EU12 a écrit : ↑26 déc. 2018, 12:52
je cite Gray Mouster : Que pensez-vous de ça ? En gros, aux Etats-Unis deux athlètes trans (moins de 17 ans) ont couru avec les filles et ont à peu près tout gagné, faisant tomber un record de leur état au passage. A priori, ils n'ont pas encore suivi de traitement hormonal. Certains parents ont lancé une pétition car ils ne trouvent pas ça juste.
Ca pose problème, c'est indéniable mais n'est-ce pas là un épiphénomène ?
ça illustre surtout une incohérence du sport, en particulier du sport de haut niveau.
On récompense par des prix voire des bourses aux USA, la victoire dans des épreuves dont le facteur principal n'est pas le travail ou le mérite, mais la chance d'être né avec le bon patrimoine génétique sans lequel tout travail n'est pas suffisant pour atteindre le haut niveau.
On le voit avec les sports d'endurance où avoir un phénotype somalien / érythréen est un avantage indépassable
On le voit avec les sports de vitesse où avoir un phénotype caribéen / antillais est un avantage indépassable
On le voit dans le saut en hauteur ou en longueur où être petit est un inconvénient insurmontable.
etc..
en fait dans la plupart des sports qui reposent sur une performance sine qua none et une technique assez simplistes plus que sur des performances secondaires et une technique mettant des années à être maîtrisée avec une vision du jeu et une stratégie, il y a des caractéristiques physiques qui sont clairement gagnantes. l’innée avant tout. Bref surtout en athlétisme.
Personne ne s'émeut qu'un homme petit ne pourra pas gagner la hauteur, un blanc un 100m.... aux JO. En revanche certaines catégories sont "aidées" avec des catégories spécifiques pour elles, ainsi dans les sports de combats on va favoriser les légers qui sinon ne gagneraient pas, dans les sports où les femmes sont inférieures en moyenne aux hommes on va créer des catégories pour elles... En revanche dans les sports où les femmes ne sont pas inférieures aux hommes c'est mixte (équitation...) voire interdit aux hommes ( barres asymétriques , poutre...).
En fait la catégorie présentée comme "dominée" par la société aura sa catégorie, alors que la catégorie présentée comme dominante ne l'aura pas.
Bref l'homme athlétique n'aura que la catégorie de base
alors que l'homme chétif on lui inventera des catégories en boxe, judo...
la femme on va lui faire des catégories pour elle partout où elle est moins bonne
l'handicapé on va lui faire carrément ses propres JO avec des catégories en nombre incroyables.
Et là patatra, un truc incroyable arrive : le dominateur -l'homme athlétique- trouve le moyen avec la transexualité de devenir le dominé et de concourir dans les catégories plus faciles. Et là c'est plus du jeu. On a ignoré le problème tout le long, tout ça est injuste, on récompense l'innée via la structuration en catégorie.
Mais là féminisme et LGBTABCD... ont des intérêts divergents et ça fait des étincelles, comme quand féminisme et islamisme ont des intérêts divergents sur le harcélement de rue. Bref quand ils ne sont plus main dans la main face à l'agresseur homme blanc cisgenre hétérosexuel chrétien.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936