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Re: Malbouffe...

Posté : 06 oct. 2013, 11:25
par mat 72
Comment peut-on encore bouffer cette merdre ?
Qu'on ne me parle pas de prix : le steak haché de mon boucher fait devant moi coûte 1,50 euros, et on n'est pas obligé d'en manger tous les jours ! Sans parler des parties à braiser quasiment gratuites !
quand je vois ce que contient le caddie de ceux qui font leurs courses dans les supermarchés, je me dis qu le trou de la sécu n'est pas prêt d'être résorbé.

Re: Malbouffe...

Posté : 06 oct. 2013, 11:34
par henda
En voyant l'image, j'ai cru qu'il s'agissait de micro-organismes vu au microscope...

Image

Re: Malbouffe...

Posté : 07 oct. 2013, 11:51
par Black_Jack
Hourvari a écrit :
Black_Jack a écrit :La mort n'est pas due qu'à la nourriture aussi.
Non, elle est due à la vie.
Diffamation, la vie est innocente :evil:

Re: Malbouffe...

Posté : 07 oct. 2013, 11:55
par clairette2
la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible...

Re: Malbouffe...

Posté : 14 juil. 2014, 13:20
par moinsdewatt
Entre 2010 et 2014, la surface du vignoble français « bio » aura triplé

Le Monde | 29.01.2014

.............
La viticulture est la filière agricole qui a le plus vite embrassé le bio. « En 2014, nous devrions atteindre en France les 60 000 hectares certifiés bio, contre 20 000 en 2010, soit plus de 8 % de la surface totale du vignoble. Nous avions besoin de ce volume pour nous développer », affirme Patrick Guiraud, vigneron au Domaine de la Fourmi, certifié bio en 1997, et président de Sudvinbio, l'interprofession des vignerons bio du Languedoc-Roussillon.

Les coopératives, les marques, la grande distribution ont emboîté le pas aux précurseurs. « Nous vendons 300 000 bouteilles de clairette de die bio. Près de 20 % de la surface du vignoble a été convertie. C'était une façon pour les viticulteurs de revaloriser leur travail », dit Jean-Louis Bergès, directeur général de la coopérative Jaillance.

Selon l'interprofession, le chiffre d'affaires de vente des vins bio en France a encore progressé de 15 % en 2012, pour atteindre 413 millions d'euros. Mais le nombre de consommateurs, estimé à un Français sur trois, stagne. Risque-t-on l'engorgement ? « Nous avons créé un léger déséquilibre. Maintenant, il nous faut trouver de nouveaux consommateurs », reconnaît M. Guiraud, qui souhaiterait « un soutien pour communiquer auprès du grand public. Il faut sensibiliser le consommateur à l'intérêt de la viticulture bio, en terme environnemental mais aussi social, car une exploitation bio emploie deux fois plus de personnel. »
................
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Perso je n' achéte plus que du vin bio.

Re: Malbouffe...

Posté : 14 juil. 2014, 16:05
par pigiste
moinsdewatt a écrit : Perso je n' achéte plus que du vin bio.
Le vin n'est jamais bio.

Seul le raisin servant à produire le vin peut l'être.

Re: Malbouffe...

Posté : 14 juil. 2014, 18:41
par Fluctuat
pigiste a écrit :
moinsdewatt a écrit : Perso je n' achéte plus que du vin bio.
Le vin n'est jamais bio.

Seul le raisin servant à produire le vin peut l'être.
Il existe quelques vins sans sulfites...qui ne voyagent pas toujours très bien.

Re: Malbouffe...

Posté : 15 juil. 2014, 20:12
par moinsdewatt
pigiste a écrit :
moinsdewatt a écrit : Perso je n' achéte plus que du vin bio.
Le vin n'est jamais bio.

Seul le raisin servant à produire le vin peut l'être.
Yep. Je suis d'accord avec vous.

Re: Malbouffe...

Posté : 15 juil. 2014, 20:30
par pigiste
Fluctuat a écrit : Il existe quelques vins sans sulfites...qui ne voyagent pas toujours très bien.
On appelle ça communément du vinaigre ^^

Sans soufre, on ne peut pas stopper la transformation sucre->alcool. Évidemment les bons viticulteurs maîtrisent très bien la chimie, les vins d'aujourd'hui sont 10 fois moins souffrés qu'il y a 20 ou 30 ans.

Mais parfois, on trouve des « vins » dignes des piquettes d'il y a 30 ans qui donnent immanquablement la « casquette » au bout de trois verres ; dont certains arrivent à se vendre grâce à une mention « issu de l'agriculture biologique ».

Le bio n'est pas une garantie de qualité, c'est juste une garantie de non-pollution.

Si je ne bouffe que des légumes et de la viande AB ; mon caca sera bio, ce n'est pas pour ça qu'il sera bon à manger :-D

Re: Malbouffe...

Posté : 15 juil. 2014, 20:41
par moinsdewatt
Rassurez vous, mon cotes du Rhones bio ne me donne jamais mal au crane. :wink:

Re: Malbouffe...

Posté : 31 juil. 2014, 20:13
par moinsdewatt
Contre la malbouffe.
L'agriculture biologique croît à toute vitesse en Europe

24 Juillet 2014 Usine Nouvelle

La superficie européenne allouée à l'agriculture biologique progresse de façon exponentielle, poussée par les cultures arables.

9,6 millions d’hectares ont été cultivés en 2011 selon les règles de l’agriculture biologique dans les vingt-sept pays que comptait alors l’Union européenne, soit une progression de 68,4 % depuis 2002. En 2010, plus de 186 000 exploitations agricoles (+ 50 % entre 2003 et 2010) converties à l’agriculture biologique étaient recensées.


Les exploitants travaillant selon les règles de l’agriculture biologique se situent essentiellement dans les quinze pays ayant adhéré à l’Union européenne avant 2004. "La législation nationale, entre autres, a contribué à stimuler le développement du secteur" dans ces pays, explique la Commission européenne. L’Autriche et la Suède sont les pays qui consacraient alors le plus de place à l’agriculture biologique, avec plus de 15 % de leur superficie agricole totale, contre moins de 4 % en France. Le développement du bio est néanmoins plus rapide au sein des douze pays étant entrés dans l’Union européenne ces dix dernières années.

L’ensemble de la superficie cultivée selon les règles de l’agriculture biologique ne représente que 5,6 % de la superficie agricole utilisée dans l'Union européenne. Dans un règlement datant de 2007, la Commission mettait pourtant en exergue la forte attente des consommateurs en la matière. Cette méthode de production remplit "un double rôle sociétal, en offrant d’une part un marché spécifique répondant à la demande des consommateurs pour les produits biologiques et, d'autre part, en fournissant des biens contribuant à la protection de l'environnement et au bien-être des animaux".

La filière animale en retard

L’agriculture biologique concerne essentiellement les céréales (15 % des cultures biologiques). La production d’animaux issus de l’agriculture biologique reste en revanche marginale, avec 3 % des bovins, moutons et chèvres. Le secteur du porc est celui où la méthode s’est le moins répandue (0,3 % du troupeau), en raison des difficultés éprouvées par les agriculteurs à se fournir en aliments d’origine biologique.

Cet essor de l’agriculture biologique dans l’Union européenne se traduit également par une évolution de la taille des exploitations (34 ha en moyenne contre 14 ha pour l’ensemble des fermes) et du profil des agriculteurs, plus jeunes (61,3 % des agriculteurs biologiques européens ont moins de 55 ans, contre 44,2 % des agriculteurs travaillant en mode conventionnel). Ceux-ci pourront notamment s’appuyer sur la réforme de la Politique agricole commune qui, sur la période 2014-2020, prévoit d’accorder des subventions pour la conversion ou le maintien d’exploitations opérant selon les principes de l’agriculture biologique.
http://indices.usinenouvelle.com/produi ... urope.5430

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 09:27
par domcat74
États-Unis : Les glaces Walmart ne fondent pas…

Walmart défie les lois de la physique. KIKN-FN, une petite radio du Dakota du Sud spécialisée dans la country en apporte la preuve en image. Dan Collins, un des chroniqueurs a entendu autour de lui qu’une glace Walmart ne fondait pas au soleil. Une légende urbaine qu’il a décidé de mettre à l’épreuve.
Constat de l’expérience: après 75 minutes sous un soleil de 30 degrés, la glace ne fond pas. La boule de glace lambda, qui sert d’élément de comparaison, est quant à elle devenue complètement liquide.

De peur d’ingurgiter trop d’agents chimiques, Dan Collins ne mange pas la glace de Walmart et refuse même de la donner à son chien.



Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 11:57
par moinsdewatt
Si c'est une glace qui ne font pas , le vocabulaire ''glace'' est usurpé.

C'est donc de la publicité mensongère.

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 12:03
par wasabi
Wallmart bien d'inventer la solution au réchauffement climatique ! On va mettre des icebergs de glace wallmart dans les océans et ils vont les refroidir sans jamais fondre :mrgreen:

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 12:52
par Suricate
moinsdewatt a écrit :Si c'est une glace qui ne font pas , le vocabulaire ''glace'' est usurpé.

C'est donc de la publicité mensongère.
Prendre de la gélatine type jelly, planter un bâtonnet dedans, mettre au freezer, laisser refroidir. Ça devient une glace.
La mettre au soleil. Miracle... elle ne fond pas.
N'auraient ils pas un peu abusé de la gélatine dans leurs glaces chez wallmart ?

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 13:30
par nanne02
Je me suis fait la même réflexion. De toutes manières, la flaque laiteuse dans l'assiette d'à côté ne fait pas vraiment plus envie que le sandwiche à la mousse de gélatine chaude.

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 14:08
par moinsdewatt
nanne02 a écrit :Je me suis fait la même réflexion. De toutes manières, la flaque laiteuse dans l'assiette d'à côté ne fait pas vraiment plus envie que le sandwiche à la mousse de gélatine chaude.
+1.


Miko, Carte d'Or, Magnum sont fabriqué par Unilever.

Une multinationale qui fait aussi de la lessive et produits d'entretien comme Cajoline, Cif, Omo, Skip, Persil, Sun.. :mrgreen:
( source http://fr.wikipedia.org/wiki/Unilever )

Bon appétit.

Perso j' ai éliminé ça de mes repas depuis une vingtaine d'année.

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 14:10
par wasabi
nanne02 a écrit :Je me suis fait la même réflexion. De toutes manières, la flaque laiteuse dans l'assiette d'à côté ne fait pas vraiment plus envie que le sandwiche à la mousse de gélatine chaude.
La grosse astuce depuis quelques années est que si la flaque en question on la recongèle, on n'obtiendra qu'une fraction du volume initial de glace alors qu'il y a quelques années ça aurait été la même chose. Il n'y a pas que les politiques qui brassent de l'air.

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 14:29
par nanne02
Ben c'est normal, même les glaces artisanales contiennent de l'air. Pour faire de la crème glacée, on foisonne la préparation à base de lait entier, sinon, ça fait du sorbet de lait...

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 14:50
par wasabi
nanne02 a écrit :Ben c'est normal, même les glaces artisanales contiennent de l'air. Pour faire de la crème glacée, on foisonne la préparation à base de lait entier, sinon, ça fait du sorbet de lait...
Beaucoup moins.

Re: Malbouffe...

Posté : 06 août 2014, 14:59
par muddyfox
wasabi a écrit : La grosse astuce depuis quelques années est que si la flaque en question on la recongèle, on n'obtiendra qu'une fraction du volume initial de glace alors qu'il y a quelques années ça aurait été la même chose. Il n'y a pas que les politiques qui brassent de l'air.
Vous ne croyez pas si bien dire ; avant de faire d'autres trucs dans sa vie Margaret Thatcher travaillait sur les émulsifiants dans les crèmes glacées, afin de faire des glaces avec un maximum d'air qui tiennent quand même sur le cornet.

Re: Malbouffe...

Posté : 07 août 2014, 19:45
par Pi-r2
wasabi a écrit :
nanne02 a écrit :Ben c'est normal, même les glaces artisanales contiennent de l'air. Pour faire de la crème glacée, on foisonne la préparation à base de lait entier, sinon, ça fait du sorbet de lait...
Beaucoup moins.
oui, les industriels sont passés à la mousse glacée, d'ailleurs ça se vend au litre, pas au poids.
Mais une turbine à glace c'est pas cher, et il y a des recettes de glaces fort simples.

En ce qui me concerne, les glaces industrielles me déclenchent des migraines (je soupçonne les émulsifiants qui y sont présents en quantité... industrielle)

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 21:16
par moinsdewatt
Orange, vraiment ? La vérité sur la couleur du saumon d'élevage

Amandine Schmitt le 13-03-2015

Non, le saumon d'élevage n'est pas naturellement orange... Mais gris. Des pastilles permettent de lui donner une belle couleur orangée, comme son cousin sauvage.

C’est un signe si distinctif que son nom est même devenu celui d'une couleur : pourtant, le saumon n’est pas orange. Du moins, pas celui que vous achetez le plus souvent au supermarché, un saumon d’élevage, dont la chair est naturellement grise. Mais si vous ne l’avez jamais remarqué, c’est parce que les éleveurs de poissons les nourrissent avec des pastilles destinées à les rendre rose-orangé, comme le rapporte le site Quartz.

Le saumon sauvage, lui, est bien orange. Il tire sa couleur de l’ingestion de krill et de crevettes, qui contiennent de l’astaxanthine - c’est aussi ce même régime à base de crevettes qui donne sa couleur au flamant rose. Selon leur espèce, les saumons n’ont pas tous la même teinte : le saumon rouge d'Alaska est, comme son nom l'indique, le plus rouge d’entre eux, grâce au krill qui grouille dans la mer de Béring.

En revanche, selon Quartz, les saumons d’élevage sont nourris à l'aide de croquettes à base d’huile, de chair de petits poissons (harengs et anchois), de gluten de maïs, de soja, de graisse de poulet et de levure génétiquement modifiée. Dans ces granulés, on trouve aussi de l’astaxanthine, fabriquée soit "naturellement" avec des algues ou des crustacés, soit artificiellement. Ces pigments constituent l’élément le plus cher de l’alimentation du saumon, pouvant représenter jusqu'à 20 % de ce coût.

Un éventail de codes couleur

Ce sont les éleveurs qui décident de la dose à donner aux poissons en fonction de la couleur qu’ils souhaitent obtenir. Pour cela, le laboratoire Hoffman-LaRoche a développé le DSM SalmoFan™, une sorte d’éventail qui donne les codes couleur en la matière, à la manière de ce qu’on utilise pour choisir une teinte de peinture.

Image

Et si les éleveurs le font, c’est bien parce que les consommateurs veulent un saumon orange, peut-être par désir inconscient de manger un poisson sauvage. Selon des recherches menées par DSM, les acheteurs les plus aisés ont tendance à choisir un saumon aux teintes plus sombres, même s’il peut coûter jusqu’à 1 dollar (0,94 euro) de plus. Une autre étude a même révélé qu’un saumon qui aurait une couleur inférieure à 23 selon l’échelle du SalmoFan serait "difficile à vendre quel que soit son prix".
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/ ... evage.html

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 21:41
par wasabi
classique, c'est à rajouter à la longue liste de produits à la couleur qui semble naturelle mais qui ne l'est pas :
-les oeufs blancs (beige / gris naturellement)
-le whiskey ambré (transparent naturellement)
-les carottes oranges (historiquement jaunes et obtenues par sélection génétique)
-les tomates rouges (les variétés à chair autres que rouge sont difficiles à se procurer parce que les gens n'en veulent pas car ils pensent qu'elles sont pourries ou pas assez mûres)
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 21:47
par moinsdewatt
wasabi a écrit :.....
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
oui enfin sur place à la Martinique, les bananes à consommer sur place sont bien jaunes.

Si ils sortent des régimes tout vert c'est en prévision du temps de transport vers l' Europe.
Mais effectivement, il est tout à fait juste que l' ethyléne est employé pour le murissement dans le bateau.

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 22:00
par pigiste
wasabi a écrit :classique, c'est à rajouter à la longue liste de produits à la couleur qui semble naturelle mais qui ne l'est pas :
-les oeufs blancs (beige / gris naturellement)
-le whiskey ambré (transparent naturellement)
-les carottes oranges (historiquement jaunes et obtenues par sélection génétique)
-les tomates rouges (les variétés à chair autres que rouge sont difficiles à se procurer parce que les gens n'en veulent pas car ils pensent qu'elles sont pourries ou pas assez mûres)
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..

Et tout simplement le jambon.

Le jambon cuit, avant ça s'appelait du "jambon blanc" :mrgreen: Mais maintenant on le sature de nitrites pour le rendre rose fluo afin de plaire à la ménagère :lol:

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 22:03
par wasabi
pigiste a écrit : Et tout simplement le jambon.

Le jambon cuit, avant ça s'appelait du "jambon blanc" :mrgreen: Mais maintenant on le sature de nitrites pour le rendre rose fluo afin de plaire à la ménagère :lol:
Le jambon aura bientôt disparu, c'est haram.

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 22:10
par Nouveau stephanois
Question en parlant des aliments ou produit auxquels sont rajoutés X substances afin d'obtenir la couleur désirée par la ménagère: à la base, qui décide que tel produit doit être de telle couleur?

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 22:16
par pigiste
Nouveau stephanois a écrit :Question en parlant des aliments ou produit auxquels sont rajoutés X substances afin d'obtenir la couleur désirée par la ménagère: à la base, qui décide que tel produit doit être de telle couleur?

On appelle cela du "test produit".

On réunit un échantillon de consommateurs, on les mets en présence de différents produits, on filme leurs réactions, ils sont débriefés par des psychologues et sociologues, avec entretiens semi-directifs approfondis ; et après c'est croisé avec une étude quantitative. Et là t'as le marketteux qui dit "ben si le jambon est blanc, ça plaît à 44% des ménagères, alors que s'il est rose ça plaît à 49% des ménagères, donc on va le faire rose."

Et t'as un rayonnage de 20 mètres de long avec 60 références de jambon cuit qui sont tous roses,et aucun blanc/gris.

Re: Malbouffe...

Posté : 14 mars 2015, 22:17
par Ave
Au moins les yaourts à la fraise sont redevenus blancs. Finie la couleur rose fluo de mon enfance….

Quoi que nous on est plutôt du genre à faire les yaourts nous même, ainsi que le pain au levain.

Re: Malbouffe...

Posté : 15 mars 2015, 00:05
par lecriminel
wasabi a écrit :classique, c'est à rajouter à la longue liste de produits à la couleur qui semble naturelle mais qui ne l'est pas :
-les oeufs blancs (beige / gris naturellement)
-le whiskey ambré (transparent naturellement)
-les carottes oranges (historiquement jaunes et obtenues par sélection génétique)
-les tomates rouges (les variétés à chair autres que rouge sont difficiles à se procurer parce que les gens n'en veulent pas car ils pensent qu'elles sont pourries ou pas assez mûres)
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
tu as oublié ton collègue, le gingembre confit.

Re: Malbouffe...

Posté : 15 mars 2015, 13:39
par wasabi
lecriminel a écrit : tu as oublié ton collègue, le gingembre confit.
le mariné vous voulez dire ?

Re: Malbouffe...

Posté : 04 nov. 2017, 21:47
par moinsdewatt
De plus en plus de miels frelatés dans les importations

Des vendeurs peu scrupuleux, notamment en Asie, mélangent le produit des ruches avec des sirops sucrés.


LE MONDE | 20.10.2017

Nous consommons de plus en plus de miel… et même plus que les abeilles n’en produisent. Selon l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), cette incohérence s’explique par une présence importante de miels frauduleux sur le marché, additionnés de sirops sucrés à base de riz, de betterave, de maïs, difficiles à détecter par des analyses.

Aussi l’UNAF demande-t-elle, avec l’association de consommateurs UFC Que Choisir, de nouvelles règles d’étiquetage. Toutes deux voudraient voir préciser les pays d’origine des miels vendus dans les supermarchés, pour « une information loyale et pertinente », comme c’est le cas en Italie notamment. En France, les miels mélangés importés – principalement de Chine, d’Ukraine, d’Argentine, de Hongrie, d’Espagne et d’Italie – représentent les trois quarts de la consommation.

Les importations de miels falsifiés ont pris de telles proportions qu’elles mettent en péril la survie économique des apiculteurs européens, en tirant les prix vers le bas. Très bas même : aux environs de 1,20 euro, le kilo alors qu’en France le prix de revient moyen se situe plutôt à 4,50 euros, dénonce l’UNAF.

Depuis quelques années, le marché s’est emballé. Alors que dans le monde le nombre de ruches évolue lentement (seulement 8 % de plus au total entre 1961 et 2013), les échanges commerciaux explosent : ils ont grimpé de 61 % depuis 2007. Cherchez l’erreur… du côté de l’Asie. Les sept principaux exportateurs de ce continent, Chine en tête, ont vu leurs exportations progresser de 196 %, tandis que le nombre de leurs ruches augmentait de seulement 13 %.


En Europe et aux Etats-Unis, où les butineuses sont soumises à toute une série de désastres – virus, changement climatique, frelon asiatique, contamination de l’environnement par les pesticides, en particulier par des insecticides –, les tonnages de miel diminuent. Ils ont même chuté très fortement en France : de 33 000 tonnes au milieu des années 1990, les récoltes 2016 et 2017 sont tombées en dessous de 10 000 tonnes. L’Europe importe 40 % de sa consommation.

C’est à croire que le reste du monde ne souffre pas des mêmes maux : la production est officiellement passée de 1,273 million de tonnes en 2001 à 1,664 millions de tonnes en 2013, soit 2,5 % de plus en moyenne par an. Tandis que les échanges commerciaux ont augmenté deux fois plus vite (4 % par an) depuis 2008.
http://www.lemonde.fr/biodiversite/arti ... 52692.html

Re: Malbouffe...

Posté : 15 avr. 2018, 11:59
par moinsdewatt
Ces « aliments qui nous empoisonnent » : 100 produits décriés par 60 millions de consommateurs
La revue 60 Millions de consommateur épingle plus de 100 produits de grande consommation et alerte sur leurs dangers dans son dernier numéro publié jeudi.


Publié le 14 Avr 18

La revue 60 millions de consommateurs s’attaque dans un hors-série paru jeudi à l’industrie agroalimentaire en dénonçant « les aliments qui empoisonnent ». Elle apprend également au consommateur à débusquer, marque par marque, sucres, sels, graisses, additifs, nitrites et pesticides cachés.

Du chocolat en poudre qui contient plus de sucre que de cacao, aux additifs théoriquement interdits dans les yaourts, la revue (éditée par l’Institut national de la consommation, un établissement public dépendant du ministère en charge de la consommation) épingle plus de 100 produits de grande consommation.

Armes et clés pour le consommateur

L’accusé numéro un, le sucre, est souvent caché. Ainsi dans un flacon de ketchup Heinz de 700 g, on trouve huit tomates et 22 morceaux de sucre. Soit pour 20 g de sauce, autant de sucre que dans deux petit-beurre de la marque Lu.

« 80% du sel absorbé par les Français proviennent des aliments transformés. 70% des sucres sont ajoutés et cachés », indique la revue.

La lecture du dossier est assez anxiogène, mais elle vise aussi à donner des armes et des clés au consommateur via une série d’études internationales, dont celle publiée début 2018 dans le British Medical Journal, établissant un « lien sérieux » entre nourriture ultra-transformée et risque de cancer.

« Malgré les messages de santé publique, le consommateur a du mal à se repérer, car la plupart des ingrédients qui fachent avancent masqués », a souligné Adeline Tregouët, rédactrice en chef du supplément, lors d’une rencontre avec la presse jeudi.

« Bombes de graisse »

Au chapitre additifs, 60 millions publie une liste de 50 produits « à proscrire », allant du E102 au E951 et recommande de bien lire les étiquettes.

Cette liste a provoqué le courroux de l’Ania (Association des industries alimentaires) qui a rappelé que les additifs « ont d’abord été introduits pour la conservation des aliments ».

Au rayon viande, la revue détaille le « mécanisme pernicieux » du « trop de fer », ou comment, à trop forte dose, le fer contenu dans la viande rouge favorise l’apparition de cancers, notamment du sein pour les femmes.

60 millions débusque aussi des graisses cachées dans les céréales des enfants qualifiées de « bombes de graisses », en particulier les marques Tresor de Kellogg’s et Extra Fruits du même Kellogg’s, ainsi que les barres de céréales, les pâtes feuilletées, et, plus surprenant, les poêlées de légumes de Bonduelle ou Picard qui doivent être utilisées sans ajouter de matières grasses.

Les yaourts gorgés d’additifs

La plus grande déception vient des yaourts.

Alors que la réglementation interdit théoriquement l’ajout d’additifs dans les yaourts, les grandes marques en incorporent en quantité dans les mélanges de fruits qui les parfument: neuf additifs dans le yaourt Carrefour aux fruits recette crémeuse, sept dans le Taillefine aux fraises, et 12 dans le panier de Yoplait nature sur fruits.

« Le mélange de fruits sert en somme de cheval de Troie pour contourner la loi », un « subterfuge » qui « dénature un produit simple et bon pour la santé » regrette la revue.

« Nous sommes indignés, car en théorie, et c’est une spécificité française, les additifs sont prohibés dans les yaourts (…) qui n’ont absolument pas besoin de conservateurs », a souligné Mme Tregouët.

« S’il y a des enquêtes à mener, elles seront menées »

Interrogé sur le sujet jeudi sur Radio Classique, le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation Stephane Travert a renvoyé la responsabilité des vérifications aux industriels.

« C’est au fabricant d’apporter la preuve que le produit qu’il met sur le marché ne met pas en danger la santé des hommes et des femmes qui les consomment. Il y a un travail que nous menons en France et au niveau européen afin d’harmoniser la réglementation. S’il y a des enquêtes à mener, elles seront menées », a-t-il dit.

Mise en cause, l’Ania, qui représente 17 000 entreprises françaises du secteur agroalimentaire, a regretté un dossier qui ne fait selon elle « qu’alimenter les peurs », en soulignant que le secteur consent « beaucoup d’efforts » dans le sillage des Etats généraux de l’alimentation « pour tenir ses engagements afin de parvenir à une alimentation plus sûre, plus saine et plus durable ».
https://actu.fr/societe/ces-aliments-no ... 38263.html

Re: Malbouffe...

Posté : 20 mai 2018, 12:53
par moinsdewatt
Les nanoparticules de dioxyde de titane bientôt interdites de l'alimentation

Par Sciences et Avenir avec AFP le 18.05.2018

Le gouvernement veut suspendre d'ici fin 2018 l'utilisation dans tous les produits alimentaires du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules, dont les effets sur la santé sont méconnus.

Confiseries, gâteaux, chocolat... Le gouvernement veut suspendre "d'ici la fin de l'année" 2018 l'utilisation dans tous les produits alimentaires du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules, substance principalement esthétique dont les effets sur la santé sont méconnus. Le dioxyde de titane, dont la présence est indiquée sur les étiquettes par TiO2 ou E171, est une poudre blanche utilisée principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires, mais aussi cosmétiques, qui ne sont pas concernés par l'annonce du gouvernement.
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Bonbons, produits de boulangerie et de pâtisseries, crème glacée, plats cuisinés, tablettes de chocolat... La liste est longue d'aliments contenant le fameux E171, mais il est également utilisé dans des produits comme le dentifrice et les médicaments. L'ONG Agir pour l'Environnement, qui a salué l'annonce du gouvernement, a d'ores et déjà réclamé que cette mesure soit étendue aux cosmétiques et aux médicaments. "Le peu d’évaluations effectuées en amont de la mise sur le marché des nanoparticules de dioxyde de titane ainsi que les nouvelles études apportant la preuve de la toxicité du TiO2 plaident pour une interdiction de l'ensemble des produits auxquels sont exposés la population par différents biais (ingestion, voie cutanée, inhalation)", a insisté l'association dans un communiqué.

Le dioxyde de titane utilisé dans les médicaments a "pour seule utilité de colorer ou d’opacifier le pelliculage des comprimés et gélules", souligne-t-elle, assurant que 4.000 médicaments en contiendraient (Doliprane, Dafalgan, Spasfon…). Les associations de consommateurs accusent également régulièrement les fabricants de ne pas faire figurer la mention "nano" sur les étiquettes de produits qui contiennent pourtant des nanoparticules, dioxyde de titane mais aussi dioxyde de silicium ou encore oxydes de fer et de zinc (colorants).
.........................
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l ... ion_124067

Re: Malbouffe...

Posté : 01 juin 2018, 18:16
par moinsdewatt
Bonne bouffe !
Le bio toujours en forte croissance en France

Usine Nouvelle le 01/06/2018

Bonne nouvelle Le bio poursuit sa croissance ! En 2017, plus de 8,3 milliards d’euros de ventes ont été comptabilisés sur le marché français. Ce dynamisme permet au secteur d’afficher un taux d’emploi record.
.............
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... te.N701194

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 00:03
par stchong
moinsdewatt a écrit :Bonne bouffe !
Le bio toujours en forte croissance en France

Usine Nouvelle le 01/06/2018

Bonne nouvelle Le bio poursuit sa croissance ! En 2017, plus de 8,3 milliards d’euros de ventes ont été comptabilisés sur le marché français. Ce dynamisme permet au secteur d’afficher un taux d’emploi record.
.............
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... te.N701194
Ouais ben moi j'ai choisi mon camp.

Pas de Bio, car trop de pesticides dedans (saumon, légumes enquête des 60 millions de conso), je préfère les OGM c'est plus sûr.

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 08:24
par L2L
wasabi a écrit : -les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
N'importe quoi.

A Madagascar, les bananes pousse à la sauvage dans les forêts tropicales, et si elles sont vertes au départ, elles deviennent naturellement jaune en murissant.

Régime de bananes une semaine après découpe du bananier :

Image

Deux régimes juste coupés du bananier et à l'arrière plan régime après une douzaine de jours

Image

A noter que les bananes encore verte sont un délice en friture (je parle pas des bananes plantins)

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 09:31
par wasabi
L2L a écrit :
wasabi a écrit : -les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
N'importe quoi.

A Madagascar, les bananes pousse à la sauvage dans les forêts tropicales, et si elles sont vertes au départ, elles deviennent naturellement jaune en murissant.
Oui, à Madagascar.

https://www.persee.fr/doc/jatba_0021-76 ... m_1_5_2145

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 09:42
par Manfred
aaah, la légendaire bonne foi wasabienne :roll: :lol:

pourtant juste avant...
moinsdewatt a écrit :
wasabi a écrit :.....
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
oui enfin sur place à la Martinique, les bananes à consommer sur place sont bien jaunes.

Si ils sortent des régimes tout vert c'est en prévision du temps de transport vers l' Europe.
Mais effectivement, il est tout à fait juste que l' ethyléne est employé pour le murissement dans le bateau.

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 11:22
par wasabi
Manfred a écrit :aaah, la légendaire bonne foi wasabienne :roll: :lol:

pourtant juste avant...
moinsdewatt a écrit :
wasabi a écrit :.....
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
oui enfin sur place à la Martinique, les bananes à consommer sur place sont bien jaunes.

Si ils sortent des régimes tout vert c'est en prévision du temps de transport vers l' Europe.
Mais effectivement, il est tout à fait juste que l' ethyléne est employé pour le murissement dans le bateau.
faut relire avec les doigts. En France métropolitaine, les bananes arrivent vertes et changent de couleur grâce à un gaz. Je parle du point de vue ici, pas de ce qu'on peut avoir à Madagascar, en Martinique ou Rwanda ou que sais je où ailleurs où je n'ai jamais mis les pieds. Qu'est ce qui est de mauvaise foi la dedans ?

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 11:33
par Manfred
wasabi a écrit :
Manfred a écrit :aaah, la légendaire bonne foi wasabienne :roll: :lol:

pourtant juste avant...
moinsdewatt a écrit :
wasabi a écrit :.....
-les bananes jaunes (qui sont vertes à la récolte et deviennent jaune après contact avec de l'éthylène)
etc..
oui enfin sur place à la Martinique, les bananes à consommer sur place sont bien jaunes.

Si ils sortent des régimes tout vert c'est en prévision du temps de transport vers l' Europe.
Mais effectivement, il est tout à fait juste que l' ethyléne est employé pour le murissement dans le bateau.
faut relire avec les doigts. En France métropolitaine, les bananes arrivent vertes et changent de couleur grâce à un gaz. Je parle du point de vue ici, pas de ce qu'on peut avoir à Madagascar, en Martinique ou Rwanda ou que sais je où ailleurs où je n'ai jamais mis les pieds. Qu'est ce qui est de mauvaise foi la dedans ?
Non, toi relis avec les doigts, notamment la citation de mon message.

Tu dis que la véritable couleur des bananes n'est pas jaune "en France", ce qui en soit ne veut déjà rien dire, mais bon, on a l'habitude de tes raisonnements spécieux. si j'achète des bananes mures au Gabon et que je prends l'avion pour la France, mes bananes ne seront pas vertes à l'atterrissage, mais bien jaunes et on est bien en France.
Et non, elles ne changent pas de couleur "à cause d'un gaz" avec le sous entendu que ce serait une sorte de colorant, elles changent de couleur en murissant, le gaz en question leur permet de continuer de murir même en n'étant plus sur le bananier. C'est pourtant marqué dans le message cité hein. L'éthylène, c'est un gaz produit naturellement par la banane quand elle murit, et qui la fait murir. Bref, la couleur jaune est bien la couleur naturelle de la banane mure.
Mais bon, quand on aime jouer sur les mots...

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 11:41
par wasabi
votre argument c'est "et si je fais ma filière perso d'import alors ça sera faux" et c'est moi qui chipote et qui déploie des arguties dans le but avoir raison...

Re: Malbouffe...

Posté : 02 juin 2018, 11:43
par Manfred
wasabi a écrit :votre argument c'est "et si je fais ma filière perso d'import alors ça sera faux" et c'est moi qui chipote et qui déploie des arguties dans le but avoir raison...
non, mon argument c'est "wasabi qui prétend qu'une banane n'est pas jaune naturellement dit des conneries"
mais j'aurais pu dire la même chose sur les tomates et autres carottes, leur couleur est parfaitement naturelle, peut importe si la majorité (pas toutes) des variétés sont respectivement rouges et oranges sous prétexte que les agriculteurs choisissent de planter ces variétés plutôt que les autres de couleurs différentes (qui sont d'ailleurs également trouvables très facilement dans tous les supermarchés).

Re: Malbouffe...

Posté : 03 juin 2018, 11:20
par L2L
Manfred a écrit :le gaz en question leur permet de continuer de murir même en n'étant plus sur le bananier. C'est pourtant marqué dans le message cité hein.
A noter que les bananes murissent naturellement quand le régime est coupé du bananier.

Les régimes sont toujours coupés vert et on les laisse.

J'achète souvent une régime entier vert coupé de l'arbre. Je mange les vertes en fritures, et en murissant, quand elles deviennent jaune ca devient un fruit/dessert.

Au contraire, les coupés vertes leur laisse le temps de murir sur la bateau, et si elles ne murissaient pas après découpe vos bananes couterait 15 fois leur prix actuels (le transport devant se faire par avion, comme le litchi)
wasabi a écrit : Oui, à Madagascar.

https://www.persee.fr/doc/jatba_0021-76 ... m_1_5_2145
Sinon mettre un lien qui renvoie vers un journal d'agriculture tropical datant de 1954 est un peu croquignolesque pour dénoncer la malbouffe industrielle moderne.

Re: Malbouffe...

Posté : 04 juin 2018, 07:53
par cashisking
stchong a écrit :Ouais ben moi j'ai choisi mon camp.
Pas de Bio, car trop de pesticides dedans (saumon, légumes enquête des 60 millions de conso), je préfère les OGM c'est plus sûr.
Perso j'ai fortement diminué le bio, finalement il y a des produits aussi dedans, c'est juste pas les mêmes.
Apparemment il n'y a pas d'étude sérieuse démontrant leur supériorité // non bio.
Je privilégie le français, c'est tout.

Re: Malbouffe...

Posté : 28 juin 2018, 12:22
par Delambre
L’entreprise Jean Caby, spécialiste de la charcuterie, en liquidation judiciaire

La société sise à Saint-André-lez-Lille, dans le département du Nord, avait été placée en redressement judiciaire depuis décembre.

LE MONDE | 27.06.2018 à 16h39 • Mis à jour le 28.06.2018 à 08h32
Par Laurie Moniez (Lille, correspondance)

L’entreprise de Saint-André-lez-Lille (Nord) allait fêter ses 100 ans en 2019, mais le tribunal de commerce de Lille-Métropole vient de mettre fin à l’histoire de Jean Caby. Mercredi 27 juin, après plus de deux heures d’audience, le couperet est tombé pour l’un des fleurons de l’agroalimentaire nordiste, qui, en 1986, lançait les premières saucisses apéritives.
Lors de cette quatrième audience en moins de six mois, le tribunal a jugé irrecevable la dernière offre de reprise présentée par le Danois Calvin Andersen, qui souhaitait ne conserver que 120 salariés, soit la moitié de l’effectif, et passer de 10 000 tonnes de saucisses par an à 7 000 tonnes. Placée en redressement judiciaire le 4 décembre 2017, l’usine de la banlieue lilloise fermera ses portes vendredi 29 juin, en laissant ses 232 salariés sur le carreau. « On est écœurés, mais on restera dignes, confie Mouloud Amara, secrétaire CGT du comité d’entreprise. Et on va se battre jusqu’au bout pour obtenir une prime supra-légale. »

Les salariés de l’enseigne à l’origine de la saucisse cocktail avaient pourtant accepté, par référendum au début du mois de juin, de passer de trente-deux heures sur quatre jours à trente-sept heures annualisées. Ils avaient aussi tiré un trait sur des primes et avantages pour permettre à Jean Caby de poursuivre son activité. Mais le défi était immense.

Cinq challenges à relever

Pour faire face à un matériel et des locaux vieillissants sur le site de Saint-André-lez-Lille, le chantier d’une nouvelle usine avait été lancé à la frontière franco-belge, à Comines (Nord). Plus moderne mais nécessitant une mobilisation de fonds importante, ce nouvel équipement était achevé à plus de 90 %. Mais il manquait 12 millions d’euros pour finir ce site indispensable à la survie de Jean Caby. « Il y avait cinq challenges à relever, et les industriels qui ont regardé le dossier ont jugé que c’était extrêmement risqué, confie Eloi Delorme, manageur de l’entreprise, depuis sa mise en redressement judiciaire. Personne n’a trouvé la solution. C’est un drame. »

Le premier défi était de réussir le transfert entre un site obsolète, très mécanique, et la nouvelle usine plus automatisée, à Comines. Le deuxième était de limiter les pertes de Jean Caby, en arrêtant notamment les produits qui perdaient de l’argent. Parallèlement, il fallait être capable de maintenir le niveau de service tout en diminuant les effectifs.

Tout cela, dans un marché de la charcuterie compliqué, « lié en partie au “food bashing” », estime Thomas Dillon Corneck, l’un des administrateurs, chargé de renégocier les accords commerciaux, nommé par le juge-commissaire en décembre 2017.

« Quel gâchis ! »

« Les salariés ont joué le jeu jusqu’au bout, nuit et jour, avec un taux de service de 98 % à 100 % jusqu’à la fin avril, ce qui est juste fou quand on sait dans quelle situation était l’entreprise », salue M. Delorme. Au fil des années, nombreux se sont syndiqués, notamment à la CGT, pour se protéger, après avoir vécu des rachats de leur entreprise, à commencer par celui du géant américain Smithfield Foods, en 2004. « Quel gâchis ! On avait un savoir-faire, un carnet de commandes plein, mais on peut tous crever, on n’est rien », soupire M. Amara, 63 ans, dont quarante-deux passés chez Jean Caby.

En décembre 2017, le président du tribunal de commerce de Lille avait expliqué que l’outil industriel de l’entreprise ne lui permettait pas de dégager suffisamment de rentabilité, compte tenu de ses prix de revient et de ses charges. Et ce, malgré un chiffre d’affaires de 33 millions d’euros. Les salariés savaient qu’il était urgent de déménager la production dans l’usine ultramoderne de 10 000 m2 de Comines, laissant au passage un vaste terrain qui attise l’intérêt des promoteurs. Malheureusement pour eux, le chantier a pris du retard, et malgré un carnet de commandes plein et de nouveaux produits, l’usine andrésienne était déficitaire de 6 millions d’euros en 2016.

L’histoire de Jean Caby avait commencé à Lille, rue Colbert, dans une petite charcuterie artisanale. En 1919, juste après la guerre, et à deux pas des abattoirs de Lille, Jean Caby avait eu l’idée de vendre des petits paquets de viande préemballés à prix unique : deux sous. En 1947, il était devenu le premier industriel de la charcuterie, grâce à une nouvelle chaîne d’abattage entièrement automatisée. Les rayons des supermarchés vont désormais écouler la fin de la marchandise Jean Caby dans les jours qui viennent.

https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Re: Malbouffe...

Posté : 28 juin 2018, 12:40
par Manfred
c'est quand même assez lamentable comme histoire.
Après Jean Caby, on ne peut pas dire que c'était vraiment de la qualité.
Sinon j'ai bien aimé le
Tout cela, dans un marché de la charcuterie compliqué, « lié en partie au “food bashing” », estime Thomas Dillon Corneck, l’un des administrateurs, chargé de renégocier les accords commerciaux, nommé par le juge-commissaire en décembre 2017.
je l'aurais formulé autrement, mais j'ai l'esprit mal placé.

Re: Malbouffe...

Posté : 28 juin 2018, 15:16
par Hickson49
Manfred a écrit :c'est quand même assez lamentable comme histoire.
Après Jean Caby, on ne peut pas dire que c'était vraiment de la qualité.
Sinon j'ai bien aimé le
Tout cela, dans un marché de la charcuterie compliqué, « lié en partie au “food bashing” », estime Thomas Dillon Corneck, l’un des administrateurs, chargé de renégocier les accords commerciaux, nommé par le juge-commissaire en décembre 2017.
je l'aurais formulé autrement, mais j'ai l'esprit mal placé.
Je ne vois pas trop la ? De ce que j'ai pu lire dans la presse, avec les videos de L214, il y a quand meme plusieurs citoyens ou groupe de citoyens qui se sont indignes de la condition animale dans l'industrie agroalimentaire. Cf l'interdiction du foie gras aux UK d'ici peu.

Moi ce qui me choque c'est ca:
laissant au passage un vaste terrain qui attise l’intérêt des promoteurs.
Un outil industriel finance a 90%, qui au lieu de creer de l'activite, va tomber dans l'escarcelle de ces ****** de promoteur immobilier. Mais je ne vois pas qu'est ce qui solvabilise les acheteurs/loueurs dans cette zone defavorisee. La frontiere Belge peut etre ? Je croyais que c'etait aussi pauvre que le nord de la France ?

Re: Malbouffe...

Posté : 28 juin 2018, 16:22
par Pierric
Ca dépend où c'est. Vers Comines ? On reste proche de la métropole, c'est pas si pauvre !