CPGE
Re: CPGE
Ils sont puissants car l'on a besoin d'eux pour faire voler des avions dont l'immobilisation coûte très cher.
Le jour ou un système de contrôle proche d'une automatisation totale sera disponible, leur pouvoir de négociation sera nul et leur salaire ira doucement converger vers le smic via de lentes "réformes" comme c'est le cas aujourd'hui pour les chercheurs dans la fonction publique.
Le jour ou un système de contrôle proche d'une automatisation totale sera disponible, leur pouvoir de négociation sera nul et leur salaire ira doucement converger vers le smic via de lentes "réformes" comme c'est le cas aujourd'hui pour les chercheurs dans la fonction publique.
Re: CPGE
J'avoue que je n'y crois pas. Problème de sécurité. Un peu comme l'avion sans pilote, l'opération sans chirurgien. C'est tout le problème du "proche de l'automatisation totale".Parsifal a écrit :Ils sont puissants car l'on a besoin d'eux pour faire voler des avions dont l'immobilisation coûte très cher.
Le jour ou un système de contrôle proche d'une automatisation totale sera disponible, leur pouvoir de négociation sera nul et leur salaire ira doucement converger vers le smic via de lentes "réformes" comme c'est le cas aujourd'hui pour les chercheurs dans la fonction publique.
Illustration:
Un petit "jeu" où il est question des boulots automatisables ou pas:
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... vinez.html
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Re: CPGE
La voiture autonome de Valeo a tourné 24h sur le périphérique ces jours ci, 700 km parcourus à toutes les heures, sans aucun pépin... elle a aussi fait 4000 km sur les routes de France sans soucis.. Ce n est pas de la science-fiction !
« La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout » Coluche
Re: CPGE
C'est marrant, je suis parfaitement au courant des possibilités de l'ia et de toutes les techniques associées, et j'obtiens un score de 4/10. Je n'ai aucune confiance dans le résultat de ce test.lisa a écrit :J'avoue que je n'y crois pas. Problème de sécurité. Un peu comme l'avion sans pilote, l'opération sans chirurgien. C'est tout le problème du "proche de l'automatisation totale".Parsifal a écrit :Ils sont puissants car l'on a besoin d'eux pour faire voler des avions dont l'immobilisation coûte très cher.
Le jour ou un système de contrôle proche d'une automatisation totale sera disponible, leur pouvoir de négociation sera nul et leur salaire ira doucement converger vers le smic via de lentes "réformes" comme c'est le cas aujourd'hui pour les chercheurs dans la fonction publique.
Illustration:
Un petit "jeu" où il est question des boulots automatisables ou pas:
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... vinez.html
Ca suppose à la fois de connaître le métier et les possibilités du numérique...
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: CPGE
Argh , j'ai obtenu 7/10 !!!
Mauvaise réponse pour
l'horloger qui restaure des pièces anciennes
le contrôleur aériens où j'ai suivi les conseils de Jeffrey (toujours faire attention à Jeffrey)
contrôleuse de gestion , j'ai dit oui, parce que là ce n'est que des chiffres. Je pense que les alghoritmes auront vite faite fait de faire le boulot, L'analyse se portant que sur des résultats
Mauvaise réponse pour
l'horloger qui restaure des pièces anciennes
le contrôleur aériens où j'ai suivi les conseils de Jeffrey (toujours faire attention à Jeffrey)
contrôleuse de gestion , j'ai dit oui, parce que là ce n'est que des chiffres. Je pense que les alghoritmes auront vite faite fait de faire le boulot, L'analyse se portant que sur des résultats
Re: CPGE
Oui, ça prouve que c'est n'importe quoi, tu as 7/10 et moi 4/10, alors que c'est mon métier.stchong a écrit :Argh , j'ai obtenu 7/10 !!!
Mauvaise réponse pour
l'horloger qui restaure des pièces anciennes
le contrôleur aériens où j'ai suivi les conseils de Jeffrey (toujours faire attention à Jeffrey)
contrôleuse de gestion , j'ai dit oui, parce que là ce n'est que des chiffres. Je pense que les alghoritmes auront vite faite fait de faire le boulot, L'analyse se portant que sur des résultats
Par exemple, l'horloger, j'ai répondu non. Parce que réparer des pièces d'usure différente, quelle machine va le faire ? Tu imagines que les systèmes robotiques couteux vont être produits pour remplacer un cordonnier, un horloger, une manucure ? Et l'horloger qui fait un travail de création artistique, ce n'est pas une machine qui va faire de l'art à sa place.
A l'inverse, le chirurgien, ça coûte un bras à former, c'est peu fiable, et c'est déjà en voie de remplacement ou d'automatisation très poussée.
D'ailleurs, c'est assez drôle de constater que les arguments invoqués par l'horloger et le chirurgien pour leur non remplacement par des machines est exactement le même (trop d'aléas).
La seule différence que je vois, c'est dans le retour sur investissement, quasi nul pour un horloger, gigantesque pour la chirurgie.
Pareil pour la manucure. Non mais sérieux. Une machine pour remplacer une manucure. ça s'appelle du savon et une brosse. ça existe depuis longtemps. La manucure, elle est là parce qu'elle offre un service de proximité et de relation : faire la causette à sa cliente, lui faire des révérences. On n'est pas dans une relation d'utilité par rapport à la manucure en elle même.
Ne pas oublier que le sondage est organisé par le Nouvel Obs..
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Re: CPGE
Bouleshitte ! Ce test, il a quasiment tout faux :
- Horloger : Vu les compétences motrices et l'expertise nécéssaire, désolé j'ai de gros doutes concernant la possibilité de faire faire cela à une IA. Surtout qu'il n'y a pas le nombre requis pour que ce soit rentable. On parles ici de montres dont certaines peuvent couter plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le mec interviewé a raison (et pas le test), le seul cas serait celui ou il n'y a plus que des montres électroniques. Auquel cas son métier ne s'automatise pas, il disparait. Fini, foutu !
- Manucure, Mannequin et autres métiers : On vend ici de l'expérience plus qu'une prestation. De la même façon que l'on ne fout pas un CD à la Philar en disant que l'on a "automatisé l'orcheste". Pourtant, on saurait sonoriser cela de manière tellement exquise qu'un mélomane les yeux bandés ne verrait pas la différence. Mais on ne le fait pas, à part quand un marchand de sono de studio veut faire une démo à ses clients (Vu une fois, il y avait dans la pièce un orgue à tuyeau "grand modèle genre orgue d'église" et une sono et le jeu était de déterminer si l'orgue ou la sono jouait. La plupart des prospects n'y arrivaient pas mieux que s'ils avaient joué au dé et dans le lot, il y avait un chef d'orchestre). Les gens viennent ici pour discuter, rèver, bref faire un tas de choses en plus de la presta pour laquelle ils viennent. Le mannequin pareil, la femme qui vient se faire manucurer les ongles pareil. Elle vient la pour pétasser un moment plus que pour se faire les ongles. Enlève la pétasserie et la valeur disparait. Et que dire des musiques électroniques ou justement les gens bossent pour recréer un "geste instrumental" ? Tous les métiers de "performing arts" sont totalement immunisé. Pareil pour le mannequin meuf, ca marche parce que les gens s'imaginent que c'est un vrai et qu'ils pourraient "la sauter". Le jour ou ca devient un robot ca ne marche plus parce que psychologiquement tu as détruit un truc essentiel. Ce n'est PAS une question d'efficacité technique, je peux effectivement te foutre une bonasse, la filmer en motion capture et la rendre en 3D en élimant tous les défauts. Le rendu 3D sera nickel et peu différentiable visuellement d'un photoset. (Regardez ce que fait la société Cubic Motion en temps réel pour vous en convaincre. J'ai vu une démo de leur truc, ca calme).
- Contrôleur aérien et de gestion : Non je suis désolé ces deux la, ca s'automatise "en grande partie". Je ne dis pas que qu'il ne restera pas une composante humaine mais une grande partie du boulot de contrôleur de gestion peut s'automatiser. Ok, à la fin, restera le passage d'un expert pour faire le boulot. Mais si tu supprime ne serait ce que 50% des emplois de contrôleur il va y avoir de gros problèmes. Regardez ce qui se passe pour les avocats aux USA. La phase de "Discovery" a été grandmeent automatisée ces dernières années du coup les cabinets n'embauchent plus de juniors d'école peu prestigieuses (qui fesaient ce taf avant). Il restera toujours bien sur des avocats. Il serait "stupide" de croire le contraire. Mais il y en aura moins.
- Horloger : Vu les compétences motrices et l'expertise nécéssaire, désolé j'ai de gros doutes concernant la possibilité de faire faire cela à une IA. Surtout qu'il n'y a pas le nombre requis pour que ce soit rentable. On parles ici de montres dont certaines peuvent couter plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le mec interviewé a raison (et pas le test), le seul cas serait celui ou il n'y a plus que des montres électroniques. Auquel cas son métier ne s'automatise pas, il disparait. Fini, foutu !
- Manucure, Mannequin et autres métiers : On vend ici de l'expérience plus qu'une prestation. De la même façon que l'on ne fout pas un CD à la Philar en disant que l'on a "automatisé l'orcheste". Pourtant, on saurait sonoriser cela de manière tellement exquise qu'un mélomane les yeux bandés ne verrait pas la différence. Mais on ne le fait pas, à part quand un marchand de sono de studio veut faire une démo à ses clients (Vu une fois, il y avait dans la pièce un orgue à tuyeau "grand modèle genre orgue d'église" et une sono et le jeu était de déterminer si l'orgue ou la sono jouait. La plupart des prospects n'y arrivaient pas mieux que s'ils avaient joué au dé et dans le lot, il y avait un chef d'orchestre). Les gens viennent ici pour discuter, rèver, bref faire un tas de choses en plus de la presta pour laquelle ils viennent. Le mannequin pareil, la femme qui vient se faire manucurer les ongles pareil. Elle vient la pour pétasser un moment plus que pour se faire les ongles. Enlève la pétasserie et la valeur disparait. Et que dire des musiques électroniques ou justement les gens bossent pour recréer un "geste instrumental" ? Tous les métiers de "performing arts" sont totalement immunisé. Pareil pour le mannequin meuf, ca marche parce que les gens s'imaginent que c'est un vrai et qu'ils pourraient "la sauter". Le jour ou ca devient un robot ca ne marche plus parce que psychologiquement tu as détruit un truc essentiel. Ce n'est PAS une question d'efficacité technique, je peux effectivement te foutre une bonasse, la filmer en motion capture et la rendre en 3D en élimant tous les défauts. Le rendu 3D sera nickel et peu différentiable visuellement d'un photoset. (Regardez ce que fait la société Cubic Motion en temps réel pour vous en convaincre. J'ai vu une démo de leur truc, ca calme).
- Contrôleur aérien et de gestion : Non je suis désolé ces deux la, ca s'automatise "en grande partie". Je ne dis pas que qu'il ne restera pas une composante humaine mais une grande partie du boulot de contrôleur de gestion peut s'automatiser. Ok, à la fin, restera le passage d'un expert pour faire le boulot. Mais si tu supprime ne serait ce que 50% des emplois de contrôleur il va y avoir de gros problèmes. Regardez ce qui se passe pour les avocats aux USA. La phase de "Discovery" a été grandmeent automatisée ces dernières années du coup les cabinets n'embauchent plus de juniors d'école peu prestigieuses (qui fesaient ce taf avant). Il restera toujours bien sur des avocats. Il serait "stupide" de croire le contraire. Mais il y en aura moins.
Re: CPGE
Quand on pense que les contrôleurs aériens touchent environ 6k€ en milieu de carrière, quand un régulateur de trafic à la SNCF touche environ 2 fois moins...
...on peut se dire que tout ça va tranquillement se niveler vers le bas.
L'écart de salaire s'expliquait il y'a 40 ans, aujourd'hui clairement pas. Tous les itinéraires, les alarmes...sont automatisés.
Il n'y a que la maîtrise de l'anglais qui diffère.
...on peut se dire que tout ça va tranquillement se niveler vers le bas.
L'écart de salaire s'expliquait il y'a 40 ans, aujourd'hui clairement pas. Tous les itinéraires, les alarmes...sont automatisés.
Il n'y a que la maîtrise de l'anglais qui diffère.
"Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute."
Re: CPGE
J'ai un ami qui a fait la meilleur prépa du NPDC, une très bonne école d'aéronautique et qui maintenant va faire prof de philoignatius a écrit :Oui ingénieur dans ce secteur d'activité. Il adore les maths, les sciences.Bidibulle a écrit :C'est pas un métier, mais un secteur d'activité. Tu peux très bien être comptable, commercial, marketeur, ou accessoirement ingénieur et bosser à la SNCF.ignatius a écrit : Ca a le temps de changer encore, mais je le vois bien bosser dans ces métiers là : soit sur un port, un aéroport, à la SNCF, chez un constructeur automobile ....
Après ça peut changer et il va peut être devenir prof de lettres, mais j'ai quand même un doute.
Re: CPGE
ouhais pareil je connais un gars qui a fait une bonne CPGE, une école de mécanique et au bout d'une poignée d'années il a fait une reconversion, et désormais il est docteur en linguistique et fait de la recherche en Asie. Et je connais d'autres reconversions folklo du même style.Pierric a écrit :J'ai un ami qui a fait la meilleur prépa du NPDC, une très bonne école d'aéronautique et qui maintenant va faire prof de philoignatius a écrit :Oui ingénieur dans ce secteur d'activité. Il adore les maths, les sciences.Bidibulle a écrit :C'est pas un métier, mais un secteur d'activité. Tu peux très bien être comptable, commercial, marketeur, ou accessoirement ingénieur et bosser à la SNCF.ignatius a écrit : Ca a le temps de changer encore, mais je le vois bien bosser dans ces métiers là : soit sur un port, un aéroport, à la SNCF, chez un constructeur automobile ....
Après ça peut changer et il va peut être devenir prof de lettres, mais j'ai quand même un doute.
C'est pas très courant, mais c'est pas rare. En fait beaucoup de profils littéraires qui n'étaient pas nuls dans le reste ont été incités à se tourner vers les sciences et la CPGE "voie prétendument royale" parce que le reste c'est de la voie de garage. Or l'évolution a fait que désormais l'ingénieur n'est qu'un prolétaire et que bien souvent un Bac pro dans un truc technique (électricien...) avait des débouchés et des salaires bien meilleurs. Et donc ces ingénieurs forcés reprennent leurs études pour finalement faire quelque chose qui leur plait plus et qui paye pas forcément moins. Hier en zappant je suis tombé sur un ingénieur aéronautique qui avait tout plaqué pour devenir prof de plongée dans le Yucatan, évidemment l'émission ne disait pas que c'était la loose pour lui en France, et parlait plutôt de "bonne situation de cadre" quittée.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: CPGE
Pour faire "controleur" dans un port, il faut faire officier de port, et pour cela avoir fait l'ENSM (ou son pendant militaire) et avoir navigué un certain temps, conditions du concours d'entrée. Officier de port, c'est une deuxième carrière.ignatius a écrit :Ca a le temps de changer encore, mais je le vois bien bosser dans ces métiers là : soit sur un port, un aéroport, à la SNCF, chez un constructeur automobile ....
ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ
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Re: CPGE
Bah, pour travailler dans un port, il peut faire aussi docker moustachu de la CGT. Ça rendrait papa si fier.titano a écrit :Pour faire "controleur" dans un port, il faut faire officier de port, et pour cela avoir fait l'ENSM (ou son pendant militaire) et avoir navigué un certain temps, conditions du concours d'entrée. Officier de port, c'est une deuxième carrière.ignatius a écrit :Ca a le temps de changer encore, mais je le vois bien bosser dans ces métiers là : soit sur un port, un aéroport, à la SNCF, chez un constructeur automobile ....
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: CPGE
L'autre jour j'entends le patron de la Pizzeria où je vais souvent parlé de Méca Flu à un autre client. Couche limite, coefficient de traînée, etc...
Je lui demande : "Comment tu connais ça ?" (je me suis spécialisé en Méca Flu en dernière année d'école d'ingé)
Il me répond :"J'ai fait une école spécialisée là dedans à Toulouse"
Moi : "Laquelle ?"
Lui : "L'ENAC"
Je lui demande : "Comment tu connais ça ?" (je me suis spécialisé en Méca Flu en dernière année d'école d'ingé)
Il me répond :"J'ai fait une école spécialisée là dedans à Toulouse"
Moi : "Laquelle ?"
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Mon interview financière : https://avenuedesinvestisseurs.fr/inter ... azy-malin/
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Re: CPGE
Lol, la "bonne situation de cadre"... Ils avaient un appartement à 300k€ à Marne la Valléewasabi a écrit :Et donc ces ingénieurs forcés reprennent leurs études pour finalement faire quelque chose qui leur plait plus et qui paye pas forcément moins. Hier en zappant je suis tombé sur un ingénieur aéronautique qui avait tout plaqué pour devenir prof de plongée dans le Yucatan, évidemment l'émission ne disait pas que c'était la loose pour lui en France, et parlait plutôt de "bonne situation de cadre" quittée.
Sinon oui, une collègue d'école d'ingé a commencé par l'informatique, elle a laissé tomber, elle a fait de la bijouterie et là elle est reconvertie en prof.
Les métiers "ingénieur" sont tellement découpés aujourd'hui qu'on ne fait quasiment plus que de la paperasse. C'est chiant.
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Re: CPGE
On a taylorisé les métiers intellectuels. Tout ce qui faisait la richesse et l'intérêt du job a été détruit dans les processus.cashisking a écrit :Lol, la "bonne situation de cadre"... Ils avaient un appartement à 300k€ à Marne la Valléewasabi a écrit :Et donc ces ingénieurs forcés reprennent leurs études pour finalement faire quelque chose qui leur plait plus et qui paye pas forcément moins. Hier en zappant je suis tombé sur un ingénieur aéronautique qui avait tout plaqué pour devenir prof de plongée dans le Yucatan, évidemment l'émission ne disait pas que c'était la loose pour lui en France, et parlait plutôt de "bonne situation de cadre" quittée.
Sinon oui, une collègue d'école d'ingé a commencé par l'informatique, elle a laissé tomber, elle a fait de la bijouterie et là elle est reconvertie en prof.
Les métiers "ingénieur" sont tellement découpés aujourd'hui qu'on ne fait quasiment plus que de la paperasse. C'est chiant.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: CPGE
Ingénieur au moins il aura du boulot, c'est le plein emploi (chômage = 5% max).ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
Science Po...
Mon interview financière : https://avenuedesinvestisseurs.fr/inter ... azy-malin/
Re: CPGE
Toi tu dois pas connaitre les gonzes qui font Sciences Po.EmileZola a écrit :Ingénieur au moins il aura du boulot, c'est le plein emploi (chômage = 5% max).ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
Science Po...
Rien qu'un Sciences Pô de province, j'en connais pas un seul qui gagne moins de 3000 € net par mois (ceux avec qui j'étais).
La médiane doit être à 4500 € net je pense, 15 ans après.
Les plus pauvres sont ceux qui ont fini dans la fonction publique comme moi.
Les plus riches sont ceux qui ont enchaîné avec une école de commerce, notamment l'Essec, et ont ensuite créé leur boîte.
Et pas un n'est au chômage.
Alors IEP Paris, ça doit ouvrir pas mal de portes, même s'il faut une formation en complément.
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Re: CPGE
Ben oui, si tu veux ramasser du pognon, vaut mieux être un brasseur de vent qu'un maker.ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: CPGE
c'est pas question de ramasser du pognon.Bidibulle a écrit :Ben oui, si tu veux ramasser du pognon, vaut mieux être un brasseur de vent qu'un maker.ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
c'est question d'avoir un boulot intéressant et évolutif, avec des perspectives.
de ce que je lis, j'en comprend que les écoles d'ingé ça eut payé, mais ça paie plus (sauf les plus prestigieuses).
Re: CPGE
Exactementignatius a écrit :c'est pas question de ramasser du pognon.Bidibulle a écrit :Ben oui, si tu veux ramasser du pognon, vaut mieux être un brasseur de vent qu'un maker.ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
c'est question d'avoir un boulot intéressant et évolutif, avec des perspectives.
de ce que je lis, j'en comprend que les écoles d'ingé ça eut payé, mais ça paie plus (sauf les plus prestigieuses).
http://www.bfmtv.com/societe/un-parent- ... 43937.html
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Re: CPGE
Ignatius nous éclaire vraiment sur le décalage public/privé et sur le fossé d'incompréhension entre ces deux mondes.
Ingénieur, c'était royal pendant les 30 glorieuses. Ça continue à te nourrir quand même plus que la moyenne, mais c'est fini les très belles carrières facile. Quand je vois où sont arrivés certains nullos qui ont commencé de bosser au début des années 70, alors qu'avec le même niveau intellectuel aujourd'hui, ils franchiraient même pas le seuil de l'entreprise.
Aujourd'hui, il te faut le bon diplôme, le bon réseau et une très bonne aptitude à la servilité.
Ingénieur, c'était royal pendant les 30 glorieuses. Ça continue à te nourrir quand même plus que la moyenne, mais c'est fini les très belles carrières facile. Quand je vois où sont arrivés certains nullos qui ont commencé de bosser au début des années 70, alors qu'avec le même niveau intellectuel aujourd'hui, ils franchiraient même pas le seuil de l'entreprise.
Aujourd'hui, il te faut le bon diplôme, le bon réseau et une très bonne aptitude à la servilité.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: CPGE
C'est plus un décalage scientifique/non scientifique que public/privé.Bidibulle a écrit :Ignatius nous éclaire vraiment sur le décalage public/privé et sur le fossé d'incompréhension entre ces deux mondes.
Ingénieur, c'était royal pendant les 30 glorieuses. Ça continue à te nourrir quand même plus que la moyenne, mais c'est fini les très belles carrières facile. Quand je vois où sont arrivés certains nullos qui ont commencé de bosser au début des années 70, alors qu'avec le même niveau intellectuel aujourd'hui, ils franchiraient même pas le seuil de l'entreprise.
Aujourd'hui, il te faut le bon diplôme, le bon réseau et une très bonne aptitude à la servilité.
Je discute avec des amis banquiers ou bossant dans des sociétés d'assurance, des cabinets d'audits ou des cabinets comptables, on est sur la même longueur d'onde, on fait le même boulot, réellement (et au cas où vous ne le sauriez pas, ça fait un bout de temps que je ne gère plus d'impôt).
D'ailleurs c'est pour cela que si un jour on me virait, je pense que je retrouverai du boulot sans problème (par contre pas le même niveau de salaire)
Cependant tout ce qui est métier scientifique, c'est effectivement un autre monde, que j'avoue humblement ne pas connaître.
Re: CPGE
C'est parce que tu ne fréquentes que les winners comme toi.ignatius a écrit :Toi tu dois pas connaitre les gonzes qui font Sciences Po.EmileZola a écrit :Ingénieur au moins il aura du boulot, c'est le plein emploi (chômage = 5% max).ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
Science Po...
Rien qu'un Sciences Pô de province, j'en connais pas un seul qui gagne moins de 3000 € net par mois (ceux avec qui j'étais).
La médiane doit être à 4500 € net je pense, 15 ans après.
Les plus pauvres sont ceux qui ont fini dans la fonction publique comme moi.
Les plus riches sont ceux qui ont enchaîné avec une école de commerce, notamment l'Essec, et ont ensuite créé leur boîte.
Et pas un n'est au chômage.
Alors IEP Paris, ça doit ouvrir pas mal de portes, même s'il faut une formation en complément.
Forcément, il y a un biais...
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit...
Re: CPGE
@ignatius, tu as fait Sciences Pô ?ignatius a écrit :Toi tu dois pas connaitre les gonzes qui font Sciences Po.EmileZola a écrit :Ingénieur au moins il aura du boulot, c'est le plein emploi (chômage = 5% max).ignatius a écrit :Donc en gros contrôleur aérien c'est pourri et n'a pas d'avenir.
Ingénieur c'est pas terrible.
Me demande si finalement il devrait pas faire Sciences Po le fiston.
Science Po...
Rien qu'un Sciences Pô de province, j'en connais pas un seul qui gagne moins de 3000 € net par mois (ceux avec qui j'étais).
La médiane doit être à 4500 € net je pense, 15 ans après.
Les plus pauvres sont ceux qui ont fini dans la fonction publique comme moi.
Les plus riches sont ceux qui ont enchaîné avec une école de commerce, notamment l'Essec, et ont ensuite créé leur boîte.
Et pas un n'est au chômage.
Alors IEP Paris, ça doit ouvrir pas mal de portes, même s'il faut une formation en complément.
Quelqu'un a des nouvelles d'ignatius ?
Re: CPGE
le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
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Re: CPGE
Oui, mais déjà à la base, l'ingénieur n'est pas un pur scientifique. Il utilise des connaissances scientifiques pour faire de la technologie ou des systèmes technologiques.Pi-r2 a écrit :le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Le hic, c'est que maintenant, on ne part plus de sciences dures (math, physique, chimie) mais aussi de sciences molles, d'où des ingénieurs financiers, en organisation, etc
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: CPGE
Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?Pi-r2 a écrit :le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
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Re: CPGE
Parce que ca coûte moins cher ?ignatius a écrit :]
Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?
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Re: CPGE
C'est le fait de s'être frotté justement à des sciences dures qui t'apprend que la réalité ne peut pas toujours être pliée selon ta volonté. Déjà que je croise pas mal d'ingénieurs qui ont oublié certains principes et réinventent les lois de la physique comme ça les arrange. J'ose pas imaginer quelqu'un qui n'a fait que des sciences molles. Enfin si. On voit le résultat : nos hommes politiques.ignatius a écrit :Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?Pi-r2 a écrit :le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
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Re: CPGE
Faut arréter avec le métier d'ingé comme étant "bouché". Je n'ai pas fait une "grande" école. Mon école s'appelle Epita et quand j'en suis sorti diplomé elle n'était même pas reconnu par la comission des titres (cela a changé depuis). Elle m'a cela dit donné une formation de qualité.
Si je prends en compte moi même et les anciens avec qui je suis en contact, il y a un tas de belles carrières aussi bien en France qu'à l'étranger. En dehors des entrepreneurs, le mieux "payé" que je conaisse prend plus de 400KEUR (mais commute entre Lux et Paris) et beaucoup ont des salaires plus que confortables (majoritairement entre 4 et 5K Eur net mensuel) et il y a du monde à plus de 100K annuel (ceux la ont en général une grosse part en variable mais le pognon est la en fin d'année). Après oui, j'ai perdu de vue les profils les moins intéréssants de l'école.
Le point commun entre les différents profils qui sortent du lot c'est (et je sais que cela ne va pas plaire à la doxa "généraliste") c'est une forte spécialisation dans un domaine d'activité bien précis (spécialisation à la fois technique ET métier). Après c'est vaste, ca va du spécialiste des serveurs de trading, aux spécialisations événementiel, IT pour vidéo, IT pour télécoms, ingénierie documentaire. J'ai aussi un spécialiste du stockage qui gagne très bien sa vie aux USA en se faisant payer 2000 USD la journée en Freelance (il paie des taxes la dessus mais ca reste sympa et il bosse a quasi plein temps pour les boites de prod à Los Angeles). Maintenant la plupart de ces gens ne sont pas à l'image du fantasme de l'ingé généraliste qui connaitrait tout comme De Vinci et qui fait uniquement du management. Je sais les écoles aiment vendre cela pour faire réver les jeunes et les parents. Sauf que ce n'est pas la vraie vie.
Mais le point commun entre tous les ingés que je connais qui vivent plus que confortablement c'est une connaissance experte d'un truc. Un truc pas forcément courant qu'il revendent cher. Après en ayant appris à apprendre, tu peux réapprendre un autre truc si ton marché d'expertise s'asséche... Dans le lot aussi que l'on ne s'y trompe pas certains font du management et sont d'autant plus valorisé qu'ils connaissent le métier et les outils sur lesquels leurs équipes doivent bosser. Cela donne surtout des gens peu / pas remplaçable et donc un bon pouvoir de négociation.
Autre point commun de ceux qui ont bien réussi, la plupart ont eu des activités associatives dans l'établissement quand ils y étaient. Ce qui est la meilleure formation possible en matière de management. Et cela donne aussi un sens du concrêt et du contact. Parce que le management ce n'est pas que faire des diagrammes de GANTT et du Msproject et des Power Point c'est avant tout gérer de l'humain.
Je dirai plus la dessus qu'il y a un piège sur les métiers d'ingénieurs c'est celui de croire que l'on va magiquement se retrouver en position de manager sans avoir à acquérir l'expertise que l'école ne donne plus. Quel que soit l'école et quelle que soit sa spécialisation, il faudra en remettre une couche en sortie d'école. Pour ce qui est des écoles "généralistes" je dirai que soit on est en haut de tableau (X, Centrale) et on peut se sépcialiser dans ce que l'on veut en sortie (mais il faudra se spécialiser) soit c'est une formation très dangereuse au niveau professionnel. Mais soyons clair, l'homme de la renaissance n'existe plus. Et même une spécialisation en "informatique" cela ne veut rien dire tant le sujet est vaste. Déjà le mec qui sait à la fois coder et faire du réseau il est super généraliste. Mais je ne demande pas qu'il soit expert en base de données (par expert je n'entends pas faire trois requêtes SQL hein).
Donc Ignatus, pas de souci pour les métiers d'ingé mais il faut savoir pourquoi on y va. Ca vaut pour toutes les formations sauf les plus élitistes (comme Sciences Po Paris). Le mec qui fait des humas il a intérêt.
Et maintenant tu compares choux et carottes, tu as des tas d'écoles d'ingé moins bien que Sciences Po Paris. Maintenant vaut il mieux faire l'X ou Sciences Po ? Tu vois faut comparer des formations qui boxent dans la même cour...
Si je prends en compte moi même et les anciens avec qui je suis en contact, il y a un tas de belles carrières aussi bien en France qu'à l'étranger. En dehors des entrepreneurs, le mieux "payé" que je conaisse prend plus de 400KEUR (mais commute entre Lux et Paris) et beaucoup ont des salaires plus que confortables (majoritairement entre 4 et 5K Eur net mensuel) et il y a du monde à plus de 100K annuel (ceux la ont en général une grosse part en variable mais le pognon est la en fin d'année). Après oui, j'ai perdu de vue les profils les moins intéréssants de l'école.
Le point commun entre les différents profils qui sortent du lot c'est (et je sais que cela ne va pas plaire à la doxa "généraliste") c'est une forte spécialisation dans un domaine d'activité bien précis (spécialisation à la fois technique ET métier). Après c'est vaste, ca va du spécialiste des serveurs de trading, aux spécialisations événementiel, IT pour vidéo, IT pour télécoms, ingénierie documentaire. J'ai aussi un spécialiste du stockage qui gagne très bien sa vie aux USA en se faisant payer 2000 USD la journée en Freelance (il paie des taxes la dessus mais ca reste sympa et il bosse a quasi plein temps pour les boites de prod à Los Angeles). Maintenant la plupart de ces gens ne sont pas à l'image du fantasme de l'ingé généraliste qui connaitrait tout comme De Vinci et qui fait uniquement du management. Je sais les écoles aiment vendre cela pour faire réver les jeunes et les parents. Sauf que ce n'est pas la vraie vie.
Mais le point commun entre tous les ingés que je connais qui vivent plus que confortablement c'est une connaissance experte d'un truc. Un truc pas forcément courant qu'il revendent cher. Après en ayant appris à apprendre, tu peux réapprendre un autre truc si ton marché d'expertise s'asséche... Dans le lot aussi que l'on ne s'y trompe pas certains font du management et sont d'autant plus valorisé qu'ils connaissent le métier et les outils sur lesquels leurs équipes doivent bosser. Cela donne surtout des gens peu / pas remplaçable et donc un bon pouvoir de négociation.
Autre point commun de ceux qui ont bien réussi, la plupart ont eu des activités associatives dans l'établissement quand ils y étaient. Ce qui est la meilleure formation possible en matière de management. Et cela donne aussi un sens du concrêt et du contact. Parce que le management ce n'est pas que faire des diagrammes de GANTT et du Msproject et des Power Point c'est avant tout gérer de l'humain.
Je dirai plus la dessus qu'il y a un piège sur les métiers d'ingénieurs c'est celui de croire que l'on va magiquement se retrouver en position de manager sans avoir à acquérir l'expertise que l'école ne donne plus. Quel que soit l'école et quelle que soit sa spécialisation, il faudra en remettre une couche en sortie d'école. Pour ce qui est des écoles "généralistes" je dirai que soit on est en haut de tableau (X, Centrale) et on peut se sépcialiser dans ce que l'on veut en sortie (mais il faudra se spécialiser) soit c'est une formation très dangereuse au niveau professionnel. Mais soyons clair, l'homme de la renaissance n'existe plus. Et même une spécialisation en "informatique" cela ne veut rien dire tant le sujet est vaste. Déjà le mec qui sait à la fois coder et faire du réseau il est super généraliste. Mais je ne demande pas qu'il soit expert en base de données (par expert je n'entends pas faire trois requêtes SQL hein).
Donc Ignatus, pas de souci pour les métiers d'ingé mais il faut savoir pourquoi on y va. Ca vaut pour toutes les formations sauf les plus élitistes (comme Sciences Po Paris). Le mec qui fait des humas il a intérêt.
Cela dépend de ce que tu veux faire. Si tu veux bosser dans la technologie alors des connaissances scientifiques et techniques sont indispensables. Je dirai que faire des sciences ca forme le cerveau. Et globalement sans une formation scientifique solide peux tu encore comprendre le monde qui t'entoure. Quand on voit nos politiciens parler on peut en douter. A moyen terme, tu as un risque non négligeable que la technocratie en tant que tel devienne une réalité.Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
Et maintenant tu compares choux et carottes, tu as des tas d'écoles d'ingé moins bien que Sciences Po Paris. Maintenant vaut il mieux faire l'X ou Sciences Po ? Tu vois faut comparer des formations qui boxent dans la même cour...
Re: CPGE
Parmi eux on a eu un X, ça a pas été si différent des autres au final ...Bidibulle a écrit :C'est le fait de s'être frotté justement à des sciences dures qui t'apprend que la réalité ne peut pas toujours être pliée selon ta volonté. Déjà que je croise pas mal d'ingénieurs qui ont oublié certains principes et réinventent les lois de la physique comme ça les arrange. J'ose pas imaginer quelqu'un qui n'a fait que des sciences molles. Enfin si. On voit le résultat : nos hommes politiques.ignatius a écrit :Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?Pi-r2 a écrit :le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
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Re: CPGE
Francky, faut avoir le nez et l'avance pour effectivement chopper la bonne niche qui fera que tu seras la compétence rare et donc chére. J'ai autant d'exemples de réussite que de gamelles dans mon entourage.
Sans compter qu'il faut également de bon talents commerciaux. Je ne crois pas au super expert, au caractère d'ours qu'on vient chercher en le suppliant.
Sans compter qu'il faut également de bon talents commerciaux. Je ne crois pas au super expert, au caractère d'ours qu'on vient chercher en le suppliant.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: CPGE
Ca existe, d'ailleurs c'est une partie de la raison d'être des chasseurs de têtes. Par contre, il faut avoir eu de la chance lors du choix du domaine d'expertise et être au dessus du lot. Par exemple en ce moment c'est le délire autour du machine learning surtout en deep et en renforcement. Si ton CV affiche de manière crédible des compétences dans le domaine et non une simple réorientation datant des dernières années depuis un domaine connexe (stats, info, algèbre) alors c'est sans soucis l'entrée dans les très hauts salaires du privé (ou le financement de la start up pourtant encore un peu bancale).Bidibulle a écrit :Francky, faut avoir le nez et l'avance pour effectivement chopper la bonne niche qui fera que tu seras la compétence rare et donc chére. J'ai autant d'exemples de réussite que de gamelles dans mon entourage.
Sans compter qu'il faut également de bon talents commerciaux. Je ne crois pas au super expert, au caractère d'ours qu'on vient chercher en le suppliant.
Edit: évidemment pour les jeunes qui s'y mettent maintenant, cela reste un bon choix mais il est peu probable que le tapis rouge soit le même dans 5 ans.
Re: CPGE
Les CPGE sont les formations les plus efficaces pour te former au raisonnement. Si tu décroches une grande école, tu es assuré d'avoir un salaire très décent (je dépasse les estimations de francky franck, et cela en ayant une carrière médiocre et sans effort de ma part, parce que comme dit zaz.1, je suis une grosse feignasse)ignatius a écrit : Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
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Re: CPGE
Bien sur, mais l'expert "autiste" c'est un peu un mythe. Ca existe, ca marque les esprits, mais beaucoup de gens peuvent être normaux et bons. Et oui, il faut savoir un minimum se vendre.Francky, faut avoir le nez et l'avance pour effectivement chopper la bonne niche qui fera que tu seras la compétence rare et donc chére. J'ai autant d'exemples de réussite que de gamelles dans mon entourage.
Sans compter qu'il faut également de bon talents commerciaux. Je ne crois pas au super expert, au caractère d'ours qu'on vient chercher en le suppliant.
Pour le reste je ne dirai pas d'avoir du nez. Choisir de faire de la technique durant ses premiers boulots (important), et mettre les mains dans le truc un peu mystique auquel les autres n'osent pas toucher. En général ca suffit Et voir ou ca mène. Si ca ne mène nulle part, démissionner vite, retrouver ailleurs, jusqu'à ce que ca mène quelque part. Puis tirer les spaghettis au fur et à mesure.
Si possible trouver un poste ou on a des contacts avec l'extérieur de la boite. (Avant vente typiquement c'est un bon plan, tu fais à la fois des trucs techniques sympa et tu parles avec plein de gens qui sont susceptibles de t'embaucher plus tard).
Mais ne jamais se réorienter ou faire des choses sans savoir pourquoi. Le recruteur tentera toujours de comprendre pourquoi tu as fait ce choix à un moment de ta carrière. Si c'est explicable, tu gagnes des points, sinon...
Effectivement j'ai donné les salaires pour une école qui quelque soit ses qualités n'est pas considéré comme une "grande". On parle ici d'une bonne école de catégorie B, pas de la meilleure école de catégorie A. J'allais dire qu'un X qui n'est pas à 5000 € à 35 ans il s'est grave viandé. Alors que l'autre sera dans la moyenne de sa promotion. Dans tous les cas, cela veut dire qu'un ingé "moyen" sorti d'une école correcte sans être exceptionelle se fera assez vite un salaire qui s'il n'est pas extraordinaire garantit de vivre correctement en France. Et comme indiqué il y a du monde à plus de 100K même si la on a en général une grosse partie en variable.Les CPGE sont les formations les plus efficaces pour te former au raisonnement. Si tu décroches une grande école, tu es assuré d'avoir un salaire très décent (je dépasse les estimations de francky franck, et cela en ayant une carrière médiocre et sans effort de ma part, parce que comme dit zaz.1, je suis une grosse feignasse)
Et la c'est lol car effectivement j'ai vu plein de monde refuser des boulots dans ma boite au motif que le salaire "principal" était trop faible. Sauf qu'une fois les primes d'intervention payées tu l'as plus que doublé (ca dépend des années, les années paires avec les évènements sportifs c'est le bonheur surtout quand ils ont lieu hors union européenne). Et je ne parles même pas du bonus qui vient en plus.
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Re: CPGE
Ça a toujours été le cas. Etre un cas rare a toujours permis de te distinguer, de n'avoir aucun concurrent (sur le marché de l'emploi). Exemple parler couramment plus de 3 langues. Parents italiens, vivant au Luxembourg (français et allemand courant, je ne parle pas du luxembourgeois qui ne sert pas à grand chose sauf si on vit au Luxembourg), a vécu 10 ans en Angleterre pendant l'enfance, part en erasmus en Espagne.franckyfranck a écrit : Mais le point commun entre tous les ingés que je connais qui vivent plus que confortablement c'est une connaissance experte d'un truc.
Autre cas, un soudeur. Le soudeur fait de la plongée sous-marine avec excellente condition physique, il peut se spécialiser comme soudeur en milieu aquatique, ça peut vite chiffrer en terme de salaire. Tu as beaucoup de soudeurs, beaucoup moins avec excellente conditions physique et plongeur de haut niveau.
Re: CPGE
Vous avez fait une école qui concerne les 1000 meilleurs de votre génération environ. Les classes d'âge tournent autour de 1 million (moins maintenant plutôt 800k, sûrement plus pour la votre), ce qui vous met dans les 0.1% de votre génération. Les 0.1% les mieux payés touchent en France au moins environ 250k€ annuels nets de traitements et salaires par unité de consommation. De combien est le salaire médian des X en France ?Pi-r2 a écrit :Les CPGE sont les formations les plus efficaces pour te former au raisonnement. Si tu décroches une grande école, tu es assuré d'avoir un salaire très décent (je dépasse les estimations de francky franck, et cela en ayant une carrière médiocre et sans effort de ma part, parce que comme dit zaz.1, je suis une grosse feignasse)ignatius a écrit : Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?
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"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: CPGE
eh bien tu me poses une colle, je n'en sais rien.wasabi a écrit : De combien est le salaire médian des X en France ?
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Re: CPGE
Pour les X je ne sais pas, mais pour Centrale, vu que vous associez les deux écoles dans un post précédent, le salaire moyen brut total à 35ans en France doit être entre 50k€ et 60k€, c'est à dire bien en dessous des 5000€ nets mensuels (qui font 75k€ bruts environ). Ceci dit j'ai pas lu d'étude récente, c'est l'extrapolation inflationiste d'une que j'avais lu il y a quelques années.franckyfranck a écrit : J'allais dire qu'un X qui n'est pas à 5000 € à 35 ans il s'est grave viandé.
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Re: CPGE
Vous pensez qu'il est de plus que 250 000 € par UC ? De moins ? De beaucoup moins ? Et j'ai bien dit médian, pas moyen.Pi-r2 a écrit :eh bien tu me poses une colle, je n'en sais rien.wasabi a écrit : De combien est le salaire médian des X en France ?
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936
Re: CPGE
le médian doit être beaucoup moins, certains choisissent des voies moins rémunératrices.wasabi a écrit :Vous pensez qu'il est de plus que 250 000 € par UC ? De moins ? De beaucoup moins ? Et j'ai bien dit médian, pas moyen.Pi-r2 a écrit :eh bien tu me poses une colle, je n'en sais rien.wasabi a écrit : De combien est le salaire médian des X en France ?
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Re: CPGE
1) Pour démontrer ta capacité à travailler comme un bourricot en y mettant toute ton âme.ignatius a écrit :Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?Pi-r2 a écrit :le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
2) Prouver que tu peux produire ce travail en milieux hostiles.
Ce qui te places en bonne posture par rapport aux qualités attendues d'un dirigeant.
(Je déconne à peine )
Modifié en dernier par watoo le 04 oct. 2016, 20:25, modifié 1 fois.
Quelqu'un a des nouvelles d'ignatius ?
Re: CPGE
C'est drôle, j'en discute pas mal ces derniers temps avec mes anciens camarades de promo. Notamment parce que j'ai des enfants qui sont à la croisée des chemins. Bref un peu les mêmes questions;ignatius a écrit :Dans ce cas, pourquoi passer par une CPGE et une école d'ingénieur ?Pi-r2 a écrit :le problème est qu'il y a finalement très peu d'ingénieurs qui font encore un métier scientifiques, ils font tous lus ou moins la même chose que toi (audit, contrôle, bullshit, ...)ignatius a écrit : Cependant tout ce qui est métier scientifique,
Une formation généraliste type Sciences Pô n'est elle pas plus adaptée ?
Mon point de vue ne compte pas, parce que je suis retiré du système, fonctionnaire, etc...
Mais c'est bien la question que je leur pose : faut-il faire un métier ayant une réelle composante technique, un niveau d'expertise exceptionnel qui assure une valeur concurrentielle, ou bien s'agit -il de "brasser des affaires" pour faire soft.
Ce qui est curieux, c'est que j'ai obtenu de leur part les deux types de réponses.
IL y a ceux qui sont les tenants d'avoir une tête très performante mais on s'en fout du socle technique, et il y a ceux qui disent que savoir faire implique compétence implique reconnaissance et percée professionnelle (avec d'autres prérequis of course).
Et je parle de copains qui gèrent des postes à très hautes responsabilités, entre 200, 500 personnes comme directeurs jusqu'à 10000 personnes dans leur boite...
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: CPGE
les chercheursPi-r2 a écrit :le médian doit être beaucoup moins, certains choisissent des voies moins rémunératrices.wasabi a écrit :Vous pensez qu'il est de plus que 250 000 € par UC ? De moins ? De beaucoup moins ? Et j'ai bien dit médian, pas moyen.Pi-r2 a écrit :eh bien tu me poses une colle, je n'en sais rien.wasabi a écrit : De combien est le salaire médian des X en France ?
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: CPGE
En te lisant, j'ai surtout l'impression que la question posée concerne plus celle du statut social, cad quel métier t'apporte ce statut, cette valeur concurrentielle comme tu dis, et je mets derrière statut tout ce qu'on peut rattacher à ce qu'on appelle la réussite sociale : rémunération élevée, "reconnaissance", postes à très hautes responsabilités -plus t'as de personnes, plus tes responsabilités sont hautes (et perso, je me marre un peu parce qu'à ce niveau là, tu n'es finalement plus responsable de rien sauf, peut-être, juste brasser des millions... et donc tout cela ne revient finalement qu'à une question de pognon) que celle du métier dans lequel la personne pourrait s'épanouir. Et quand on a un "cerveau", n'est-ce pas un peu du gâchis de ne s'en servir que pour compter les €, les £ ou les $ ?Jeffrey a écrit :Mais c'est bien la question que je leur pose : faut-il faire un métier ayant une réelle composante technique, un niveau d'expertise exceptionnel qui assure une valeur concurrentielle, ou bien s'agit -il de "brasser des affaires" pour faire soft.
Ce qui est curieux, c'est que j'ai obtenu de leur part les deux types de réponses.
IL y a ceux qui sont les tenants d'avoir une tête très performante mais on s'en fout du socle technique, et il y a ceux qui disent que savoir faire implique compétence implique reconnaissance et percée professionnelle (avec d'autres prérequis of course).
Et je parle de copains qui gèrent des postes à très hautes responsabilités, entre 200, 500 personnes comme directeurs jusqu'à 10000 personnes dans leur boite...
Re: CPGE
en parlant de procédure, il y a visiblement maintenant un nouveau système d'affectation automatique pour les lycées et bientôt les collèges parisiens. J'ai lu un article, je n'en sais pas plus, selon lequel ça faisait beaucoup de mécontents car pour une raison plus ou moins obscure les boursiers se retrouvent avec un gros bonus à profil équivalent. Et en conséquence certains établissements "prestigieux" se retrouvent avec des proportions de boursiers sans commune mesure avec les années précédentes, ce qui traduit un changement de la population s'y rendant. Et inversement ceux qui avec l'ancien système -ancien de quand je n'en sais rien- se seraient retrouvés dans ces établissements se retrouvent dans des lieux moins "prestigieux".Jeffrey a écrit :ça fait plus de dix ans que la procédure APB a changé les modalités de recrutement. Les prépas n'ont aucun moyen de connaitre le rang de classement des prépas par les demandeurs pour la bonne et simple raison qu'elles examinent les dossiers AVANT que les candidats ne classent leur demande.
D'où plusieurs questions.
Est ce que c'est vrai.
Est ce que c'est un mouvement général ou qui n'a eu lieu que dans le / les établissements cités dans l'article que j'ai lu (express je crois).
Et si les réponses aux deux questions précédentes sont affirmatives, alors est ce qu'on tranchera dans les prochaines années comme je disais entre la qualité du processus de sélection et la valeur ajoutée par le processus celui des deux qui a la plus forte contribution à la "réputation" du lycée. Parce que c'est un peu la même idée que l'expérience de pensée que je relatais tantôt, mais au lieu de switcher le corps enseignant, on intervertit les élèves.
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Re: CPGE
Pi-r2 a écrit :eh bien tu me poses une colle, je n'en sais rien.wasabi a écrit : De combien est le salaire médian des X en France ?
Wikipedia a écrit :En 2012, le salaire d'embauche moyen annuel brut hors prime des polytechniciens à la sortie de l'École était de 47 000 €. Sa médiane était à 44 000 €. Trois ans après la sortie le salaire moyen se situait entre 44 000 € et 48 000 €, soit l'un des plus élevés parmi les écoles d'ingénieurs françaises. Concernant l'ensemble des diplômés, le salaire médian annuel brut des polytechniciens était sur l'année 2006 de 96 000 € contre 51 550 € pour l'ensemble des ingénieurs français et le salaire moyen était de 114 000 € contre 63 000 € pour l'ensemble des ingénieurs français. Au sein du groupe, d'importantes disparités de salaire existent, ainsi le salaire des polytechniciens dans la fonction publique ayant 6 à 15 ans d'expérience est 35 % inférieur à celui de leurs homologues employés dans le secteur privé industriel.
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