le féminisme

Discussions et revue de presse sur des thèmes ne relevant ni de la politique ni de l'économie et des finances: technologies, emploi, écologie, transport, sport...
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nanne02
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Re: le féminisme

#13101 Message par nanne02 » 09 mars 2024, 17:04

PACA a écrit :
09 mars 2024, 14:38
neron a écrit :
09 mars 2024, 13:49
Le féminisme des états progressiste n'est qu'un cinéma pour institutioner leur aile gauche..: l'islamo-gauchisme
Autres points :
- l'age des victimes qui détermine un acte pédophile diffère entre les civilisations
- les prises d'otage d'adolescentes par Boko Haram n'inquiètent pas trop les féministes
- idem pour l'esclavage
Le sort des musulmans non arabes n inquiète personne en dehors d eux.

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Re: le féminisme

#13102 Message par pimono » 09 mars 2024, 17:12

neron a écrit :
09 mars 2024, 13:49
Le féminisme des états progressiste n'est qu'un cinéma pour institutioner leur aile gauche..: l'islamo-gauchisme
et ça c'est quoi comme féminisme ?

"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."

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Re: le féminisme

#13103 Message par wasabi » 09 mars 2024, 18:02

pimono a écrit :
09 mars 2024, 17:12
neron a écrit :
09 mars 2024, 13:49
Le féminisme des états progressiste n'est qu'un cinéma pour institutioner leur aile gauche..: l'islamo-gauchisme
et ça c'est quoi comme féminisme ?

c'est le retour de la femme à barbe

https://dailygeekshow.com/annie-jones-f ... e-a-barbe/
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936

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Re: le féminisme

#13104 Message par Indécis » 10 mars 2024, 22:11

Parentalité : les mères restent beaucoup plus nombreuses que les pères à délaisser leur vie professionnelle
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... le-7049377
Même si les écarts se réduisent, les femmes ont encore tendance plus que les hommes à se rendre disponibles pour leur famille, parfois au détriment de leur vie professionnelle, selon une étude.

L’arrivée d’un bébé peut bousculer l’organisation d’un foyer, conduire à délaisser son travail, sa carrière pour s’occuper des enfants... et cela vaut toujours surtout pour les femmes. En 2021, dans 42% des couples avec jeunes enfants, les mères sont plus éloignées de l’emploi que les pères, d’après une étude de la Direction des recherches et statistiques (Drees), rattachée au ministère de l'Économie, publiée mardi. L’inverse est beaucoup moins vrai et ne concerne que 8% des pères.

Se rendre plus disponible pour sa famille peut passer par un temps partiel ou une cessation d’activité. À ce titre, l’étude recense six fois plus de mères que de pères qui ne travaillent pas à temps complet pour des raisons liées à leur enfant. Les mères sans emploi sont deux fois plus nombreuses. "Cette situation est parfois contrainte, surtout chez les mères employées ou ouvrières, pour des raisons financières ou du fait de leurs conditions d’emploi", précise l’étude. "Quand les parents ne trouvent pas de solution d’accueil, ce sont surtout les mères qui se chargent d’une garde parentale non choisie." Les mères employées ou ouvrières sont moins souvent à temps complet (44%) que les mères cadres ou exerçant des professions intellectuelles supérieures (74%), révèle l'étude.

"Les mères sans emploi s’investissent davantage dans la sphère familiale que les pères sans emploi", constate également l’étude de la Drees. "Dans les couples où l’un des parents est en emploi à temps complet et l’autre est sans emploi, les enfants de moins de six ans passent beaucoup plus de temps en semaine seuls avec le parent sans emploi lorsque c’est la mère (25 heures par semaine) plutôt que le père (9 heures)."


Un plus faible niveau de rémunération entre également dans la balance. Faute de place en crèche ou chez une assistante maternelle, c’est alors le plus souvent la mère qui freine son activité pour garder l’enfant. "Dans 18 % des couples avec un enfant de moins de 3 ans, les parents gardent eux-mêmes leur enfant le plus jeune alors que leur premier choix était une solution d’accueil extérieure. Cette garde parentale non choisie est principalement assurée par les mères : elles passent en moyenne 22 heures seules avec leur enfant de 8 h à 19 h du lundi au vendredi, contre moins de 5 heures pour les pères."

Pour autant, l’image de la mère au foyer et du mari qui subvient seul aux besoins de la famille est de plus en plus rare. Même si l’état des lieux reste inégalitaire, d’après cette étude, dans 50% des couples, la situation professionnelle est similaire. Il y a 20 ans, ce chiffre plafonnait à 36%. Cette tendance s’explique davantage par "l’investissement des femmes dans la sphère professionnelle" et moins par un "changement du côté des pères", notent les auteurs de cette étude.
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Re: le féminisme

#13105 Message par Indécis » 11 mars 2024, 17:40

Actions : pourquoi les femmes investissent mieux que les hommes
https://www.capital.fr/votre-argent/act ... 1040852e48
Les performances des portefeuilles boursiers des femmes sont plus élevées que celles de leurs homologues masculins, sur la plateforme Trade Republic. Un résultat qui ne doit rien au hasard.

Les femmes investissent moins que les hommes, mais elles le font mieux. C'est ce qui ressort de l'étude publiée ce 8 mars par le courtier en ligne Trade Republic, qui a analysé les données de ses 4 millions de clients présents dans 17 pays européens. En comparant la valorisation de leurs portefeuilles à fin 2023, la plateforme de trading a en effet mesuré que ceux de ses clientes réalisaient une performance supérieure de 2% à ceux de ses clients.

Deux raisons principales expliquent cet écart de gains. D'abord, les clientes de Trade Republic ont davantage recours - 10% plus souvent que les hommes - aux plans d’épargne automatisés. Mis en place par la plateforme, ils permettent d'investir sur les marchés financiers de manière programmée tous les mois.

Avec à la clef un double avantage en termes de performance : les investissements programmés sont sans frais sur la plateforme. Surtout, ils permettent de lisser les points d'entrée sur les marchés, et donc de réduire le risque de perte sur le long terme. Ce qui traduit une «approche plus pragmatique de l'épargne», selon Vincent Grard, responsable France de Trade Republic : «Nos clientes font moins de "stock picking", de la sélection de titres à la volée. Elles mettent en place un plan d'épargne et le laissent tourner.»

Ensuite, les actifs sur lesquels elles choisissent d'investir se révèlent aussi plus performants. Les clientes de la plateforme se positionnent plus que les hommes (+23%) sur des ETF. Aussi appelés «trackers» ou «fonds indiciels», ces instruments financiers permettent de répliquer la performance d'un indice dans son intégralité (comme le CAC 40). Ainsi, au lieu de miser seulement sur quelques valeurs uniquement, les ETF, qui sont aussi moins chargés en frais, permettent d'investir dans un panier d'actions. Un choix parfait quand on souhaite investir de façon diversifiée sans avoir de grandes connaissances financières.
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Re: le féminisme

#13106 Message par neron » 11 mars 2024, 18:01

@indecis, Je ne lis même plus ces extraits. Le titre suffît

Vous n'en avez pas assez comme moi du baratin de ces merdias progressistes tres peu lu ?
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Re: le féminisme

#13107 Message par Indécis » 11 mars 2024, 18:13

neron a écrit :
11 mars 2024, 18:01
@indecis, Je ne lis même plus ces extraits. Le titre suffît

Vous n'en avez pas assez comme moi du baratin de ces merdias progressistes tres peu lu ?
Moi, ça me fait marrer... :lol:
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Re: le féminisme

#13108 Message par neron » 11 mars 2024, 18:18

J'ai de couvert #thaisdescufont,, déjà bien plus sexy que la tribune.

Je pense qu'elle est cornaque car trop pertinente sur des sujets.



Nb : Elle fait juste une erreur : Elle croit que " la société a beaucoup changée" mais c'est que ce qu'on nous en dit,.pas dans la réalité. C'est ca le problème du "constructivisme" gauchiste (progressiste) qui les amènent à un déni de la réalité.
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Re: le féminisme

#13109 Message par Indécis » 13 mars 2024, 11:14

Comment la société persuade les filles qu'elles ne sont pas bonnes en maths, "beaucoup de parents pensent que c'est génétique"
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 35368.html
C'est un stéréotype qui a la vie dure : les femmes seraient nulles en mathématiques. La scientifique Véronique Slovacek-Chauveau dénonce un ensemble de stéréotypes qui persuade les filles qu'elles sont moins bonnes en maths que les garçons dès l'enfance.

C'est une analyse chiffrée comme il en existe régulièrement sur le sujet. Le rectorat de Strasbourg (Bas-Rhin) a publié une étude sur les différences entre les filles et les garçons, du CP à l'enseignement supérieur, en mars 2024.

Les résultats ne sont pas révolutionnaires, mais étonnent. Les filles sont meilleures, du CP au baccalauréat, dans presque toutes les matières sauf en maths, où les différences sont grandes et perdurent pendant toute leur scolarité. Elles sont plus nombreuses dans le supérieur. Mais s'insèrent moins bien dans le monde du travail que leurs homologues masculins.

Que penser de cette étude et de cet écart de niveau en mathématiques si flagrant ? Nous avons posé la question à Véronique Slovacek-Chauveau, ancienne professeure de mathématiques au lycée et présidente d'honneur de l'association "Femmes et mathématiques".

Pour elle, l'explication est assez simple, "la société est persuadée que les filles ne sont pas bonnes en maths, et à force de l'entendre toute leur vie, la prophétie s'autoréalise. Elles ne sont pas bonnes en maths."

"Récemment, l'une de nous a encore découvert un encadré dans le magazine pour enfants J'aime Lire [janvier 2023]. Le chiffre du mois disait en gras : « 6 ans, c'est l'âge auquel les garçons deviennent meilleurs que les filles en maths ». Imaginez une petite fille qui découvre cette histoire, qui s'intéresse à tout autour d'elle et qui lit ce chiffre, implacable et définitif. Toujours les filles sont moins bonnes en maths que les garçons. Ça s'imprime en elle, en nous toutes, dès l'enfance."

Alors qu'avant le CP, les filles sont meilleures dans toutes les matières, y compris en mathématiques.

L'étude montre qu'en six mois d'école, la tendance s'inverse. Les filles sont après moins bonnes en maths que les garçons, et cette tendance reste la même pour toute leur scolarité.


"Ce qu'il est important de dire, c'est que ce n'est pas génétique, il se joue quelque-chose qui n'est pas mesurable actuellement.
C'est d'ailleurs l'objet de recherche de l'Ined [Institut national d'études démographiques], avec une cohorte de 18 000 enfants. La première partie de cette étude a conclu que cette différence n'est pas génétique (donc pas liée au sexe). Ça peut être étonnant pour beaucoup de gens. Mais l'inverse est vrai aussi. Il existe beaucoup de personnes, beaucoup de parents qui pensent que c'est génétique."

La mathématicienne n'est pas sûre qu'il y ait une réelle volonté des hommes politiques ou des entreprises de vouloir changer les choses. La réforme du lycée à la rentrée 2018 en est un exemple : "cette réforme a fait reculer de 25 ans en arrière la place des filles dans les cours de maths. Avant la réforme, il y avait 50 % de filles en S, parce que la section permettait de continuer toutes les matières jusqu'au bac et de retarder le choix de continuer ou d'arrêter les maths. Là, le choix se fait plus tôt, les élèves sont plus jeunes, ce qui veut dire que ce choix se fait à un moment où on sait les jeunes gens plus sensibles aux stéréotypes. Beaucoup moins de filles continuent les maths en filière générale, c'est catastrophique."

Les filles sont meilleures dans pratiquement toutes les filières, mais leur taux d'emploi est inférieur à celui des hommes. "En ne choisissant pas les maths, elles se dirigent vers des filières plus concurrentielles et qui rémunèrent moins bien".


Pour tenter de libérer les jeunes filles de ce stéréotype, l'association Femmes et mathématiques organise des journées de sensibilisation. D'une part des présentations de différents métiers devant des jeunes filles et jeunes garçons, pour sensibiliser les deux sexes aux stéréotypes de genre. L'objectif est de leur donner un plus vaste choix, de leur dire de choisir leur voie en accord avec leurs désirs et leurs compétences, sans se limiter à des "métiers de femmes" ou des "métiers d'hommes".

Pour les filles, l'association organise aussi des journées spécifiques intitulées "filles, maths, informatique : une équation lumineuse". Des chercheuses, scientifiques ou informaticiennes leur parlent de leurs parcours et métiers, les jeunes filles participent ensuite à des ateliers sur les stéréotypes. La journée se termine par des speed-meeting et une pièce de théâtre sur les stéréotypes pour les questionner. "Au milieu de ces journées, il y a un repas. Pour bien recevoir ces jeunes filles et leur dire et leur répéter qu'elles sont attendues et légitimes. C'est très important.", conclut Véronique Slovacek-Chauveau.

L'association met en place aussi du tutorat de jeunes filles par des scientifiques au moment de leur orientation professionnelle. Et elle a créé un document gratuit en ligne à destination des parents qui se posent des questions sur le sujet.

Selon les Nations unies, "aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. [...] Ces dix dernières années, l’exclusion des femmes du monde du numérique a représenté un manque à gagner d’environ 1 000 milliards de dollars pour le PIB des pays à revenu faible ou intermédiaire – perte qui, si rien n’est fait, pourrait atteindre 1 500 milliards de dollars d’ici à 2025."

Intéresser les filles aux maths, permettre aux femmes d'accéder aux sciences et d'y travailler, casser les stéréotypes de genre est un enjeu sociétal, mais aussi économique.
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Re: le féminisme

#13110 Message par henda » 13 mars 2024, 11:23

Selon les Nations unies, "aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. [...] Ces dix dernières années, l’exclusion des femmes du monde du numérique a représenté un manque à gagner d’environ 1 000 milliards de dollars pour le PIB des pays à revenu faible ou intermédiaire – perte qui, si rien n’est fait, pourrait atteindre 1 500 milliards de dollars d’ici à 2025."
Chiffres balancés comme ça au pif ?
Si on met sur ces postes des femmes qui n'ont pas le niveau, on aura quand même le pognon ?

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Re: le féminisme

#13111 Message par Sifar » 13 mars 2024, 11:30

Indécis a écrit :
13 mars 2024, 11:14
Nous avons posé la question à Véronique Slovacek-Chauveau, ancienne professeure de mathématiques au lycée et présidente d'honneur de l'association "Femmes et mathématiques". (...)
La mathématicienne
:lol:
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: le féminisme

#13112 Message par Sifar » 13 mars 2024, 11:34

Indécis a écrit :
11 mars 2024, 17:40
Les performances des portefeuilles boursiers des femmes sont plus élevées que celles de leurs homologues masculins, sur la plateforme Trade Republic.
(...) les investissements programmés sont sans frais sur la plateforme.
Bon, ben, voilà où sont les deux pour cent.
Le plus cocasse est que le vrai titre devrait être: les femmes non professionnelles réussissent mieux en bourse que les hommes non professionnels, car elles s'en remettent davantage à l'expertise des professionnels qui sont dans 99% des cas ... des hommes.
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: le féminisme

#13113 Message par pangloss » 14 mars 2024, 11:53

Sifar a écrit :
13 mars 2024, 11:34
Indécis a écrit :
11 mars 2024, 17:40
Les performances des portefeuilles boursiers des femmes sont plus élevées que celles de leurs homologues masculins, sur la plateforme Trade Republic.
(...) les investissements programmés sont sans frais sur la plateforme.
Bon, ben, voilà où sont les deux pour cent.
Le plus cocasse est que le vrai titre devrait être: les femmes non professionnelles réussissent mieux en bourse que les hommes non professionnels, car elles s'en remettent davantage à l'expertise des professionnels qui sont dans 99% des cas ... des hommes.
Une prime au conformisme, comme dans tant de domaines de la vie EN SOCIÉTÉ...
Voir à l'inverse
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Re: le féminisme

#13114 Message par slash33 » 14 mars 2024, 13:12

Indécis a écrit :
11 mars 2024, 17:40
Actions : pourquoi les femmes investissent mieux que les hommes
On aurait pu résumer avec un titre tout autre sans pour autant dénaturer le message: ceux qui prennent des risques et investissent plus en direct gagnent moins que ceux qui investissent sur des supports mutualisés et de gestion déléguée. En fait, on le savait déjà. C'est juste l'association du sexe sur les stratégies d'investissement qui fait que cet article est cet article et pas un autre.

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Re: le féminisme

#13115 Message par neron » 14 mars 2024, 22:09

Elle s'exite car c'est 4/10 ans de prison , si récidive , "activisme", 29 ans voir la mort.
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Re: le féminisme

#13116 Message par Hickson49 » 16 mars 2024, 03:18

Ce bon vieux Stephane Plaza, le pape de l'immobilier Français qui donne la messe tous les jours ou presque sur M6 va être jugé en correctionnel (faut pas déconner avec le pape quand même il va pas passer aux assises) d'ici la fin de l'été : https://www.bfmtv.com/police-justice/l- ... 40753.html

inch'Allah, si il se fait condamner et que la BDF ne baisse pas ses taux en Juin, ça sera le meilleur été de ma vie.
wef a écrit :You'll own nothing. And you'll be happy

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Re: le féminisme

#13117 Message par WolfgangK » 17 mars 2024, 09:56

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L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.

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Re: le féminisme

#13118 Message par Manfred » 19 mars 2024, 10:47


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Re: le féminisme

#13119 Message par WolfgangK » 20 mars 2024, 14:49

L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.

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Re: le féminisme

#13120 Message par Korn » 20 mars 2024, 15:00

Il y a un bon bêta-simp au milieu :lol:

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Re: le féminisme

#13121 Message par cashisking » 20 mars 2024, 15:32

Les femmes à la cuisine finalement.
Le féminisme aboutit à ça...

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Re: le féminisme

#13122 Message par Hickson49 » 20 mars 2024, 22:14

cashisking a écrit :
20 mars 2024, 15:32
Les femmes à la cuisine finalement.
Le féminisme aboutit à ça...
Ahaha collector
wef a écrit :You'll own nothing. And you'll be happy

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Re: le féminisme

#13123 Message par sawaï » 21 mars 2024, 19:12

cashisking a écrit :
20 mars 2024, 15:32
Les femmes à la cuisine finalement.
Le féminisme aboutit à ça...
la cuisine domestique antérieurement. La il s'agit d'une activité extérieure, rémunérée et potentiellement prestigieuse pour quelques un(e)s.

Pour la cheffe c'est donc bien un coin enfoncé dans une chasse gardée masculine.

Après ne prendre que du personnel féminin releve de la discrimination, je suis moins fan.
On verra.

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Re: le féminisme

#13124 Message par Indécis » 21 mars 2024, 19:38

sawaï a écrit :
21 mars 2024, 19:12
Après ne prendre que du personnel féminin releve de la discrimination, je suis moins fan.
Moins fan est un terme faible.
C'est carrément illégal et on en fait de la promo. Scandaleux !
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Re: le féminisme

#13125 Message par pangloss » 21 mars 2024, 20:10

sawaï a écrit :
21 mars 2024, 19:12
cashisking a écrit :
20 mars 2024, 15:32
Les femmes à la cuisine finalement.
Le féminisme aboutit à ça...
la cuisine domestique antérieurement. La il s'agit d'une activité extérieure, rémunérée et potentiellement prestigieuse pour quelques un(e)s.

Pour la cheffe c'est donc bien un coin enfoncé dans une chasse gardée masculine.
Un peu comme la médecine, où les femmes constituent aujourd'hui, je crois, les gros bataillons.
Ma mère, femme d'un autre temps, appelait les docteures, surtout autrefois dans le médico-social, des "doctoresses"...le côté notable, c'était pour les hommes :lol:
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Re: le féminisme

#13126 Message par Brennos » 21 mars 2024, 20:20

Et personne pour remarquer que dans cette cuisine il n'y a que des blanches.

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Re: le féminisme

#13127 Message par pangloss » 21 mars 2024, 20:37

Brennos a écrit :
21 mars 2024, 20:20
Et personne pour remarquer que dans cette cuisine il n'y a que des blanches.
bien joué ! :lol:
Et c'est un peu blond tout ça. Kücheführerin (bon d'accord, mon allemand est rouillé... :lol: )
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Re: le féminisme

#13128 Message par pangloss » 23 mars 2024, 00:08

Sur les conséquences indirectes de l'émancipation féminine de ces 70 dernières années
Richard Reeves, membre senior de la Brookings Institution, met en lumière dans sa conférence les défis rencontrés par les garçons et les hommes dans un contexte éducatif et économique en évolution. Il souligne la progression rapide des filles et des femmes qui dépassent les garçons et les hommes dans l'éducation, inversant les disparités de genre observées auparavant. Reeves explore les différences de développement cérébral entre les sexes, suggérant que les systèmes éducatifs actuels pourraient désavantager les garçons en raison de la maturation plus lente de leur cerveau. Il plaide pour un ajustement des politiques éducatives, telles que retarder l'entrée des garçons à l'école et investir davantage dans l'éducation professionnelle. Il discute également de la « pénurie de pères » et de la façon dont l'absence paternelle affecte négativement les fils, soulignant la nécessité de redéfinir le rôle des pères à mesure que les femmes acquièrent une indépendance économique. Enfin, il adresse la crise de santé masculine, avec des taux élevés de suicides et de décès par désespoir chez les hommes, et appelle à un soutien culturel et social accru pour les hommes et les garçons dans cette ère de transition.

Richard Reeves discute des problèmes auxquels sont confrontés les garçons et les hommes, en particulier dans l'éducation et le marché du travail. Il révèle que, contre toute attente, les filles et les femmes ont non seulement rattrapé les garçons et les hommes dans l'éducation, mais les ont dépassés de loin. Reeves critique l'expression "masculinité toxique", la trouvant nuisible et peu utile pour aborder les problèmes réels. Il suggère que les différences de développement du cerveau entre les filles et les garçons, en particulier durant l'adolescence, placent les garçons à un désavantage structurel dans un système éducatif qui récompense des compétences telles que le contrôle des impulsions et la planification, où les filles tendent à se développer plus tôt.

Reeves plaide pour l'importance de collecter des données et de mettre en place des politiques réfléchies, comme retarder l'âge de début de scolarité pour les garçons ou embaucher davantage d'enseignants masculins. Il aborde également le déclin des hommes sur le marché du travail, notant que les secteurs en croissance sont souvent dominés par les femmes. De plus, Reeves parle des implications de ces changements pour la structure familiale, soulignant que les hommes sont de plus en plus absents en tant que pères, ce qui perpétue un cycle intergénérationnel de désavantages pour les garçons.

Il suggère que la société doit reconnaître l'importance des hommes non seulement en tant que pourvoyeurs, mais aussi en tant que pères et partenaires égaux. Cela implique de repenser les rôles traditionnels des hommes pour s'adapter aux changements économiques et sociaux actuels, en valorisant davantage les soins et l'éducation comme des choix de carrière viables pour les hommes. La conclusion de Reeves est que, pour favoriser l'épanouissement humain, nous devons soutenir à la fois les hommes et les femmes, sans voir les problèmes de genre comme un jeu à somme nulle.
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Re: le féminisme

#13129 Message par Sifar » 23 mars 2024, 10:18

On peut commencer par faire des réformes comme celle de Blanquer, que j'ai sous-estimé.
En relevant légèrement le niveau en mathématiques, en ne proposant pas en Première une vraie filière maths light et en supprimant la troisième sépcialité en Terminale, on a 60% de filles en moins dans la filière scientifique.
( La suppression de la troisième spécialité évite d'avoir le cas que je n'ai vu que trop souvent: 6 en maths, 11 en physique, 18 en SVT et hop! une belle mention au bac "scientifique". )
Le retour de la discipline au collège permettra de pallier le contrôle plus faible des garçons quant à l'impulsivité.

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: le féminisme

#13130 Message par wasabi » 23 mars 2024, 10:20

Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936

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Re: le féminisme

#13131 Message par pangloss » 23 mars 2024, 10:46

C'est quoi exactement, la définition du QI ?
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Re: le féminisme

#13132 Message par optimus maximus » 23 mars 2024, 10:52

wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
Si le QI a une distribution normale centrée sur 100 dans l'ensemble de la population adolescente, cela signifie que le QI n'est pas un facteur explicatif de l'accès aux études supérieures ? Ou alors il y aurait des filières à faibles QI (85-90) et d'autres à QI élevé (110-115) ?

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Re: le féminisme

#13133 Message par berliner59 » 23 mars 2024, 10:55

wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
Y a peut être eu quelques petits changements entre le passé et maintenant ? J'dis ça j'dis rien

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Re: le féminisme

#13134 Message par Boeuf1804 » 23 mars 2024, 10:57

Très simplement la condition d’accès aux études supérieures c’est le Bac. Hors le Bac est devenu peu sélectif. Donc logiquement (presque) tout le monde a accès et le QI moyen est celui de la population générale. Rien de plus amha.
Je préfèrerais un système beaucoup plus sélectif (surtout au niveau du Bac). Les diplômes auraient ainsi bien plus de valeur. Et de sens. Honnêtement le Bac aujourd’hui a moins de valeur que le certificat d’études dans les années 50…
Il y a un problème non ? Cette perte de valeur des diplômes est un gros frein à la méritocratie.
Modifié en dernier par Boeuf1804 le 23 mars 2024, 11:03, modifié 1 fois.

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Re: le féminisme

#13135 Message par wasabi » 23 mars 2024, 11:02

pangloss a écrit :
23 mars 2024, 10:46
C'est quoi exactement, la définition du QI ?
ce que mesure le test de Wechsler, de l'aveu même du concepteur.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936

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Re: le féminisme

#13136 Message par Sifar » 23 mars 2024, 11:03

wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
https://bigthink.com/thinking/iq-score- ... -students/
Undergraduates’ average IQ has fallen 17 points since 1939. Here’s why.
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: le féminisme

#13137 Message par Boeuf1804 » 23 mars 2024, 11:05

Sifar a écrit :
23 mars 2024, 11:03
wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
https://bigthink.com/thinking/iq-score- ... -students/
Undergraduates’ average IQ has fallen 17 points since 1939. Here’s why.
Logique. Dans 10 ans ce sera devenu tellement peu sélectif que seuls les déficients mentaux seront sans diplôme.

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Re: le féminisme

#13138 Message par wasabi » 23 mars 2024, 11:07

berliner59 a écrit :
23 mars 2024, 10:55
wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
Y a peut être eu quelques petits changements entre le passé et maintenant ? J'dis ça j'dis rien
il y a eu des changements de population depuis la fin de la guerre d'Algérie et l'immigration de masse, ainsi que des changements d'accès aux études supérieures qui ont débuté avec le "X% d'une classe d'âge au bac des années 80". Mais ce n'est pas ma question. Ma question est comment sait on que le QI est passé de 120 à 100. Pour connaître le QI, il faut faire des tests de QI, pour connaître le QI moyen d'une population, il faut soit la tester entièrement (ce qui n'a pas été fait), soit tirer au sort quelques milliers de gens que l'on teste (ce qui n'a pas été fait non plus, le seul tirage au sort de ce type existant en France est dans la composition des jury des tribunaux)
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Re: le féminisme

#13139 Message par Sifar » 23 mars 2024, 11:07

Les tests de QI mesurent ce que j'appellerai, faute de mieux, une puissance mentale.
La capacité à faire des rotations mentales d'objets, à mémoriser une suite de nombres et à la répéter en sens inverse ou en la classant.
La capacité à détecter une incohérence ou un manque dans une image.
La capacité à prolonger une suite "logique".
Etc...
Il faut les voir comme la mesure d'une cylindrée.

Ce que ne mesure pas un test de QI, c'est la créativité, la capacité à voir ce que quelque chose d'apparemment banal a d'extraordinaire, etc...
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: le féminisme

#13140 Message par Sifar » 23 mars 2024, 11:09

wasabi a écrit :
23 mars 2024, 11:07
berliner59 a écrit :
23 mars 2024, 10:55
wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
Y a peut être eu quelques petits changements entre le passé et maintenant ? J'dis ça j'dis rien
il y a eu des changements de population depuis la fin de la guerre d'Algérie et l'immigration de masse, ainsi que des changements d'accès aux études supérieures qui ont débuté avec le "X% d'une classe d'âge au bac des années 80". Mais ce n'est pas ma question. Ma question est comment sait on que le QI est passé de 120 à 100. Pour connaître le QI, il faut faire des tests de QI, pour connaître le QI moyen d'une population, il faut soit la tester entièrement (ce qui n'a pas été fait), soit tirer au sort quelques milliers de gens que l'on teste (ce qui n'a pas été fait non plus, le seul tirage au sort de ce type existant en France est dans la composition des jury des tribunaux)
Objection pertinente, j'aurais du mettre un conditionnel.
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Re: le féminisme

#13141 Message par optimus maximus » 23 mars 2024, 11:10

Boeuf1804 a écrit :
23 mars 2024, 10:57
Très simplement la condition d’accès aux études supérieures c’est le Bac. Hors le Bac est devenu peu sélectif. Donc logiquement (presque) tout le monde a accès et le QI moyen est celui de la population générale. Rien de plus amha.
Je préfèrerais un système beaucoup plus sélectif (surtout au niveau du Bac). Les diplômes auraient ainsi bien plus de valeur. Et de sens. Honnêtement le Bac aujourd’hui a moins de valeur que le certificat d’études dans les années 50…
Il y a un problème non ? Cette perte de valeur des diplômes est un gros frein à la méritocratie.
À l'entrée à l'université, on y retrouve environ les deux-tiers d'une génération...
Imaginez qu'il y a un tiers d'une génération qui a la même distribution de QI, centré sur 100 avec une même dispersion qui n'a pas accès aux études supérieures. 10% à 20% auraient donc un QI élevé et seraient en quelque sorte ignorés par le système éducatif. Cela fait environ 5% d'une classe d'âge. Ce n'est pas rien !

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Re: le féminisme

#13142 Message par wasabi » 23 mars 2024, 11:15

Sifar a écrit :
23 mars 2024, 11:03
wasabi a écrit :
23 mars 2024, 10:20
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
comment on le sait ?
https://bigthink.com/thinking/iq-score- ... -students/
Undergraduates’ average IQ has fallen 17 points since 1939. Here’s why.
ok vous parlez des ricains, qui font ce genre de tests, je croyais que vous parliez des français.
Leur situation n'est pas la même que la notre, leur "grand remplacement" est différent, ainsi que leur "X% d'une classe d'âge au bac" et leurs études sont payantes pour les mal nés (aka pas la bonne couleur). Leur pollution environnementale (et leur influence sur le développement du cerveau) est catastrophique, et leur système scolaire avant l'université merdique. Ils valorisent plus encore que chez nous les activités décérébrantes (activisme woke, sport compétition, consommation de drogues récréatives...). Et en bonus une exposition aux médias, et leurs effets de développements cognitifs, avec quelques années à quelques décennies d'avance sur l'Europe (avant hier la TV, hier les réseaux sociaux, aujourd'hui l'AI).
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Re: le féminisme

#13143 Message par Boeuf1804 » 23 mars 2024, 11:19

optimus maximus a écrit :
23 mars 2024, 11:10
Boeuf1804 a écrit :
23 mars 2024, 10:57
Très simplement la condition d’accès aux études supérieures c’est le Bac. Hors le Bac est devenu peu sélectif. Donc logiquement (presque) tout le monde a accès et le QI moyen est celui de la population générale. Rien de plus amha.
Je préfèrerais un système beaucoup plus sélectif (surtout au niveau du Bac). Les diplômes auraient ainsi bien plus de valeur. Et de sens. Honnêtement le Bac aujourd’hui a moins de valeur que le certificat d’études dans les années 50…
Il y a un problème non ? Cette perte de valeur des diplômes est un gros frein à la méritocratie.
À l'entrée à l'université, on y retrouve environ les deux-tiers d'une génération...
Imaginez qu'il y a un tiers d'une génération qui a la même distribution de QI, centré sur 100 avec une même dispersion qui n'a pas accès aux études supérieures. 10% à 20% auraient donc un QI élevé et seraient en quelque sorte ignorés par le système éducatif. Cela fait environ 5% d'une classe d'âge. Ce n'est pas rien !
Oui on se prive probablement de pas mal de gamins doués faute d’avoir une EN efficace pour les repérer et leur permettre de réaliser leur potentiel. Déjà les gamins doués mais en REP+ n’ont quasiment aucune chance. Les miséreux probablement aussi mais ça ça a toujours été.

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Re: le féminisme

#13144 Message par wasabi » 23 mars 2024, 11:28

optimus maximus a écrit :
23 mars 2024, 11:10
Boeuf1804 a écrit :
23 mars 2024, 10:57
Très simplement la condition d’accès aux études supérieures c’est le Bac. Hors le Bac est devenu peu sélectif. Donc logiquement (presque) tout le monde a accès et le QI moyen est celui de la population générale. Rien de plus amha.
Je préfèrerais un système beaucoup plus sélectif (surtout au niveau du Bac). Les diplômes auraient ainsi bien plus de valeur. Et de sens. Honnêtement le Bac aujourd’hui a moins de valeur que le certificat d’études dans les années 50…
Il y a un problème non ? Cette perte de valeur des diplômes est un gros frein à la méritocratie.
À l'entrée à l'université, on y retrouve environ les deux-tiers d'une génération...
Imaginez qu'il y a un tiers d'une génération qui a la même distribution de QI, centré sur 100 avec une même dispersion qui n'a pas accès aux études supérieures. 10% à 20% auraient donc un QI élevé et seraient en quelque sorte ignorés par le système éducatif. Cela fait environ 5% d'une classe d'âge. Ce n'est pas rien !
comment vous savez que le tiers qui n'y a pas accès a la même répartition de QI ? Et pas moins en moyenne comme beaucoup le pensent ? Voire peut être plus sur les très hauts et très bas QI ? Il y a un réel problème de scolarisation quand l'élève a un QI supérieur à celui de ses profs avant le lycée, l'enseignant ne comprenant pas les élèves bien plus intelligents ou bien moins intelligents que lui, les mettra dans le même panier*. Et comme les profs on a quand même l'impression que leur niveau chute, ces élèves deviennent plus nombreux.

*J'ai eu une expérience en ce sens au collège. Il y avait un serbe dans ma classe, comme chacun sait les serbes les français ne les aiment pas, c'est comme un arabe mais sans le tabou de passer pour un raciste, du coup c'est décomplexé. Donc le gars, Darko de son nom, il était mis dans le même panier que son compère Steve, qui lui était une espèce de crétin fini comme le français de CSP+ votant à gauche s'imagine que ça n'existe pas et que c'est une invention des méchants bourgeois. C'était du genre "Dumb and Dumber" croisé avec Garth de "Wayne's world" de la même époque. Et il y a eu le Kangourou des maths qu’apparemment cette année là tout le monde en France de ce niveau scolaire a passé, et paf il a eu le deuxième résultat du collège, ils les donnaient sur minitel tu pouvais voir le classement par nom, académie, collège... Les profs ont eu comme réflexe de penser qu'il m'avait copié dessus, manque de bol, il était pas dans la même salle pour ce test.
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Re: le féminisme

#13145 Message par Sifar » 23 mars 2024, 12:12

wasabi a écrit :
23 mars 2024, 11:28
Et il y a eu le Kangourou des maths qu’apparemment cette année là tout le monde en France de ce niveau scolaire a passé, et paf il a eu le deuxième résultat du collège, ils les donnaient sur minitel tu pouvais voir le classement par nom, académie, collège... Les profs ont eu comme réflexe de penser qu'il m'avait copié dessus, manque de bol, il était pas dans la même salle pour ce test.
Le Kangourou a une très bonne valeur prédictive du succès en cas d'études scientifiques.
J'avais regardé pour l'ENS il y a quelques années, c'était impressionnant.
Edit: pour les enseignants, vous êtes dur, c'est aléatoire. Et il y a une très grande différence de mentalité entre les enseignants de lycée et de collège.
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Re: le féminisme

#13146 Message par ProfGrincheux » 23 mars 2024, 12:25

Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18
On peut commencer par faire des réformes comme celle de Blanquer, que j'ai sous-estimé.
En relevant légèrement le niveau en mathématiques, en ne proposant pas en Première une vraie filière maths light et en supprimant la troisième sépcialité en Terminale, on a 60% de filles en moins dans la filière scientifique.
( La suppression de la troisième spécialité évite d'avoir le cas que je n'ai vu que trop souvent: 6 en maths, 11 en physique, 18 en SVT et hop! une belle mention au bac "scientifique". )
Le retour de la discipline au collège permettra de pallier le contrôle plus faible des garçons quant à l'impulsivité.

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
Je ne conteste pas que le niveau a été légèrement augmenté notamment grâce à l’option maths expertes. En revanche il aurait fallu prévoir une spécialité maths allégées sur le modèle de ce qui se faisait en ES. Là on a soit un enseignement de maths un peu plus sérieux, avec l’option de pouvoir aller plus loin, soit un truc totalement nul intégré à l’intérieur d’une matière de tronc commun appelée enseignement scientifique ou les élèves perdent leur temps. Il manque un niveau intermédiaire pour les gens qui auront besoin d’utiliser des stats et de l’arithmétique élémentaire (ce qui nécessite de manipuler certaines fonctions comme exp, log ou au pire la fonction de répartition loi normale mais permet de rester sans trop de dommage sur la suite au niveau des recettes de cuisine) et à qui on ne va pas essayer d’enseigner les trucs géométriques comme les vecteurs ou les fonctions trigo.

La géométrie est ce qui passe le plus mal auprès des étudiants. Je sais que tu penses que c’est les étudiantes que ça bloque le plus.

Tiens au fait tu penses quoi du bouquin de Géométrie de Michèle Audin? Moi, j’aime bien. Même si je n’aurais jamais lu ça quand j’étais étudiant en L3-M1, le public visé, il inclut des trucs vraiment très très sympas que je ne connaissais pas dans certains exos. Je regarde ce bouquin dans l’idée de l’utiliser comme support de cours en L3 un de ces jours. Elle a certes quelques tics d’écriture sur lesquelles il faut passer.
Ignorés: Manfred, titano.

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Re: le féminisme

#13147 Message par wasabi » 23 mars 2024, 12:30

Sifar a écrit :
23 mars 2024, 12:12

Edit: pour les enseignants, vous êtes dur, c'est aléatoire. Et il y a une très grande différence de mentalité entre les enseignants de lycée et de collège.
Je ne suis pas dur, c'était factuel. Ils avaient mis toutes les classes ensemble dans de réfectoire de la cantine pour réaliser ce test, par ordre alphabétique, mais les profs étaient pas au courant vu que ça avait été surveillé par les surveillants, et ils ont dit qu'ils avaient copié devant la classe jusqu'à ce qu'ils découvrent que ce n'était pas possible et qu'ils terminent par un "tu as eu de la chance alors"
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Re: le féminisme

#13148 Message par Sifar » 23 mars 2024, 13:26

ProfGrincheux a écrit :
23 mars 2024, 12:25
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18
On peut commencer par faire des réformes comme celle de Blanquer, que j'ai sous-estimé.
En relevant légèrement le niveau en mathématiques, en ne proposant pas en Première une vraie filière maths light et en supprimant la troisième sépcialité en Terminale, on a 60% de filles en moins dans la filière scientifique.
( La suppression de la troisième spécialité évite d'avoir le cas que je n'ai vu que trop souvent: 6 en maths, 11 en physique, 18 en SVT et hop! une belle mention au bac "scientifique". )
Le retour de la discipline au collège permettra de pallier le contrôle plus faible des garçons quant à l'impulsivité.

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
Je ne conteste pas que le niveau a été légèrement augmenté notamment grâce à l’option maths expertes. En revanche il aurait fallu prévoir une spécialité maths allégées sur le modèle de ce qui se faisait en ES. Là on a soit un enseignement de maths un peu plus sérieux, avec l’option de pouvoir aller plus loin, soit un truc totalement nul intégré à l’intérieur d’une matière de tronc commun appelée enseignement scientifique ou les élèves perdent leur temps. Il manque un niveau intermédiaire pour les gens qui auront besoin d’utiliser des stats et de l’arithmétique élémentaire
Surtout pas: sinon, ceux qui suivent ce cursus light en profiteront pour revendiquer malgré tout l'accès à des filières scientifiques post-bac dont ils feront baisser le niveau. La clé, c'est la sélection. Il n'y a que peu de marge de manoeuvre: il y a x% d'une classe d'âge qui peut faire des sciences de façon sérieuse. x peut varier plus ou moins en fonction de la déperdition ( collège... ) Si l'on cherche à aller au delà de ce pourcentage, on gaspille d'une part des ressources ( enseignants ), on fait perdre du temps à ceux qui sont légitimes, on envoie un mauvais signal.
Un ami qui donne des cours particuliers dans de nombreux lycées différents me dit que les filles sont en panique, qu'elles ne comprennent plus rien. Idem pour les garçons flemmards. Il me dit aussi que tous les profs de maths dont il voit les cours et les feuilles d'exercices se lâchent de plus en plus.
On va peut-être retrouver le niveau des années 80, qui sait ?
Le problème restant les fondations ( primaire, collège... )
Tiens au fait tu penses quoi du bouquin de Géométrie de Michèle Audin? Moi, j’aime bien. Même si je n’aurais jamais lu ça quand j’étais étudiant en L3-M1, le public visé, il inclut des trucs vraiment très très sympas que je ne connaissais pas dans certains exos. Je regarde ce bouquin dans l’idée de l’utiliser comme support de cours en L3 un de ces jours. Elle a certes quelques tics d’écriture sur lesquelles il faut passer.
Je peux dire que je vais regarder, mais j'ai tellement de choses à lire auparavant...
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: le féminisme

#13149 Message par ProfGrincheux » 23 mars 2024, 13:29

Boeuf1804 a écrit :
23 mars 2024, 11:19
Oui on se prive probablement de pas mal de gamins doués faute d’avoir une EN efficace pour les repérer et leur permettre de réaliser leur potentiel. Déjà les gamins doués mais en REP+ n’ont quasiment aucune chance. Les miséreux probablement aussi mais ça ça a toujours été.
Oui, c’est très dommage. C’est un des plus désolants aspects des politiques de nivellement par le bas de produire ce type d’effet.
Ignorés: Manfred, titano.

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Re: le féminisme

#13150 Message par ProfGrincheux » 23 mars 2024, 15:16

Sifar a écrit :
23 mars 2024, 13:26
ProfGrincheux a écrit :
23 mars 2024, 12:25
Sifar a écrit :
23 mars 2024, 10:18
On peut commencer par faire des réformes comme celle de Blanquer, que j'ai sous-estimé.
En relevant légèrement le niveau en mathématiques, en ne proposant pas en Première une vraie filière maths light et en supprimant la troisième sépcialité en Terminale, on a 60% de filles en moins dans la filière scientifique.
( La suppression de la troisième spécialité évite d'avoir le cas que je n'ai vu que trop souvent: 6 en maths, 11 en physique, 18 en SVT et hop! une belle mention au bac "scientifique". )
Le retour de la discipline au collège permettra de pallier le contrôle plus faible des garçons quant à l'impulsivité.

Enfin, il n'est pas normal que les étudiants aient eu en moyenne des QI de 120 dans le passé et de 100 aujourd'hui, cela signifie que le modèle universitaire n'est pas assez exigeant.
Je ne conteste pas que le niveau a été légèrement augmenté notamment grâce à l’option maths expertes. En revanche il aurait fallu prévoir une spécialité maths allégées sur le modèle de ce qui se faisait en ES. Là on a soit un enseignement de maths un peu plus sérieux, avec l’option de pouvoir aller plus loin, soit un truc totalement nul intégré à l’intérieur d’une matière de tronc commun appelée enseignement scientifique ou les élèves perdent leur temps. Il manque un niveau intermédiaire pour les gens qui auront besoin d’utiliser des stats et de l’arithmétique élémentaire
Surtout pas: sinon, ceux qui suivent ce cursus light en profiteront pour revendiquer malgré tout l'accès à des filières scientifiques post-bac dont ils feront baisser le niveau.

Pas si tu fais bien les choses et différencie les programmes et niveaux d’exigence. Mais il est probable qu’il faudrait fortement améliorer parcoursup de façon à ce que la réalité du niveau et du potentiel apparaisse et qu’on puisse mettre des prerequis à l’entrée. En fait il faudrait forcer les filières à afficher des prerequis crédibles à l’entrée.
La clé, c'est la sélection. Il n'y a que peu de marge de manoeuvre: il y a x% d'une classe d'âge qui peut faire des sciences de façon sérieuse. x peut varier plus ou moins en fonction de la déperdition ( collège... ) Si l'on cherche à aller au delà de ce pourcentage, on gaspille d'une part des ressources ( enseignants ), on fait perdre du temps à ceux qui sont légitimes, on envoie un mauvais signal.
Un ami qui donne des cours particuliers dans de nombreux lycées différents me dit que les filles sont en panique, qu'elles ne comprennent plus rien.
Il se peut que la pédagogie au collège soit trop molle et complaisante. Y compris avec les bons profs (les profs de maths de ma fille me paraissaient bons, c’est dans d’autres matières qu’il y avait des problèmes). C’est possible que ça arrange les affaires des filles dans un premier temps. Pour les couler dans un second temps. En tous cas pour ma fille ça a bloqué en seconde exactement comme tu le décris.
Idem pour les garçons flemmards.

Ça a toujours existé.
Il me dit aussi que tous les profs de maths dont il voit les cours et les feuilles d'exercices se lâchent de plus en plus.
On va peut-être retrouver le niveau des années 80, qui sait ?
Ce serait bien mais je n’y crois pas. En raison de:
Le problème restant les fondations ( primaire, collège... )
Tiens au fait tu penses quoi du bouquin de Géométrie de Michèle Audin? Moi, j’aime bien. Même si je n’aurais jamais lu ça quand j’étais étudiant en L3-M1, le public visé, il inclut des trucs vraiment très très sympas que je ne connaissais pas dans certains exos. Je regarde ce bouquin dans l’idée de l’utiliser comme support de cours en L3 un de ces jours. Elle a certes quelques tics d’écriture sur lesquelles il faut passer.
Je peux dire que je vais regarder, mais j'ai tellement de choses à lire auparavant...
Tu comprendras vite pourquoi je te le conseille- je suis un peu taquin- c’est en rapport avec le sujet de cette file. Il n’empêche que si l’EN voulait réarmer intellectuellement ses enseignants de mathématiques, elle les enverrait en formation continue étudier ça ou en les faisant encadrer par des gens sérieux (je le ferais volontiers sur 1/4 de mon service, j’y serais mieux employé qu’à faire des TD de L1 Bio comme ça m’arrive parfois).

Si tu essaies de faire quelque chose de niveau supérieur au niveau L3, Capes, ou en formation continue, tu n’y arriveras pas. Ça passerait nickel avec les agrégatifs mais tu dois malheureusement être nettement plus efficace et ciblé, or ça ne tombe jamais à l’écrit et il n’y a plus qu’une leçon à l’oral.
Ignorés: Manfred, titano.

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