment into Mexico's oil and gas sector, eventually boosting reserves and output.

Secondary legislation that will set commercial and other regulatory terms of the reform championed by President Enrique Pena Nieto is expected by May.
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... _3_In_2013

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#267 Message par moinsdewatt » 08 mai 2014, 12:58

Total voit la Russie comme sa 1e source de production d'ici 2020

CAPITAL , Source : Reuters 23/04/2014

Total pense que la Russie représentera d'ici 2020 sa première source de production de pétrole et de gaz, le groupe français entendant rester longtemps dans le pays en dépit des tensions avec l'Occident au sujet de l'Ukraine, a dit mercredi un responsable de l'entreprise.

"La Russie est un pays qui a des ressources importantes, du pétrole et du gaz conventionnel et non conventionnel. Nous avons de bons partenariats", a dit à des journalistes Michael Borrell, responsable de l'amont (exploration & production) pour l'Europe continentale et l'Asie centrale, en marge d'une conférence à Paris.

"Bien sûr, nous surveillons les risques qui sont associés à ce que nous faisons, mais, sur le long terme, nous sommes bien positionnés."

Les dirigeants de Total estiment que la production du groupe en Russie va bondir à 400.000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j) d'ici 2020 environ, un quasi-doublement par rapport aux 207.000 bep/j réalisés l'an dernier.

Cela sera notamment le fait du lancement, annoncée fin décembre, du projet Yamal LNG dans l'Arctique russe, l'un des plus grands projets de gaz naturel liquéfié au monde dans lequel Total détient une participation directe de 20%.

Novatek détient 60% du projet Yamal LNG et China National Petroleum Corporation (CNPC) 20%.

Les activités de Total en Russie supplanteront ainsi celles qu'il a en Norvège et au Nigeria, qui ont alterné ces dernières années au premier rang des sources de production du groupe.

Michael Borrell a déclaré qu'en dépit du regain de crispation en Ukraine ces derniers jours, il ne sentait "aucune menace de la part de ses partenaires russes".

Toujours en Russie, Total et Loukoil ont annoncé fin mars la signature d'un accord de développement du gisement de pétrole de schiste de Bajenov, en Sibérie occidentale. Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), Bajenov pourrait receler 75 milliards de barils de pétrole de schiste, soit plus qu'il ne s'en trouve aux Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole de schiste.

Les perspectives favorables en Russie compensent quelque peu les reports et les surcoûts de l'énorme gisement pétrolier de Kashagan, au Kazakhstan. Yves-Louis Darricarrère, directeur de la prospection et de la production de Total, a déclaré mardi que la production ne devrait pas y reprendre avant 2015.
http://www.capital.fr/bourse/actualites ... 020-927175

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#268 Message par moinsdewatt » 13 mai 2014, 19:12

La Chine installe une plate-forme pétrolière dans des eaux disputées par le Vietnam

le 12/05/2014 lemarin.fr

Le samedi 10 mai, une manifestation a réuni 500 personnes dans un parc face à l’ambassade de Chine, pancartes et mégaphones à la main. Elle a même été relayée par les médias contrôlés par le pouvoir. Ce n’est pas habituel au Vietnam et, si la mise en valeur de cette manifestation n’est pas étrangère à la tactique du pouvoir en place, elle reflète semble-t-il un vrai mouvement d’opinion dans la population du petit État du sud-est asiatique.

Les Vietnamiens paraissent désormais opposés à toute tentative d'annexion des îles Paracels et Spratly par la Chine, laquelle multiplie les manœuvres et opérations navales pour imposer sa souveraineté en mer de Chine méridionale. Au cours des derniers jours, des heurts ont eu lieu en mer entre navires chinois et vietnamiens – ceux-ci ayant enregistré six blessés à la suite de l’usage de canons à eau par les Chinois – en raison de l’arrivée à proximité des Paracels d’une plate-forme pétrolière chinoise.

Celle-ci, la Cnooc 981, appartenant à la major publique chinoise du même nom, est une plate-forme semi-submersible spécialisée dans les grandes profondeurs. Elle a commencé à opérer le 9 mai par 1 500 mètres de fond.

Tout un symbole, cette unité construite par Cosco Shipyards est la première plate-forme de ce type à être opérée par une compagnie chinoise. Cnooc espère exploiter à terme des ressources estimées à 700 millions de tonnes de pétrole et 1,2 milliard de mètres cubes de gaz. Alors que les heurts se déroulaient en mer, un dirigeant de Cnooc déclarait que la mer de Chine méridionale pourrait, à terme, devenir la quatrième zone de production offshore après le golfe du Mexique, le Brésil et le golfe de Guinée.

Les observateurs estiment que cette montée de tension est la pire depuis l’incident militaire qui avait causé la mort de 64 marins vietnamiens lors d’une confrontation avec la marine chinoise.

Image
La compagnie nationale chinoise Cnooc a commencé ses opérations de forage dans les eaux des îles Paracels, revendiquées par le Vietnam, à l'aide de cette plate-forme, première du genre sous capitaux chinois. (Photo : DR)
http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... etnam.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#269 Message par moinsdewatt » 23 mai 2014, 19:32

suite de ce post http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 99#p359799
Total confirme sa stratégie en Russie en s'associant avec Loukoïl dans le pétrole de schiste

Les Echos 23/05/2014

Malgré les tensions entre Moscou et Kiev, Total crée une co-entreprise avec le russe Loukoïl pour l'exploitation du pétrole de schiste en Sibérie. Il s'agit d'une des plus vastes réserves au monde.

Malgré les tensions en Ukraine, Total continue résolument d'investir en Russie . Vendredi, le groupe pétrolier français a annoncé avoir scellé sa co-entreprise avec le russe Loukoïl pour explorer et exploiter les réserves de pétrole de schiste en Sibérie occidentale. Les négociations, déjà évoquées au mois de mars par le "Financial Times", se seraient cependant tenues avant l'annexion de la Crimée par la Russie et les sanctions qui s'en sont suivies envers Moscou.

La joint-venture sera détenue à 49% par Total et 51% par Loukoïl. Le russe sera chargé d'évaluer "la faisabilité technique d'un développement des ressources potentielles en pétrole de schiste" du gisement de Bazhenov, a indiqué Total dans un communiqué. La première campagne de forages d'exploitation est prévue pour 2015. "Notre expertise internationale, conjuguée à l'expérience de Loukoïl dans la région, contribuera à un partenariat équilibré", a souligné Christophe de Margerie.

Une exploitation dès 2015

Pour le groupe pétrolier français, il s'agit de "conforter sa position dans les hydrocarbures non conventionnels , un domaine où le groupe a développé une expérience significative à travers ses différents projets", explique le PDG de Total. Le gisement de Bazhenov, que la co-entreprise pourra exploiter sur une superficie de 2.700 km2 dès 2015, fait partie des formations de pétrole de schiste les plus vastes et les plus prometteuses au monde.

Présent depuis plus de 20 ans en Russie, Total entend y poursuivre ses affaires, malgré le climat économique dégradé. Le pétrolier français, qui détient 17 % du capital de Novatek - le plus grand producteur de Russie -, s'est également associé à celui-ci dans le projet de gaz naturel liquéfié de Yamal, au côté du chinois CNPC. Un projet gigantesque à 27 milliards de dollars dont la production de GNL, qui doit démarrer en 2017, pourrait atteindre jusqu'à 15 millions de tonnes par an à moyen terme. Lors de la dernière assemblée générale de Total, Christophe de Margerie avait estimé que la crise ukrainienne n'affecterait que très faiblement ce projet crucial pour le groupe, malgré d'éventuels "problèmes de financement".

Préserver les intérêts des entreprises françaises en Russie

Le pétrolier français a toutefois mené campagne auprès du gouvernement français afin que celui-ci tienne un discours rassurant sur les relations économiques entre la France et la Russie, appelant à "prendre en compte l'intérêt des entreprises françaises", rapporte le "Wall Street Journal". Durant une visite au Mexique à la mi-avril, Christophe de Margerie a ainsi fait part de ses inquiétudes à François Hollande.

"La Russie est un pays stratégique pour Total", soulignait récemment Yves-Louis Darricarrère, le responsable de l'exploration et de la production pour le groupe. Total estime ainsi que la Russie deviendra le premier fournisseur de pétrole et de gaz d'ici 2020, tablant sur une production d'hydrocarbures de 400,000 barils d'équivalent pétrole par jour, soit le double du niveau actuel. Des réserves cruciales pour répondre à la demande grandissante des consommateurs asiatiques, toujours plus consommateurs d'énergie, et également, si besoin, pour approvisionner ses raffineries en Europe. Comme par le passé, Total fait fi des tensions politiques, privilégiant ses actifs stratégiques. Comme le répète Christophe de Margerie, il faut "aller là où se trouve le pétrole".
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 673374.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#270 Message par moinsdewatt » 31 mai 2014, 12:49

Ça ne s' arrange pas en Libye :
Libye:nouvelle chute de la production pétrolière à 155.000 barils/j

La production pétrolière de la Libye a chuté une nouvelle fois, atteignant 155.000 barils par jour, soit l'un de ses plus bas niveaux depuis la crise pétrolière de l'été dernier avec la fermeture des principaux terminaux pétroliers dans l'est du pays, a annoncé une source de la Compagnie nationale de pétrole (NOC).

"Les exportation du pétrole sont suspendues au port de Zueitina (85.000 b/j) du fait que les réservoirs de pétrole sont vides et de tensions au niveau du port al-Harriga qui sont en cours d'être aplanies", a indiqué le porte-parole de la NOC, Mohmed al-Harairi, prédisant une reprise des exportations dans les plus brefs délais.
Des protestataires continuent de bloquer d'importants champs pétroliers dont Al-Charara (sud) d'une capacité de 340.000 barils, Al-Fil également au sud (85.000 b/j) et Al-Wafa à l'ouest (100.000 b/j), maintenant ainsi un niveau de production très bas pour ce quatrième pays producteur de l'Afrique avec des réserves estimées à 47 milliards de barils.

Les mouvements sociaux qui se sont multipliés depuis la chute de l'ancien régime ont fait dégringolé la production pétrolière qui n'a cessé de chuter jusqu'à atteindre en juin 2012 quelque 100.000 b/j, contre 1,5 million de b/j en temps normal.

Cette situation a privé l'Etat libyen de ses principales ressources, menaçant de provoquer une crise économique et une cessation de paiement des salaires, poussant le gouvernement à puiser dans les réserves en devises du pays estimées à quelque 130 milliards de dollars.

Ainsi, le budget de 2014 de l'Etat qui n'a pas encore été voté par le Parlement en raison de la crise politique prévoit un déficit de 10 milliards de dinars (1 dollar américain = 1,250 dinars libyens).
Un accord signé avec des groupes armés qui contrôlent des ports dans l'Est libyen, a permis en avril de libérer deux ports, Al-Harriga et Zueitina, et la reprise des exportations pétrolières vers le marché international, mais n'a pas influé sur le niveau de production qui s'établissait la semaine dernière à 230.000 b/j en dépit des grands espoirs suscités par cet arrangement
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... ils-j.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#271 Message par moinsdewatt » 11 août 2014, 14:29

Rosneft et ExxonMobil commencent leur premier forage en Arctique en mer de Kara.
Avec une plate forme de forage spécialement étudié pour la glace.


et ceci malgré les sanctions US envers la Russie.
Rosneft, ExxonMobil start oil drilling in Russia's Arctic

English.news.cn 2014-08-10
MOSCOW, Aug. 9 (Xinhua)

Joint Drilling started Saturday in Russia's northernmost offshore exploration well, marking an important step for the country in its efforts to test the potential of the unexplored Arctic Ocean.

Russian President Vladimir Putin gave the start signal through a teleconference for the drilling of the 700-million-dollar oil well in the East Prinovozemelsky field in the Kara Sea.

The drilling is one of the joint development projects of four sea shelf deposits off Siberian northern shores between Russian state oil company Rosneft and U.S. oil and gas giant ExxonMobil.

Putin said this is another important step in the development of the Arctic's promising deposits, calling Exxon Russia's long- standing and reliable partner.

"We value our relations. I am convinced that Rosneft's joint projects with Exxon and other companies would benefit our national economies and help strengthen a global energy situation, develop breakthrough technologies, and create new jobs," he said.

The drilling will continue until the end of October before the ice period starts, according to the Interfax news agency. The West Alpha rig has been especially equipped with an innovative ice control and ice defense system for drilling in harsh climate conditions.

Putin said that businessmen should be guided by pragmatism and common sense, "despite difficulties in current political trends." He praised Exxon's move as "truly responsible and businesslike," and stressed that Russia is open to cooperation expansion with partners.

The two giants have been cooperating at the Arctic oil sites since 2011, as well as the joint development of an oil deposit in the Black Sea. In June 2012, Rosneft also struck a deal with Exxon on the joint project of a tight oil deposit in Western Siberia.

As Washington imposed new sanctions against Russia over the Ukraine crisis last week, Rosneft chairman Alexander Nekipelov expressed hope that the cooperation between Rosneft and Exxon would not be affected.

Rosneft was added to a list of Russian companies under U.S. sanctions on July 16.
http://news.xinhuanet.com/english/busin ... 545013.htm


La plate forme West Alpha est celle ci :

Image
http://www.marinetraffic.com/fr/ais/det ... WEST_ALPHA

construite en 1986.

appartiendrait à North Atlantic Drilling Ltd.

Image
http://www.barselekter.com/en/west-alpha/

et c'est Poutine qui a donné le top départ du forage.
Vladimir Putin gave the signal via video linkup to start exploratory drilling operations at the West Alpha rig (Universitetskaya-1site) in the Kara Sea. This project is being jointly implemented by Rosneft and ExxonMobil.
http://eng.kremlin.ru/news/22792

voici la retranscription traduite de Poutine :
PRESIDENT OF RUSSIA VLADIMIR PUTIN:
Good afternoon, friends. I am very pleased to see all of you.

We are about to take another major step in the development of promising oil and gas fields in the Arctic. The West Alpha rig is ready to begin drilling an exploratory well on the Kara Sea shelf. This is a great achievement.

I know that the project being launched is unique in many ways. It will use the latest technology. A large number of geological surveys have already been carried out, and special environmental protection measures are in place. I know that Rosneft and all of its partners, including ExxonMobil, attach special significance and pay great attention to this aspect, especially in this part of the world with its sensitive ecology.

As I have already said, all this great work was made possible by uniting the efforts of Rosneft and our US partner, ExxonMobil. Practice shows that it is nearly impossible, or at least very difficult, to implement alone such large high-tech projects, projects of global scale and significance. Today commercial success is determined by effective international cooperation.

Businesses, including large companies, both Russian and foreign, are well aware of that. In spite of the difficult current political situation, pragmatism and common sense still have the upper hand, and that is very gratifying. In our opinion, this is a truly responsible, business-like approach, and only such an approach can be productive. We certainly welcome this position and, in turn, are open to expanding our cooperation with partners.

Once again, I stress, ExxonMobil is our old, reliable partner, and we greatly value our relationship. I am convinced that joint projects between Rosneft and ExxonMobil, as well as other companies, will benefit our national economy, contribute to improving the global energy situation and will undoubtedly lead to the development of breakthrough technologies and job creation.

Finally, I want to sincerely thank all those involved in developing the rich resources of the Arctic shelf, everyone working to develop new oil fields in the area. I know that a great deal of work still lies ahead for you. I am confident that you will cope with it, as always, at the highest professional level.

I want to wish you every success.
article dans Libération:
Pétrole: Poutine lance un projet d’exploration russo-américain

09 Aout 2014
..........

Image
Le président russe Vladimir Poutine lors d'une vidéoconférence donnée depuis Sotchi sur le forage de pétrole dans l'océan Arctique, le 9 août 2014 (Photo Alexeï Droujinine. AFP)

................
La mer de Kara pourrait abriter jusqu’à 100 milliards de barils de pétrole, selon le patron de Rosneft Igor Setchine, mais la Russie a besoin des technologies occidentales pour pouvoir exploiter ces gisements.
http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... in_1078116

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#272 Message par moinsdewatt » 24 août 2014, 12:56

La production de pétrole de ma mer du Nord coté UK (qui a peaké en 1999) diminue et diminuera encore.
Couts croissants de la production.
Britain, Scotland grapple over oil

22 Aug 2014

North Sea oil has been at the centre of fierce debate over Scotland's future ahead of an independence vote next month, with both sides wrangling over the outlook for the region's treasure trove of black gold.

Around 42 billion barrels of oil and gas have been extracted from the North Sea since the early 1970s, providing a welcome boost to the British government's coffers - and Scotland's economy.

Now, with Scotland heading to the polls on September 18 in a referendum that could spell the end of the 300-year-old union with England, its lucrative energy resources are in sharp focus.

British Prime Minister David Cameron's coalition government is calling on Scots to reject independence, while the devolved Scottish administration of First Minister Alex Salmond is backing a historic separation.

Oil revenues have been a key element of the debate, with both sides accusing the other of fudging estimates for the potential of the industry.

Edinburgh has produced several possible scenarios of future oil tax revenues, with the most optimistic predicting an income of £38.7 billion ($64.6 billion, 48 billion euros) over the next five fiscal years.

The British government forecasts revenues will be £17.6 billion.

But amid the political row, most analysts agree that output from the United Kingdom Continental Shelf will fall in the coming years as it becomes more expensive to exploit harder-to-reach reserves.

"The decline (in North Sea reserves) is inevitable, because the bulk of the large fields have been found and the easy-to-produce oil has been produced,"
said John Howell, professor of petroleum geology at the University of Aberdeen in northeastern Scotland.

Graham Sadler, managing director of the petroleum services group at consultancy Deloitte, added: "It will be a challenge to reverse the decline as it is a mature oil and gas basin."


'Unsustainable' trend

Britain's North Sea oil and gas production has plunged by about 38 percent over the last three years to 1.43 million barrels of oil equivalent per day last year, the lowest level since 1977.

Output is expected to remain stable in 2014, rising to 1.7 million in 2018,
according to forecasts from industry body Oil & Gas UK.

Production peaked in 1999 but has fallen sharply since then due to ageing infrastructure, including pipelines and platforms, and the depletion of existing resources.

Some argue that the region could attract more investment in the coming years, citing the draw of beneficial taxation policies alongside high and stable oil prices.

Last year saw a record £14.4 billion invested in North Sea oil projects, and new discoveries and greater efficiency in existing fields are expected to stem the fall in output for now.

But in the long-run, analysts argue Scotland's mature offshore oil and gas fields face an inevitable decline as costs spiral and companies look to other, cheaper areas to explore.

Costs jumped 15.5 percent in 2013 and are expected to rise sharply again this year in what Oil & Gas UK said is an "unsustainable" trend.

"There are a number of projects that may come on stream in the near future to help slow that decline, but we do not see any prospect for a significant growth in production," said Sandler.

"Fundamentally, to sustain production or to alleviate the decline, we need more fields to be discovered. They are likely to be small because we are in a mature basin but we need to be exploring a little more," he added.

Thomas Pugh, commodities specialist at research consultancy Capital Economics, warned that North Sea production was losing importance in the global energy market.

"In the bigger picture, production from the North Sea is going to become less important as production in North America booms" thanks to cheap shale gas reserves, he said.
http://business.iafrica.com/worldnews/956131.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#273 Message par moinsdewatt » 28 août 2014, 19:41

Irak: l'EI se retire d'un champ pétrolier après y avoir mis le feu

28 Aout 2014 Agence France-Presse
KIRKOUK

Des djihadistes ont mis le feu jeudi à un champ pétrolier qu'il contrôlait dans le nord de l'Irak, avant de battre en retraite, alors que les forces kurdes les attaquaient dans le même secteur, ont rapporté des responsables.


Les djihadistes de l'État islamique (EI) ont mis le feu à trois puits de pétrole avant de quitter le champ d'Ain Zalah, dont ils avaient pris le contrôle début août, a indiqué un responsable de la Compagnie pétrolière du Nord.

Le champ d'Ain Zalah est situé à quelque 70 km au nord-est de Mossoul, la deuxième ville d'Irak que l'EI contrôle depuis le 10 juin.

Un colonel des forces kurdes a indiqué pour sa part que les peshmergas avaient lancé une attaque d'envergure contre les djihadistes qui les avait forcés à se retirer de plusieurs villages dans le même secteur.


L'EI a lancé le 9 juin une offensive fulgurante qui leur a permis de s'emparer de larges pans du territoire irakien au nord, à l'ouest et à l'est de Bagdad, avant de l'étendre début août vers la région autonome du Kurdistan, face à une armée irakienne impuissante et des forces kurdes dépassées.

L'avancée près du Kurdistan a jeté sur les routes des dizaines de milliers de personnes, dont nombre de chrétiens et Yazidis, une minorité kurdophone non-musulmane, poussant les États-Unis à lancer des raids le 8 août contre des positions de l'EI.

Fort de cet appui aérien, les forces kurdes ont regagné un peu de terrain, en reprenant notamment le 17 août avec l'aide des forces spéciales irakiennes le barrage de Mossoul, le plus important d'Irak, dont les djihadistes s'étaient emparés dix jours plus tôt.

L'EI aurait recueilli des fonds importants provenant des ventes de pétrole extrait des champs qu'il contrôle.

Le groupe a par ailleurs tenté à plusieurs reprises de mettre la main, sans succès, sur la raffinerie de pétrole de Baiji, la plus importante d'Irak, située à 200 km au nord de Bagdad.

L'offensive des djihadistes a affecté la production de pétrole dans le nord du pays, mais les importants champs pétroliers et terminaux d'exportation du sud de l'Irak n'ont pas été touchés.
http://www.lapresse.ca/international/do ... le-feu.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#274 Message par moinsdewatt » 12 sept. 2014, 19:05

Riche en hydrocarbures, l'Ecosse ne peut pas compter uniquement sur son pétrole pour s'assurer une indépendance prospère vis-à-vis du Royaume-Uni.

10 Sept 2014 Les Echos

En 1995 l’indépendance du Québec fut refusée à 55 000 voix, le Non gagna avec 50.58%. En Catalogne, en 2009 et 2010 des consultations populaires - et donc non officielles ni engageantes - n’attiraient qu’environ un tiers des électeurs qui votaient cependant à 95% en faveur de l’indépendance. En Ecosse, avant le 18 septembre, les sondages peinent à départager les deux parties.

De ces trois régions, deux ont une forte dominante ressources naturelles : le Québec et ses mines, l’Ecosse et ses hydrocarbures. D’aucuns pensent que les taxes tirées de la production ces matières premières sont à elles seules suffisantes pour assurer un confort à l’indépendance. Naturellement c’est inexact.

Du point de vue du pétrolier ou du mineur, un bon gisement trouve toujours un bon financement, mais une belle indépendance doit d’abord tranquilliser sous différents aspects.

L’indépendance de l’Ecosse nécessite d'abord un nouveau tracé de la ligne de démarcation entre les eaux écossaises et anglaises. C’est facile à dire ! La richesse pétrolière sous-marine imposera des négociations qui ne doivent pas durer longtemps. On imagine avec difficulté les deux nouveaux pays s’affronter en mer à la Braveheart ! Enfin là-haut tout en envisageable, d’ailleurs si l’on parle beaucoup du déménagement de la base sous-marine anglaise de Clyde, Fastlane pour les connaisseurs, située en terres écossaises, le titre de propriété de Balmoral deviendra-t-il également une question ?

Du pétrole difficilement exploitable

En Ecosse le peak oil date d’il y a 15 ans : 4.56 millions de barils en 1999 contre 1.45 millions de nos jours. Mais il y aurait encore l’équivalent de 1 200 milliards d’Euro de pétrole et de gaz dans les eaux écossaises. Toutefois, à ce jour, tout n’est pas exploitable pour des raisons aussi bien techniques qu’économiques. Cependant la technique progresse chaque jour et ces progrès abaissent le coût d’exploitation. En outre des découvertes de nouveaux champs d’hydrocarbures sont toujours possibles mais ces dernières éventualités ne doivent raisonnablement pas peser dans le débat.

La fiscalité des hydrocarbures est basse, en Ecosse, comparée à la Norvège. En fonction des prix du pétrole et du gaz, depuis 1998, elle évolue entre des extrêmes de 2% à 8% du PNB écossais et une moyenne à 3.5%. Mais dans le même temps les champs d’hydrocarbures sont moins riches et plus coûteux que par le passé. A l’avenir, ils nécessiteront un prix du pétrole élevé (l’indépendance ne permettra pas d’influencer le prix du pétrole et du gaz) et des coûts d’exploitation contrôlés pour dégager une rentabilité permettant un revenue fiscal susceptible d’alimenter une fonds souverain pour les générations futures.

Environ 200 000 personnes travaillent dans l’industrie pétrolière et gazière. Mais tous ne sont pas écossais. En effet, il n’y a pas de société nationale écossaise à la manière de Statoil en Norvège ou bien Saudi Aramco dans le Golfe. Si la rentabilité le permet, des sociétés étrangères feront le travail, telles que de nombreuses petites sociétés spécialisées dans l’extraction de puits en fin de vie. Mais si les taxes sont trop élevées une société nationale, par exemple Scot-Oil, sera rapidement nécessaire. Il y a sans doute un nouveau modèle économique à inventer

Une nouvelle réglementation pétrolière ?
Une industrie pétrolière nécessite une régulation pointue pour la délivrance des permis, les contrôle, la sécurité… et cette administration semblerait devoir être créée de toute pièce par le nouvel Etat écossais. De nouveau, le temps jouera contre le nouveau pays s’il ne réussit pas le tour de force de construire cette bureaucratie rapidement ex-nihilo.

Du pétrole en terre ne tranquilliseront jamais comme du pétrole déjà en banque. Toutefois si les investisseurs craignent l’absence de réponse positive aux conditions ci-dessus, la diaspora écossaise est suffisamment large, notamment à Londres, pour qu’elle prenne le risque financier d’Edimbourg.

Il est parfois difficile de voter à la fois avec sa raison et ses émotions. Proposer un projet d’indépendance avec l'unique confort des ressources naturelles serait un mirage. Toutefois, « impossible » n’est pas écossais et si les nombreuses conditions techniques, qui restent donc dans le domaine du possible, sont réalisées, avec de la chance nous serons spectateurs d’une aventure réussie à partir du 24 mars 2016.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/cer ... 041163.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#275 Message par moinsdewatt » 03 oct. 2014, 11:35

A "seulement" 733 milliards d’euros, les investissements pétroliers ralentissent

UsineNouvelle le 03 octobre 2014,

En raison de retard et de surcoûts sur leurs grands projets, les majors pétroliers lèvent un peu le pied sur leurs investissements. Aussi, si le secteur investit de plus en plus depuis 2010, la croissance des dépenses se tasse légèrement entre 2013 et 2014.

Comme chaque année, l’Institut français du pétrole énergie nouvelle (IFPEN) publie son rapport sur l’état des investissements en exploration-production et raffinage. En 2014, le monde du pétrole fait face à des fortes instabilités politiques dans des zones productrices (Lybie, Irak, Nigeria, Venezuela, Russie…) qui ont pour effet d’abaisser la disponibilité des ressources pétrolières de 2,5 millions de barils par jour. Malgré ces tensions, le prix du baril est à la baisse en ayant perdu 17 % de sa valeur depuis juin. Olivier Appert, président de l’IFPEN, juge qu’un prix de 100 dollars par baril est envisageable à long terme.

RALENTISSEMENT MAIS RECORD

Pour ce qui est des investissements, les pétroliers lèvent le pied. En 2014, les dépenses en exploration-production atteignent 733 milliards d’euros, en progression de seulement 5 % par rapport à 2012. Une faible augmentation alors que depuis 2010, la croissance était de 11 % par an. Ce ralentissement est dû aux majors, comme Total, qui réévaluent leurs dépenses. Cela se ressent dans les découvertes pétrolières. Entre janvier et septembre 2014, seulement 155 découvertes de champs de pétrole et/ou de gaz ont été répertoriés dans le monde contre 172 en 2012 et 177 en 2013.

Le coût des nouveaux projets s’est envolé tandis que plusieurs chantiers ont pris du retard, des facteurs très négatifs pour les marges. Les majors ont ainsi diminué leur investissements de près de 8 % sur la période 2013-2014, tandis que les grandes compagnies nationales et les petits acteurs indépendants (en particulier dans le gaz de schiste en Amérique du Nord) sont restés plus actifs. Malgré ce ralentissement, les investissements en 2015, en croissance de 4 %, atteindront 762 milliards, un record absolu.

SURCAPACITÉS DE RAFFINAGE EN EUROPE ET EN CHINE

Un des premiers secteurs affectés par ce ralentissement est le secteur de la géophysique. Après un record de chiffre d’affaires à plus de 16 milliards de dollars en 2013, les commandes se sont écroulées de 20 % en 2014. La situation tombe d’autant plus mal que de nombreux navires modernes d’acquisition sismiques, commandés il y a plusieurs années, arrivent sur le marché et créent une surcapacité. Les compagnies de géophysiques compensent ce manque d’activité en finançant en fonds propres des campagnes, vendues a posteriori à des clients.

Le raffinage est pour sa part dans une situation singulière. Entre 2013 et 2014, les investissements ont bondi de 12 milliards de dollars pour atteindre 82 milliards. Cette croissance est tirée par trois moteurs : la construction de raffineries dans les pays émergents, une modernisation du raffinage russe et le développement de l’aval pétrolier aux Etats-Unis grâce au gaz de schiste. Pourtant dans le même temps, le monde connait des surcapacités gigantesques. Il y a 1,2 million de baril par jour de capacités excédentaires aujourd’hui et cela pourrait attendre 3,2 millions en 2022. Deux marchés sont concernés. Le premier est l’Europe où la baisse de la demande pétrolière et le déséquilibre essence/diesel met à mal l’outil industriel. Le deuxième est la Chine où le ralentissement de la croissance affecte le potentiel des nouvelles raffineries.

LE PARAPÉTROLIER FRANÇAIS EN FORME

De son côté, le secteur parapétrolier et paragazier français se porte bien, si l’on en croit les résultats de l’étude annuelle du Groupement des entreprises parapétrolière (GEP). Le secteur a réalisé 39 milliards de chiffre d’affaires en 2013, soit une hausse de 12% par rapport à 2012. Il est réalisé à 90 % par 35 grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse les 200 millions d’euros. La filière emploie désormais 65 000 personnes, contre 60 000 en 2012. Le chiffre d’affaires est réalisé en moyenne à 68 % à l’export.
http://www.usinenouvelle.com/article/a- ... nt.N288499

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#276 Message par guinioul » 03 oct. 2014, 14:01

En gros : exploiter de nouveaux gisements commence à couter trop cher dans le contexte de baisse/stagnation de la demande (voir la stagnation des volumes consommés en France) . Manque de bol on ne peut pas augmenter les prix de vente car on va réduire le nombre d'acheteurs et donc gagner "encore moins" de sous .

On va voir comment tout cela évolue mais ça commence à sentir le roussi ...

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#277 Message par Pierrick » 03 oct. 2014, 14:58

guinioul a écrit :Manque de bol on ne peut pas augmenter les prix de vente car on va réduire le nombre d'acheteurs et donc gagner "encore moins" de sous .
J'appellerai cela un prix d'équilibre. Si on va au-delà, la demande diminue. Dans le cas particulier du pétrole, vu qu'il n'y a aucune alternative à un coût aussi compétitif, je pense qu'il y a encore de la marge à la hausse du prix.
Ignorés : Gustave de Nancy, Savant cosinus, Hector et pimono...
Les messages que ces utilisateurs publient ne seront pas entièrement visibles. Et ça soulage !

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#278 Message par zaz.1 » 03 oct. 2014, 15:23

Pierrick a écrit :
guinioul a écrit :Manque de bol on ne peut pas augmenter les prix de vente car on va réduire le nombre d'acheteurs et donc gagner "encore moins" de sous .
J'appellerai cela un prix d'équilibre. Si on va au-delà, la demande diminue. Dans le cas particulier du pétrole, vu qu'il n'y a aucune alternative à un coût aussi compétitif, je pense qu'il y a encore de la marge à la hausse du prix.
Ca dépend quel pétrole. Il y a nettement plus d'alternatives pour le pétrole chauffage que pour le kérozene des avions.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#279 Message par moinsdewatt » 13 déc. 2014, 12:37

''Le pétrole déclinera après 2015''

ah bah en fait il y n aura de trop sur le marché !
Pétrole : l’Agence internationale de l’Energie alerte sur l’engorgement des stocks

JADE GRANDIN DE L'EPREVIER / Les Echos LE 12/12

Malgré la chute des prix du pétrole, l’Agence internationale de l’Energie (AIE) prévoit une hausse de la production en 2015, qui pourrait dépasser les capacités de stockage. Les prix devraient donc continuer de baisser.

Les producteurs n’arrêteront pas de sitôt d’inonder le marché. C’est la prévision inquiétante de l’Agence internationale de l’Energie ce vendredi. L’institution a revu à la baisse sa prévision de demande mondiale en 2015 à 93,3 millions de barils par jour (mbj), soit une réduction de 230.000 barils par jour (bpj). Or, parallèlement, la production continue d’augmenter. L’offre pétrolière, qui a déjà grimpé de 2,1 mbj en un an, est alimentée par les producteurs de schiste américain . D’après l’AIE, la production des pays hors Opep finira l’année sur une croissance record de 1,9 mbj. Elle devrait encore croître de 1,3 mbj en 2015.

Dans le même temps, les pays de l’Opep devraient voir la demande émanant de leurs clients se réduire de 300.000 barils par jour, prédit l’AIE, soit un niveau de 28,9 millions de bpj. Or l’Opep a décidé de maintenir son plafond à 30 millions. Une différence de plus d’un million qui explique aussi la chute des cours.

Des problèmes de stockage

Surtout, l’AIE anticipe un creux dans la demande de pétrole adressée à l’Opep au premier trimestre 2015, ce qui provoquera un fort accroissement des stocks. Si la tendance se poursuit, les stocks mondiaux de pétrole gonfleront de presque 300 millions de barils au premier semestre 2015. « Si la moitié de ce stockage se produit dans l’OCDE, les stocks pourraient y approcher 2.900 millions de barils et probablement se heurter aux limites des capacités de stockage », alerte l’AIE.

Comment expliquer un tel décalage ? « L’adaptation de la demande et de l’offre face à cette chute des prix pourrait bien prendre un certain temps », explique l’AIE, ajoutant qu’à court terme, la nouvelle donne pétrolière n’aura pas d’effet sur la production, qui restera soutenue. C’est la conséquence de plusieurs années de prix élevés qui ont entraîné une croissance effrénée de la production hors Opep, et parallèlement, une contraction de la demande mondiale lié au ralentissement économique dans certaines régions. Ainsi pour l’agence, il est prématuré de penser que cette chute de rentabilité du pétrole limitera le boom de la production de pétrole de schiste en Amérique du Nord. Et ce malgré la guerre des prix que semblent avoir enclenchée les pays de l’Opep, menés par l’Arabie saoudite.

Prévisions revues en baisse

Depuis plusieurs jours, les analystes, les institutions (le département américain de l’Energie ce mardi) et les producteurs eux-mêmes (l’Opep ce mercredi) revoient successivement leurs prévisions à la baisse . Mais cette fois, ce sont les prévisions de l’AIE, un acteur très écouté des marchés. De quoi aggraver la dégringolade des indices pétroliers. Ils ont battu des plus bas records en cinq ans jeudi soir, le WTI de New York chutant sous les 60 dollars et le Brent de la mer du Nord autour des 63 dollars - soit des prix en baisse de plus de 40 % depuis leur pic de mi-juin. Vendredi, fidèle à cette tendance, le pétrole WTI a ouvert en baisse de 1,50 dollars à New York, à 58,45 dollars le baril.
http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 074534.php

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#280 Message par moinsdewatt » 10 janv. 2015, 14:14

Pétrole: les compagnies investiront (beaucoup) moins

Challenges.fr Publié le 06-01-2015

Un rapport de la banque Evercore IS prévoit des coupes importantes dans les dépenses des compagnies pétrolières. Voici les régions du monde qui seront particulièrement touchées.

La chute des cours du brut va mettre un coup d'arrêt aux investissements des compagnies pétrolières même si les projets en Afrique et au Moyen-Orient devraient s'en sortir indemnes, selon un rapport de la banque Evercore IS publié mardi 6 janvier.

"Pour résumer, une importante récession s'annonce pour le monde pétrolier", assure un de ses auteurs, James West, sur la foi d'un sondage auprès de 300 compagnies pétrolières sur leurs projets en 2015.

Selon le rapport, ces entreprises vont sabrer de 10 à 15% leurs dépenses d'exploration et de production au niveau mondial pour s'adapter à la moindre rentabilité du baril de pétrole, qui a perdu plus de 50% de sa valeur depuis juin.

Investissements en hausse en Afrique

Les coupes devraient être particulièrement sévères en Amérique du Nord (de 25 à 30%), notamment dans l'Arctique, les sables bitumineux canadiens et les installations de pétrole et gaz de schiste.

Les investissements, qui devrait également reculer nettement en Europe (20% de baisse attendue) ou en Asie, devraient en revanche continuer à progresser au Moyen-Orient (+15% prévus) et, dans une moindre mesure, en Afrique (+6%), détaille le rapport de cette banque d'investissement.

L'Arabie Saoudite prévoit ainsi de financer plusieurs investissements de grande échelle dans le gaz naturel tandis que le Koweït veut faire passer sa production à quatre millions de barils par jour en 2020, contre trois millions aujourd'hui.

L'Algérie et l'Angola devraient eux tirer les investissements sur le continent africain, selon le rapport.

(Avec AFP)
http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... -plus.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#281 Message par moinsdewatt » 15 janv. 2015, 20:23

Le pétrolier britannique BP supprime 300 emplois en mer du Nord

15/01/2015

Dans le contexte actuel de chute des cours du baril, BP le groupe pétrolier britannique va supprimer environ 200 emplois en mer du Nord et qu’une centaine de postes supplémentaires de sous-traitants allaient être touchés.

“Compte tenu des difficultés bien connues dans cette région mature de la mer du Nord et du durcissement des conditions de marché, nous prenons des mesures spécifiques pour nous assurer que notre entreprise demeure compétitive et robuste”, a expliqué le président régional de BP pour la mer du Nord.

BP avait annoncé en décembre une charge d’environ 1 milliard de dollars pour mener à bien cette restructuration.
http://fr.euronews.com/2015/01/15/le-pe ... r-du-nord/

ET
Le groupe pétrolier canadien Suncor supprime 1 000 postes à cause de la chute des cours du pétrole

Usine Nouvelle le 14 janvier 2015,

Pour faire face à la chute des cours du pétrole, Suncor, groupe canadien spécialisé dans l'exploitation des sables bitumineux au Canada, va supprimer 1 000 postes.

Suncor, qui exploite à l'ouest du Canada des sables bitumineux, va diminuer ses investissements à venir d'un milliard de dollars, à cause de la chute des cours du pétrole. Le 12 janvier, ils étaient à leur cours de plus bas depuis 6 ans. Le groupe a indiqué le 13 janvier qu'il allait supprimer 1 000 postes pour faire baisser ses coûts d'exploitation. Il souhaite les réduire de 600 à 800 millions de dollars d'ici à 2017.

L'agence d'information sur l'énergie prévoit que le rythme de hausse de la production pétrolière américaine va ralentir en 2016, la chute des cours du brut venant calmer le boom du pétrole de schiste, selon des prévisions publiées le 13 janvier par le gouvernement.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... le.N307481

ET

Shell annonce devoir supprimer 5 à 10 % des emplois du projet Albian qui emploie 3000 personnes.
Shell To Cut 5 To 10% Of Jobs At Canada Oil Sands Project

by Reuters|Nia Williams| January 09, 2015


Royal Dutch Shell will cut from 5 to 10 percent of the about 3,000 jobs at its Albian Sands mining project in northern Alberta, a company spokesman said on Friday, but refrained from connecting the move to plunging oil prices.

Spokesman Cameron Yost said the actual number of job reductions at the Canadian operation had not yet been finalized, adding it would be "well below" 10 percent.

The cuts were announced to Shell employees internally on Thursday.

"It's not layoffs in the traditional sense of the word," Yost said. "It's adjustments to the organizational structure."

Albian Sands is the mining portion of Shell's Athabasca Oil Sands project near Fort McMurray, Alberta, which also includes the 255,000 barrel-per day Scotford upgrader.

Last February, Shell halted work on its proposed 200,000 bpd Pierre River oil sands mine in Alberta, saying it was re-evaluating the timing of various asset developments.

Asked whether the reductions were related to the halving of global oil prices in the past six months, Yost said: "Even if oil price had remained stable we would still be looking at these areas of our business."

Global oil prices sank to their lowest level since April 2009 on Friday on persistent worry over a global supply glut.
https://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/ ... ds_Project

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#282 Message par pigiste » 15 janv. 2015, 21:36

moinsdewatt a écrit :
Le pétrolier britannique BP supprime 300 emplois en mer du Nord

15/01/2015

Dans le contexte actuel de chute des cours du baril, BP le groupe pétrolier britannique va supprimer environ 200 emplois en mer du Nord et qu’une centaine de postes supplémentaires de sous-traitants allaient être touchés.

“Compte tenu des difficultés bien connues dans cette région mature de la mer du Nord et du durcissement des conditions de marché, nous prenons des mesures spécifiques pour nous assurer que notre entreprise demeure compétitive et robuste”, a expliqué le président régional de BP pour la mer du Nord.

BP avait annoncé en décembre une charge d’environ 1 milliard de dollars pour mener à bien cette restructuration.
http://fr.euronews.com/2015/01/15/le-pe ... r-du-nord/
Sur ce point, il faut savoir que tout simplement les gisements britanniques de mer du nord sont quasiment épuisés, et que la production est en chute libre :

Image

La production de gaz, c'est pareil.
Ces prochaines années vont être intéressantes ; on va voir comment s'en sort le "modèle britannique" sans la manne pétrolière... J'ai comme l'impression qu'il y en a qui vont bouffer leur chapeau.

Ainsi que le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz le déclarait en 2010, à la BBC :
"Le pétrole est un capital sous la terre, et si vous prenez ce capital sous la terre et que vous le dépensez, vous êtes pauvres. C'est comme tout capital : vous vivez au-dessus de vos moyens et vivre au-dessus de ses moyens, ce n'est pas soutenable.

Vous [les Britanniques] avez dilapidé cette richesse, vous avez pris ce pétrole de la mer du Nord, et vous avez très bien vécu durant cette période parce que vous viviez au-dessus de vos moyens.

Vous avez pris le succès de l'ère Thatcher pour un succès reposant sur une bonne politique économique, alors qu'en fait ce succès consistait à vivre au-dessus de vos moyens, et à laisser les générations futures appauvries."
La réduction d'impôt ce n'est pas de l'argent que l'on donne, mais de l'argent que l'on rend. Comme le bouclier fiscal. Nuance de taille !

La redistribution selon Cedric1973.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#283 Message par moinsdewatt » 16 janv. 2015, 11:43

Ca continue :
Schlumberger va supprimer 9 000 postes à cause de la chute des cours du pétrole

15 janvier 2015 Usine Nouvelle

Schlumberger, le numéro un mondial des services pétroliers va supprimer 9 000 postes. Cela représente 7,5% de ses effectifs, à cause de la chute des cours du pétrole. Le groupe a également annoncé le 15 janvier un bénéfice en baisse au titre du quatrième trimestre mais avec un chiffre d'affaires en hausse de 6%.

Actualisation du 16 janvier à 7h30

Schlumberger va lancer un vaste plan social pour supprimer 9 000 postes à l'international, c'est à dire 7,5% de ses effectifs. Cette restructuration vise à contrer les effets de la baisse des cours du pétrole, qui impacte fortement les géants du secteur. Le bénéfice net du groupe de Houston a reculé à 302 millions de dollars (260 millions d'euros) au 4e trimestre, soit 23 cents par action, contre 1,66 milliard (1,26 dollar/action) un an plus tôt.

Schlumberger avait annoncé en décembre 2014 qu'il comptabiliserait une charge d'un milliard de dollars au quatrième trimestre pour tenir compte de réductions d'effectifs et de révisions de contrats sismiques à la suite de la chute des prix du pétrole. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice est en hausse de 11% et le résultat par action atteint 1,50 dollar, supérieur de cinq cents au consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires, lui, a progressé à 12,64 milliards de dollars, à peu près conforme aux estimations des analystes. Le groupe a proposé par ailleurs un dividende en hausse de 25% au titre du trimestre. Dans les transactions d'après-Bourse, le titre gagne 1,1% après une clôture en baisse de 2,25% à 76,63 dollars sur le New York Stock Exchange.
http://www.usinenouvelle.com/article/sc ... le.N307826

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#284 Message par Pi-r2 » 16 janv. 2015, 11:47

pigiste a écrit :
"Le pétrole est un capital sous la terre, et si vous prenez ce capital sous la terre et que vous le dépensez, vous êtes pauvres. C'est comme tout capital : vous vivez au-dessus de vos moyens et vivre au-dessus de ses moyens, ce n'est pas soutenable.

Vous [les Britanniques] avez dilapidé cette richesse, vous avez pris ce pétrole de la mer du Nord, et vous avez très bien vécu durant cette période parce que vous viviez au-dessus de vos moyens.

Vous avez pris le succès de l'ère Thatcher pour un succès reposant sur une bonne politique économique, alors qu'en fait ce succès consistait à vivre au-dessus de vos moyens, et à laisser les générations futures appauvries."
oui et d'ailleurs ce qui est triste là dedans c'est que finalement le gros de la population anglaise ne vit pas si bien que ça et n'en profite donc pas. Comme d'habitude une minorité capte l'essentiel des bénéfices.
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#285 Message par moinsdewatt » 20 janv. 2015, 20:54

Next :
Baker Hughes supprime 7.000 postes, Halliburton suivra

mardi 20 janvier 2015 Reuters

Baker Hughes, le numéro trois mondial des services pétroliers, a annoncé mardi 7.000 suppressions d'emplois en conséquence de la baisse des cours du brut, emboîtant ainsi le pas à Schlumberger qui a fait état il y a quelques jours de 9.000 suppressions de postes.

L'effondrement de près de 60% des prix du pétrole depuis le mois de juin, à leur plus bas niveau depuis cinq ans, a amené de nombreux producteurs à revoir leurs projets d'exploration.

Schlumberger, le leader mondial des services parapétroliers, a annoncé jeudi dernier 9.000 suppressions d'emplois, soit 7% de ses effectifs.

Baker Hughes, en cours de fusion avec son compatriote et numéro deux mondial Halliburton, a précisé que les départs étaient programmés pour le premier trimestre et seraient couverts par une charge de 160 à 185 millions de dollars dans ses comptes de cette période.

Le groupe américain, qui employait 61.100 personnes à la date du 30 septembre, n'exclut pas de fermer certains sites.

Halliburton de son côté n'a pas annoncé de réductions d'effectifs chiffrées mais a provisionné 129 millions de dollars dans ses comptes du quatrième trimestre pour "tempérer l'impact d'une baisse d'activité anticipée", laissant entendre qu'il s'alignera sur ses principaux concurrents.
http://fr.reuters.com/article/businessN ... J020150120

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#286 Message par moinsdewatt » 24 janv. 2015, 14:26

Pétrole de schiste : la baisse des cours se fait sentir aux Etats Unis

21/01/2015

Première conséquence économique tangible de la baisse des cours du pétrole : le géant minier anglo-australien BHP Billiton va arrêter d’exploiter d’ici le mois de juin 40% de ses plateformes de pétrole de schiste aux Etats-Unis.
.................
http://fr.euronews.com/2015/01/21/petro ... tats-unis/

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#287 Message par moinsdewatt » 26 janv. 2015, 21:44

BP gèle les salaires face à la chute du prix du baril

Publié le 26 janvier 2015, à 18h47 LONDRES (Reuters)

BP a annoncé lundi à ses salariés un gel généralisé des salaires de base cette année, la dernière en date des mesures de réduction des coûts adoptées en réaction à la chute du prix du baril.

Les "majors" du secteur ont vendu des actifs au cours de l'année écoulée pour maintenir leurs flux de trésorerie et préserver les dividendes distribués à leurs actionnaires.

Bon nombre d'entre elles ont aussi accéléré la réduction de leur budget d'investissement et de leurs dépenses d'exploitation, entre autres en gelant certains projets, pour s'adapter à l'évolution des cours du brut, dont la chute avoisine 60% depuis le pic de juin dernier.

Or les salaires constituent une part importante des dépenses d'exploitation. BP employait 83.900 personnes en 2013 et a versé cette année-là quelque 13,6 milliards de dollars (12,1 milliards d'euros) de salaires, retraites et avantages sociaux, selon le site internet du groupe.

"L'une des mesures que nous prenons dans l'ensemble du groupe consiste en un gel général des salaires de base en 2015, à quelques exceptions près seulement dans le monde dans des circonstances précises", a déclaré le directeur général, Bob Dudley, dans un message aux salariés lundi, arguant de la dégradation du marché.

Un porte-parole de BP s'est refusé à tout commentaire sur ce message mais a confirmé la mesure.

En décembre, la compagnie britannique a annoncé un plan de suppressions de postes d'un milliard de dollars, qui touche notamment ses activités en mer du Nord.
http://www.usinenouvelle.com/article/bp ... il.N309911

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#288 Message par moinsdewatt » 29 janv. 2015, 20:45

Shell réduit de 15 milliards de dollars ses investissements à cause de la chute du pétrole

29 Janv 2015 La Tribune

Les coupes dans les investissements conduiront à l'annulation ou au report d'un certain nombre de projets. Le groupe a également annoncé des bénéfices nets trimestriels nettement en-deçà des attentes des analystes.


Shell opte à son tour pour l'austérité. Le géant pétrolier a fait état jeudi 29 janvier d'une baisse de 8% de son bénéfice net en 2014 du fait de la chute des cours du pétrole (en baisse de 60% depuis juin), qui le pousse à réduire ses investissements de 15 milliards de dollars (13,23 milliards d'euros au cours actuel) en trois ans.

Les coupes dans les investissements, qui conduiront à l'annulation ou au report d'un certain nombre de projets, représentent une réduction de 14% par rapport aux 35 milliards d'investissements engagés en 2014.

Le bénéfice net divisé par deux au quatrième trimestre

Le groupe anglo-néerlandais a dégagé l'an passé un bénéfice net de 15,052 milliards de dollars (13,263 milliards d'euros au taux de change actuel), ce qui est toutefois supérieur d'un milliard de dollars à ce qu'attendaient les analystes (d'après une estimation médiane collectée par le fournisseur de services financiers FactSet).

Lors du seul quatrième trimestre, au cours duquel ses "revenus ont été affectés par le déclin significatif des prix du pétrole", son bénéfice net a chuté de 57%, a-t-il expliqué dans un communiqué, sans fournir de montant précis à ce sujet. Hors éléments exceptionnels trimestriels, il s'est établi à 3,3 milliards de dollars, inférieur de plus de 20% aux attentes.

Shell versera par ailleurs au titre du quatrième trimestre un dividende de 0,47 dollar par action, inchangé par rapport aux trois mois précédents. Et, précision inhabituelle, il s'est engagé à payer le même montant au titre du premier trimestre 2015. Argument clé auprès des investisseurs, cette annonce n'a pas empêché le cours de l'action de chuter en Bourse. À 15h30 (heure de Paris), le
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... trole.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#289 Message par Novaseb » 30 janv. 2015, 09:42

Une très grosse boite voisine de la mienne avec qui j'ai des contacts et qui travaille directement avec tous les exploitants pétroliers prévoit un allègement salarial de pret de 450 personne (intérim CDD essentiellement) aux vues des perspectives et cours actuel.
C'est beau quand on connait les causes.
"Vous avez voulu sauver l’argent sur le court terme au mépris de la vie des hommes, vous perdrez les hommes et vous perdrez l’argent, car il n’est pas de richesses sans hommes"

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#290 Message par moinsdewatt » 30 janv. 2015, 20:17

Face à la chute des cours du pétrole, Total va réduire de 30% ses dépenses d'exploration en 2015

Publié le 30 janvier 2015 Usine Nouvelle

Le groupe pétrolier français Total prévoit de réduire de 30% ses dépenses d'exploration cette année face au recul marqué des cours du baril de pétrole qui pénalise les entreprises du secteur, déclare son PDG Patrick Pouyanné dans un entretien à paraître ce vendredi 30 janvier dans Le Monde. Concernant la réorganisation des activités de raffinage du groupe en France qui sera dévoilée au printemps, il s'engage à ne fermer aucun site et à maintenir l'emploi.

Le groupe pétrolier français Total prévoit de réduire de 30% ses dépenses d'exploration cette année face au recul marqué des cours du baril de pétrole qui pénalise les entreprises du secteur, déclare son PDG Patrick Pouyanné dans un entretien à paraître ce vendredi 30 janvier dans Le Monde.

Aucun site fermé et maitien de l'emploi

Selon des extraits de l'interview mis en ligne sur le site internet du quotidien, le dirigeant confirme qu'il dévoilera au printemps une réorganisation des activités de raffinage du groupe en France, tout en réaffirmant qu'elle n'inclura pas de licenciements.

"Je ne fermerai aucun site industriel en France et tous les salariés de Total resteront les employés de Total", déclare Patrick Pouyanné, rappelant que sur les cinq raffineries du groupe dans l'Hexagone, deux perdent de l'argent, "dont l'une très lourdement".

Baisse de 30% des dépenses d'exploration

Pour faire face à la baisse du baril, le PDG souligne que le groupe prévoit de réduire de 30% ses dépenses d'exploration. "D’abord, les investissements: de 28 milliards de dollars en 2013, on est passé à 26 milliards en 2014. Et l’on réduira encore nos investissements de 10 % en 2015", rappelle-t-il.

"Ensuite l’exploration: ces deux dernières années, les dépenses d’exploration étaient de 2,8 milliards, nous allons les réduire de 30 % en 2015." L'effort de réduction des coûts opérationnels sera par ailleurs amplifié de 400 millions pour atteindre 1,2 milliard cette année, ajoute Patrick Pouyanné. L'action Total gagnait 2% dans les premiers échanges à la Bourse de Paris.
http://www.usinenouvelle.com/article/fa ... 15.N310559

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#291 Message par moinsdewatt » 03 févr. 2015, 21:06

Ca continue :
Pétrole : les britanniques BP et BG réduisent aussi leurs investissements

latribune.fr avec Reuters | 03/02/2015,

Au Royaume-Uni, les groupes pétroliers continuent à réduire la voilure. Après Shell, c'est au tour de BP et British Gas de baisser leurs investissements 2015, respectivement de 13% et de 30%.

Les groupes pétroliers britanniques semblent s'être donné le mot. Après le numéro un Shell, les numéros deux et trois de l'énergie au Royaume-Uni, BP et British Gas (BG Group), ont annoncé mardi 3 février une sévère baisse de leurs investissements motivée par la récente chute des prix de l'or noir.

3,6 milliards de dollars de charge nette passée sur les comptes 2014

BP a ainsi réduit de 13% ses investissements 2015, pour les ramener à environ 20 milliards de dollars, contre 22,9 milliards en 2014. Pour refléter l'impact à court terme de cette baisse du cours du pétrole, le groupe pétrolier a aussi passé une charge nette après impôts de 3,6 milliards de dollars (3,18 milliards d'euros), soit 7,4 milliards de dollars (6,5 milliards d'euros) avant impôts, cette charge étant principalement liée à des dépréciations d'actifs sur ses activités amont, en Mer du Nord et en Angola.

Le directeur général, Bob Dudley, a expliqué:

"Nous sommes entrés dans une phase nouvelle et difficile de bas prix du pétrole à court et moyen terme. Notre attention doit désormais porter sur le recalibrage de BP."

Investissements en recul, mais production en hausse

Le groupe a néanmoins précisé que, en dépit des projets de réduction des dépenses d'exploration et du report de projets marginaux, sa production 2015 devrait être supérieure à celle de 2014.

Son compatriote BG Group a passé une charge de dépréciation d'actifs de près de six milliards de dollars (5,3 milliards d'euros) dans ses comptes 2014, lui aussi pour prendre en compte la chute des cours du pétrole.

British Gaz, réduit ses investissements de 30%

Après des années d'investissements élevés, notamment dans de nouveaux projets en Australie et au Brésil, le numéro trois de l'énergie au Royaume-Uni a également annoncé, mardi, une baisse de 30% de ses investissements en 2015: il prévoit de ramener son enveloppe dans un intervalle compris entre 6 et 7 milliards de dollars (entre 5,3 et 6,2 milliards d'euros) en 2015, contre 9,4 milliards de dollars (8,3 milliards d'euros) en 2014.

Cette réduction sera accompagnée d'une baisse prévue de 10% de ses dépenses opérationnelles, y compris des suppressions de postes, a indiqué BG, qui avait déjà réduit ses effectifs d'environ 15% l'an dernier.

Andrew Gould, président exécutif de BG, s'est néanmoins montré optimiste:

"Dans ce nouvel environnement, nous sommes bien placés pour gérer ce retournement de cycle étant donné que nous atteignons la fin d'une période d'investissements élevés et que nous continuerons à augmenter notre production en 2015 grâce à l'Australie et au Brésil".

L'exemple de Shell

D'autres groupes concurrents ont réagi à la chute de près de 60% des cours du pétrole depuis le mois de juin en réduisant leurs dépenses d'investissement pour plusieurs années.

Le numéro un britannique du secteur, Shell, a notamment annoncé son intention de réduire ses investissements de 15 milliards de dollars sur les trois prochaines années.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... ments.html

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#292 Message par moinsdewatt » 07 févr. 2015, 14:14

Le pétrolier Norvégien Statoil réduit ses investissements 2015 de 10% de 20 à 18 milliards de $.

Les revenus 2014 ont chutés de 4% par rapport à l' année d' avant.

Production de 2.1 millions de b/j au Q4 2014.
Statoil Cuts Capital Spending by 10%

Rigzone Staff 06, 2015

Statoil ASA has responded to weaker oil prices by reducing its capital spending for 2015 by 10 percent, the Norwegian oil and gas major revealed as it announced its results Friday. However, analysts who follow the company are concerned that Statoil may be being overly optimistic about its outlook. Statoil said it was reducing its organic capital expenditure from $20 billion to $18 billion this year. But in a research note, investment bank Jefferies said: "In our view, the outlook could disappoint with planned capital spending in 2015 only expected to reduce circa 10 percent year-on-year to $18 billion.

Thus far [international oil companies] have signaled year-on-year cuts of circa 19 percent." Statoil's revenue for 2014 was 4-percent lower than that for the previous year at NOK 607.1 billion ($78.9 billion). The firm's adjusted profit for the year was smaller by 17 percent at NOK 136.1 billion ($17.7 billion).

.............

The firm's net production during the fourth quarter of 2014 was 2,103 million barrels of oil equivalent per day (MMboepd) – up 8.1 percent from the 1,945 MMboepd that Statoil produced during 4Q 2013.
...........
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... ding_by_10

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#293 Message par moinsdewatt » 07 févr. 2015, 14:21

Ralentissement de l'augmentation de production pétrolière des USA.

de +1 millions de baril/j en 2013 et 2014 ça pourrait passer à + 0.5~0.7 millions de baril/j en 2015.

US Production to Grow At Slower Pace in 2015

Rigzone Staff, February 06, 2015

U.S. oil production will continue to increase this year, albeit at a slower pace, due to companies continued investment in projects underway, according to recent analysis by Deloitte MarketPoint. For the past two years, U.S. tight oil production has grown at an annual rate of 1 million barrels of oil per day (MMbopd).

“While the recent drop in crude prices has squeezed the CAPEX budgets of shale producers, some reportedly have been able to lower their operating costs to below $40/bbl through efficiency gains and better economics in the ‘sweet spots’ of the shale plays,” recent Deloitte paper “Oil Prices in Crisis – Considerations and Implications for the Oil and Gas Industry”.


Many analysts expected declines of between 300 and 500,000 barrels of oil per day (bopd) off the 2014 pace.
.................................
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... ce_in_2015

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#294 Message par clairette2 » 07 févr. 2015, 14:35

A force de réduire leurs investissement, on n'aura plus assez de production le jour où les cours remonteront :evil:
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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#295 Message par moinsdewatt » 07 févr. 2015, 14:46

clairette2 a écrit :A force de réduire leurs investissement, on n'aura plus assez de production le jour où les cours remonteront :evil:
Tout à fait.
C 'est pour ça que je met dans le fil ''Le pétrole déclinera après 2015''.

Je m' attends à quelques difficultés en 2017-2018 sur le pétrole.
.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#296 Message par Pi-r2 » 07 févr. 2015, 15:16

clairette2 a écrit :A force de réduire leurs investissement, on n'aura plus assez de production le jour où les cours remonteront :evil:
c'est l'éternelle histoire du pétrole où comment le marché "libre" régule très mal.
ça finit par réguler, mais avec de très gros à coups, on voit bien qu'on pourrait réguler bien mieux en réduisant la liberté du marché et en introduisant la régulation juste nécessaire.
Mais va dire ça aux Ayatollah du marché libre, tu te trouve taxé de communiste qui veut la fin du monde fissa :lol:
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#297 Message par clairette2 » 07 févr. 2015, 15:19

Pi-r2 a écrit :
clairette2 a écrit :A force de réduire leurs investissement, on n'aura plus assez de production le jour où les cours remonteront :evil:
c'est l'éternelle histoire du pétrole où comment le marché "libre" régule très mal.
ça finit par réguler, mais avec de très gros à coups, on voit bien qu'on pourrait réguler bien mieux en réduisant la liberté du marché et en introduisant la régulation juste nécessaire.
Mais va dire ça aux Ayatollah du marché libre, tu te trouve taxé de communiste qui veut la fin du monde fissa :lol:
Parce que tu trouves qu'en la matière, l'état régule mieux ? :shock:
Quand il met le numerus clausus de médecins très bas , et que 10 ans après on est obligé d'embaucher des médecins roumains ou africains pour faire tourner les hopitaux des campagnes, par exemple ???
Quand il n'est pas capable, pendant 30 ans, de faire un budget où dépenses = recettes ?
Communiste ! :)
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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#298 Message par itrane2000 » 07 févr. 2015, 17:23

clairette2 a écrit : Parce que tu trouves qu'en la matière, l'état régule mieux ? :shock:
Quand il met le numerus clausus de médecins très bas , et que 10 ans après on est obligé d'embaucher des médecins roumains ou africains pour faire tourner les hopitaux des campagnes, par exemple ???
dans ce cas précis, il ne s'agit pas de régulation, mais d'entretenir un déséquilibre entre l'offre et la demande au plus grand bénéfice des médecins qui sont ultra représentés au parlement.
stulta lex, sed lex

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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#299 Message par clairette2 » 07 févr. 2015, 17:35

itrane2000 a écrit :
clairette2 a écrit : Parce que tu trouves qu'en la matière, l'état régule mieux ? :shock:
Quand il met le numerus clausus de médecins très bas , et que 10 ans après on est obligé d'embaucher des médecins roumains ou africains pour faire tourner les hopitaux des campagnes, par exemple ???
dans ce cas précis, il ne s'agit pas de régulation, mais d'entretenir un déséquilibre entre l'offre et la demande au plus grand bénéfice des médecins qui sont ultra représentés au parlement.
Mais alors c'est donc pire ! Si l'état est un haut lieu de compromission, pourquoi régulerait-il donc mieux l'économie ?
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Re: Le pétrole déclinera après 2015

#300 Message par Pi-r2 » 07 févr. 2015, 18:24

clairette2 a écrit : Parce que tu trouves qu'en la matière, l'état régule mieux ? :shock:
En l'occurrence, non, mais je ne parle d'état nulle part. Je parle juste de réguler. On peut mieux le faire, c'est à peu près évident. Mais il faut le faire intelligemment et avec la bonne méthode. Il faut donc s'assurer en premier lieu de l'absence de conflit d'intérêt et garantir que ceux qui sont chargés de la régulation n'ont aucun autre intérêt que de bien réguler. Tout le contraire de l'état actuel quoi.
La manière dont est organisée notre état est une catastrophe, mais il y a plein de choses à faire pour mieux contrôler tout ça.
Et en premier lieu assurer la séparation absolue et totale des pouvoirs. (par exemple que ceux qui contrôlent la presse aient une interdiction totale valant inéligibilité de financer quoi que ce soit en politique).
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
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