je te propose une autre explication.sawaï a écrit : ↑05 févr. 2025, 09:34On n'a pas fini de parler de ce paradoxe de l'infirmière. L'article est payant, dommage.
Les causes ne peuvent etre ramenees a de la discrimination ou un plafond de verre, puisqu'il s'agit des choix d'orientation dans lez filieres d'enseignement.
Les stereotypes sociaux imposes ont aussi du plomb dans l'aile puisque les pays les plus touches sont les pays egalitaires.
On touche sans doute la aux racines antropoligiques.
Je tente une explication : dans les pays d'aparteid des sexes comme au Magreb,
Les fonctions que l'on s'attend a etre féminines comme soin aux personnes (le "care") et d'une maniere generale celles qui supposent une interaction entre sexes (serveur, coiffeuse...) peuvent etre empechees par la separation h/f. Des hommes prennent donc des fonctions qui auraient ete feminines sinon.
A l'inverse, on n'ira pas chercher des poux aux femmes dans les matieres techniques et scientifiques telles que les maths et l'ingenierie. Du moins, la question du sexe ne se pose pas ou beaucoup moins puisque l'objet de la fonction ne porte pas sur l'humain directement. La voie est libre en somme.
Lorsque l'égalité des sexes ne va pas de soi, les femmes se forcent à être et faire comme les hommes et choisissent des métiers d'hommes (*) : en schématisant : pompier, soldat, policier, ingénieur, mécanicien, éboueur, astronaute, pilote...
Lorsque l'égalité des sexes est acquise, elles vont là où leurs gouts les mènent. En schématisant enseignement, petite enfance, infirmier, médecin, communication, etc...
(*) en admettant que les femmes soient / se sentent /soient considérées inférieures. Dans le cas inverse (c'est rare mais ça existe), j'imagine que ce sont les hommes inférieurs qui choisiraient des métiers /activité de femme.