Tassin a écrit :Pi-r2 a écrit : Je me porte en faux, un humain consomme bien plus qu'une machine.
Sauf que dans la vraie vie on n'euthanasie pas l'humain qu'on remplace par une machine. Donc on a un humain ET une machine quand on avait qu'un humain auparavant.
Et il est ou le problème ?
On a moins de "biens et services de consommation" à partager ?
le problème, ce ne serait pas que l'humain se retrouve sans revenus, ce qui signifie dans une société mal adaptée à une incapacité à exister ?
joesixpack a écrit :henryG a écrit :
TOUT citoyen est "actionnaire" à part égale des biens communs de la citée (ceux qui ne sont pas crée par le travail, comme le foncier).
Mais en pratique ? Si chacun a les mêmes droits sur le foncier (on va dire le non bâti pour simplifier), comment s'organise l'attribution des parcelles les plus demandées ? (on va exclure les endroits exceptionnels qui seront soit un bien commun inconstructible, soit la propriété des 1% qui auront encore un boulot)
Le non bati ,oui !
Car le bati est un bien de consommation (logement) qui résulte du travail de quelqu'un, ca ne fait pas parti "des biens de la nature, des biens communs".
En pratique, donc, comment faire ?
il y'a la façon de faire de Zappata mais ca ne me semble pas du tout la meilleure, celle d'Henry george me semble bien plus acceptable et efficace sur le long terme :
Avec une taxe foncière ad valorem conséquente. (taxe annuelle de quelques % du prix de marché du bien foncier).
Celle-ci est prélevée par l'état mais reversée à part égale aux citoyens actionnaires (part égales et non cessibles).
Les taxes, elles, ne sont pas égales, elles dépendent de la "valeur économique" des terrains.
la propriété foncière subsiste.
Et la possibilité d'en tirer une rente en la monopolisant aussi.
Mais celle-ci est récupérée par cette taxe foncière et ré-distribuée équitablement.
Les bulles immo s'effondrent mais pas les différences de prix du logement, sauf que celles-ci ne reposent que sur les réalités économiques et pas sur des fantasmes.
occuper des m2 d'un centre-ville de capitale, ca coutera un bras... il faudra travailler ...
Pour une parcelle dans le Cantal, non.
Il n'y a rien de magique la dedans, juste une meilleure allocation des ressources, donc une meilleure productions de "richesses". Et en plus le droit à exister pour tous, rendu possible par l'abondance du progrès
(et l'energie ?), institué par la loi.
cf :
single tax, land tax