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morceaux choisis de l'ONU pour la conférence de Lima:
L'année 2014 pourrait se révéler l'une des plus chaudes, si ce n'est la plus chaude, qui ait jamais été observée, selon une estimation préliminaire émanant de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). C'est dû en grande partie aux valeurs records de la température de surface de la mer à l'échelle du globe, valeurs qui demeureront très probablement supérieures à la normale jusqu'à la fin de l'année. Ces températures océaniques élevées ont contribué, avec d'autres facteurs, à engendrer des précipitations et des inondations d'une ampleur exceptionnelle dans de nombreux pays et des sécheresses extrêmes dans d'autres.
«D'après les données provisoires dont on dispose pour 2014, le XXIème siècle compte déjà quatorze des 15 années les plus chaudes jamais observées», a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. «Le réchauffement du climat ne marque aucune pause».
Environ 93% de la chaleur piégée dans l'atmosphère par les gaz à effet de serre provenant de l'exploitation des combustibles fossiles et autres activités humaines est stockée dans les océans. Le contenu thermique des océans joue par conséquent un rôle fondamental dans le système climatique.
L'étendue de la banquise arctique a atteint le 17 septembre son minimum saisonnier – 5,02 millions de km2 en moyenne journalière –, ce qui la place au sixième rang des plus réduites jamais observées, d'après le Centre national de données sur la neige et la glace.
Quant à la banquise antarctique, elle a atteint son maximum saisonnier – 20,11 millions de km2 en moyenne journalière – le 22 septembre, établissant un nouveau record pour la troisième année consécutive. La modification de la circulation atmosphérique observée ces 30 dernières années, qui résulte de l’évolution des vents dominants en Antarctique, est considérée par les scientifiques comme un facteur lié à cette hausse. Il est possible cependant que celle-ci soit due à une combinaison de facteurs et notamment à l’altération de la circulation océanique.
Gaz à effet de serre
La toute dernière analyse des données d'observation recueillies dans le cadre du Programme de la Veille de l'atmosphère globale de l'OMM révèle que les concentrations de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux pics en 2013. Les données relatives à 2014 n'ont pas encore été analysées.
Moyennée à l'échelle du globe, la concentration de CO2 a atteint 396,0 parties par million (ppm), soit environ 142% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle et 2,9ppm de plus qu'en 2012. C'est la plus forte progression interannuelle qui ait été constatée, un certain nombre de stations de l'hémisphère Nord ayant enregistré des valeurs supérieures à 400ppm. L'augmentation de la teneur de l'atmosphère en dioxyde de carbone représente environ 45% de tout le CO2 émis par les activités humaines, les 55% restants étant absorbés par les océans et la biosphère terrestre.
La concentration de CH4 dans l'atmosphère a atteint un nouveau pic – 1824 parties par milliard (ppb) – en 2013, soit environ 253% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle. Quant au N2O, sa concentration dans l'atmosphère a atteint 325,9±0,1ppb, soit 121% de la valeur préindustrielle.
Selon l'indice annuel d'accumulation des gaz à effet de serre (AGGI) publié par la NOAA, le forçage radiatif de l'atmosphère induit par les gaz à effet de serre persistants s'est accru de 34% entre 1990 et 2013, 80% de cette augmentation étant due au seul CO2.
Je fais le pari que la Russie laissera tant de "plumes" en Ukraine que Poutine finira par être "écarté" du pouvoir par les générations plus jeunes de ses services sécuritaires pour négocier ce qui reste sur la table. Echéance 2023.