Les défenseurs de l'universalisme savent, quand il le faut, renoncer à l'universalisme et donc à la cohérence.pangloss a écrit :Il aurait fallu qu'elle soit racontée par une femme...
le féminisme
Re: le féminisme
Ce que dit Pimono est exact.
Re: le féminisme
l'universalisme est l'idée d'une opinion à vocation universelle.sawaï a écrit :Qu'est ce que l'universalisme vient faire là dedans???
Le féminisme, en voulant abolir toute distinction entre hommes et femmes, en est une forme, une "universalité" du genre humain sans distinction de sexe. Partant de là il est amusant de constater que la blague en question aurait été "drôle" si racontée par une femme.
Un peu comme les blagues sur les juifs qui sont antisémites sauf quand elles sont racontées par des juifs.
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Re: le féminisme
Mieux : Par une noire qui aurait parlé des yeux au beurre blanc.pangloss a écrit :Il aurait fallu qu'elle soit racontée par une femme...
Re: le féminisme
La blague m'a fait rire, je la connaissais déjà, on peut plus rien dire.Manfred a écrit :l'universalisme est l'idée d'une opinion à vocation universelle.sawaï a écrit :Qu'est ce que l'universalisme vient faire là dedans???
Le féminisme, en voulant abolir toute distinction entre hommes et femmes, en est une forme, une "universalité" du genre humain sans distinction de sexe. Partant de là il est amusant de constater que la blague en question aurait été "drôle" si racontée par une femme.
Un peu comme les blagues sur les juifs qui sont antisémites sauf quand elles sont racontées par des juifs.
Non ce n'est pas ça le féminisme.
Le féminisme, c'est : même salaire pour le même boulot,
et le corollaire : partage des tâches ménagères et des congés parentaux.
et la politesse : "t'es bonne mademoizell'".
"Vas-y file moi ton 06 ***censuré***" etc...
LCD Philips 42PFL9632D | Lecteur PS3 40->320Go |Ampli Yamaha RXV-457 Enceintes NSP116 |Consoles Wii PS3| Source TV NeufTVHD | 107 Blu-ray dont 77 vus euh mince c'est pas le bon forum
Re: le féminisme
Le même boulot ? ça va leur faire tout drôle...mister_do a écrit :Le féminisme, c'est : même salaire pour le même boulot,
Ce que dit Pimono est exact.
Re: le féminisme
Quelques considérations éclairantes sur la question...
«C'est quand un moustique se pose sur vos testicules qu'on réalise que la violence ne résout rien."
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Re: le féminisme
Bonsoir,pangloss a écrit : Quelques considérations éclairantes sur la question...
Je ne sais pas ce que vous pensez de la question, mais pour être moi-même en situation choisie de "sous-emploi" dans le sens d'un arbitrage vie perso/vie pro au détriment de la rémunération, j'ai du mal considérer les personnes dans la même situation que moi comme des victimes au prétexte qu'elles sont des femmes. Peut-être suis-je moi aussi un victime (dans le déni) de la société ?
J'avais fait part ici même de mon histoire familiale en terme de profession. Mon père et ma mère voulaient tous les deux être profs de langue dans leur jeunesse. Ma mère a été encouragée dans cette vocation par sa famille, mon père a été "obligé" à faire une choix plus rémunérateur ("passe ton diplôme HEC d'abord !"). Ensuite quand les enfants sont venus, ma mère c'est mise mi-temps pendant que mon père continuait à rapporter des dossiers pour bosser le soir et le week-end.
Évidemment, si l'on regarde juste le salaire, ma mère a été oppressée par la Société Patriarcale, alors que mon père a joui de son Privilège Masculin.
Évidemment, si on regarde juste le salaire, on est pas très intelligent à mon avis…
EDIT: autre exemple autour de moi. Un ami avec une thèse en informatique. Il a toujours choisi ses boulots uniquement en fonction de salaire. Il déteste son travail, notamment depuis qu'il est passé manager. Je lui avais dit qu'il s'amuserait plus en étant (comme moi) prof dans le supérieur, même s'il gagnerit beaucoup moins. Sa femme ne lui a même pas laisser le temps de répondre : il n'en était pas question ! J'espère qu'elle ne se plaint pas que les femmes gagnent moins que les hommes, elle.
L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Re: le féminisme
En matière d'égalité professionnelle hommes femmes, il y a bien sûr une part de choix personnel mais je ne suis pas convaincue que cela explique à lui seul le différentiel constaté en matière d'insertion et d'évolution professionnelles.
Par exemple si on regarde les données d'insertion professionnelles à 30 mois après l'obtention d'un master (et les mêmes tendances se retrouvent aussi pour les DUT, licences, etc.), il y a un certain différentiel (voir un différentiel certain) entre hommes et femmes. Ce différentiel existe dès le(s) 1er(s) emploi(s) et ne cesse de croître tout au long de la vie professionnelle.
Les tableaux sont très parlants : en ce qui concerne l'insertion professionnelle, dès le début les femmes sont plus souvent en CDD qu'en CDI (comparativement aux hommes - 10 points d'écart), un peu plus souvent à temps partiel (choisi ou contraint, le tableau ne le dit pas - 5 points d'écart) et occupent moins souvent un emploi cadre (ou intermédiaire -respectivement 15 et 8 points d'écart). Ce sont là les chiffres toutes spécialités confondues mais il y a aussi le détail par filière si ça vous intéresse.
Du coup, cela se répercute sur la feuille de paie (cf le tableau d'avant). Sans doute le différentiel salarial trouve-t-il son explication dans le moindre statut cadre (ou assimilé) des femmes. Par contre, je ne pense pas qu'elles refusent le statut cadre à la sortie de leurs études. Je pense qu'il le leur est moins souvent proposé (de même que le CDI de démarrage...). In fine, qu'elle soit consciente ou inconsciente, de la part des employeurs ou des candidates (qui sont moins bien armées pour se vendre de par leur éducation et la culture dans laquelle elles ont été élevées), la discrimination existe... de fait.
http://fichiers.enseignementsup-recherc ... aj2017.pdf (voir les 2 derniers tableaux pour les indicateurs genrés)
https://data.enseignementsup-recherche. ... sionnelle/ : pour voir les autres tableaux sur l'insertion selon les différents niveaux d'études.
Par exemple si on regarde les données d'insertion professionnelles à 30 mois après l'obtention d'un master (et les mêmes tendances se retrouvent aussi pour les DUT, licences, etc.), il y a un certain différentiel (voir un différentiel certain) entre hommes et femmes. Ce différentiel existe dès le(s) 1er(s) emploi(s) et ne cesse de croître tout au long de la vie professionnelle.
Les tableaux sont très parlants : en ce qui concerne l'insertion professionnelle, dès le début les femmes sont plus souvent en CDD qu'en CDI (comparativement aux hommes - 10 points d'écart), un peu plus souvent à temps partiel (choisi ou contraint, le tableau ne le dit pas - 5 points d'écart) et occupent moins souvent un emploi cadre (ou intermédiaire -respectivement 15 et 8 points d'écart). Ce sont là les chiffres toutes spécialités confondues mais il y a aussi le détail par filière si ça vous intéresse.
Du coup, cela se répercute sur la feuille de paie (cf le tableau d'avant). Sans doute le différentiel salarial trouve-t-il son explication dans le moindre statut cadre (ou assimilé) des femmes. Par contre, je ne pense pas qu'elles refusent le statut cadre à la sortie de leurs études. Je pense qu'il le leur est moins souvent proposé (de même que le CDI de démarrage...). In fine, qu'elle soit consciente ou inconsciente, de la part des employeurs ou des candidates (qui sont moins bien armées pour se vendre de par leur éducation et la culture dans laquelle elles ont été élevées), la discrimination existe... de fait.
http://fichiers.enseignementsup-recherc ... aj2017.pdf (voir les 2 derniers tableaux pour les indicateurs genrés)
https://data.enseignementsup-recherche. ... sionnelle/ : pour voir les autres tableaux sur l'insertion selon les différents niveaux d'études.
Re: le féminisme
Tu juges sévèrement le forum bulle immo.WolfgangK a écrit :Bonsoir,pangloss a écrit : Quelques considérations éclairantes sur la question...
Je ne sais pas ce que vous pensez de la question, mais pour être moi-même en situation choisie de "sous-emploi" dans le sens d'un arbitrage vie perso/vie pro au détriment de la rémunération, j'ai du mal considérer les personnes dans la même situation que moi comme des victimes au prétexte qu'elles sont des femmes. Peut-être suis-je moi aussi un victime (dans le déni) de la société ?
J'avais fait part ici même de mon histoire familiale en terme de profession. Mon père et ma mère voulaient tous les deux être profs de langue dans leur jeunesse. Ma mère a été encouragée dans cette vocation par sa famille, mon père a été "obligé" à faire une choix plus rémunérateur ("passe ton diplôme HEC d'abord !"). Ensuite quand les enfants sont venus, ma mère c'est mise mi-temps pendant que mon père continuait à rapporter des dossiers pour bosser le soir et le week-end.
Évidemment, si l'on regarde juste le salaire, ma mère a été oppressée par la Société Patriarcale, alors que mon père a joui de son Privilège Masculin.
Évidemment, si on regarde juste le salaire, on est pas très intelligent à mon avis…
EDIT: autre exemple autour de moi. Un ami avec une thèse en informatique. Il a toujours choisi ses boulots uniquement en fonction de salaire. Il déteste son travail, notamment depuis qu'il est passé manager. Je lui avais dit qu'il s'amuserait plus en étant (comme moi) prof dans le supérieur, même s'il gagnerit beaucoup moins. Sa femme ne lui a même pas laisser le temps de répondre : il n'en était pas question ! J'espère qu'elle ne se plaint pas que les femmes gagnent moins que les hommes, elle.
L'élite intellectuelle se prétend intelligente (Maurizio Ferraris)
Il faudrait que cesse en France l'idée qu'être diplômé c'est être intelligent (Emmanuel Todd)
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Re: le féminisme
on ne parle pas vraiment de choix mais plutôt d'arrivisme: quelqu'un de normal passera toujours derrière un arriviste, et les femmes sont globalement plus équilibrées (sur ce point) que les hommes.clarine a écrit :En matière d'égalité professionnelle hommes femmes, il y a bien sûr une part de choix personnel mais je ne suis pas convaincue que cela explique à lui seul le différentiel constaté en matière d'insertion et d'évolution professionnelles.
l'explication me semble très plausible et vérifiable dans mon entourage. Même sur ce forum, la femme qui a les dents qui raye le parquet (qui habite dans le Val de Marne) explose le salaire moyen masculin.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: le féminisme
Mon analyse est proche de la vôtre. A vrai dire, je pense que les deux principales analyses (en excluant les délires extrêmistes des campus américains) se partagent la réalité: d'une part, les représentations patriarcales, bien qu'en recul, subsistent encore largement et contribuent à l'"oppression" des filles...comme des garçons, chacuns encore assignés à certains rôles et attitudes. Il n'est d'ailleurs pas certains que ces représentations puissent totalement disparaître, tant elles sont profondément ancrées dans nos cultures, mais aussi parce qu'elles ont un substrat biologique (les travaux du Pr Peterson portent sur la psychologie évolutionniste - je me suis procuré son oeuvre majeure Maps of meaning : the architecture of belief, et compte en faire la lecture approfondie dans les prochains mois, car elle pourrait constituer pour moi un maillon supplémentaire de la Grande Explication de Tout - je plaisante à peine). D'autre part, il y a bien, à mon sens, une façon féminine de s'adapter aujourd'hui à un monde-encore-dominé-par-les-hommes, particulièrement dans les classes éduquées - celles qui en ont le loisir. Cette façon, qui peut être interprêtée, à mon avis à tort, comme une suradaptation opportuniste/'prédatrice' par les grands déploreurs et contempteurs de la société contemporaine, dessine au contraire, pour moi, les contours d'un monde à venir plus 'scandinave', plus intelligent pour tout dire.WolfgangK a écrit :Bonsoir,pangloss a écrit : Quelques considérations éclairantes sur la question...
Je ne sais pas ce que vous pensez de la question, mais pour être moi-même en situation choisie de "sous-emploi" dans le sens d'un arbitrage vie perso/vie pro au détriment de la rémunération, j'ai du mal considérer les personnes dans la même situation que moi comme des victimes au prétexte qu'elles sont des femmes. Peut-être suis-je moi aussi un victime (dans le déni) de la société ?
J'avais fait part ici même de mon histoire familiale en terme de profession. Mon père et ma mère voulaient tous les deux être profs de langue dans leur jeunesse. Ma mère a été encouragée dans cette vocation par sa famille, mon père a été "obligé" à faire une choix plus rémunérateur ("passe ton diplôme HEC d'abord !"). Ensuite quand les enfants sont venus, ma mère c'est mise mi-temps pendant que mon père continuait à rapporter des dossiers pour bosser le soir et le week-end.
Évidemment, si l'on regarde juste le salaire, ma mère a été oppressée par la Société Patriarcale, alors que mon père a joui de son Privilège Masculin.
Évidemment, si on regarde juste le salaire, on est pas très intelligent à mon avis…
EDIT: autre exemple autour de moi. Un ami avec une thèse en informatique. Il a toujours choisi ses boulots uniquement en fonction de salaire. Il déteste son travail, notamment depuis qu'il est passé manager. Je lui avais dit qu'il s'amuserait plus en étant (comme moi) prof dans le supérieur, même s'il gagnerit beaucoup moins. Sa femme ne lui a même pas laisser le temps de répondre : il n'en était pas question ! J'espère qu'elle ne se plaint pas que les femmes gagnent moins que les hommes, elle.
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- Immopaparis
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Re: le féminisme
pangloss, comment oses-tu! Mais qu'est ce que tu fais sur cette file de discussion! Apporter ici un regard critique, avec des phrases bien tournées, des références à des livres intéressants et des notions scentifico philosophiques... Non non non, vade retro, trop de pensée, trop d'éducation, une trop bonne diction!!!
Vite il faut rattraper le coup:
https://www.reddit.com/r/justneckbeardt ... _one_will/
Vite il faut rattraper le coup:
https://www.reddit.com/r/justneckbeardt ... _one_will/
Re: le féminisme
c'est vrai que Pangloss qui se donne la peine d'écrire plus d'une ligne, qui plus est d'une réflexion personnelle, ça mérite d'être marqué d'une pierre blanche.
Quant à toi Immopaparis, tu ne te grandis pas avec tes caricatures, on attend toujours que tu répondes sur ce sujet à Fabinoo d'ailleurs.
Quant à toi Immopaparis, tu ne te grandis pas avec tes caricatures, on attend toujours que tu répondes sur ce sujet à Fabinoo d'ailleurs.
- Immopaparis
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Re: le féminisme
Quant à toi Immopaparis, tu ne te grandis pas avec tes caricatures, on attend toujours que tu répondes sur ce sujet à Fabinoo d'ailleurs.
Cette file n'est clairement pas un endroit où on peut "se grandir", c'est plutot un défouloir. Quant à débattre avec Fabinoo, comment dire...
"On ne fait pas boire un.e ân.e.esse qui n'a pas soif" (quel que soit l'âne de nous deux)
Edit: celle ci n'est pas mal non plus:
Re: le féminisme
j'ai ma petite idée sur le sujet.Immopaparis a écrit :Quant à toi Immopaparis, tu ne te grandis pas avec tes caricatures, on attend toujours que tu répondes sur ce sujet à Fabinoo d'ailleurs.
Cette file n'est clairement pas un endroit où on peut "se grandir", c'est plutot un défouloir. Quant à débattre avec Fabinoo, comment dire...
"On ne fait pas boire un.e ân.e.esse qui n'a pas soif" (quel que soit l'âne de nous deux)
Factuellement, il a argumenté, a répondu à tes attaques, et tu n'as rien apporté d'autre comme contradiction que de la condescendance et un refus de répondre point par point.
pour le reste, puisqu'on en est aux vidéos et autres blagues...
féministe ou pas ?
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Re: le féminisme
C'est vrai, débattre avec moi, c'est impossible. J'argumente, je donne des sources, des exemples, je m'appuie sur des recherches, des statistiques. Il vaut mieux botter en touche et jouer la vertu offensée quand on n'a pas le niveau. Méthode SJW de base.Immopaparis a écrit :Quant à toi Immopaparis, tu ne te grandis pas avec tes caricatures, on attend toujours que tu répondes sur ce sujet à Fabinoo d'ailleurs.
Cette file n'est clairement pas un endroit où on peut "se grandir", c'est plutot un défouloir. Quant à débattre avec Fabinoo, comment dire...
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Re: le féminisme
Je ne suis plus vraiment la file.pangloss a écrit : Mon analyse est proche de la vôtre. A vrai dire, je pense que les deux principales analyses (en excluant les délires extrêmistes des campus américains) se partagent la réalité: d'une part, les représentations patriarcales, bien qu'en recul, subsistent encore largement et contribuent à l'"oppression" des filles...comme des garçons, chacuns encore assignés à certains rôles et attitudes. Il n'est d'ailleurs pas certains que ces représentations puissent totalement disparaître, tant elles sont profondément ancrées dans nos cultures, mais aussi parce qu'elles ont un substrat biologique (les travaux du Pr Peterson portent sur la psychologie évolutionniste - je me suis procuré son oeuvre majeure Maps of meaning : the architecture of belief, et compte en faire la lecture approfondie dans les prochains mois, car elle pourrait constituer pour moi un maillon supplémentaire de la Grande Explication de Tout - je plaisante à peine). D'autre part, il y a bien, à mon sens, une façon féminine de s'adapter aujourd'hui à un monde-encore-dominé-par-les-hommes, particulièrement dans les classes éduquées - celles qui en ont le loisir. Cette façon, qui peut être interprêtée, à mon avis à tort, comme une suradaptation opportuniste/'prédatrice' par les grands déploreurs et contempteurs de la société contemporaine, dessine au contraire, pour moi, les contours d'un monde à venir plus 'scandinave', plus intelligent pour tout dire.
Cela a donc peut-être déjà été dit, mais je me souviens d'une vidéo de Peterson dans laquelle il prend l'exemple de la Suède pour expliquer que plus on pousse hommes et femmes à l'égalité "sociétale", plus ils et elles s'ingénient à se différencier.
Pour le reste, je ne dirais pas que la culture scandinave est plus intelligente.
En matière de relations entre hommes et femmes, je dirais plutôt que chaque culture a sa façon propre de témoigner d'une intelligence plus ou moins avancée.
Pour ma part, je déplore que la nôtre n'ait plus le dynamisme nécessaire pour trouver en elle-même les ressources permettant de repenser la question sans singer ce qui se fait dans le monde anglophone ou nordique (et c'est pareil dans bien d'autre domaines, comme le milieu de l'entreprise par exemple).
- Tom-Personne
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Re: le féminisme
Mmm... maintenant qu'on ne peut plus lire les vidéos dans les messages du forum, je n'ai pas cliqué.Tom-Personne a écrit : Je ne suis plus vraiment la file.
Cela a donc peut-être déjà été dit, mais je me souviens d'une vidéo de Peterson dans laquelle il prend l'exemple de la Suède pour expliquer que plus on pousse hommes et femmes à l'égalité "sociétale", plus ils et elles s'ingénient à se différencier.
Je viens de la commencer. S'il faut, c'est celle là...
(je maintiens quand même le reste de ma remarque !)
- Bernard minet
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Re: le féminisme
Pangloss, tes réponses construites font plaisir. Permets-toi plus souvent !pangloss a écrit :Mon analyse est proche de la vôtre. A vrai dire, je pense que les deux principales analyses (en excluant les délires extrêmistes des campus américains) se partagent la réalité: d'une part, les représentations patriarcales, bien qu'en recul, subsistent encore largement et contribuent à l'"oppression" des filles...comme des garçons, chacuns encore assignés à certains rôles et attitudes. Il n'est d'ailleurs pas certains que ces représentations puissent totalement disparaître, tant elles sont profondément ancrées dans nos cultures, mais aussi parce qu'elles ont un substrat biologique (les travaux du Pr Peterson portent sur la psychologie évolutionniste - je me suis procuré son oeuvre majeure Maps of meaning : the architecture of belief, et compte en faire la lecture approfondie dans les prochains mois, car elle pourrait constituer pour moi un maillon supplémentaire de la Grande Explication de Tout - je plaisante à peine). D'autre part, il y a bien, à mon sens, une façon féminine de s'adapter aujourd'hui à un monde-encore-dominé-par-les-hommes, particulièrement dans les classes éduquées - celles qui en ont le loisir. Cette façon, qui peut être interprêtée, à mon avis à tort, comme une suradaptation opportuniste/'prédatrice' par les grands déploreurs et contempteurs de la société contemporaine, dessine au contraire, pour moi, les contours d'un monde à venir plus 'scandinave', plus intelligent pour tout dire.WolfgangK a écrit :Bonsoir,pangloss a écrit : Quelques considérations éclairantes sur la question...
Je ne sais pas ce que vous pensez de la question, mais pour être moi-même en situation choisie de "sous-emploi" dans le sens d'un arbitrage vie perso/vie pro au détriment de la rémunération, j'ai du mal considérer les personnes dans la même situation que moi comme des victimes au prétexte qu'elles sont des femmes. Peut-être suis-je moi aussi un victime (dans le déni) de la société ?
J'avais fait part ici même de mon histoire familiale en terme de profession. Mon père et ma mère voulaient tous les deux être profs de langue dans leur jeunesse. Ma mère a été encouragée dans cette vocation par sa famille, mon père a été "obligé" à faire une choix plus rémunérateur ("passe ton diplôme HEC d'abord !"). Ensuite quand les enfants sont venus, ma mère c'est mise mi-temps pendant que mon père continuait à rapporter des dossiers pour bosser le soir et le week-end.
Évidemment, si l'on regarde juste le salaire, ma mère a été oppressée par la Société Patriarcale, alors que mon père a joui de son Privilège Masculin.
Évidemment, si on regarde juste le salaire, on est pas très intelligent à mon avis…
EDIT: autre exemple autour de moi. Un ami avec une thèse en informatique. Il a toujours choisi ses boulots uniquement en fonction de salaire. Il déteste son travail, notamment depuis qu'il est passé manager. Je lui avais dit qu'il s'amuserait plus en étant (comme moi) prof dans le supérieur, même s'il gagnerit beaucoup moins. Sa femme ne lui a même pas laisser le temps de répondre : il n'en était pas question ! J'espère qu'elle ne se plaint pas que les femmes gagnent moins que les hommes, elle.
Re: le féminisme
C'est avec ce point de vue que je suis d'accord, bien plus qu'avec la déclaration de Pangloss.Tom-Personne a écrit :Je ne suis plus vraiment la file.pangloss a écrit : Mon analyse est proche de la vôtre. A vrai dire, je pense que les deux principales analyses (en excluant les délires extrêmistes des campus américains) se partagent la réalité: d'une part, les représentations patriarcales, bien qu'en recul, subsistent encore largement et contribuent à l'"oppression" des filles...comme des garçons, chacuns encore assignés à certains rôles et attitudes. Il n'est d'ailleurs pas certains que ces représentations puissent totalement disparaître, tant elles sont profondément ancrées dans nos cultures, mais aussi parce qu'elles ont un substrat biologique (les travaux du Pr Peterson portent sur la psychologie évolutionniste - je me suis procuré son oeuvre majeure Maps of meaning : the architecture of belief, et compte en faire la lecture approfondie dans les prochains mois, car elle pourrait constituer pour moi un maillon supplémentaire de la Grande Explication de Tout - je plaisante à peine). D'autre part, il y a bien, à mon sens, une façon féminine de s'adapter aujourd'hui à un monde-encore-dominé-par-les-hommes, particulièrement dans les classes éduquées - celles qui en ont le loisir. Cette façon, qui peut être interprêtée, à mon avis à tort, comme une suradaptation opportuniste/'prédatrice' par les grands déploreurs et contempteurs de la société contemporaine, dessine au contraire, pour moi, les contours d'un monde à venir plus 'scandinave', plus intelligent pour tout dire.
Cela a donc peut-être déjà été dit, mais je me souviens d'une vidéo de Peterson dans laquelle il prend l'exemple de la Suède pour expliquer que plus on pousse hommes et femmes à l'égalité "sociétale", plus ils et elles s'ingénient à se différencier.
Pour le reste, je ne dirais pas que la culture scandinave est plus intelligente.
En matière de relations entre hommes et femmes, je dirais plutôt que chaque culture a sa façon propre de témoigner d'une intelligence plus ou moins avancée.
Pour ma part, je déplore que la nôtre n'ait plus le dynamisme nécessaire pour trouver en elle-même les ressources permettant de repenser la question sans singer ce qui se fait dans le monde anglophone ou nordique (et c'est pareil dans bien d'autre domaines, comme le milieu de l'entreprise par exemple).
Mais au fond, ce qui me marque, c'est que Pangloss, comme tous les athées, croit en un modèle universel, une asymptote admirable vers laquelle nous tendons, de gré ou de force. Parce qu'elle contiendrait en sa forme tous les éléments de pureté logiques, rationnelles et bienfaisantes qui en déterminent sa force attractive invincible. 'le monde à venir, plus mieux, plus bourré de qualités", parce que c'est la loi de gravitation sociale universelle qui veut cela. Je ne peux m'empêcher de voir un parallèle avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
On est complètement dans le mythe Comtien de l'humanité. La vision sociale héritée du 19e siècle. Je dirais presque qu'elle se rattache à la vision maçonnique du monde.
En vérité, pour moi, tout ça c'est des foutaises. Comme le dit très bien ce monsieur Peterson dans la vidéo, cette vision des choses appartient à des universitaires le cul au chaud et aux mains sans cal, j'ajouterais qui viennent au taf en vélo et ne côtoient pas la dégénérescence humaine à l'œuvre sur les routes au volant par exemple.
La vérité est que les hommes comme les femmes ont besoin de suivre des règles, parce que cela les dédouane de penser par eux mêmes. En cela, nul progrès dans la société. Pire encore, le foisonnement des raisonnements excentriques permet de justifier ses propres incohérences, puisque d'autres y adhèrent. Le règles féministes ne sont pas des règles libératrices, ce sont des règles sociales comme les autres, les précédentes et celles qui suivront. Ceux qui les suivent ne se libèrent en rien. Une règle, de toute manière, oppresse. C'est ce que l'anarchie nous enseigne. Non pas que je suive la voie anarchique, mais au moins elle devrait nous éclairer sur l'illusoire vanité de l'observance d'une règle, patriarcale ou féministe.
Pensez par vous même : écoutez les autres, portez les jugements de valeurs, et utilisez votre cervelle.
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: le féminisme
Je crois que tu n'as pas compris toute la subtilité de cette phrase, et c'est parce que, en tant que croyant , tu as une définition toute faite de ce qui est bon. Ma signature ne dit pas ça. Elle dit que ce qui définit les bonnes idées , c'est qu'elles triomphent. Ou que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. C'est le fondement de la sélection naturelle. Le bon, le bien, n'est pas prédéfini par une être supérieur, il se construit, comme le reste.Jeffrey a écrit : avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
Re: le féminisme
C'est beau l'amour...
Première Dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, rêvait de remplacer son très vieux mari qui trônait à la tête du pays depuis 37 ans. Mais à 93 ans, Robert Mugabe a été contraint d'abandonner le pouvoir sous la pression de l'armée, qui avait pris le contrôle du pays mi-novembre.
Un mois plus tard, l'ex-Première Dame déchue a demandé le divorce après 21 ans de mariage. Mais attention, selon la presse locale, il ne s'agit pas d'une crise conjugale.
Moins d'un mois après la démission forcée de son mari, Grace Mugabe a donc "décidé de quitté son époux", selon APR News. Une information qui aurait d'abord "circulé sous le manteau" avant d'être confirmée par des sources proches de la famille ainsi que par le correspondant d'APR News au Zimbabwe.
Surnommée "Gucci Grace" ou "la reine du shopping", l'ancienne Première Dame aurait demandé le divorce mercredi 29 novembre pour ne plus avoir à vivre "l'humiliation de la perte du pouvoir".
Des proches de la famille se sont confiés sur les états d'âme de celle qui est accusée d'avoir "coulé" son époux depuis leur mariage en 1996 :
""Elle a été très bouleversée après que son mari a abandonné le pouvoir à son vice-président évincé.""
"Vous devriez me laisser prendre votre place"
La déconvenue est en effet de taille pour celle qui désir accéder au pouvoir depuis des années. Début novembre dernier, dans un stade, lors d'un grand rassemblement de ses soutiens, elle proclamait d'ailleurs sans gêne :
""Je dis à monsieur Mugabe, vous devriez... me laisser prendre votre place. [...] N'ayez pas peur. Si vous voulez me donner votre poste, donnez-le moi librement.""
Il faut dire que les citoyens du pays n'auraient pas supporté cette succession matrimoniale. Eux qui détestaient Grace pour ses goûts de luxe et son amour du shopping dans un pays où la majeure partie de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Au point de rebaptiser la Première Dame déchue "DisGrace" (la honte).
Je fais le pari que la Russie laissera tant de "plumes" en Ukraine que Poutine finira par être "écarté" du pouvoir par les générations plus jeunes de ses services sécuritaires pour négocier ce qui reste sur la table. Echéance 2023.
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Re: le féminisme
C'est vrai, débattre avec moi, c'est impossible. J'argumente, je donne des sources, des exemples, je m'appuie sur des recherches, des statistiques. Il vaut mieux botter en touche et jouer la vertu offensée quand on n'a pas le niveau. Méthode SJW de base.
Qu'est ce que je me marre! Cela fait du bien de rire de temps en temps, je vais repasser ici plus souvent avec mes chiffons rouges.
Re: le féminisme
Tu sais que tu nous fait marrer aussi (par ton ignorance), mais vraiment marrer...Immopaparis a écrit :C'est vrai, débattre avec moi, c'est impossible. J'argumente, je donne des sources, des exemples, je m'appuie sur des recherches, des statistiques. Il vaut mieux botter en touche et jouer la vertu offensée quand on n'a pas le niveau. Méthode SJW de base.
Qu'est ce que je me marre! Cela fait du bien de rire de temps en temps, je vais repasser ici plus souvent avec mes chiffons rouges.
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit...
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Re: le féminisme
Mieux vaut faire rire les gens que les faire pleurer! C'est gagnant gagnant, vraiment, et je le pense!Tu sais que tu nous fait marrer aussi (par ton ignorance), mais vraiment marrer...
A défaut de pouvoir débattre, en rire me semble une bonne alternative. Si je vous trouve sur le web des trucs biens comiques et exagérés se moquant de votre "camp", promis je penserai à vous les partager.
EDIT: Allez, hop, un nouveau chiffon rouge: discréditer par association:
https://www.reddit.com/r/justneckbeardt ... he_mental/
De rien, ne me remerciez pas !
Re: le féminisme
Il n'y a que toi pour "croire" que je ne comprends pas ce que je lis.Pi-r2 a écrit :Je crois que tu n'as pas compris toute la subtilité de cette phrase, et c'est parce que, en tant que croyant , tu as une définition toute faite de ce qui est bon. Ma signature ne dit pas ça. Elle dit que ce qui définit les bonnes idées , c'est qu'elles triomphent. Ou que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. C'est le fondement de la sélection naturelle. Le bon, le bien, n'est pas prédéfini par une être supérieur, il se construit, comme le reste.Jeffrey a écrit : avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
J'avais justement bien compris le sens de cette phrase, et l'idée derrière de sélection naturelle, celle qui organise le déplacement vers le gradient maximal.
Je vais réexprimer ce que je pense en plus court en reprenant des éléments de ta phrase :
Le triomphe, ça n'existe pas. La loi qui gouverne l'univers, c'est l'entropie, qu'il s'agisse de la matière ou des idées et des comportements.
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Re: le féminisme
Si tu ne saisis pas la différence entre une revue à comité de lecture ou un département de sciences humaines d'une grande université et Reddit ou Facebook, entre une thèse ou un article scientifique et trois phrases d'illettré, je ne peux malheureusement rien pour toi. Il n'y a pas de discrédit par association quand les exemples donnés sont ceux de la classe intellectuelle dominante. Ce dont nous parlons, c'est du féminisme actuel, et le féminisme, actuellement, celui qui occupe le terrain et en gagne chaque jour, c'est celui-là, précisément.Immopaparis a écrit :Mieux vaut faire rire les gens que les faire pleurer! C'est gagnant gagnant, vraiment, et je le pense!Tu sais que tu nous fait marrer aussi (par ton ignorance), mais vraiment marrer...
A défaut de pouvoir débattre, en rire me semble une bonne alternative. Si je vous trouve sur le web des trucs biens comiques et exagérés se moquant de votre "camp", promis je penserai à vous les partager.
EDIT: Allez, hop, un nouveau chiffon rouge: discréditer par association:
https://www.reddit.com/r/justneckbeardt ... he_mental/
De rien, ne me remerciez pas !
A part ça, personnellement, je n'ai pas de "camp". C'est même précisément l'un des reproches que nous faisons aux SJW, celui de classer l'humanité en camps.
Ce que tu ne comprends pas, c'est que je ne suis pas du camp de tes exemples sur Reddit. Mais ta vision manichéiste étriquée ne te permet pas de le comprendre. Tu es dans un esprit bushien "avec moi ou contre moi". Avec toi, je ne peux pas l'être, c'est sûr, tu manques vraiment trop d'honnêteté. Mais je ne peux pas être non plus contre toi, vu que ta pensée n'est pas définie et se réduit à quelques sarcasmes que tu ne te permettrais jamais en face de moi.
Tu me reproches d'utiliser des exemples caricaturaux, mais tu es toi-même un exemple caricatural et tellement répétitif, qui sort de temps en temps de sa niche pour balancer une saloperie et disparais aussitôt, incapable d'un argumentaire construit. Et tu n'es malheureusement pas le seul dans cette discussion, montrant que mes exemples caricaturaux sont terriblement mainstream, en fait.
Alors viens discuter pour de bon. Exprime ton opinion, tes arguments, dis-moi où j'ai tort, discutons chaque point, comme on devrait le faire sur un forum, et surtout comme devrait le faire toute personne pensant, comme tu sembles le faire, représenter le bien et être intelligent.
Parce que là, tu ne montres pas grand-chose.
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Re: le féminisme
Le discours selon lequel tout est construit, rien n'est naturel dans les inégalités, c'est par exemple le discours permanent de notre ministre de l'enseignement supérieur :
Remarquons aussi que cette vision ne semble pas générer de levée de bouclier dans les commentaires, voire génère une intervention d'un sociologue qui exige qu'on ne le contredise pas, lui et ses collègues, hein. Discours qui semble largement mainstream, donc (et je ne me base pas que sur cet exemple pour le penser, non plus, même si je n'ai pas fait une thèse sur la question).
https://twitter.com/VidalFrederique/sta ... 1064526848
Remarquons que mon discours n'est pas de dire à l'inverse que tout est naturel et rien n'est socialement construit, hein, ni même que parce que certaines inégalités sont naturelles, la société doit les accepter. Mais ce discours de la ministre va à l'encontre d'un gros paquet de données scientifiques et de recherches sur la part relative de l'inné, de l'acquis, du biologique et du culturel... Il est à la fois antiscientifique et bien moins complexe que l'autre. Et probablement inefficace, parce que par expérience, quand le diagnostic est mal fait, les solutions trouvées sont mauvaises.Frédérique VidalCompte certifié @VidalFrederique
C’est la force de la sociologie, de l’ethnologie et de nos sciences humaines et sociales que de dissiper le faux discours qui naturalise les inégalités pour faire oublier qu’elles sont des faits sociaux, qu’elles ne sont pas naturelles, mais construites #ViolencessexistesESR
Remarquons aussi que cette vision ne semble pas générer de levée de bouclier dans les commentaires, voire génère une intervention d'un sociologue qui exige qu'on ne le contredise pas, lui et ses collègues, hein. Discours qui semble largement mainstream, donc (et je ne me base pas que sur cet exemple pour le penser, non plus, même si je n'ai pas fait une thèse sur la question).
https://twitter.com/VidalFrederique/sta ... 1064526848
Re: le féminisme
Bof. On peut aussi dire qu'il y a une traduction sociale des différences qui sert à les transformer en inégalités, et que à ça qu'il faut s'attaquer.
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Re: le féminisme
C'est déjà une formulation plus intéressante, quoique discutable ou nuançable elle aussi. La société réduit aussi fortement certaines inégalités.vpl a écrit :Bof. On peut aussi dire qu'il y a une traduction sociale des différences qui sert à les transformer en inégalités, et que à ça qu'il faut s'attaquer.
Prenons l'exemple des inégalités physiques naturelles hommes/femmes. Hommes nettement plus forts en moyenne, et femmes en plus handicapées par le fardeau de devoir porter et allaiter les enfants.
Notre société interdit aux hommes d'utiliser directement leur supériorité musculaire contre les femmes. Interdiction de les frapper, et réprobation à l'encontre de celui qui le fait.
Notre société réduit considérablement la possibilité que les hommes ont de profiter de leur force physique pour gagner leur vie mieux que les femmes (du fait que dans notre société, les métiers physiques sont bien moins valorisés que dans une situation primitive).
Dans notre société, une femme peut choisir le nombre d'enfants qu'elle aura, en moyenne 2, peut choisir de les allaiter ou pas... en gros, à chaque naissance, une femme devra s'investir pleinement dans sa maternité moins d'un an, soit moins de deux ans dans sa vie, et peut choisir de ne pas le faire du tout.
Dans une société primitive, une femme a 5 enfants dans sa vie en moyenne, risque la mort à chaque accouchement, allaite en moyenne 3 ans, soit plus ou moins 20 ans au total dans sa vie consacrée aux besoins physiques des enfants... Elle consacre considérablement plus qu'une femme moderne à cette action, et l'inégalité hommes/femmes qui en résulte est considérablement plus grande que dans notre société.
Alors, oui, il reste des ***censuré*** qui frappent leur femme ou qui violent, oui, il reste un léger avantage de salaire dans les CSP- pour les métiers physiques (mais souvent dangereux), ou encore dans le sport pro (mais combien de concernés ?), oui, la maternité empêche les femmes de s'investir pleinement dans leur carrière... Mais ce n'est pas notre société qui a créé ces inégalités. Au contraire, notre société fait tout pour les réduire, et est arrivée à réduire peut-être 90% de l'inégalité naturelle liée au physique, pour autant qu'on puisse le quantifier.
Ensuite, il y a sans doute des inégalités que notre société crée (ou que les sociétés passées ont créées et qui persistent aujourd'hui). Mais c'est justement ça qu'il faudrait essayer de dissequer dans le détail, si on veut vraiment se faire une idée juste de la situation.
Re: le féminisme
Perso, j'interprète votre signature comme une tautologie qui en dit plus sur la définition de "bien" que sur la capacité d'un "bien" a priori à triompher. Mais ce n'est pas en adéquation avec le sens usuel de "bien". Si l'on déclenche une guerre nucléaire qui stérilise la planète Terre, l'idée de stérilisation de la Terre aura triomphé, mais ça n'en fera pas une bonne idée dans la définition usuelle pour autant.Pi-r2 a écrit :Je crois que tu n'as pas compris toute la subtilité de cette phrase, et c'est parce que, en tant que croyant , tu as une définition toute faite de ce qui est bon. Ma signature ne dit pas ça. Elle dit que ce qui définit les bonnes idées , c'est qu'elles triomphent. Ou que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. C'est le fondement de la sélection naturelle. Le bon, le bien, n'est pas prédéfini par une être supérieur, il se construit, comme le reste.Jeffrey a écrit : avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Re: le féminisme
C'est en cela que pir² pense être subtil.WolfgangK a écrit :Perso, j'interprète votre signature comme une tautologie qui en dit plus sur la définition de "bien" que sur la capacité d'un "bien" a priori à triompher. Mais ce n'est pas en adéquation avec le sens usuel de "bien". Si l'on déclenche une guerre nucléaire qui stérilise la planète Terre, l'idée de stérilisation de la Terre aura triomphé, mais ça n'en fera pas une bonne idée dans la définition usuelle pour autant.Pi-r2 a écrit :Je crois que tu n'as pas compris toute la subtilité de cette phrase, et c'est parce que, en tant que croyant , tu as une définition toute faite de ce qui est bon. Ma signature ne dit pas ça. Elle dit que ce qui définit les bonnes idées , c'est qu'elles triomphent. Ou que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. C'est le fondement de la sélection naturelle. Le bon, le bien, n'est pas prédéfini par une être supérieur, il se construit, comme le reste.Jeffrey a écrit : avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
Mais en fait, cela ne l'est pas, parce que le vrai écueil est qu'il n'y a pas de sens de l'évolution. Il y a juste évolution. Et encore, c'est pas évident pour bien des choses.
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Re: le féminisme
Franchement d'accord. C'est d'ailleurs l'intrication culturel et biologique de ces différences qui semble rendre difficile de définir l'homme et la femme.pangloss a écrit : Mon analyse est proche de la vôtre. A vrai dire, je pense que les deux principales analyses (en excluant les délires extrêmistes des campus américains) se partagent la réalité: d'une part, les représentations patriarcales, bien qu'en recul, subsistent encore largement et contribuent à l'"oppression" des filles...comme des garçons, chacuns encore assignés à certains rôles et attitudes. Il n'est d'ailleurs pas certains que ces représentations puissent totalement disparaître, tant elles sont profondément ancrées dans nos cultures, mais aussi parce qu'elles ont un substrat biologique.
Le " plus intelligent" me semble un jugement de valeur quelque peu prétentieux tout de même, car penser reconnaître l'intelligence là où d'autres ne la verrait pas est un indice de la haute considération que l'on a de sa propre personne, de ses jugements. Je souffre du même syndrome ainsi que d'autres sur le forum, donc passons...pangloss a écrit : D'autre part, il y a bien, à mon sens, une façon féminine de s'adapter aujourd'hui à un monde-encore-dominé-par-les-hommes, particulièrement dans les classes éduquées - celles qui en ont le loisir. Cette façon, qui peut être interprêtée, à mon avis à tort, comme une suradaptation opportuniste/'prédatrice' par les grands déploreurs et contempteurs de la société contemporaine, dessine au contraire, pour moi, les contours d'un monde à venir plus 'scandinave', plus intelligent pour tout dire.
J'aimerai bien voir cette vidéo. L'expression d'un vague souvenir est un peu léger comme argument.Tom-Personne a écrit : Cela a donc peut-être déjà été dit, mais je me souviens d'une vidéo de Peterson dans laquelle il prend l'exemple de la Suède pour expliquer que plus on pousse hommes et femmes à l'égalité "sociétale", plus ils et elles s'ingénient à se différencier.
Bon, soit je suis idiot soit cette deuxième phrase sibylline est bien creuse. Je suis pour ne pas attribuer l'intelligence aux cultures car de même que pour les objets (intelligents !), les logiciels (intelligents !) , le terme est inapproprié.Tom-Personne a écrit : Pour le reste, je ne dirais pas que la culture scandinave est plus intelligente.
En matière de relations entre hommes et femmes, je dirais plutôt que chaque culture a sa façon propre de témoigner d'une intelligence plus ou moins avancée.
L'intelligence sera lié une réflexion consciente et dirigée par son possesseur, en cela je ne la trouve que chez l'homme et l'animal à ce jour. Potentiellement chez la femme ( blague, humour .... )
Le temps d'écrire ceci et je comprends la phrase "sibylline", nous disons la même chose, je crois. Je la barre mais ne l’efface.
Singer peut être la chose la plus maline à faire dans certain cas, je ne dis pas que ça l'est en l’occurrence mais je ne refuserais pas en cas d'incendie à singer le mec qui cours vers la sortie.Tom-Personne a écrit : Pour ma part, je déplore que la nôtre n'ait plus le dynamisme nécessaire pour trouver en elle-même les ressources permettant de repenser la question sans singer ce qui se fait dans le monde anglophone ou nordique (et c'est pareil dans bien d'autre domaines, comme le milieu de l'entreprise par exemple).
Je tiens à souligner ici un point qui me semble important :
Les femmes n'ont pas de problème avec les hommes mais avec la société... dont elles font partie. Ainsi, par un phénomène de récurrence dont elle portent une part lourde de responsabilité par l'éducation même des enfants, elles participent à creuser les ornières qui guiderons les pas de leurs filles. En cela il me semble que certaines sociétés nordique sortent de l'ornière.
Bien sur, certains hommes sont une partie de la société qui leur est le plus problématique.
Quand au manque de ressource de notre société/culture pour se réinventé, peut-être dépend-t-il de la possibilité des peuples à disposé d'eux même ? Peut-être est-ce dépendant de la structure de notre démocratie ? Peut-être devrions-nous suivre sur ce point le modèle...Scandinave ?
Caricatural à souhait.Jeffrey a écrit : Mais au fond, ce qui me marque, c'est que Pangloss, comme tous les athées, croit en un modèle universel, une asymptote admirable vers laquelle nous tendons, de gré ou de force. Parce qu'elle contiendrait en sa forme tous les éléments de pureté logiques, rationnelles et bienfaisantes qui en déterminent sa force attractive invincible. 'le monde à venir, plus mieux, plus bourré de qualités", parce que c'est la loi de gravitation sociale universelle qui veut cela.
Non, l'athée n'est pas forcément un ingénue hippie de mes deux.
Tout comme le croyant n'est pas toujours un cul béni qui nappe ses manquement de demandes mielleuses d'absolutions au confessionnal.
Par contre, humblement nous pouvons observer et comprendre des choses. Comme par exemple que ce que nous nommons le bien est un état où les tensions désagréables n’existent pas voir son minimales comparativement aux autres options.
La "meilleure" société n'est pas la meilleur pour tous mais celle qui créer le plus de contentement, ou encore le moins de désagrément. Difficile à mesurer.
Cette société qui berce, qui préserve, est peut-être plus sensible aux turbulences qu'elle rencontre face à des culture/société belliqueuses et archaïque.
Et oui je crois que l'homme évolue vers le "bien", mais pas par l'action miraculeuse d'un phénomène sociale inexpliqué confondant au déisme, mais parce que l'homme y trouvera collectivement et individuellement son compte.
Nous ne nous y dirigons pas de manière linéaire, c'est sûr.
Ne trébuches pas sur une irrégularité de la courbe de progression comme les écologistes face à celle des températures du globes, le monde est plus juste, quoi qu'on en dise, qu'au moyen age par exemple.
J'avoue que ma société idéale ne manque pas de foutre à la porte ceux qui lui brise les burnes, ça règle une bonne partie du problème.Jeffrey a écrit : En vérité, pour moi, tout ça c'est des foutaises. Comme le dit très bien ce monsieur Peterson dans la vidéo, cette vision des choses appartient à des universitaires le cul au chaud et aux mains sans cal, j'ajouterais qui viennent au taf en vélo et ne côtoient pas la dégénérescence humaine à l'œuvre sur les routes au volant par exemple.
Moi, je suis pour imposer l'universalité de ma pensée par la violence si nécessaire.
Et j'ai du cal dans les mains.
C'est juste que les gens sont dans un cul de sac idéologique parce qu'ils sont pris dans le grand tourbillon des latrines médiatiques. Clairement, l'individualisme par exemple est une porte de sortie pour les faibles crétins, élevé en enfant roi en au mépris de l'autre, l société, la famille etc...Jeffrey a écrit : La vérité est que les hommes comme les femmes ont besoin de suivre des règles, parce que cela les dédouane de penser par eux mêmes. En cela, nul progrès dans la société. Pire encore, le foisonnement des raisonnements excentriques permet de justifier ses propres incohérences, puisque d'autres y adhèrent.
ils essuient leurs chaussures blanches immaculés avec un kleenex suite à un orage, il boudent la nourriture que leurs hôtes leur réservent avec dédain, ils édictent des règles qu'ils veulent universelles mais qui ne servent que leur couardise en tentant de la constitutionnaliser.
Les règles féministes existes-t-elle ? Y'a-t-il une autorité féministe quelconque ?Jeffrey a écrit :Les règles féministes ne sont pas des règles libératrices, ce sont des règles sociales comme les autres, les précédentes et celles qui suivront. Ceux qui les suivent ne se libèrent en rien. Une règle, de toute manière, oppresse. C'est ce que l'anarchie nous enseigne. Non pas que je suive la voie anarchique, mais au moins elle devrait nous éclairer sur l'illusoire vanité de l'observance d'une règle, patriarcale ou féministe.
Non bien sûr.
Mais sinon rions un peu tout de même :
Que penser des règles anarchiques ?
Qu'est ce qu'une règle ?
Avoir un comportement conscient peut-il se confondre avec l’obéissance à une règle ?
L'absence de règle peut-il exister dans le champs de la conscience ?
L'adoption de règles est-il donc une définition valide du libre arbitre ?
Que doit-on penser de la phrase : "La seule règle c'est qu'il n'y a pas de règle " ?
Avec plaisir !Jeffrey a écrit : Pensez par vous même : écoutez les autres, portez les jugements de valeurs, et utilisez votre cervelle.
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Re: le féminisme
Ouai, bon, la phrase se veut également humoristique alors votre interprétation est à mon sens pile poile là où se trouve...Le caractère humoristique.WolfgangK a écrit :Perso, j'interprète votre signature comme une tautologie qui en dit plus sur la définition de "bien" que sur la capacité d'un "bien" a priori à triompher. Mais ce n'est pas en adéquation avec le sens usuel de "bien". Si l'on déclenche une guerre nucléaire qui stérilise la planète Terre, l'idée de stérilisation de la Terre aura triomphé, mais ça n'en fera pas une bonne idée dans la définition usuelle pour autant.Pi-r2 a écrit :Je crois que tu n'as pas compris toute la subtilité de cette phrase, et c'est parce que, en tant que croyant , tu as une définition toute faite de ce qui est bon. Ma signature ne dit pas ça. Elle dit que ce qui définit les bonnes idées , c'est qu'elles triomphent. Ou que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. C'est le fondement de la sélection naturelle. Le bon, le bien, n'est pas prédéfini par une être supérieur, il se construit, comme le reste.Jeffrey a écrit : avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
Quand quelqu'un vous raconte une blague absurde, vous lui expliquez en quoi les intervenants de l'histoire narrée sont absurdes ou vous rigolez ?
Re: le féminisme
cher Bernard Minet, c'est toujours réjouissant de te lire.
Je répondrai demain. ou lundi.
Je répondrai demain. ou lundi.
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: le féminisme
http://www.playboy.com/articles/gender-neutral-trend
Science Can't Accurately Support Gender Neutrality
Science Can't Accurately Support Gender Neutrality
What’s concerning is how some gender ideologues claim that legitimate science is “pseudoscience”. In August, responding to the infamous Google memo by James Damore that was interpreted by mainstream media as suggesting women are intellectually inferior to men, theoretical physicist Chanda Prescod-Weinstein wrote, “Science is sold to us as an almost holy, objective pursuit: a pure endeavor, a way of pursuing truth and only truth” and that “science’s greatest myth is that it doesn’t encode bias and is always self-correcting.” For Quartz, Jeremy Colangelo, a PhD student in English studies, argued that “science is clear: Sex is not binary after all” and that “the current state of […] research” supporting such needs to be incorporated into the U.S. education system. The last time I checked, however—about five minutes ago—the scientific literature says something quite different.
For those spouting uninformed drivel supporting the science of a gender spectrum, let me break down the basic lesson everyone learns in high school biology: Biological sex and gender are not two distinct, unrelated entities; they are intertwined, along with gender expression. This translates to biological reasons regarding why we are stereotypical or atypical in our interests and behavior.
L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Re: le féminisme
Je suis "diagnostiqué" (par moi-même et de nombreuses personnes qui me connaissent) comme ayant une très faible "empathie cognitive" et une https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9o ... l%27esprit déficiente (notamment en présumant trop souvent que les gens veulent dire exactement ce qu'ils ont l'air de dire, ça cela rendrait les communications plus efficaces, surtout hors contexte) donc ceci explique sans doute cela.Bernard minet a écrit :Ouai, bon, la phrase se veut également humoristique alors votre interprétation est à mon sens pile poile là où se trouve...Le caractère humoristique.WolfgangK a écrit :Perso, j'interprète votre signature comme une tautologie qui en dit plus sur la définition de "bien" que sur la capacité d'un "bien" a priori à triompher. Mais ce n'est pas en adéquation avec le sens usuel de "bien". Si l'on déclenche une guerre nucléaire qui stérilise la planète Terre, l'idée de stérilisation de la Terre aura triomphé, mais ça n'en fera pas une bonne idée dans la définition usuelle pour autant.Pi-r2 a écrit :Je crois que tu n'as pas compris toute la subtilité de cette phrase, et c'est parce que, en tant que croyant , tu as une définition toute faite de ce qui est bon. Ma signature ne dit pas ça. Elle dit que ce qui définit les bonnes idées , c'est qu'elles triomphent. Ou que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. C'est le fondement de la sélection naturelle. Le bon, le bien, n'est pas prédéfini par une être supérieur, il se construit, comme le reste.Jeffrey a écrit : avec la signature de pir2, "on reconnait les bonnes idées parce que ce sont celles qui triomphent toujours".
Quand quelqu'un vous raconte une blague absurde, vous lui expliquez en quoi les intervenants de l'histoire narrée sont absurdes ou vous rigolez ?
L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
Re: le féminisme
ou que comme Sheldon Cooper, il est Asperger
Re: le féminisme
un bon point pour Wolfgangk et Bernard minet
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
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Re: le féminisme
Ha! J'ai trouvé une satire marrante qui ne se moque pas de vous, pour une fois:
https://medium.com/@johngregory_54143/i ... 22c2630b1d
Vous l'avez échappé belle pour aujourd'hui!
https://medium.com/@johngregory_54143/i ... 22c2630b1d
Vous l'avez échappé belle pour aujourd'hui!
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Re: le féminisme
La biologie s'enfonce chaque jour un peu plus dans le sexisme.
The genetic difference between men and women could be greater than we thought
http://amp.weforum.org/agenda/2017/11/t ... ssion=true
The genetic difference between men and women could be greater than we thought
http://amp.weforum.org/agenda/2017/11/t ... ssion=true
a recent paper claims that beyond just genes on X and Y, a full third of our genome is behaving very differently in men and women.
These new data pose challenges for science, medicine and maybe even gender equity.
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Re: le féminisme
Lundi j'aurai perdu le fil de ma pensé...Jeffrey a écrit :cher Bernard Minet, c'est toujours réjouissant de te lire.
Je répondrai demain. ou lundi.
Re: le féminisme
Ok je te réponds
En effet, tout est dans la mesure. Et ces choses là ne se mesurent pas exactement. Ce sont les notions de quantification du bien être.
J'ai trouvé un lien pas mal qui explique cela :
http://www.unilim.fr/pages_perso/philip ... 0micro.pdf
A vrai dire il y a plusieurs concepts à comprendre.
Le premier concept : c'est celui d'un équilibre de Pareto
C'est une situation où les richesses et avantages sont partagées entre les gens de telle sorte que si on fait varier un tant soit peu l'équilibre, cela conduit à désavantager une personne.
Une tyrannie, c'est un équilibre de Pareto, parce que si on en bouge, le tyran est désavantagé.
Le second, c'est celui d'individualité : les gens évoluent dans une direction par obligation ou par désir d'améliorer leur situation. Faire un choix personnel peut très bien dire faire un choix pour sa famille. C'est à dire faire un choix pour maximiser son bonheur personnel à travers une réalisation de groupe. Mais c'est une situation de choix individuel. A l'opposé de l'altruisme pur, qui maximiserait un bonheur collectif.
Le troisième concept, qui en découle, c'est la recherche d'une maximisation collective du bonheur par une somme d'augmentation des bonheurs individuels.
Depuis les années 50, le théorème d'Arrows exprime que c'est illusoire; Cela n'existe pas. Non seulement, les hommes tendent vers des optimums de Pareto, mais en plus, cette maximisation collective n'est pas une chose tangible, appréciable.
La quatrième étape, c'est d'essayer de définir un bonheur moyen, qui pourrait mécontenter certains individus, mais en contenter la majeure partie.
C'est la définition d'un bonheur commun, une sorte d'utilité maximale. La manière la plus simple de le voir, ce serait par exemple de faire la moyenne des fonctions de bonheur des individus; Mais il y a la question de la part de chacun. Est-ce que la question de la part d'une personne de 20 ans doit être la même que celle d'une personne de 90 ans dans les choix de maximisation du bonheur collectif;
De toute façon, on peut facilement mettre en évidence que ce type d'équilibre est coercitif, il n'est pas atteint naturellement par des gens qui ne sont pas contraints par des règles.
C'est ce que j'expose de façon un peu magistrale dans les lignes ci-dessus, mais ce sont des concepts importants développés depuis 70 ans en matière de sociologie quantifiée.
Par contre, une chose est sûre, le progrès matériel, qui n'a aucun rapport avec l'organisation sociale, est LE facteur d'amélioration du bonheur individuel et donc collectif. C'est un peu cynique, mais il vaut mieux être pauvre de nos jours que pauvre parmi les gens du moyen âge. Les conditions de vie sont bien meilleures, et pour tout le monde. Ce que je pense, c'est que ce n'est en rien le produit des organisations sociales spontanément évolutives.
Voilà pour être un peu sérieux.
Eh bien oui, je l'assume. C'est pour expliquer, il faut donc déformer et amplifier. C'est pourtant quelque chose d'extrêmement important dans les modèles sociaux post révolutionnaires.Bernard minet a écrit :Caricatural à souhait.Jeffrey a écrit : Mais au fond, ce qui me marque, c'est que Pangloss, comme tous les athées, croit en un modèle universel, une asymptote admirable vers laquelle nous tendons, de gré ou de force. Parce qu'elle contiendrait en sa forme tous les éléments de pureté logiques, rationnelles et bienfaisantes qui en déterminent sa force attractive invincible. 'le monde à venir, plus mieux, plus bourré de qualités", parce que c'est la loi de gravitation sociale universelle qui veut cela.
ce qui est aussi une caricature de ce que j'écris.Bernard minet a écrit :
Non, l'athée n'est pas forcément un ingénue hippie de mes deux.
Tout comme le croyant n'est pas toujours un cul béni qui nappe ses manquement de demandes mielleuses d'absolutions au confessionnal.
Voilà le cœur de la question,Bernard minet a écrit :
Par contre, humblement nous pouvons observer et comprendre des choses. Comme par exemple que ce que nous nommons le bien est un état où les tensions désagréables n’existent pas voir son minimales comparativement aux autres options.
La "meilleure" société n'est pas la meilleur pour tous mais celle qui créer le plus de contentement, ou encore le moins de désagrément. Difficile à mesurer.
En effet, tout est dans la mesure. Et ces choses là ne se mesurent pas exactement. Ce sont les notions de quantification du bien être.
J'ai trouvé un lien pas mal qui explique cela :
http://www.unilim.fr/pages_perso/philip ... 0micro.pdf
A vrai dire il y a plusieurs concepts à comprendre.
Le premier concept : c'est celui d'un équilibre de Pareto
C'est une situation où les richesses et avantages sont partagées entre les gens de telle sorte que si on fait varier un tant soit peu l'équilibre, cela conduit à désavantager une personne.
Une tyrannie, c'est un équilibre de Pareto, parce que si on en bouge, le tyran est désavantagé.
Le second, c'est celui d'individualité : les gens évoluent dans une direction par obligation ou par désir d'améliorer leur situation. Faire un choix personnel peut très bien dire faire un choix pour sa famille. C'est à dire faire un choix pour maximiser son bonheur personnel à travers une réalisation de groupe. Mais c'est une situation de choix individuel. A l'opposé de l'altruisme pur, qui maximiserait un bonheur collectif.
Le troisième concept, qui en découle, c'est la recherche d'une maximisation collective du bonheur par une somme d'augmentation des bonheurs individuels.
Depuis les années 50, le théorème d'Arrows exprime que c'est illusoire; Cela n'existe pas. Non seulement, les hommes tendent vers des optimums de Pareto, mais en plus, cette maximisation collective n'est pas une chose tangible, appréciable.
La quatrième étape, c'est d'essayer de définir un bonheur moyen, qui pourrait mécontenter certains individus, mais en contenter la majeure partie.
C'est la définition d'un bonheur commun, une sorte d'utilité maximale. La manière la plus simple de le voir, ce serait par exemple de faire la moyenne des fonctions de bonheur des individus; Mais il y a la question de la part de chacun. Est-ce que la question de la part d'une personne de 20 ans doit être la même que celle d'une personne de 90 ans dans les choix de maximisation du bonheur collectif;
De toute façon, on peut facilement mettre en évidence que ce type d'équilibre est coercitif, il n'est pas atteint naturellement par des gens qui ne sont pas contraints par des règles.
Hélas, je ne crois pas, je sais que c'est rationnellement impossible.Bernard minet a écrit :
Cette société qui berce, qui préserve, est peut-être plus sensible aux turbulences qu'elle rencontre face à des culture/société belliqueuses et archaïque.
Et oui je crois que l'homme évolue vers le "bien", mais pas par l'action miraculeuse d'un phénomène sociale inexpliqué confondant au déisme, mais parce que l'homme y trouvera collectivement et individuellement son compte.
C'est ce que j'expose de façon un peu magistrale dans les lignes ci-dessus, mais ce sont des concepts importants développés depuis 70 ans en matière de sociologie quantifiée.
En fait, même si je viens de prendre une tournure très théorique, je pense que non. Je ne pense pas que le bonheur soit plus intense de nos jours qu'au moyen âge. Qu'il soit plus juste, que les frustrations soient moins intenses par le fait même de l'organisation sociale;Bernard minet a écrit :
Nous ne nous y dirigons pas de manière linéaire, c'est sûr.
Ne trébuches pas sur une irrégularité de la courbe de progression comme les écologistes face à celle des températures du globes, le monde est plus juste, quoi qu'on en dise, qu'au moyen age par exemple.
Par contre, une chose est sûre, le progrès matériel, qui n'a aucun rapport avec l'organisation sociale, est LE facteur d'amélioration du bonheur individuel et donc collectif. C'est un peu cynique, mais il vaut mieux être pauvre de nos jours que pauvre parmi les gens du moyen âge. Les conditions de vie sont bien meilleures, et pour tout le monde. Ce que je pense, c'est que ce n'est en rien le produit des organisations sociales spontanément évolutives.
Voilà pour être un peu sérieux.
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- Bernard minet
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Re: le féminisme
Il m'est frustrant d'être à ce point d'accord...Jeffrey a écrit :Ok je te répondsEh bien oui, je l'assume. C'est pour expliquer, il faut donc déformer et amplifier. C'est pourtant quelque chose d'extrêmement important dans les modèles sociaux post révolutionnaires.Bernard minet a écrit :Caricatural à souhait.Jeffrey a écrit : Mais au fond, ce qui me marque, c'est que Pangloss, comme tous les athées, croit en un modèle universel, une asymptote admirable vers laquelle nous tendons, de gré ou de force. Parce qu'elle contiendrait en sa forme tous les éléments de pureté logiques, rationnelles et bienfaisantes qui en déterminent sa force attractive invincible. 'le monde à venir, plus mieux, plus bourré de qualités", parce que c'est la loi de gravitation sociale universelle qui veut cela.
ce qui est aussi une caricature de ce que j'écris.Bernard minet a écrit :
Non, l'athée n'est pas forcément un ingénue hippie de mes deux.
Tout comme le croyant n'est pas toujours un cul béni qui nappe ses manquement de demandes mielleuses d'absolutions au confessionnal.Voilà le cœur de la question,Bernard minet a écrit :
Par contre, humblement nous pouvons observer et comprendre des choses. Comme par exemple que ce que nous nommons le bien est un état où les tensions désagréables n’existent pas voir son minimales comparativement aux autres options.
La "meilleure" société n'est pas la meilleur pour tous mais celle qui créer le plus de contentement, ou encore le moins de désagrément. Difficile à mesurer.
En effet, tout est dans la mesure. Et ces choses là ne se mesurent pas exactement. Ce sont les notions de quantification du bien être.
J'ai trouvé un lien pas mal qui explique cela :
http://www.unilim.fr/pages_perso/philip ... 0micro.pdf
A vrai dire il y a plusieurs concepts à comprendre.
Le premier concept : c'est celui d'un équilibre de Pareto
C'est une situation où les richesses et avantages sont partagées entre les gens de telle sorte que si on fait varier un tant soit peu l'équilibre, cela conduit à désavantager une personne.
Une tyrannie, c'est un équilibre de Pareto, parce que si on en bouge, le tyran est désavantagé.
Le second, c'est celui d'individualité : les gens évoluent dans une direction par obligation ou par désir d'améliorer leur situation. Faire un choix personnel peut très bien dire faire un choix pour sa famille. C'est à dire faire un choix pour maximiser son bonheur personnel à travers une réalisation de groupe. Mais c'est une situation de choix individuel. A l'opposé de l'altruisme pur, qui maximiserait un bonheur collectif.
Le troisième concept, qui en découle, c'est la recherche d'une maximisation collective du bonheur par une somme d'augmentation des bonheurs individuels.
Depuis les années 50, le théorème d'Arrows exprime que c'est illusoire; Cela n'existe pas. Non seulement, les hommes tendent vers des optimums de Pareto, mais en plus, cette maximisation collective n'est pas une chose tangible, appréciable.
La quatrième étape, c'est d'essayer de définir un bonheur moyen, qui pourrait mécontenter certains individus, mais en contenter la majeure partie.
C'est la définition d'un bonheur commun, une sorte d'utilité maximale. La manière la plus simple de le voir, ce serait par exemple de faire la moyenne des fonctions de bonheur des individus; Mais il y a la question de la part de chacun. Est-ce que la question de la part d'une personne de 20 ans doit être la même que celle d'une personne de 90 ans dans les choix de maximisation du bonheur collectif;
De toute façon, on peut facilement mettre en évidence que ce type d'équilibre est coercitif, il n'est pas atteint naturellement par des gens qui ne sont pas contraints par des règles.
Hélas, je ne crois pas, je sais que c'est rationnellement impossible.Bernard minet a écrit :
Cette société qui berce, qui préserve, est peut-être plus sensible aux turbulences qu'elle rencontre face à des culture/société belliqueuses et archaïque.
Et oui je crois que l'homme évolue vers le "bien", mais pas par l'action miraculeuse d'un phénomène sociale inexpliqué confondant au déisme, mais parce que l'homme y trouvera collectivement et individuellement son compte.
C'est ce que j'expose de façon un peu magistrale dans les lignes ci-dessus, mais ce sont des concepts importants développés depuis 70 ans en matière de sociologie quantifiée.
En fait, même si je viens de prendre une tournure très théorique, je pense que non. Je ne pense pas que le bonheur soit plus intense de nos jours qu'au moyen âge. Qu'il soit plus juste, que les frustrations soient moins intenses par le fait même de l'organisation sociale;Bernard minet a écrit :
Nous ne nous y dirigons pas de manière linéaire, c'est sûr.
Ne trébuches pas sur une irrégularité de la courbe de progression comme les écologistes face à celle des températures du globes, le monde est plus juste, quoi qu'on en dise, qu'au moyen age par exemple.
Par contre, une chose est sûre, le progrès matériel, qui n'a aucun rapport avec l'organisation sociale, est LE facteur d'amélioration du bonheur individuel et donc collectif. C'est un peu cynique, mais il vaut mieux être pauvre de nos jours que pauvre parmi les gens du moyen âge. Les conditions de vie sont bien meilleures, et pour tout le monde. Ce que je pense, c'est que ce n'est en rien le produit des organisations sociales spontanément évolutives.
Voilà pour être un peu sérieux.
- Bernard minet
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Re: le féminisme
Pour expliciter : tu as redessiné correctement tout mes raccourcis.Bernard minet a écrit :Il m'est frustrant d'être à ce point d'accord...Jeffrey a écrit :Ok je te répondsEh bien oui, je l'assume. C'est pour expliquer, il faut donc déformer et amplifier. C'est pourtant quelque chose d'extrêmement important dans les modèles sociaux post révolutionnaires.Bernard minet a écrit :Caricatural à souhait.Jeffrey a écrit : Mais au fond, ce qui me marque, c'est que Pangloss, comme tous les athées, croit en un modèle universel, une asymptote admirable vers laquelle nous tendons, de gré ou de force. Parce qu'elle contiendrait en sa forme tous les éléments de pureté logiques, rationnelles et bienfaisantes qui en déterminent sa force attractive invincible. 'le monde à venir, plus mieux, plus bourré de qualités", parce que c'est la loi de gravitation sociale universelle qui veut cela.
ce qui est aussi une caricature de ce que j'écris.Bernard minet a écrit :
Non, l'athée n'est pas forcément un ingénue hippie de mes deux.
Tout comme le croyant n'est pas toujours un cul béni qui nappe ses manquement de demandes mielleuses d'absolutions au confessionnal.Voilà le cœur de la question,Bernard minet a écrit :
Par contre, humblement nous pouvons observer et comprendre des choses. Comme par exemple que ce que nous nommons le bien est un état où les tensions désagréables n’existent pas voir son minimales comparativement aux autres options.
La "meilleure" société n'est pas la meilleur pour tous mais celle qui créer le plus de contentement, ou encore le moins de désagrément. Difficile à mesurer.
En effet, tout est dans la mesure. Et ces choses là ne se mesurent pas exactement. Ce sont les notions de quantification du bien être.
J'ai trouvé un lien pas mal qui explique cela :
http://www.unilim.fr/pages_perso/philip ... 0micro.pdf
A vrai dire il y a plusieurs concepts à comprendre.
Le premier concept : c'est celui d'un équilibre de Pareto
C'est une situation où les richesses et avantages sont partagées entre les gens de telle sorte que si on fait varier un tant soit peu l'équilibre, cela conduit à désavantager une personne.
Une tyrannie, c'est un équilibre de Pareto, parce que si on en bouge, le tyran est désavantagé.
Le second, c'est celui d'individualité : les gens évoluent dans une direction par obligation ou par désir d'améliorer leur situation. Faire un choix personnel peut très bien dire faire un choix pour sa famille. C'est à dire faire un choix pour maximiser son bonheur personnel à travers une réalisation de groupe. Mais c'est une situation de choix individuel. A l'opposé de l'altruisme pur, qui maximiserait un bonheur collectif.
Le troisième concept, qui en découle, c'est la recherche d'une maximisation collective du bonheur par une somme d'augmentation des bonheurs individuels.
Depuis les années 50, le théorème d'Arrows exprime que c'est illusoire; Cela n'existe pas. Non seulement, les hommes tendent vers des optimums de Pareto, mais en plus, cette maximisation collective n'est pas une chose tangible, appréciable.
La quatrième étape, c'est d'essayer de définir un bonheur moyen, qui pourrait mécontenter certains individus, mais en contenter la majeure partie.
C'est la définition d'un bonheur commun, une sorte d'utilité maximale. La manière la plus simple de le voir, ce serait par exemple de faire la moyenne des fonctions de bonheur des individus; Mais il y a la question de la part de chacun. Est-ce que la question de la part d'une personne de 20 ans doit être la même que celle d'une personne de 90 ans dans les choix de maximisation du bonheur collectif;
De toute façon, on peut facilement mettre en évidence que ce type d'équilibre est coercitif, il n'est pas atteint naturellement par des gens qui ne sont pas contraints par des règles.
Hélas, je ne crois pas, je sais que c'est rationnellement impossible.Bernard minet a écrit :
Cette société qui berce, qui préserve, est peut-être plus sensible aux turbulences qu'elle rencontre face à des culture/société belliqueuses et archaïque.
Et oui je crois que l'homme évolue vers le "bien", mais pas par l'action miraculeuse d'un phénomène sociale inexpliqué confondant au déisme, mais parce que l'homme y trouvera collectivement et individuellement son compte.
C'est ce que j'expose de façon un peu magistrale dans les lignes ci-dessus, mais ce sont des concepts importants développés depuis 70 ans en matière de sociologie quantifiée.
En fait, même si je viens de prendre une tournure très théorique, je pense que non. Je ne pense pas que le bonheur soit plus intense de nos jours qu'au moyen âge. Qu'il soit plus juste, que les frustrations soient moins intenses par le fait même de l'organisation sociale;Bernard minet a écrit :
Nous ne nous y dirigons pas de manière linéaire, c'est sûr.
Ne trébuches pas sur une irrégularité de la courbe de progression comme les écologistes face à celle des températures du globes, le monde est plus juste, quoi qu'on en dise, qu'au moyen age par exemple.
Par contre, une chose est sûre, le progrès matériel, qui n'a aucun rapport avec l'organisation sociale, est LE facteur d'amélioration du bonheur individuel et donc collectif. C'est un peu cynique, mais il vaut mieux être pauvre de nos jours que pauvre parmi les gens du moyen âge. Les conditions de vie sont bien meilleures, et pour tout le monde. Ce que je pense, c'est que ce n'est en rien le produit des organisations sociales spontanément évolutives.
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Re: le féminisme
Bon, du coup, le patriarcat rend les femmes meilleures.
Vive le patriarcat !
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