Ben, vous avez compris alors ?WolfgangK a écrit : Là j'avoue que je ne comprends pas. Mais pas du tout. Soit je ne comprends pas ce que le jury appelle raisonnement par l'absurde et un raisonnement par récurrence, soit le concours attire des gens qui auraient un besoin urgent d'apprendre les maths,
pas la peine de me stresser pour l'école de mes enfants
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Ca y est 20 départements expérimentateurs ont été désigné.
Y a pas la Seine-Maritime
Mon fiston va pouvoir faire sa rentrée tranquillou.
Y a pas la Seine-Maritime
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Allez continuer comme ça, encore, encore....
Cette branlée qui s'annonce aux régionales...
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"car la nuit est sombre et pleine de terreurs"
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Tiens d'ailleurs, les 17 départements pilotes :
Je vous conseille les commentaires de Libération, journal aux lecteurs très réacs, limite tendance fascisteLe Bas-Rhin, la Charente-Maritime, le Doubs, l'Eure-et-Loire, la Haute-Garonne, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, l'Hérault, l'Ille-et-Vilaine, l'Indre-et-Loire, la Loire, le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle, Paris, le Puy-de-Dôme, la Seine-Saint-Denis et le Tarn
"car la nuit est sombre et pleine de terreurs"
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Plutôt que les départements, il faut voir les villes, parce que dans la campagne et la zone semi urbaine ça ne changera rien, donc ça donne respectivementdavivd a écrit :Tiens d'ailleurs, les 17 départements pilotes :Je vous conseille les commentaires de Libération, journal aux lecteurs très réacs, limite tendance fascisteLe Bas-Rhin, la Charente-Maritime, le Doubs, l'Eure-et-Loire, la Haute-Garonne, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, l'Hérault, l'Ille-et-Vilaine, l'Indre-et-Loire, la Loire, le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle, Paris, le Puy-de-Dôme, la Seine-Saint-Denis et le Tarn
Strasbourg, la Rochelle, Besançon, Chartres, Toulouse, le Puy en Velay, Annecy, Montpellier, Rennes, Tours, Saint Etienne, Angers, Nancy, Paris, Clermont ferrand, la conurbation de neoBamako little-Alger et Albi.
Et si on enlève les villes pas assez grosses pour avoir une vraie faune urbaine, il reste :
Strasbourg, Toulouse, Montpellier, Rennes, Paris et la Seine Saint Denis. Bref, détenues par des socialistes. Ces gens veulent vraiment avoir un score à un chiffre aux élections.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
"car la nuit est sombre et pleine de terreurs"
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
EPI : enseignement pratique interdisciplinaire, coeur de la réforme du collège.
( On diminue les heures de cours de maths, de français, etc... et on utilise cette marge pour faire des projets inter-disciplinaires. )
Exemple : EPI Français-SVT ( sciences de la vie et de la Terre. )
Une proposition des formateurs :
( On diminue les heures de cours de maths, de français, etc... et on utilise cette marge pour faire des projets inter-disciplinaires. )
Exemple : EPI Français-SVT ( sciences de la vie et de la Terre. )
Une proposition des formateurs :
Ce que dit Pimono est exact.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Merci de nous faire profiter de ces grands moments de pédagogie.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
L'objectif est de diminuer le coût de l'enseignement (masse salariale), en faisant croire que la qualité de celui-ci ne baissera pas.
LCD Philips 42PFL9632D | Lecteur PS3 40->320Go |Ampli Yamaha RXV-457 Enceintes NSP116 |Consoles Wii PS3| Source TV NeufTVHD | 107 Blu-ray dont 77 vus euh mince c'est pas le bon forum
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Quand je vois ça, ça me rappelle pourquoi je détestais l'école
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Même réflexion. J'ai toujours vu l'école comme un lieu pour 'formater' des élèves, les forcer à ingurgiter de très grandes quantités d'informations.henda a écrit :Quand je vois ça, ça me rappelle pourquoi je détestais l'école
Il existe des conséquences à chacun de nos choix, à tout ce que nous faisons ou choisissons de ne pas faire.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
et qui seront les plus pénalisés? bein à mon avis les enfants d'immigrés cadres qui essayent d'élever leurs enfants loin des HLMs et de la racaille pour qu'ils ne soient pas confondus avec eux et là une fois qu'ils seront dans l'un des collèges, ils vont être tjrs confondus avec les autres rien qu'à cause des origines de leurs parents, si ils sont dans un collège d'un quartier aisé, les autres vont penser qu'ils font partie de ceux qui ont été ramené de l'autre quartier voisin dans le cadre de la mixité!!!!! et ça peut même les pousser à fréquenter la racaille si ils se voient rejetés par les autres.
Merci pour les efforts qu'ils font pour casser les efforts des parents qui travaillent pour garantir de bonnes conditions de vie pour leurs enfants!!!!
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Les tournures de phrase sont maladroites...Sifar a écrit :EPI : enseignement pratique interdisciplinaire, coeur de la réforme du collège.
( On diminue les heures de cours de maths, de français, etc... et on utilise cette marge pour faire des projets inter-disciplinaires. )
Exemple : EPI Français-SVT ( sciences de la vie et de la Terre. )
Une proposition des formateurs :
Gargantua et Mme Bovary ont-ils une alimentation équilibrée ? est une formulation plus correcte...
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Mais surtout : qu'est ce qu'on en a à foutre que Gargantua et Mme Bovary bouffent équilibré ou non ?
Sérieux, comment est-ce qu'on peut être motivé à répondre à une telle question ?
Sérieux, comment est-ce qu'on peut être motivé à répondre à une telle question ?
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Gargantua a un appétit démesuré dans le livre éponyme, outre le fait qu'il soit sorti de l'oreille de sa mère qui avait trop mangé lors d'une fête, ce qui l'avait amené à ingurgiter un remède, remède qui fut la cause de cet accouchement peu conventionnel mais qui eu au moins le mérite de délivrer les intestins de la mère de Gargantua.henda a écrit :Mais surtout : qu'est ce qu'on en a à foutre que Gargantua et Mme Bovary bouffent équilibré ou non ?
Sérieux, comment est-ce qu'on peut être motivé à répondre à une telle question ?
Pour Emma Bovary, à la manière d'un Don Quichotte, elle a intoxiqué son esprit de romans à l'eau de rose, d'un romantisme décadent... Mais son alimentation n'est pas quelque chose qui m'a marqué à la lecture du roman de Flaubert.
Tout compte fait, l'interdisciplinarité est juste un enseignement de la digression... La capacité à dire tout et n'importe quoi de manière érudite. À la manière de nos intellectuels !
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Quelqu'un sait il comment ca va se passer, d'un point de vue pratique. Parce que je suppose qu'on ne va pas faire aller les enfants non volontaires dans des écoles loin de chez eux, quand ils en ont une proche ?
Ou va-ton laisser un quota de places dans les collègues de centre ville pour des enfants de banlieue défavorisée ?
Ou va-ton laisser un quota de places dans les collègues de centre ville pour des enfants de banlieue défavorisée ?
« La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout » Coluche
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Ce qui se fait déjà en lycée dans certains endroits : les établissements de rattachement ne sont plus uniques, ils constituent des bassins de scolarisation. Les élèves d'un secteur peuvent être rattachés "indifféremment" à un établissement ou un autre. Les règles d'affectation peuvent être alorsclairette2 a écrit :Quelqu'un sait il comment ca va se passer, d'un point de vue pratique. Parce que je suppose qu'on ne va pas faire aller les enfants non volontaires dans des écoles loin de chez eux, quand ils en ont une proche ?
Ou va-ton laisser un quota de places dans les collègues de centre ville pour des enfants de banlieue défavorisée ?
- infra locales : telle ville a deux écoles, et l'affectation est décidée au niveau du Rectorat quartier par quartier, sans logique de découpage proximal (comme la carte scolaire telle qu'elle est en principe gérée par les communes en élémentaire).
- par profil d'élève : ceux demandant une option sont rattachés à un établissement donné, mais avec obligation d'ouverture de l'option (ou déport) dans un établissement. Exemple, on ouvre une section EIP dans l'établissement ayant les plus faibles résultats au brevet des collèges. Ou voire même par âge des enfants (les élèves sont envoyés sur un établissement à concurrence du nombre de places en fonction de leur âge)
Tout est envisageable
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Ok merci.Jeffrey a écrit :Ce qui se fait déjà en lycée dans certains endroits : les établissements de rattachement ne sont plus uniques, ils constituent des bassins de scolarisation. Les élèves d'un secteur peuvent être rattachés "indifféremment" à un établissement ou un autre. Les règles d'affectation peuvent être alorsclairette2 a écrit :Quelqu'un sait il comment ca va se passer, d'un point de vue pratique. Parce que je suppose qu'on ne va pas faire aller les enfants non volontaires dans des écoles loin de chez eux, quand ils en ont une proche ?
Ou va-ton laisser un quota de places dans les collègues de centre ville pour des enfants de banlieue défavorisée ?
- infra locales : telle ville a deux écoles, et l'affectation est décidée au niveau du Rectorat quartier par quartier, sans logique de découpage proximal (comme la carte scolaire telle qu'elle est en principe gérée par les communes en élémentaire).
- par profil d'élève : ceux demandant une option sont rattachés à un établissement donné, mais avec obligation d'ouverture de l'option (ou déport) dans un établissement. Exemple, on ouvre une section EIP dans l'établissement ayant les plus faibles résultats au brevet des collèges. Ou voire même par âge des enfants (les élèves sont envoyés sur un établissement à concurrence du nombre de places en fonction de leur âge)
Tout est envisageable
Donc multiplication des déplacements des uns et des autres. Il faut peut être en passer par là, mais c'est pas très écolo comme procédé (juste alors qu'on nous explique que la planète est en train de mourir, et nous tous avec )
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Tant qu'on meure chacun de notre côté, les riches avec les riches, et les pauvres avec les pauvres.clairette2 a écrit :juste alors qu'on nous explique que la planète est en train de mourir, et nous tous avec )
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Y'a une carte scolaire pour les cimetières aussi ?ignatius a écrit :Tant qu'on meure chacun de notre côté, les riches avec les riches, et les pauvres avec les pauvres.clairette2 a écrit :juste alors qu'on nous explique que la planète est en train de mourir, et nous tous avec )
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
C'est une façon de voir les choses .optimus maximus a écrit :Gargantua a un appétit démesuré dans le livre éponyme, outre le fait qu'il soit sorti de l'oreille de sa mère qui avait trop mangé lors d'une fête, ce qui l'avait amené à ingurgiter un remède, remède qui fut la cause de cet accouchement peu conventionnel mais qui eu au moins le mérite de délivrer les intestins de la mère de Gargantua.henda a écrit :Mais surtout : qu'est ce qu'on en a à foutre que Gargantua et Mme Bovary bouffent équilibré ou non ?
Sérieux, comment est-ce qu'on peut être motivé à répondre à une telle question ?
Pour Emma Bovary, à la manière d'un Don Quichotte, elle a intoxiqué son esprit de romans à l'eau de rose, d'un romantisme décadent... Mais son alimentation n'est pas quelque chose qui m'a marqué à la lecture du roman de Flaubert.
Tout compte fait, l'interdisciplinarité est juste un enseignement de la digression... La capacité à dire tout et n'importe quoi de manière érudite. À la manière de nos intellectuels !
La métaphore alimentaire peut aussi servir pour illustrer le rapport à la vie en général et à la connaissance en particulier. Soif de connaissances, équilibre ou démesure, vie étriquée ou pleine d'excès... Quoique je doute que l'enseignement ci-dessus cité aille jusque-là . Encore qu'on ne peut sans doute pas juger sur une seule diapositive...
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
motivation ? C'est un concept de prolétaire dans un système capitaliste. L'éducation nationale est bien au dessus de cela. D'ailleurs je pense que le mot en lui même est tabou en dehors de l'EPS.henda a écrit :Mais surtout : qu'est ce qu'on en a à foutre que Gargantua et Mme Bovary bouffent équilibré ou non ?
Sérieux, comment est-ce qu'on peut être motivé à répondre à une telle question ?
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
aux USA il y a quelques décennies ils ont décidé de prendre la même mesure car ils pensaient initialement que l'égalité des droits civique allait changer la donne et favoriser la mixité sociale, tout comme certains naïfs le pensaient à la fin de l'esclavage. La réalité est qu'après les deux changements, les gens ont continué à vivre au même endroit et à travailler au même endroit, seuls leurs droits et statuts théoriques avaient changé.clairette2 a écrit :Quelqu'un sait il comment ca va se passer, d'un point de vue pratique. Parce que je suppose qu'on ne va pas faire aller les enfants non volontaires dans des écoles loin de chez eux, quand ils en ont une proche ?
Et donc comme les gens vivaient par communautés regroupées par quartier et que les établissements scolaires dépendaient de quartier déterminés fixes (comme le modèle français), beaucoup d'écoles étaient aussi homogènes ethniquement. Et de là certains "progressistes" ont eu l'idée de mélanger "de force" les enfants afin d'avoir des établissements publics mixtes, c'est à cette initiative que les fameux "school bus jaunes" ont été créés afin d'amener les enfants à leur école pas forcément la plus proche de chez eux. Le résultat on le connait, les écoles publiques ont très vite perdu leur valeur car les parents des classes aisées ont mis leurs enfants dans le privé.
Bref c'est ce qu'on est en train de mettre en place.
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
ROFL, quoi qu'on fasse la victime est toujours la même. La culture de la victime poussée dans ses derniers retranchement !metah a écrit :et qui seront les plus pénalisés? bein à mon avis les enfants d'immigrés cadres qui essayent d'élever leurs enfants loin des HLMs et de la racaille pour qu'ils ne soient pas confondus avec eux et là une fois qu'ils seront dans l'un des collèges, ils vont être tjrs confondus avec les autres rien qu'à cause des origines de leurs parents, si ils sont dans un collège d'un quartier aisé, les autres vont penser qu'ils font partie de ceux qui ont été ramené de l'autre quartier voisin dans le cadre de la mixité!!!!! et ça peut même les pousser à fréquenter la racaille si ils se voient rejetés par les autres.
Merci pour les efforts qu'ils font pour casser les efforts des parents qui travaillent pour garantir de bonnes conditions de vie pour leurs enfants!!!!
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
wasabi a écrit :ROFL, quoi qu'on fasse la victime est toujours la même. La culture de la victime poussée dans ses derniers retranchement !metah a écrit :et qui seront les plus pénalisés? bein à mon avis les enfants d'immigrés cadres qui essayent d'élever leurs enfants loin des HLMs et de la racaille pour qu'ils ne soient pas confondus avec eux et là une fois qu'ils seront dans l'un des collèges, ils vont être tjrs confondus avec les autres rien qu'à cause des origines de leurs parents, si ils sont dans un collège d'un quartier aisé, les autres vont penser qu'ils font partie de ceux qui ont été ramené de l'autre quartier voisin dans le cadre de la mixité!!!!! et ça peut même les pousser à fréquenter la racaille si ils se voient rejetés par les autres.
Merci pour les efforts qu'ils font pour casser les efforts des parents qui travaillent pour garantir de bonnes conditions de vie pour leurs enfants!!!!
pas du tout la même, pour moi les racailles si ils sont des victimes c'est avant tout la victime de leurs parents, qui n'ont pas donné comme priorité l'environnement où ils sont élevés leurs enfants, bcq d'eux cherchent un HLM pour payer moins cher et travaillent au black et construisent des grandes villas dans leurs pays d'origine, après ils se plaignent de l'environnement et de la fréquentation de leurs enfants et mettent ça sur le dos de l'état . Pour moi c'est pas l'état qui doit résoudre ces problèmes, malheureusement il se sent obligé car ça impacte d'autre personnes innocentes (vol, violence , ect...)
Je ne suis pas comme ces parents là et je ne veux pas que mes enfants soient traités comme les leurs. Je ne demande rien à l'état pour mes enfants mais je n'accepte pas qu'on anéantie mes efforts et mon investissement dans leur éducation.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Très bien, alors écrivez à Hollande, dites lui d'où vous venez (en particulier les origines ethniques), et le mal que vous pensez des actions de NVB, et qu'il s'agit d'une erreur de casting vu qu'elle n'est pas aimée des musulmans traditionnels (à cause de ses positions anti hétéronormatives, de son abandon de ses enfants qu'elle a laissés à Lyon à son mari pendant qu'elle était ministre à Paris ) et pas non plus de vous musulman occidentalisé.metah a écrit :Je ne demande rien à l'état pour mes enfants mais je n'accepte pas qu'on anéantie mes efforts et mon investissement dans leur éducation.
Ca ne sert à rien de prendre une personne pour ce qu'elle représente plutôt que ce qu'elle est si les personnes qu'elle est censée représenter ne l'aiment pas. Ou alors c'est la même affaire que l'"imam d'Israël", on fait croire à A que X représente B, sans que B ne se reconnaisse en X juste pour faire croire à A que X est un interlocuteur fiable, alors que X est aux ordres de C, et que l'objectif de la manœuvre est que C contrôle A.
Modifié en dernier par wasabi le 12 nov. 2015, 23:21, modifié 1 fois.
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Elle est quand même photogénique, c'est un plus certain par rapport à ses deux prédécesseurs, qui n'avaient strictement pas plus de compétence, de savoir faire, de valeur dans le poste.wasabi a écrit :Très bien, alors écrivez à Hollande, dites lui d'où vous venez (en particulier les origines ethniques), et le mal que vous pensez des actions de NVB, et qu'il s'agit d'une erreur de casting vu qu'elle n'est pas aimée des musulmans traditionnels (à cause de ses positions anti hétéronormatives, de son abandon de ses enfants qu'elle a laissés à Lyon à son mari pendant qu'elle était ministre à Paris ) et pas non plus de vous musulman occidentalisé.metah a écrit :Je ne demande rien à l'état pour mes enfants mais je n'accepte pas qu'on anéantie mes efforts et mon investissement dans leur éducation.
Ca ne sert à rien de prendre une personne pour ce qu'elle représente plutôt que ce qu'elle est si les personnes qu'elle est censée représenter ne l'aiment pas. Ou alors c'est la même affaire que l'"imam d'Israël", on fait croire à A que X représente B, sans que B ne se reconnaisse en X juste pour faire croire à A que X est un interlocuteur fiable, alors que X est aux ordres de C, est que l'objectif de la manœuvre et que C contrôle A.
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Oui, tout à fait, on assiste au démantèlement vitesse grand V de l'école publique. Je me demande si ça va arriver à un point où je devrais retirer mon dernier enfant de l'école publique, je l'envisage en tout cas très sérieusement, alors que cela ne me serait pas venu à l'esprit il y a cinq ans. Je ne pensais pas que cela aille si vite.wasabi a écrit :aux USA il y a quelques décennies ils ont décidé de prendre la même mesure car ils pensaient initialement que l'égalité des droits civique allait changer la donne et favoriser la mixité sociale, tout comme certains naïfs le pensaient à la fin de l'esclavage. La réalité est qu'après les deux changements, les gens ont continué à vivre au même endroit et à travailler au même endroit, seuls leurs droits et statuts théoriques avaient changé.clairette2 a écrit :Quelqu'un sait il comment ca va se passer, d'un point de vue pratique. Parce que je suppose qu'on ne va pas faire aller les enfants non volontaires dans des écoles loin de chez eux, quand ils en ont une proche ?
Et donc comme les gens vivaient par communautés regroupées par quartier et que les établissements scolaires dépendaient de quartier déterminés fixes (comme le modèle français), beaucoup d'écoles étaient aussi homogènes ethniquement. Et de là certains "progressistes" ont eu l'idée de mélanger "de force" les enfants afin d'avoir des établissements publics mixtes, c'est à cette initiative que les fameux "school bus jaunes" ont été créés afin d'amener les enfants à leur école pas forcément la plus proche de chez eux. Le résultat on le connait, les écoles publiques ont très vite perdu leur valeur car les parents des classes aisées ont mis leurs enfants dans le privé.
Bref c'est ce qu'on est en train de mettre en place.
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
mais depuis 3.5ans sur ces 5 ans il s'est passé quelque chose. C'est la même chose à chaque fois, les socialistes foutent le pays par terre en promettant la lune, ensuite il y a une phase "plus jamais ça" où la droite reste au pouvoir et nettoie un peu le merdier mais en profite pour en tirer quelques avantages pour eux, leurs potes et leurs lobbys au passage et au bout d'un certains temps les électeurs sont excédés par ce que les lobbys et quelques riches ont gagné, espèrent un grand soir et se réinjectent une dose de peste bubonique en espérant que ça soigne leur grippe. Aux USA c'est pareil, on présente toujours les républicains comme le mal absolu, mais derrière chaque gros merdier se cache toujours une cause démocrate.Jeffrey a écrit : Oui, tout à fait, on assiste au démantèlement vitesse grand V de l'école publique. Je me demande si ça va arriver à un point où je devrais retirer mon dernier enfant de l'école publique, je l'envisage en tout cas très sérieusement, alors que cela ne me serait pas venu à l'esprit il y a cinq ans. Je ne pensais pas que cela aille si vite.
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
A mon avis, tout cela s'inscrit dans une démarche plus générale de réduction du rôle de l'état. En gros, on assiste à la perte d'autorité de l'état sur l'éducation des peuples. Le bébé passe aux intérêts privés, tant sur le plan de la machinerie professionnelle que sur le plan de la motivation des gens. On éduquera ses enfants en fonction de ce qu'on a comme intention pour eux, non plus en fonction d'un modèle social reconnu par tous. Je suis frappé de voir l'absence d'intention de nombres de familles relativement à l'éducation de leurs enfants. (délégation absolue, préoccupation matérielle uniquement règlementaire...).
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Une scolarité dans le privé sous contrat coute moins cher à l'état :
- Pas besoin de payer le salaire des services auxiliaires (cantine, entretien)
- Pas besoin de payer pour les bâtiments, hormis la commune qui en théorie est obligée de traiter à égalité avec les école publiques, mais en pratique ne le fait que rarement en se réfugiant derrière l'argument de 'pas de raison que l'on paye pour une scolarité dans une école qui n'est pas de la commune' et qui quand elle paye minore ses investissements dans le public.
- Plus d'enfants par classe en moyenne.
- Profs qui n'ont pas le statut de fonctionnaire (et donc pas leur retraite en particulier).
La logique comptable pousse donc à développer le privé en essayant de les persuader de faire des tarifs dépendant de revenus pour que tout le monde puisse y mettre ses trolls. Le public dans ce scénario devient consacré aux cas désespérés un peu comme l'hospital public qui ne peut pas être rentable car tout ce qui rentable est piqué par les cliniques.
- Pas besoin de payer le salaire des services auxiliaires (cantine, entretien)
- Pas besoin de payer pour les bâtiments, hormis la commune qui en théorie est obligée de traiter à égalité avec les école publiques, mais en pratique ne le fait que rarement en se réfugiant derrière l'argument de 'pas de raison que l'on paye pour une scolarité dans une école qui n'est pas de la commune' et qui quand elle paye minore ses investissements dans le public.
- Plus d'enfants par classe en moyenne.
- Profs qui n'ont pas le statut de fonctionnaire (et donc pas leur retraite en particulier).
La logique comptable pousse donc à développer le privé en essayant de les persuader de faire des tarifs dépendant de revenus pour que tout le monde puisse y mettre ses trolls. Le public dans ce scénario devient consacré aux cas désespérés un peu comme l'hospital public qui ne peut pas être rentable car tout ce qui rentable est piqué par les cliniques.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Il faut justement tout faire pour éviter d'en arriver là... ce n'est pas du tout la définition de la société dans laquelle j'ai envie de vivre... au secours !Parsifal a écrit :Une scolarité dans le privé sous contrat coute moins cher à l'état :
- Pas besoin de payer le salaire des services auxiliaires (cantine, entretien)
- Pas besoin de payer pour les bâtiments, hormis la commune qui en théorie est obligée de traiter à égalité avec les école publiques, mais en pratique ne le fait que rarement en se réfugiant derrière l'argument de 'pas de raison que l'on paye pour une scolarité dans une école qui n'est pas de la commune' et qui quand elle paye minore ses investissements dans le public.
- Plus d'enfants par classe en moyenne.
- Profs qui n'ont pas le statut de fonctionnaire (et donc pas leur retraite en particulier).
La logique comptable pousse donc à développer le privé en essayant de les persuader de faire des tarifs dépendant de revenus pour que tout le monde puisse y mettre ses trolls. Le public dans ce scénario devient consacré aux cas désespérés un peu comme l'hospital public qui ne peut pas être rentable car tout ce qui rentable est piqué par les cliniques.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
J'aime bien cette formule, et en effet, c'est frappant de voir le nombre de parents qui n'ont pas réellement d'intention éducative.Jeffrey a écrit :Je suis frappé de voir l'absence d'intention
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Et une scolarité dans le privé hors contrat coute encore encore moins cher à l'état ! Même plus besoin de payer les profs ! Apparement c'est même la dernière mode à Paris (Montessori en particulier).EU12 a écrit :Il faut justement tout faire pour éviter d'en arriver là... ce n'est pas du tout la définition de la société dans laquelle j'ai envie de vivre... au secours !Parsifal a écrit :Une scolarité dans le privé sous contrat coute moins cher à l'état :
- Pas besoin de payer le salaire des services auxiliaires (cantine, entretien)
- Pas besoin de payer pour les bâtiments, hormis la commune qui en théorie est obligée de traiter à égalité avec les école publiques, mais en pratique ne le fait que rarement en se réfugiant derrière l'argument de 'pas de raison que l'on paye pour une scolarité dans une école qui n'est pas de la commune' et qui quand elle paye minore ses investissements dans le public.
- Plus d'enfants par classe en moyenne.
- Profs qui n'ont pas le statut de fonctionnaire (et donc pas leur retraite en particulier).
La logique comptable pousse donc à développer le privé en essayant de les persuader de faire des tarifs dépendant de revenus pour que tout le monde puisse y mettre ses trolls. Le public dans ce scénario devient consacré aux cas désespérés un peu comme l'hospital public qui ne peut pas être rentable car tout ce qui rentable est piqué par les cliniques.
Le fond de la question, ça reste qu'une partie (grandissante) des parents n'est pas d'accord avec l'école telle qu'elle est pratiquée par le service public.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Demandez à certains parents pourquoi ils ont fait des enfants, vous comprendrez beaucoup de choses sur la manière dont ils les éduquent.
"Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute."
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
dudu91 a écrit :Demandez à certains parents pourquoi ils ont fait des enfants, vous comprendrez beaucoup de choses sur la manière dont ils les éduquent.
Moi c'est surtout pour qu'ils prennent la direction des différents pays européens, dans le futur IIIeme Empire Français.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
sauf qu'on n'y est pas dans la démarche de réduction du rôle de l'Etat au niveau de l'éducation. En tout cas on ne le voit pas dans les budgets.Jeffrey a écrit :A mon avis, tout cela s'inscrit dans une démarche plus générale de réduction du rôle de l'état. En gros, on assiste à la perte d'autorité de l'état sur l'éducation des peuples. Le bébé passe aux intérêts privés, tant sur le plan de la machinerie professionnelle que sur le plan de la motivation des gens. On éduquera ses enfants en fonction de ce qu'on a comme intention pour eux, non plus en fonction d'un modèle social reconnu par tous. Je suis frappé de voir l'absence d'intention de nombres de familles relativement à l'éducation de leurs enfants. (délégation absolue, préoccupation matérielle uniquement règlementaire...).
De manière générale depuis quelques temps on assiste à une baisse du rôle de l'état dans les fonctions régaliennes (voire des fonctions qui n'ont jamais été assuré par l'état mais déléguées depuis l'origine) avec en parallèle une augmentation délirante de la sphère d'influence de l'état pour tout ce qui n'est pas régalien.
Et pour rappel les fonctions régaliennes sont :
armée
justice et police
pouvoir exécutif
pouvoir législatif
collecte des impôts et taxes
entretien et investissement BTP d'intérêt public, aménagement du territoire en général.
système monétaire
or
-l'armée devient privatisée dans beaucoup de pays (pas encore en France) avec des systèmes de milices et d'opérateurs privés (blackwater...), et la fabrication de matériel militaire est souvent privée (Dassault..) voire même privée étrangère (F35...)
-La justice est privatisée dans beaucoup d'intermédiaires : avocats, huissiers....
-le pouvoir exécutif est devenu de façon tout à fait décomplexée un organe d'application des intérêts de lobbys et de communautés.
-le pouvoir législatif est aux mains des lobbys dont les cabinets de droit rédigent à la place des députés les projets de loi.
-la TVA, la rentrée numéro 1 publique, est collectée par les entreprises. Les codes opaques font qu'une myriade d'opérateurs privés participent à l'optimisation et l'évasion fiscale. Une part sans cesse grandissante des impôts part dans des montages de déduction d'impôts qui augmentent la sphère d'influence décisionnelle de l'état sans que cela ce voit dans la part du PIB qui lui revient.
-les sociétés d'autoroutes ont été privatisées, comme les parking, comme les nouveaux hôpitaux ou bâtiments publics confiés à des PPP. Le foncier est géré par le privé (notaire). La gestion de l'eau est faite par le privé ce qui fait qu'on a une eau chère et de mauvaise qualité depuis longtemps (c'est pas un hasard si on est devenu le champion de l'eau en bouteille alors que traditionnellement en France on buvait de la bière et du vin)
-le système monétaire n'est même plus décidé en France, il est fait en Allemagne en premier lieu pour l'économie allemande. Le gros de la masse monétaire est créé par les banques privés.
etc..
bref de bons bouts sont privatisés.
et de l'autre côté
-l'éducation n'est pas une fonction régalienne et occupe le deuxième budget des dépenses publiques (après la sécu).
-la sécu (chômage, maladie, vieillesse, famille, AT et le nouveau pillier géré par les CG des APA ) non plus n'est pas régalienne
-le logement n'est pas une mission régalienne. Or les APL et les HLM sont loin d'être une goutte d'eau.
-ne parlons même pas des trucs complètement inutile du point de vue de l'intérêt public comme l'AME (hors maladies contagieuses qui sont d'intérêt public), les aides sociales aux étrangers, et le scandale des demandes d'asile bidon façon Dibrani.
etc...
Quels sont les premières dépenses des communes ?
les HLM, les écoles et le RSA
Ce n'est pas régalien.
Quels sont les premières dépenses des départements ?
Les APA, les collèges
Ce n'est pas régalien.
Quels sont les premières dépenses des régions ?
les TER, les lycées, formations pros
Ce n'est pas régalien.
Quels sont les premières dépenses de l'administration centrale de façon générale ?
La sécu
les aides sociales
l'enseignement
Ce n'est pas régalien.
Bref tout ça pour dire que l'Etat et autres administrations remplissent de moins en moins bien leurs missions régaliennes, mais s'occupent de plus en plus des missions non régaliennes à but populiste ou de dépendance de public dont on espère ensuite qu'ils voteront bien car ils ont à perdre et sont dépendants de la continuité du système. Mais on n'observe pas de désengagement de l'état de l'éducation, on observe une baisse de la qualité de l'enseignement qui ne date pas d'hier. C'est à dire que demain on n'aura pas un enseignement majoritairement privé, on aura toujours un enseignement public mais encore plus mauvais que maintenant.
L'objectif n'est plus de former, d'instruire ou d'enseigner, il est de faire croire qu'on le fait en faisant passer un maximum de temps dans le système aux enfants afin qu'ils aient l'impression d'avoir beaucoup à perdre si ils se rebellaient vu qu'ils y ont investi beaucoup de temps (théorie de l'engagement), de retarder leur insertion pro, de retarder leur autonomie financière, des les aliéner au système et restreindre leur liberté. La forme et le cadre primant sur le fond.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
La montée en puissance des parents d'élèves n'est elle pas le corollaire de la médiocrité croissante du recrutement des enseignants ?
Bref l'oeuf ou la poule ?
Bref l'oeuf ou la poule ?
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
non, c'est entre autres la montée en puissance des parents d'élèves qui fait que les potentiels bons enseignants disparaissent. Mais tout ca fait partie d'un meme ensemble, les parents d'éleves, le pédagogisme, tout ca c'est une politique globale, voulue, idéologique.ignatius a écrit :La montée en puissance des parents d'élèves n'est elle pas le corollaire de la médiocrité croissante du recrutement des enseignants ?
Bref l'oeuf ou la poule ?
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
La poule. En 89, loi Jospin. Suivie de la suppression du bac C en 92 ou 93.ignatius a écrit :La montée en puissance des parents d'élèves n'est elle pas le corollaire de la médiocrité croissante du recrutement des enseignants ?
Bref l'oeuf ou la poule ?
Ce que dit Pimono est exact.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
la section S options maths avait exactement le même programme que feu la terminale C au moment de sa suppression.Sifar a écrit :La poule. En 89, loi Jospin. Suivie de la suppression du bac C en 92 ou 93.ignatius a écrit :La montée en puissance des parents d'élèves n'est elle pas le corollaire de la médiocrité croissante du recrutement des enseignants ?
Bref l'oeuf ou la poule ?
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
concrètement, les parents ils sont au ministère lors de la constitution des programmes ? Ils votent les augmentations de salaires des enseignants ? Ils décident de leurs mutations ? De la composition des classes ? De l'affectation de telle classe à tel prof ? Ils sont dans la classe pour surveiller comme le cours se déroule, donner leur avis et imposer leurs vues ?
C'est quoi le problème exactement ? A part qu'ils râlent qu'ils prennent les profs pour des feignasses et/ou incompétents et qu'aux réunions où ils sont conviés ils annoncent leur mécontentement, et leurs solutions miracles ? Bref qu'ils ne supportent pas le corps enseignant, dans les deux sens du terme "supporter".
C'est quoi le problème exactement ? A part qu'ils râlent qu'ils prennent les profs pour des feignasses et/ou incompétents et qu'aux réunions où ils sont conviés ils annoncent leur mécontentement, et leurs solutions miracles ? Bref qu'ils ne supportent pas le corps enseignant, dans les deux sens du terme "supporter".
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Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Ils font pression, en particulier la FCPE, pour une diminution de la sélection, pour des notes plus larges, en remettant en cause la parole, la qualité des enseignants, etc...wasabi a écrit :C'est quoi le problème exactement ?
Que ce soit fondé ou pas, peu importe, quelle institution peut fonctionner en jouant en permanence ses 'clients' contre ses employés ?
Une citation de l'ex-président de la FCPE :
"Mais les enseignants sont là au service des enfants comme la caissière est là au service des clients".
Sur le fond, pourquoi pas : mais le problème est que c'est intégré plus ou moins profondément par les élèves, qui en viennent à considérer que tout leur est du.
Si le cours n'est pas appris, c'est la faute du prof, c'est l'élève n'a pas en TS le niveau de calcul supposé de troisième, on demande au prof de maths ce qu'il compte faire, etc...
En gros, je suis dans la position d'un garçon de café et un garçon de café n'a pas à intimer l'ordre de se taire à ses clients. S'ils sont arrivés en retard, il doit se débrouiller pour leur trouver une table pour 5, etc..
Renverser le rapport d'autorité, pourquoi pas, mais les conséquences sont terribles.
Bien sûr, ça et là, quelqu'un de très ingénieux, charismatique, disposant d'une énergie physique supérieure à la moyenne, etc... peut s'en tirer.
Bien sûr, il reste des classes où la majorité des élèves n'a pas cette mentalité. Mais ce sont des cas isolés.
Et un système 'industriel', de masse, qui repose sur un grand nombre de participants comme l'EN, ne peut pas fonctionner en supposant que les qualités particulières des individus à son service peuvent tout pallier.
Dans l'histoire, les parents auront été les idiots utiles de ceux qui ont décidé de flinguer l'EN en la pourrissant.
Ce que dit Pimono est exact.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
C'est bien qu'ils donnent leur avis, c'est qu'ils se sentent concernés, non ? Ou alors vous trouvez que la méthode autoritaire sans responsable qui avait lieu jusqu'alors est meilleure "nous on sait mieux, on fait ce qu'on veut, vous fermez vos gueules et si ça marche pas tant pis c'est pas notre faute" ?Sifar a écrit :Ils font pression, en particulier la FCPE, pour une diminution de la sélection, pour des notes plus larges, en remettant en cause la parole, la qualité des enseignants, etc...
Que ce soit fondé ou pas, peu importe, quelle institution peut fonctionner en jouant en permanence ses 'clients' contre ses employés ?
Si le cours n'est pas appris ou qu'un élève n'ayant pas assimilé les notions des années précédentes c'est la faute des associations de parents d'élèves ? C'est sérieusement votre discours ?Sifar a écrit : Sur le fond, pourquoi pas : mais le problème est que c'est intégré plus ou moins profondément par les élèves, qui en viennent à considérer que tout leur est du.
Si le cours n'est pas appris, c'est la faute du prof, c'est l'élève n'a pas en TS le niveau de calcul supposé de troisième, on demande au prof de maths ce qu'il compte faire, etc...
De moins point de vue c'est exactement comme une coupe du monde d'un sport d'équipe où l'équipe nationale s'est faite massacrer et où les joueurs vont prétendre que c'est de la faute de la presse sportive qui leur a mis la pression et qui a dit du mal d'eux.
C'est peut être la goutte d'eau mais prétendre que c'est la cause c'est fort de café. Les journalistes n'étaient ni sur le terrain, ni dans la préparation, ni dans la sélection.
Le problème est que beaucoup d'abus ont été pratiqués par une lie et que le bon grain par esprit de corps ou par syndicats a défendu les pratiques déviantes. Le bon grain se prend le retour de bâton. Vous payez pour la lâcheté de vos prédécesseurs.Sifar a écrit : En gros, je suis dans la position d'un garçon de café et un garçon de café n'a pas à intimer l'ordre de se taire à ses clients. S'ils sont arrivés en retard, il doit se débrouiller pour leur trouver une table pour 5, etc..
Renverser le rapport d'autorité, pourquoi pas, mais les conséquences sont terribles.
Industriel ?Sifar a écrit : Et un système 'industriel', de masse, qui repose sur un grand nombre de participants comme l'EN, ne peut pas fonctionner en supposant que les qualités particulières des individus à son service peuvent tout pallier.
Le propre d'un système industriel est d'obtenir des optimisations de rendement par effet d'échelle, par une uniformisation des processus, une standardisation des produits finis, des standards sur les entrants, un contrôle qualité à la fin ou tout le long du processus, etc...
Or dans l'éducation nationale, où sont les gains par effet d'échelle -ce que seraient les cours magistraux "de qualité" filmés et retransmis en vidéo que j'évoquais sur ce fil- ? Où sont les uniformisations des processus quand chaque enseignant est libre d'enseigner comme il veut sans contrainte coercitive -sans contrainte ou si peu, et même sans contrôle sauf en dehors des très rares inspections jamais surprise- ? Où est la standardisation des élèves en tant que matière première ? La standardisation des profils sortants quand des compétences de bases -i.e. du primaire- ne sont pas assimilées par tout le monde ? Le contrôle qualité avec un bac qui est moins sélectif actuellement qu'un brevet ?
L'éducation nationale ce n'est pas une société industrielle. C'est plutôt un ensemble d'artisans indépendants de qualités et d'expériences très diverses affectés à des chantiers un peu au pif, dont le travail ne peut pas être remis en question par la personne qui réceptionne le chantier, dont l'avancement salarial se fera à l'ancienneté et pas du tout en fonction de la qualité de son travail, et dont le financement sera assuré par un tiers extérieur que l'on ponctionnera d'autorité.
Vous pensez qu'un artisanat de cette manière pourrait fonctionner avec des plombiers ou des maçons ?
Si l'organisation est une des causes principales du problème, pourquoi présenter une erreur comme une excuse ? Si un de vos élèves s'excuse de son retard chaque matin par ce qu'il rate son bus chaque matin, vous lui dites quoi ? "Ton excuse est crédible je suis convaincu, demain tu seras libre d'à nouveau arriver en retard. Et tu as toute ma sympathie." ?
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Tu vas dans un lycée professionnel, et tu ne seras plus emmerdé par les parents y compris la FCPE. Au contraire il faut courir après eux .Sifar a écrit :Ils font pression, en particulier la FCPE, pour une diminution de la sélection, pour des notes plus larges, en remettant en cause la parole, la qualité des enseignants, etc...wasabi a écrit :C'est quoi le problème exactement ?
Que ce soit fondé ou pas, peu importe, quelle institution peut fonctionner en jouant en permanence ses 'clients' contre ses employés ?
Une citation de l'ex-président de la FCPE :
"Mais les enseignants sont là au service des enfants comme la caissière est là au service des clients".
Sur le fond, pourquoi pas : mais le problème est que c'est intégré plus ou moins profondément par les élèves, qui en viennent à considérer que tout leur est du.
Si le cours n'est pas appris, c'est la faute du prof, c'est l'élève n'a pas en TS le niveau de calcul supposé de troisième, on demande au prof de maths ce qu'il compte faire, etc...
En gros, je suis dans la position d'un garçon de café et un garçon de café n'a pas à intimer l'ordre de se taire à ses clients. S'ils sont arrivés en retard, il doit se débrouiller pour leur trouver une table pour 5, etc..
Renverser le rapport d'autorité, pourquoi pas, mais les conséquences sont terribles.
Bien sûr, ça et là, quelqu'un de très ingénieux, charismatique, disposant d'une énergie physique supérieure à la moyenne, etc... peut s'en tirer.
Bien sûr, il reste des classes où la majorité des élèves n'a pas cette mentalité. Mais ce sont des cas isolés.
Et un système 'industriel', de masse, qui repose sur un grand nombre de participants comme l'EN, ne peut pas fonctionner en supposant que les qualités particulières des individus à son service peuvent tout pallier.
Dans l'histoire, les parents auront été les idiots utiles de ceux qui ont décidé de flinguer l'EN en la pourrissant.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
D'un autre côté, l'exemple américain où la dette étudiante avoisine les 1200 milliards de dollards ne me semble pas non plus un modèle d'autonomie financière, de désaliénation du système ni d'expansion de la liberté... Alors, certes, là-bas, l'Etat se concentre peut-être sur ses prérogatives régaliennes mais le coût de ce choix est-il supportable pour autant ?wasabi a écrit :une augmentation délirante de la sphère d'influence de l'état pour tout ce qui n'est pas régalien.
[..]
L'objectif n'est plus de former, d'instruire ou d'enseigner, il est de faire croire qu'on le fait en faisant passer un maximum de temps dans le système aux enfants afin qu'ils aient l'impression d'avoir beaucoup à perdre si ils se rebellaient vu qu'ils y ont investi beaucoup de temps (théorie de l'engagement), de retarder leur insertion pro, de retarder leur autonomie financière, des les aliéner au système et restreindre leur liberté. La forme et le cadre primant sur le fond.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Un article en lien avec les questionnements soulevés sur cette file :
http://www.lemonde.fr/education/article ... 73685.html
http://www.lemonde.fr/education/article ... 73685.html
Jean-François Chesné, docteur en didactique des mathématiques et directeur scientifique du Cnesco a écrit : Les professeurs des écoles sont parfois tenus pour responsables de ces difficultés. Les pratiques, les méthodes d’enseignement sont-elles en cause selon vous ?
C’est un peu facile… Je les trouve très investis, en dépit de la baisse de l’horaire consacré aux mathématiques, très soucieux de la réussite de leurs élèves, et j’ai envie de dire, justement, très conscients de la responsabilité que la société et l’école leur font porter.
« 80 % des enseignants du primaire n’ont pas suivi un cursus scientifique »
Il est vrai que la grande majorité des enseignants du primaire n’a pas suivi un cursus scientifique (environ 80 %, selon un rapport de 2006) et que seulement 2 % ont fait des études supérieures en mathématiques. En 2014, 72 % des reçus au concours sont titulaires d’un master « métiers de l’enseignement ». Cela a assurément des conséquences dans leurs façons d’aborder les mathématiques en classe. Cette question renvoie à d’autres aspects de l’enseignement que la conférence doit aborder : le degré d’explicitation des programmes, les contenus des manuels scolaires…
Est-ce la formation des enseignants qui est défaillante ?
On ne peut pas découper ainsi les causes des difficultés. C’est important de le souligner car cette façon de raisonner est souvent emblématique d’erreurs d’analyse sur le système scolaire. Le terme « défaillant » me semble trop fort. Ce qui est vrai, c’est qu’en formation initiale, la part des mathématiques en seconde année de master (environ 40 heures) est très insuffisante. Trois problèmes majeurs existent : la place du concours et le master, qui amènent à découper artificiellement des connaissances « académiques » et « professionnelles » ; la cohabitation de formateurs (universitaires, formateurs, enseignants) ayant a priori des habitus très différents ; et la difficulté de coordonner les formations générales et disciplinaires. Quant à la formation continue, il y a une véritable réflexion à mener sur son évolution.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
Quand on travaille sur le grand nombre, oui. C'est triste à dire mais c'est comme ça.wasabi a écrit :'est bien qu'ils donnent leur avis, c'est qu'ils se sentent concernés, non ? Ou alors vous trouvez que la méthode autoritaire sans responsable qui avait lieu jusqu'alors est meilleure "nous on sait mieux, on fait ce qu'on veut, vous fermez vos gueules et si ça marche pas tant pis c'est pas notre faute" ?
Je précise que je déteste faire acte d'autorité, que je justifie mes notes, que je n'hésite pas à revoir un barème, une copie, etc..
Mais il y a des fois, où pour pouvoir tout simplement fonctionner, j'aimerais dire : 'Silence ! on ne discute plus' et avancer.
Pas seulement, mais en grande partie. L'automaticité des passages, y compris aux étages où il y a théoriquement sélection, c'est un acquis des parents.wasabi a écrit :
Si le cours n'est pas appris ou qu'un élève n'ayant pas assimilé les notions des années précédentes c'est la faute des associations de parents d'élèves ? C'est sérieusement votre discours ?
ça tombe bien, ça coûte moins cher et ça rejoint le souhait des comptables du ministère. Les parents qui défilent chez le proviseur fin juin, je connais.
'Oui, il a 8/20 en maths, mais y a quand même un 12 en SVT,alors, et pi il va travailler cet été.. '
Les lettres auproviseur parce que le prof de math note trop dur, ou demande des choses trop difficiles, je connais, mes collègues aussi.
Quand dans une classe, 1/3 des gens, voir 50% ne PEUT pas suivre, la classe ne peut pas fonctionner.
( Si je suis en échec, pourquoi laisserais-je les autres réussir, j'ai quand même le droit de parler, hein... )
J'enchaîne sur la métaphore sportive. L'équipe s'est prise une branlée, les joueurs ont passé la nuit en boîte, la presse ( aka les parents ) expliquent que ce serait sympa que le professeur/entraîneur fasse quelques tours de piste pour motiver les joueurs, pendant que ceux là, vautrés dans l'herbe se roulent un joint.De moins point de vue c'est exactement comme une coupe du monde d'un sport d'équipe où l'équipe nationale s'est faite massacrer et où les joueurs vont prétendre que c'est de la faute de la presse sportive qui leur a mis la pression et qui a dit du mal d'eux.
ça, c'est un autre sujet.wasabi a écrit :-ce que seraient les cours magistraux "de qualité" filmés et retransmis en vidéo que j'évoquais sur ce fil
Je suis très tranquille quant à l'efficacité de ces MMOC, super cours, etc...
D'abord parce qu'il y manque l'élément essentiel de la rétroaction quasi-permanente, l'adaptation à cette classe qui n'est pas celle de l'an dernier, etc..
Ensuite parce que la mémorisation est soutenue par l'affectif, la voix, l'écriture, etc...
Pour caricaturer, ce n'est pas avec des émissions d'aérobic que les Français sont devenus plus musclés.
Les gens capables de la discipline, de la constance nécessaire pour bénéficier d'un cours en ligne ou d'un livre à la louche, 5% de la population.
Pas compris.wasabi a écrit :Si l'organisation est une des causes principales du problème,
Ce que dit Pimono est exact.
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
en France aussi on a de plus en plus de formations payantes. Et les publiques ne sont pas gratuites pour autant, quelqu'un paye quelque part.clarine a écrit :D'un autre côté, l'exemple américain où la dette étudiante avoisine les 1200 milliards de dollards ne me semble pas non plus un modèle d'autonomie financière, de désaliénation du système ni d'expansion de la liberté... Alors, certes, là-bas, l'Etat se concentre peut-être sur ses prérogatives régaliennes mais le coût de ce choix est-il supportable pour autant ?wasabi a écrit :une augmentation délirante de la sphère d'influence de l'état pour tout ce qui n'est pas régalien.
[..]
L'objectif n'est plus de former, d'instruire ou d'enseigner, il est de faire croire qu'on le fait en faisant passer un maximum de temps dans le système aux enfants afin qu'ils aient l'impression d'avoir beaucoup à perdre si ils se rebellaient vu qu'ils y ont investi beaucoup de temps (théorie de l'engagement), de retarder leur insertion pro, de retarder leur autonomie financière, des les aliéner au système et restreindre leur liberté. La forme et le cadre primant sur le fond.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: pas la peine de me stresser pour les écoles des enfants
alain2908 a écrit :un bouquin pour éclairer le sujet
M'étonne pas trop que tu cites ce genre de nanard. C'est un ramassis de propos populistes qui ne valent même pas le papier sur lequel on les couche;alain2908 a écrit : l'école est finie de Jacques julliard http://livre.fnac.com/a8924192/J-Jullia ... -est-finie
extraits
http://www.marianne.net/L-ecole-est-fin ... 26281.html
En matière de pédagogie, l'existence des parents d'élèves est un obstacle insurmontable. Du reste, l'affaissement du système scolaire français est concomitant avec la montée des parents dans ce système, ou plutôt de leurs associations. Kant voyait en eux, avec l'Etat, l'un des deux ennemis de tout enseignement.
***
Pourquoi ? Parce que l'acte éducatif repose sur le colloque singulier entre le maître et le disciple. L'intervention d'une tierce personne détruit ce lien de confiance et de communication. Voire de communion. Il faudrait donc supprimer les parents d'élèves. C'est malheureusement impossible, la France ayant évolué récemment de la démocratie à la parentocratie.
pfff, niveau Licorne, Kamoulox ou miguel dans ses grands jours.Julliard a écrit : Jadis, quand le professeur punissait un élève, le père doublait la mise. Aujourd'hui, il vient casser la gueule au professeur.
ce qui est démentiel, c'est de laisser croire que c'est différent de ce qu'on faisait avant, et que c'est impossible à faire. Nous sommes tous passés par là, faut-il être stupide pour s'entendre dire que ce qu'on a vécu a fait de nous des incapables?Julliard a écrit : En France, la bataille entre disciplines porte sur le nombre d'heures attribué à chacune. Mais jamais sur la capacité de l'élève à encaisser ces heures de cours. Essayez donc vous-même d'étudier dans une matinée une heure de littérature, une heure de mathématiques, une heure d'histoire, avec en intermède un jogging sudatoire dans les rues de la ville : démentiel.
Brève de comptoir ? Même pas.Julliard a écrit : Contrairement à ce que l'on croit, mieux vaudrait faire chaque semaine une heure de cours particulier à 25 élèves pris séparément qu'un cours général de 25 heures à 25 élèves pris en bloc : le rendement serait bien supérieur. L'école actuelle est un moteur à rendement ridiculement faible.
Ce type n'a jamais eu d'enfants probablement, il n'a jamais vu un gamin absorbé dans un livre, ou sur une console vidéo. Propos de journaleux méprisants et méprisables.Julliard a écrit : On ferait déjà un grand pas en avant si l'on admettait qu'un cerveau adulte ne saurait se concentrer sérieusement plus de deux heures par jour. Et si l'on voulait bien convenir que la capacité de concentration d'un enfant est inférieure de moitié à celle de l'adulte.
tant de bêtises en si peu de lignes, c'est un exploit remarquable.
Quis custodiet ipsos custodes?