Edit : pas d'autres sources, en attente de vérifÀ l'âge de 89 ans (18 août 1932 - 8 février 2022), le professeur Luc Montagnier s'est éteint à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine.
Pooteen président !Shermann a écrit :It's a jungle out there : 978-2412019689
Je sais pas, il était très loin d'être ***, mais il semblait attiré par les sujets quelque peu originaux comme la mémoire de l'eau.
c'est un jeu de mot avec Gilbert Montagnéoptimus maximus a écrit : ↑10 févr. 2022, 18:25Je sais pas, il était très loin d'être ***, mais il semblait attiré par les sujets quelque peu originaux comme la mémoire de l'eau.
À la fin, je crois qu'il ne devait pas avoir beaucoup d'amis dans le milieu et il semblait minimiser le problème du VIH. Grosso modo, il racontait qu'un séropositif c'est quelqu'un qui avait déjà un mauvais système immunitaire avant de l'attraper.
Moi si.optimus maximus a écrit : ↑10 févr. 2022, 17:58Sinon, j'ai jamais vraiment creusé l'histoire de la découverte du vih (isoler le virus), c'est lui ou ce sont ses collègues (une femme et un américain si je me trompe pas) ?
Pooteen président !Shermann a écrit :It's a jungle out there : 978-2412019689
Rien à voir. Luc Montagnier, c'est celui qui racontait des blagues dans les Grosses Têtes.wasabi a écrit : ↑10 févr. 2022, 18:44c'est un jeu de mot avec Gilbert Montagnéoptimus maximus a écrit : ↑10 févr. 2022, 18:25Je sais pas, il était très loin d'être ***, mais il semblait attiré par les sujets quelque peu originaux comme la mémoire de l'eau.
À la fin, je crois qu'il ne devait pas avoir beaucoup d'amis dans le milieu et il semblait minimiser le problème du VIH. Grosso modo, il racontait qu'un séropositif c'est quelqu'un qui avait déjà un mauvais système immunitaire avant de l'attraper.
ouhais, ça signifie surtout que les gens que vous aviez connu avaient choisi l'autre camp.Dalembert a écrit : ↑11 févr. 2022, 10:39J'ai eu la chance de travailler avec des acteurs de la découverte du HIV.
Début des années 1980, Montagnier travaillait sur les intérférons. Il ne croyait pas du tout à l'hypothèse d'une origine virale comme responsable du SIDA.
Ce sont 2 membres de son équipe, Françoise Barré-Sinoussi et Jean-Claude Chermann qui étaient persuadés que l'augmentation exponentielle des cas était forcément virale. Montagnier maintenait que c'était le poppers à l'origine de la maladie malgré toute logique.
Quand Chermann et Barré-Sinoussi ont enfin identifié le rétro-virus, Montagnier leur a affirmé que c'était une contamination de manipe!
Le pauvre Chermann a été écarté de la gloire et aurait dû avoir le Nobel avec Barré-Sinoussi.
Dans la recherche, c'est le chef de labo qui récolte les honneurs de ses post-docs, thésards et chercheurs même s'il n'a pas participé aux découvertes.
C'est l'histoire des Palmes de Monsieur Schultz
Effectivement c'est très intelligent, si on s'en débarrasse tout seul, pas de problème, il fallait y penser.
Contrôleurs du VIH : ces séropositifs qui ne développent pas la maladie
Il existe un profil de patients porteurs du VIH très particulier et assez rare. On les appelle les "contrôleurs" parce que leur organisme contrôle spontanément le virus, c'est-à-dire sans traitement. Cela concerne moins d'1% des séropositifs. Ces patients sont souvent suivis au long cours par les scientifiques pour analyser leur composition sanguine et leur génome. Objectif : mieux comprendre les mécanismes régissant ce contrôle de l'infection. Explications.
Depuis plus de dix ans, ils font régulièrement la Une des journaux. Infectés par le VIH, ils ne développent pourtant pas la maladie, de véritables résistants qui intriguent et intéressent la communauté scientifique. On les appelle les contrôleurs du VIH. "Cela signifie que la personne est séropositive, elle a une sérologie VIH positive, mais sur plusieurs prises de sang répétées dans le temps, sur plusieurs années, à chaque fois la recherche du virus est indétectable et négative. On ne retrouve pas le virus dans le sang, ce qui veut dire que le virus va rester bloqué, contrôlé et donc la personne est définie comme contrôleur du VIH", explique le Pr Olivier Lambotte, spécialiste de médecine interne et d'immunologie clinique aux hôpitaux universitaires Paris-Sud.
À ce jour, la recherche a montré différents mécanismes immunitaires permettant de contrôler le virus. À Marseille, une équipe a même identifié deux contrôleurs d'élite. Dans les cellules du sang de ces patients, aucune trace génétique du VIH n'a même été détectée. L'équipe marseillaise a scrupuleusement analysé le génome des cellules sanguines de ces patients contrôleurs. La clé de l'inactivation du VIH est à chercher du côté de certaines enzymes.
Habituellement nos cellules contiennent des enzymes appelées Apobec, qui protègent notre ADN d'une invasion par tout autre génome comme celui d'un virus. Le virus du sida, lui, a la particularité de neutraliser ces Apobec et de s'intégrer quand même dans notre ADN. Mais chez les contrôleurs d'élite, les enzymes Apobec sont encore plus fortes, elles résistent à l'attaque du virus en le modifiant et en le rendant illisible. Même si le virus parvient à s'intégrer dans l'ADN, ces gènes sont devenus silencieux et le virus ne peut plus se répliquer, ni se reproduire.
Si les travaux sur les contrôleurs du VIH sont porteurs d'espoir, il convient d'être prudent. En France sur 120.000 personnes infectées par le VIH, on comptabilise entre 500 et 600 contrôleurs. Les scientifiques supposent que de nombreux patients ignorent leur statut alors qu'ils seraient un atout précieux pour la recherche.
