On y parle bien évidemment d'économie numérique, de revenu universel... mais aussi du big brother chinois (le gouvernement souhaite appliquer à l'ensemble de la population un système de "notation" et de "points", ce qui permettra -ou pas- par exemple l'accès à l'emploi ou l'inscription de ses enfants à l'école ) et bien sûr de la fracture non pas riche-pauvre -même si cela revient au même- mais de
Bref, un bon bouillon de culture numérique avec tout ce qu'il faut pour se faire froid dans le dos (mais rien de plus que toutes les bonnes nouvelles qui parcourent les moults discussions de ces lieux, pas de panique, hein !). Comme le dit le titre, une dystopie... ou pas.la fracture entre les augmentés (cognitivement, génétiquement) et les non-augmentés, c'est avoir compris que ce qui définit aujourd'hui le "seuil de pauvreté" sera demain défini par un nouveau "seuil d'augmentation" entre ceux qui auront les moyens de s'acheter ces augmentations cognitives ou génétiques et ceux qui en resteront exclus, les premiers ayant de toute éternité vocation à gouverner ou à asservir les seconds. Tout cela n'est plus de la science-fiction. Tout cela est une réalité biologique, médicale et technologique propre à l'anthropocène. Chaque jour voit une nouvelle annonce le confirmer. Plutôt que de mettre en place des solutions globales au réchauffement climatique et à la pollution (à l'échelle des états donc), on préfèrera développer des technologies permettant à certains (les plus riches) de se payer des augmentations génétiques permettant à leur système respiratoire de mieux filtrer les diverses toxines polluantes
Bonne année !