il faudrait que ces féministes se retrouvent en face plus souvent de ce genre de configuration, voir si ça va les plaire longtemps...
... mais plus en mode Maryse-Bigard comme là,
il faudrait que ces féministes se retrouvent en face plus souvent de ce genre de configuration, voir si ça va les plaire longtemps...
À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, mercredi 8 mars, on pose la question : et si partager l’ensemble des frais à hauteur de 50 % dans un couple, perpétuait les inégalités financières entre les femmes et les hommes ? Entretien.
FEMMES - « Quand on aime, on compte. » Si les écarts de revenus entre les femmes et les hommes et les inégalités qu’ils engendrent sont connues, le système du 50/50 dans le couple, qui vise à partager l’ensemble des dépenses à parts égales, les perpétue. C’est ce que soutient Lucile Quillet, journaliste et autrice de Le prix à payer : Ce que le couple hétéro coûte aux femmes.
« Au sein des couples, les inégalités économiques sont même encore plus fortes qu’en général dans la société », explique-t-elle au HuffPost, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Elle estime que le système du 50/50 profite aux hommes car leurs salaires sont majoritairement plus élevés que ceux des femmes. Ces dernières fournissent également un « travail gratuit » qui n’est pas pris en compte.
Est-ce que le fait de partager l’ensemble des frais à hauteur de 50 % dans un couple permet une égalité financière ?
Lucile Quillet. Avoir une répartition du budget à 50/50 dans un esprit d’égalité parfaite, en fait, c’est très inégalitaire. Et cela parce que c’est comme si on demandait aux femmes d’appliquer une égalité qui n’existait nulle part ailleurs. On parle beaucoup des écarts de salaire entre femmes et hommes qui est autour des 25 %, mais il faut aussi avoir en tête un chiffre qui est encore pire, c’est celui de l’écart des revenus moyens au sein des couples en France qui est de 42 %. Donc, quand on a un revenu moindre, faire du 50/50, ce n’est pas juste. On épargne beaucoup moins, donc on peut moins acheter des biens structurants qui vont permettre de capitaliser sur le long terme, par exemple.
Je trouve que faire 50/50, c’est très bien quand on gagne à peu près la même chose et qu’on divise aussi à 50/50 les tâches domestiques et parentales, ce qui est encore très rarement le cas. Parce que plus de 70 % de ces dernières sont assurées aujourd’hui par les femmes. Quand vous faites plus souvent la cuisine, plus souvent la vaisselle, que c’est vous qui allez chercher les enfants… Vous dégagez du temps disponible pour votre conjoint, pour qu’il soit très investi dans sa carrière. Et ça, c’est un investissement qui va lui rapporter sur le long terme en évolution de salaire, en droit au chômage et en droits à la retraite.
Les inégalités qui découlent de cette méthode sont-elles déjà présentes durant la phase de « dating », quand on divise l’addition en deux par exemple ?
Oui car le 50/50 invisibilise tous les coûts qui pèsent sur les femmes avant même d’être en couple pour être considérées comme des « bonnes candidates au couple hétéro ». Il y a deux charges principales. Il y a la charge esthétique, qui est toute la prescription immense à laquelle les femmes doivent répondre en termes de critères de beauté. Être mince, bien épilée, coiffée, maquillée… Et cela, à tous les âges. Ça commence dès l’adolescence. Quand on a des enfants, il faut vite retrouver son corps d’avant. Quand on vieillit, il faut tout faire pour ne pas vieillir. Et cette charge esthétique, elle est vraiment beaucoup plus légère pour les hommes.
Il y a aussi une charge que je trouve importante et qui est souvent un impensé que les couples ne partagent pas, c’est la charge contraceptive. Ça ne consiste pas qu’en une pilule qui coûte 2 €. Il y a plein d’autres méthodes contraceptives qui ne sont pas remboursées. Il y a aussi le suivi gynécologique qui est très onéreux parce que la plupart des gynécologues font des dépassements d’honoraires. Ça peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros à l’échelle d’une vie. Et ça, très souvent, on ne pense pas à le partager alors que les hommes bénéficient de la contraception aussi. C’est une discussion qu’il faut avoir avec son partenaire parce qu’en vérité, quand on aime, on compte et on fait attention à l’autre.
Pourtant, les femmes semblent vraiment attachées au fait de vouloir partager les frais.
Absolument. En tant que femme, on se dit : « Pour prouver mon féminisme, mon indépendance et défendre mon honneur, je sors ma carte bleue au restaurant et je refuse de me faire entretenir. Je veux faire 50/50 et c’est tout. » Sauf qu’en fait, les inégalités sont toujours là. Et penser qu’il suffit de tout partager à hauteur de 50 %, c’est être dans une illusion d’égalité. C’est assez ironique de dire qu’au nom du féminisme, on va faire un cadeau d’argent à ceux qui en ont le moins besoin et à ceux qui sont déjà plus privilégiés.
Dans votre livre, vous évoquez « cet argent que les femmes n’auront jamais », à quoi faites-vous référence ?
Cet argent, c’est le travail gratuit que fournissent les femmes en étant celles qui s’occupent très majoritairement des tâches domestiques et parentales. Elles vont plus souvent quitter le travail pour emmener leurs enfants chez le médecin, elles vont plus facilement se mettre à mi-temps pour s’occuper des enfants… Et tous ces dons invisibles ne sont pas reconnus. On va même jusqu’à dire qu’elles sont entretenues par les hommes, alors que l’on peut très bien considérer que ce sont les hommes et la société qui sont entretenus par le travail gratuit des femmes. Tout ça devrait entrer dans la balance lorsqu’on décide de partager les frais du couple.
Est-ce que l’équité, donc participer aux dépenses proportionnellement à ses revenus, est plus juste ?
C’est le système le plus juste, mais il reste imparfait. Parce que très souvent, la réponse magique c’est : « On a un compte commun. » Mais avoir un compte commun, ça ne règle pas tout. Si vous l’alimentez à hauteur de 30 ou 40 %, vous allez peut-être culpabiliser vis-à-vis de cet argent et moins vous autoriser à acheter des choses.
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
Il faut aussi toujours avoir en tête qu’il y a des dons immatériels qui sont faits. Si je participe à 30 % du budget mais que je suis celle qui fait la majorité des tâches domestiques et parentales, est-ce que je ne mérite pas autant que l’autre 50 % des parts de l’appartement qu’on a acheté ensemble, par exemple ? On peut quand même penser à des systèmes d’équivalence, de reconnaissance du travail invisible et gratuit, parce que c’est du travail qui bénéficie à l’autre.
Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
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C’est logique et il n’y a rien de méprisant.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 12:11Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
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Ce paragraphe défie le bon sens ou alors elle n'a rencontré que des goujats.
Euh Je plussoie Optimus.kamoulox a écrit : ↑05 mars 2023, 12:24C’est logique et il n’y a rien de méprisant.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 12:11Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
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Ce paragraphe défie le bon sens ou alors elle n'a rencontré que des goujats.
Ma femme gagne le double voir plus parfois que moi, on a compte commun même à l’époque qu’elle était juste étudiante.
Chaque année notre niveau de vie augmente et les dépenses aussi. C’est aussi grâce à elle que j’ai pu ouvrir l’entreprise.
Je ne vois rien de goujat dans le paragraphe
Je pense qu'elle n'a pas rencontré grand monde ☺.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 12:11Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
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Ce paragraphe défie le bon sens ou alors elle n'a rencontré que des goujats.
Mais tellement !!!Manfred a écrit : ↑05 mars 2023, 13:38Donc en gros on prend des exemples fictifs ou non-représentatifs des usages, et ensuite on chouine. Comme si, au passage, le fait de vivre avec un meilleur train de vie n'était pas un avantage. Et comme ci, pour le cas des couples mariés, la personne qui gagne moins n'allait pas avoir droit à une prestation compensatoire en cas de séparation (car au final, s'il n'y a pas de séparation, qu'est-ce que ça peut faire que celui qui gagne moins n'épargne pas ?, vu qu'il va profiter des revenus de l'autre ?)
C'est sympa le féminisme de la pleurniche.
Disons qu'il faudrait cesser de relayer ou d'écouter des lesbiennes qui nous expliquent comment devrait fonctionner un couple hétéro, vu que sur le fond, cet article n'est là que pour leur permettre d'épancher leur haine des hommes et leur frustration.kamoulox a écrit : ↑05 mars 2023, 13:40Mais tellement !!!Manfred a écrit : ↑05 mars 2023, 13:38Donc en gros on prend des exemples fictifs ou non-représentatifs des usages, et ensuite on chouine. Comme si, au passage, le fait de vivre avec un meilleur train de vie n'était pas un avantage. Et comme ci, pour le cas des couples mariés, la personne qui gagne moins n'allait pas avoir droit à une prestation compensatoire en cas de séparation (car au final, s'il n'y a pas de séparation, qu'est-ce que ça peut faire que celui qui gagne moins n'épargne pas ?, vu qu'il va profiter des revenus de l'autre ?)
C'est sympa le féminisme de la pleurniche.
Dans la vie réelle, il y a toujours des contraintes. Il y a le cas limite où un des deux conjoints ne travaille pas.WolfgangK a écrit : ↑05 mars 2023, 13:38Je pense qu'elle n'a pas rencontré grand monde ☺.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 12:11Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
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Ce paragraphe défie le bon sens ou alors elle n'a rencontré que des goujats.
En ce qui me concerne, c'est celui/celle qui choisit qui paie. Donc si on paye 50/50, on choisit ensemble. Si l'un ou l'autre veut quelque chose de plus cher, il / elle choisit.
Mais c'est quand même grotesque de se plaindre du partage 50/50, sans mentionner dans quel sens est le déséquilibre lorsque ce n'est pas le cas.
Ce passage est lunaire.
Il y a aussi une charge que je trouve importante et qui est souvent un impensé que les couples ne partagent pas, c’est la charge contraceptive. [/color]Ça ne consiste pas qu’en une pilule qui coûte 2 €. Il y a plein d’autres méthodes contraceptives qui ne sont pas remboursées. Il y a aussi le suivi gynécologique qui est très onéreux parce que la plupart des gynécologues font des dépassements d’honoraires. Ça peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros à l’échelle d’une vie. Et ça, très souvent, on ne pense pas à le partager alors que les hommes bénéficient de la contraception aussi. C’est une discussion qu’il faut avoir avec son partenaire parce qu’en vérité, quand on aime, on compte et on fait attention à l’autre.
Jamais je n'aurais lu cet article sans ce lien sur le forum.Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29Argent dans le couple : comment le 50/50 nuit aux femmes et perpétue les inégalités financières
https://www.huffingtonpost.fr/life/vide ... 14739.html
Ce que je comprends dans cet article, c'est que c'est une partie des femmes qui s'impose de participer à au moins 50% et pas les hommes qui l'imposent au femmes. Alors qu'en général, s'il y a grosse disparité de salaire avec l'homme, l'homme participe financièrement plus de facto car il n'aura pas envie de vivre une vie de crevard (avec plein d'épargne à ne pas savoir qu'en faire) juste pour que sa femme puisse participer à 50%.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 13:52Dans la vie réelle, il y a toujours des contraintes. Il y a le cas limite où un des deux conjoints ne travaille pas.WolfgangK a écrit : ↑05 mars 2023, 13:38Je pense qu'elle n'a pas rencontré grand monde ☺.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 12:11Indécis a écrit : ↑05 mars 2023, 11:29
Ensuite, il y a aussi ce que j’appelle « l’effet d’entraînement ». C’est-à-dire que quand on vit en couple, souvent, c’est celui qui gagne le plus qui va donner le « la » sur le niveau de vie. Typiquement, ça va être quelqu’un qui ne va pas forcément vouloir vivre dans un plus petit appartement à la hauteur des revenus de sa conjointe parce que lui veut vivre dans un appartement plus grand. Ou qui ne va pas vouloir des vacances au camping mais à l’étranger. Et donc, ce sont des coûts supplémentaires qui font que celle qui gagne le moins bien va peut-être se retrouver quand même à dépenser plus de loyer et plus de budget vacances que si elle avait fait des choix à la hauteur de ses revenus.
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Ce paragraphe défie le bon sens ou alors elle n'a rencontré que des goujats.
En ce qui me concerne, c'est celui/celle qui choisit qui paie. Donc si on paye 50/50, on choisit ensemble. Si l'un ou l'autre veut quelque chose de plus cher, il / elle choisit.
Mais c'est quand même grotesque de se plaindre du partage 50/50, sans mentionner dans quel sens est le déséquilibre lorsque ce n'est pas le cas.
Il y a aussi le seuil des 33% des revenus pour le logement, quel que soit le niveau de revenus (sauf rares exceptions). La, question qui peut se poser, c'est de déterminer si la clé de répartition ne peut pas être plus avantageuse pour celui qui gagne le moins. Mais cela signifie de choisir une plus petite surface : dans les zones tendues et chères, c'est un choix qui peut se faire au détriment du bien-être du couple. Le m2 supplémentaire en maximisant la dépense de logement n'est pas forcément superflu.
Enfin, chaque conjoint génère un reste à vivre. Les vacances seront financées par ce reste à vivre et le membre du couple ayant le reste à vivre le plus faible constitue une contrainte forte pour le choix de la destination. À moins de la convaincre de prendre un crédit.
henda a écrit : ↑05 mars 2023, 18:49Ce que je comprends dans cet article, c'est que c'est une partie des femmes qui s'impose de participer à au moins 50% et pas les hommes qui l'imposent au femmes. Alors qu'en général, s'il y a grosse disparité de salaire avec l'homme, l'homme participe financièrement plus de facto car il n'aura pas envie de vivre une vie de crevard (avec plein d'épargne à ne pas savoir qu'en faire) juste pour que sa femme puisse participer à 50%.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 13:52Dans la vie réelle, il y a toujours des contraintes. Il y a le cas limite où un des deux conjoints ne travaille pas.WolfgangK a écrit : ↑05 mars 2023, 13:38Je pense qu'elle n'a pas rencontré grand monde ☺.optimus maximus a écrit : ↑05 mars 2023, 12:11
Ce paragraphe défie le bon sens ou alors elle n'a rencontré que des goujats.
En ce qui me concerne, c'est celui/celle qui choisit qui paie. Donc si on paye 50/50, on choisit ensemble. Si l'un ou l'autre veut quelque chose de plus cher, il / elle choisit.
Mais c'est quand même grotesque de se plaindre du partage 50/50, sans mentionner dans quel sens est le déséquilibre lorsque ce n'est pas le cas.
Il y a aussi le seuil des 33% des revenus pour le logement, quel que soit le niveau de revenus (sauf rares exceptions). La, question qui peut se poser, c'est de déterminer si la clé de répartition ne peut pas être plus avantageuse pour celui qui gagne le moins. Mais cela signifie de choisir une plus petite surface : dans les zones tendues et chères, c'est un choix qui peut se faire au détriment du bien-être du couple. Le m2 supplémentaire en maximisant la dépense de logement n'est pas forcément superflu.
Enfin, chaque conjoint génère un reste à vivre. Les vacances seront financées par ce reste à vivre et le membre du couple ayant le reste à vivre le plus faible constitue une contrainte forte pour le choix de la destination. À moins de la convaincre de prendre un crédit.
Ma femme est un peu comme ça, sauf qu'un moment face au réel, elle n'a pas le choix que d'accepter que je participe plus qu'elle, y compris « bien plus » dans le sens où je ne cherche pas à la plumer au taquet mais je m'arrange pour qu'elle ait une part d'épargne. Et je ne lui demande rien de particulier en compensation (pas de faire plus de ménage ou autre). C'est comme ça (stratégie gagnant-gagnant) ou alors on vit tous les deux moins bien (stratégie perdant-perdant). Faut pas vouloir être puriste de la parité à tout niveau.
APL, prime d’activité, allocation de soutien familial… Quatre femmes témoignent des conséquences économiques délétères d’un système de prestations sociales encore marqué par une politique familialiste forte.
Elles sont longtemps restées dans un angle mort. Camouflées derrière les inégalités professionnelles – davantage scrutées puisque échappant à l’insondable sphère privée – les inégalités prenant racine au sein des couples sont pourtant criantes. Dans une note révélée par Libération, l’Observatoire de l’émancipation économique des femmes pointe la responsabilité de l’Etat dans la dépendance économique des femmes au sein des foyers. Aide personnalisée au logement (APL) et prime d’activité conditionnées aux revenus du conjoint, obligation de vivre seule pour percevoir l’allocation de soutien familial (ASF)… Quatre femmes témoignent des conséquences délétères de ce système sur leur vie quotidienne.
Laëtitia, 25 ans, assistante maternelle
«Malheureusement, on tombe amoureux très vite…»
«Assistante maternelle à domicile depuis cinq ans, je perçois en moyenne 650 euros net par mois. J’habite dans l’Oise avec mon compagnon depuis mars 2021. Avant notre emménagement, je touchais 300 euros de prime d’activité par mois. Voulant être honnête, au moment de réactualiser ma situation en août, j’ai déclaré à la CAF qu’on vivait en concubinage depuis mars. On m’a alors sommé de rembourser 1 200 euros de prime d’activité en seulement vingt jours, sous prétexte que le foyer gagnait trop d’argent pour que je perçoive désormais cette aide. Il tenait compte du salaire de 2 000 euros net de mon conjoint, administrateur réseau, alors qu’aucun contrat ne nous unit.
«Depuis, je ne touche cette prime que dans les périodes de creux, durant l’été, à hauteur de 86 euros. Avec mon conjoint, nous partageons les charges fixes à deux tiers-un tiers, pour les courses c’est 50-50. Je suis complètement lésée. Si j’avais su, je n’aurais pas déclaré cette mise en concubinage, pour toucher ma prime d’activité et peut-être même des APL. Je trouve ça très sexiste qu’on nous pousse à dépendre de quelqu’un, particulièrement d’un homme. Malheureusement, on tombe amoureux très vite…»
Linda (1), 37 ans, assistante administrative
«On est encore des mineures, nous les femmes ?»
«Je suis assistante administrative et j’élève seule ma fille de 6 ans. Le père est parti dès le début de la grossesse et a fini par reconnaître ma fille deux jours après sa naissance. Défaillant, il s’est vu retirer son autorité parentale. Mon ex-conjoint ne payant pas la pension alimentaire de 150 euros décidée par la juge, l’allocation de soutien familial m’a été attribuée en 2018. C’est quand même dingue de devoir se poser la question «est-ce que je dois tomber amoureuse ou pas ?» de peur de voir cette aide retirée. Pour l’instant, cette question-là ne s’est pas présentée à moi, mais bien sûr, j’y pense. Demain, si je me mets en couple, il faut vraiment que le mec ait beaucoup d’argent pour que ce ne soit pas un problème pour moi de perdre mon ASF. Je ne gagne que 1 500 euros net par mois. Ça veut dire quoi ? Qu’on est encore des mineures, nous les femmes ? C’est très patriarcal. Tant que le père de ma fille ne paye pas sa pension, le service de recouvrement doit continuer à lui demander de le faire. Cette charge ne doit pas m’incomber.»
Laura (1), 24 ans, étudiante en communication
«Je tiens à mon indépendance financière»
«Je suis étudiante en communication, actuellement en stage. J’ai emménagé avec mon conjoint il y a trois ans. Seule, j’aurais dû toucher 150 euros d’APL. Durant un an, quand nous étions tous les deux étudiants, nous percevions 250 euros d’aide au logement, moins que ce qu’on aurait touché chacun séparément, 300 euros. Désormais doctorant, mon copain gagne 1 800 euros net par mois. Ma situation n’a pas changé, je ne touchais rien jusqu’à peu, et à l’heure actuelle 950 euros pour mon stage. Malgré tout, mes APL ont été supprimées. Cela a suscité des discussions dans notre couple. Mon copain paye 60 % du loyer et moi 40 %, alors que jusqu’à récemment je n’avais pas de revenus. Je paye moins de la moitié grâce à une partie de sa prime d’activité qu’il veut bien partager, ainsi que les APL. Je dépends de lui et de ses revenus. Le reste de nos frais sont partagés à 50-50 car je tiens à mon indépendance financière. Je n’ai pas envie de lui devoir quoi que ce soit. Pour ne pas perdre les APL, nous avons pensé à nous déclarer en colocation plutôt qu’en concubinage comme certains de nos amis. Nous nous sommes ravisés de peur d’avoir à rembourser la CAF.»
Margaux (1), 47 ans, communicante
«La pension alimentaire est incluse dans mon revenu imposable, alors que mon ex a un crédit d’impôt»
«Quand mon fils avait 9 mois début 2010, je me suis retrouvée en fin de droits au chômage. A l’époque, j’étais en concubinage avec son père, également au chômage. Ce dernier touchant trop d’allocations – 1 500 euros –, je n’ai pas été éligible à l’allocation de solidarité spécifique, versée sous conditions de ressources aux personnes ayant épuisé leurs droits. Ni mariés ni pacsés, nous avions, selon la CAF, un devoir de solidarité. Pendant un mois, je n’ai eu aucun revenu. Les tensions préexistantes dans notre couple se sont amplifiées. Nous avions déjà un enfant atypique, les problèmes financiers ont tout fait basculer. Ces tensions ont débouché sur des violences psychologiques mais aussi physiques. J’ai trouvé rapidement un job alimentaire, dans un centre d’appels, payé au smic. Pour moi, c’était une question de survie. J’ai fini par le quitter en 2012 et à porter plainte. Aujourd’hui, il verse une pension alimentaire de 300 euros, mais ne participe pas aux frais de santé de notre fils malgré son handicap. Je dois l’inclure dans mon revenu imposable alors que lui a un crédit d’impôt. Ce sont pourtant les revenus pour mon fils, pas les miens. Encore une fois, on fait un cadeau aux hommes.»
Le mieux serait de verser à tout le monde (hommes et femmes, actif ou inactif) la meme somme puis de la recouvrer sous forme d'impot.ProfGrincheux a écrit : ↑07 mars 2023, 09:25Le mieux serait de supprimer toutes ces aides puisqu'elles engendrent de telles inégalités.
Voilà. Une fois qu'on a compris l'idée génerale, il suffit de voir comment elle s'applique dans les cas particuliers.
En effet t'as rien compris.. il n'y a plus ni rsa ni AAH ni apl. Tu te déclares : revenu et logement, tu touches tes 1329 points + ton revenu universel et on te reprend tes impots sur tes 1329 + ton revenu universel.ProfGrincheux a écrit : ↑07 mars 2023, 09:45Je pense que ta proposition n'entre pas assez dans les détails pour qu'on puisse l'évaluer.
En fait, ce qui est sans doute réclamé ici est une déconjugalisation des aides sociales. Comme a été deconjugalisée l'allocation adulte handicapé. Peut être à terme une deconjugalisation de l'IRPP. Regarde la première phrase et l'attaque contre une politique sociale familialiste.
Donc si ma femme (ou ma nouvelle compagne s'il nous prenait l'idée de changer) décide de se mettre au RSA, qu'elle le touche puis qu'elle touche l'allocation logement, alors qu'on continue à être fort bien logés.
Pendant ce temps là, je continue à palper mes 1329 points d'indice et le cas échéant je gagne du pognon autrement. Je pense qu'on y réfléchirait sérieusement. Ce serait finalement une sorte d'alignement sur le modèle WolfgangK, mais en le faisant financer par ..... Euh, bonne question, par qui, au fait?
Ah c'est ça que tu proposes. Mais ce n'est pas ça qui est dans le collimateur de l'autrice. Les 4 nanas interrogées veulent juste plus de pognon qui tombe du ciel comme l'a si bien dit henda. Tu conjugalises toujours le calcul de l'IRPP?dioubiban a écrit : ↑07 mars 2023, 09:54En effet t'as rien compris.. il n'y a plus ni rsa ni AAH ni apl. Tu te déclares : revenu et logement, tu touches tes 1329 points + ton revenu universel et on te reprend tes impots sur tes 1329 + ton revenu universel.ProfGrincheux a écrit : ↑07 mars 2023, 09:45Je pense que ta proposition n'entre pas assez dans les détails pour qu'on puisse l'évaluer.
En fait, ce qui est sans doute réclamé ici est une déconjugalisation des aides sociales. Comme a été deconjugalisée l'allocation adulte handicapé. Peut être à terme une deconjugalisation de l'IRPP. Regarde la première phrase et l'attaque contre une politique sociale familialiste.
Donc si ma femme (ou ma nouvelle compagne s'il nous prenait l'idée de changer) décide de se mettre au RSA, qu'elle le touche puis qu'elle touche l'allocation logement, alors qu'on continue à être fort bien logés.
Pendant ce temps là, je continue à palper mes 1329 points d'indice et le cas échéant je gagne du pognon autrement. Je pense qu'on y réfléchirait sérieusement. Ce serait finalement une sorte d'alignement sur le modèle WolfgangK, mais en le faisant financer par ..... Euh, bonne question, par qui, au fait?
Ta femme ayant le meme identifiant logemùent touche son revenu universel et son salaire et paie ses impots + son revenu universel.
Le jour ou elle se casse et change d'identifiant logement et perd son boulot elle touche son revenu universel en attendant de retrouver du boulot.
Les non déclarés hors systeme ne touchent rien... Avec les économies on peut payer les fonc qui servent plus à rien à se promener pour visiter les logements, mettre les bases de données à jour et s'assurer que les déclarations de résidences sont exactes....
je pense qu'elles préfereraient un salaire supérieur à 650 euros.
Je pense que c'est faux mais que c'est peut être une erreur intéressante qui mérite d'être développée.lecriminel a écrit : ↑07 mars 2023, 10:21(sans complément va trouver un idiot qui va travailler pour moins que ses dépenses contraintes, sachant que les dépenses contraintes sont la base de notre société: les rentes que le monde entier nous envie)
Ce n'est pas ce qu'elles disent. Dans cet article elles se plaignent de perte d'aides en cas de concubinage, pas qu'elles aient un salaire trop faible à la base.lecriminel a écrit : ↑07 mars 2023, 10:21je pense qu'elles préfereraient un salaire supérieur à 650 euros.
L'avantage si on leur file un salaire minable plus une aide, c'est qu'on peut les culpabiliser. D'où l'intérêt des faux salaires (sans complément va trouver un idiot qui va travailler pour moins que ses dépenses contraintes, sachant que les dépenses contraintes sont la base de notre société: les rentes que le monde entier nous envie)
C'est l'idée fort abstraite que les dépenses contraintes sont la base de notre société qui me paraît être possiblement une erreur intéressante.lecriminel a écrit : ↑07 mars 2023, 10:34Imaginons. Si tu as un salaire ne permettant pas de te loger (j'imagine que tu dors sous un pont ou dans la gare), dans quel état vas tu arriver sur ton lieu de travail d'assistante maternelle ? Ne risques tu pas d'être fatigué donc peu performant, voire distrait (tu te demandes si tu porras manger ce soir au lieu de te concentrer sur les gosses) ?
Si elles sont effectivement mal payées, et si leur soucis est de terminer leurs mois sans trop de mal, il leur faut revenir au bon vieux concept de lutte de classes, au lieu de s'isoler dans leur petite identité (ici, "femme", mais ça marche avec n'importe quelle identité) et de chercher querelle à ceux qui ne la partage pas.lecriminel a écrit : ↑07 mars 2023, 10:21je pense qu'elles préfereraient un salaire supérieur à 650 euros.
L'avantage si on leur file un salaire minable plus une aide, c'est qu'on peut les culpabiliser. D'où l'intérêt des faux salaires (sans complément va trouver un idiot qui va travailler pour moins que ses dépenses contraintes, sachant que les dépenses contraintes sont la base de notre société: les rentes que le monde entier nous envie)
Ça peut marcher si tu revois le barème de l'IRPP en ajoutant +15% à tous les taux de toutes les tranches et que tu élimines tous les effets de seuil liés à la non-imposabilité.dioubiban a écrit : ↑07 mars 2023, 09:54En effet t'as rien compris.. il n'y a plus ni rsa ni AAH ni apl. Tu te déclares : revenu et logement, tu touches tes 1329 points + ton revenu universel et on te reprend tes impots sur tes 1329 + ton revenu universel.ProfGrincheux a écrit : ↑07 mars 2023, 09:45Je pense que ta proposition n'entre pas assez dans les détails pour qu'on puisse l'évaluer.
En fait, ce qui est sans doute réclamé ici est une déconjugalisation des aides sociales. Comme a été deconjugalisée l'allocation adulte handicapé. Peut être à terme une deconjugalisation de l'IRPP. Regarde la première phrase et l'attaque contre une politique sociale familialiste.
Donc si ma femme (ou ma nouvelle compagne s'il nous prenait l'idée de changer) décide de se mettre au RSA, qu'elle le touche puis qu'elle touche l'allocation logement, alors qu'on continue à être fort bien logés.
Pendant ce temps là, je continue à palper mes 1329 points d'indice et le cas échéant je gagne du pognon autrement. Je pense qu'on y réfléchirait sérieusement. Ce serait finalement une sorte d'alignement sur le modèle WolfgangK, mais en le faisant financer par ..... Euh, bonne question, par qui, au fait?
Ta femme ayant le meme identifiant logemùent touche son revenu universel et son salaire et paie ses impots + son revenu universel.
Le jour ou elle se casse et change d'identifiant logement et perd son boulot elle touche son revenu universel en attendant de retrouver du boulot.
Les non déclarés hors systeme ne touchent rien... Avec les économies on peut payer les fonc qui servent plus à rien à se promener pour visiter les logements, mettre les bases de données à jour et s'assurer que les déclarations de résidences sont exactes....
Ça je veux bien le croire. Il est évident que les dépenses contraintes contraignent. En l'absence de dépenses contraintes 99.99% des gens ne feraient rien. A part ceux qui voudraient les dominer. Rien ne s'y opposerait d'ailleurs. Donc assez vite on réinventerait la société esclavagiste de type antique, Sparte plutôt qu'Athènes d'ailleurs.lecriminel a écrit : ↑07 mars 2023, 11:09J'ai vécu quelques années dans un endroit sans dépenses contraintes (nécessaire pour vivre proche de zéro), ça change beaucoup, beaucoup de choses.
via la création de dépenses contraintes ?ProfGrincheux a écrit : ↑07 mars 2023, 11:35
Ça je veux bien le croire. Il est évident que les dépenses contraintes contraignent. En l'absence de dépenses contraintes 99.99% des gens ne feraient rien. A part ceux qui voudraient les dominer. Rien ne s'y opposerait d'ailleurs. Donc assez vite on réinventerait la société esclavagiste de type antique, Sparte plutôt qu'Athènes d'ailleurs.
Ce type de critique n'est plus à la mode. Mais c'est pas faux. Tout n'est pas faux dans le marxisme. C'est déjà nettement moins faux que le wokisme.War Again a écrit : ↑07 mars 2023, 11:12Si elles sont effectivement mal payées, et si leur soucis est de terminer leurs mois sans trop de mal, il leur faut revenir au bon vieux concept de lutte de classes, au lieu de s'isoler dans leur petite identité (ici, "femme", mais ça marche avec n'importe quelle identité) et de chercher querelle à ceux qui ne la partage pas.lecriminel a écrit : ↑07 mars 2023, 10:21je pense qu'elles préfereraient un salaire supérieur à 650 euros.
L'avantage si on leur file un salaire minable plus une aide, c'est qu'on peut les culpabiliser. D'où l'intérêt des faux salaires (sans complément va trouver un idiot qui va travailler pour moins que ses dépenses contraintes, sachant que les dépenses contraintes sont la base de notre société: les rentes que le monde entier nous envie)
Dis plus simplement, le wokisme et tout ce qui l'approche, dont le féminisme 2.0, est une aubaine pour les classes supérieures; pendant qu'on se bagarre pour sa petite identité, on oublie de s'associer avec ceux qui partagent notre sort économique.