stchong a écrit :Un couple tient si il doit tenir, y'a pas d'efforts à faire, ça coule tout seul ou pas. Tout le reste c'est gâcher sa vie.
Je vois plutot l'amour et le couple comme un sport de haut niveau : on choisit son sport, et on le fait par gout personel. Pour autant gravir l'everest impose une discipline, une certaine souffrance (choisie et non subie) et des sacrifices (idem). Et quelle plénitude lors de l'ascension !
Après, on peut tout à fait dire qu'on n'a pas envie de gravir l'everest (mais qu'on essaye pas de décourager ceux qui essayent...).
Bernard minet a écrit :@zaz1 : je plussoie totalement tes avis exprimés sur cette page. Le lien gemelaire exclusif sex/amour est un leure, mais les inductions de l'un vers l'autre existent.
Merci !
Effectivement, les inductions sont fortes. Je me suis lancé depuis quelques temps dans l'étude du message de l'Eglise sur la question, grosso modo entre 1930 et aujourd'hui, et c'est tout à fait intéressant - notamment parce que c'est encore l'un des seuls endroits ou la question est encore débattue (dans le reste de la société, elle a été tranchée définitivement : le sexe, c'est fait pour s'amuser entre adultes/ados consentants - et la réussite sexuelle se juge au nombre de rapports hebdomadaire + le nombre de pratiques différentes, idéalement en couple et en groupe, bisexuel pour les dames depuis quelques années).
Ave a écrit :Sur le 50 % de couples qui restent mariés jusqu'au bout je pense que la majorité restent ensemble pour des raisons logistiques, de confort, d'habitudes, par peur de la solitude ou autres et pas vraiment par amour. Encore moins pour le sexe, bien entendu.
Intéressant cette notion du sexe qui s'étiolerait forcement au cours des années de couple. La faute à quoi ? (c'est une vraie question, je n'ai pas la réponse)
L'Eglise semble plutot accuser les hormones de synthèse / la trop grande disponibilité sexuelle offerte par les contraceptifs modernes : L'absence de limite dans le plaisir diminue son intéret (cf: "Le désir s'accroît par la malaisance" de Montaigne) => c'est (entre autre) ce qui lui fait refuser toute méthode artificielle. A titre personnel je ne suis pas du tout convaincu de cette explication (ni du bien fondé du refus des méthodes artificielles).
Bernard minet a écrit :Une vision bien triste, les gens qui «perdent» leur amour pour leur conjoint me semblent etre aussi et surtout ceux qui ne s'aiment eux mêmes pas vraiment. Le besoin de se construire à travers l'autre ne peut être satisfait, quel que soit le nombre d'essais. Les gens ne changent pas en fait, les «amours perdus» n'ont jamais été de veritables amours mais de pathétiques passions narcissiques.
En effet.
Il y a une citation que je ne retrouve plus qui disait grosso modo : "Celui qui n'est pas prêt à aimer pour toujours n'est en réalité pas prêt à aimer un seul instant".
Fluctuat a écrit :
J'ai surtout l'impression qu'il y a confusion entre "passion amoureuse" et amour.Vous avez une vision romantique - extrêmement récente et limitée géographiquement de ce que devrait être le mariage et l'amour. Celui-ci n'implique pas pas uniquement/ nécessairement du sexe entre partenaires adultes
A l'inverse, je pense que l'amour dans le couple implique nécessairement sexualité. On aime avec son esprit ET avec son corps que l'on "donne" à l'autre. Et dans le cas ou des contraintes physiques (impuissance, paralysie, etc...) empêcheraient un rapport sexuel, il faudrait trouver une alternative pour se donner physiquement autrement.
stchong a écrit :Si t'es un pro en amour, je ne vais pas te contre dire
Intéressant... qu'est-ce qu'un "pro en amour" ?
Je ne sais pas si François I est un "pro en amour", mais il a écrit un truc intéressant sur le sujet : "
Amoris Laetitia" (="La joie de l'amour"), en particulier le Chap 4 - a partir du paragraphe 89 concernant l'amour dans le couple. A lire même si on n'est pas croyant, ne serait-ce que pour avoir un éclairage un peu différent de la morale ambiante.
J'allais oublier : "Bonne saint valentin a tous" (c'est aussi dans Amoris Laetitia : "Pour prendre un exemple simple, je me rappelle le jour de la saint Valentin, qui, dans certains pays, profite plus aux commerçants qu’à la créativité des pasteurs.").