vos aieux pendant 14/18

[remy51]

Ils faisaient quoi vos arrières grands parents /grands parents (je parle des militaires) pendant la grande guerre ? ils s'en sont sortis indemnes ?
Le père de mon père était déjà garde républicain avant la guerre (trompette dans la fanfare) , donc il est resté au chaud tout le long du conflit.
Le père de ma mère après ses 3 ans de service a enchainé avec la guerre. Il était "cultivateur" et savait très bien monter à cheval il était donc messager. Il a été fait prisonnier début juin 1918.

[neorural01]

Décidément, 14 -18 inspire beaucoup de monde....


L'arrière grand-père était secrétaire de mairie à Villeneuve les Béziers, et ayant dépassé la quarantaine, n'était plus prioritairement mobilisable.

N'ayant que deux filles, cette branche de la famille n'a pas été impactée par 14-18.

Par la suite, les trois générations qui ont suivi :
- son gendre : 39-45 prisonnier en Silésie,
- ses petits fils : Algérie
- arrières petits fils, de métier : Koweit, Irak, Balkans, Rwanda, Tchad

Depuis quinze ans, plus aucun militaire issu de la famille.

[FunamBulle]

Mon grand père a fait Verdun. Chanceux, il a été fait prisonnier et envoyé travailler dans une ferme en Autriche à Breslau (aujourd'hui la Pologne). Je ne l'ai pas connu, mais dès qu'on abordait le sujet, il pleurait et ne dormait pas de la nuit.

[stchong]

Ah bah ! moi je ne sais déjà pas ce qu'ils faisaient pendant la seconde guerre.

[Gpzzzz]

Du coté de ma mère : mon arrière grand père était trop jeune pour faire la guerre de 14-18, et a été mobilisé en 39-45 mais pas sur le front et mon grand père était trop jeune pour faire 39-45
Du coté de mon père : mon arrière grand père etait Italien, il a du faire 14-18 j'imagine vu qu'il etait en plein dans la tranche d'age. Mon grand père a fait 39-45 et a été prisonnier en Allemagne. Je ne me souviens plus s'il a été relaché ou s'il s'est évadé mais il est revenu à Paris bien avant la fin de la guerre (1942 je crois).
Après j'ai aussi les tontons qui ont été en Algerie

[clairette2]

Je ne sais pas quel était le corps d'armée de mon grand père, ce que je sais, c'est qu'il s'est pris un bout d'obus dans le pied dans le détroit des Dardanelles (Turquie), qu'il a choppé la gangrène, et que sa jambe a été raccourcie plusieurs fois sur le bateau qui le ramenait en France.
Lui qui voulait être agriculteur s'est retrouvé unijambiste...et inspecteur des impôts...

[Delambre]

Ils faisaient quoi vos arrières grands parents /grands parents (je parle des militaires) pendant la grande guerre ?

Trois de mes quatre arrière-grands-pères ont été mobilisés. Ils se sont ensuite mariés, ont fondé une famille et sont morts longtemps après (dans les années 50, 60 et 70).

[Goldorak2]

Du coté de mon père :

Mes ancêtres paternels étaient italiens.

Mon grand père paternel était dans l'armée italienne. Je sais pas trop ce qu'il a fait. A un moment, il a été capturé par les allemands (je suppose en 1943 lorsque l'Italie a changé de camp). Il a été envoyé pour travailler en France et a sauté du train quelque part en France lorsqu'il a apprit que le train se rendait en Allemagne. Il s'est ensuite caché dans les bois de l'est de la France. Avant d'y émigrer une grosse décénnie plus tard.

Le frère de ma grand mère paternel a été combattre sur le front russe et il en parlait en pleurant.

Pas d'info directe sur 1914-18 (enfin 1915-18 pour l'Italie...). Mais une rue du village où ont vécu mes ascendants paternels porte mon nom de famille, des frères morts pour l'Italie dans la grande guerre (ascendant... ou/et grands oncles. Après tout puisque nous existons, c'est que nos ancêtres ont survécu assez longtemps pour engendrer une descendance...).


De côté de ma mère :

Mon grand père maternel était pied noir en Algérie. Il était d'origine espagnole. Il a débarqué en 1944 en Provence avec l'armée d'Afrique. Il y était cuisinier.
Son père, mon arrière grand père maternel était donc espagnol en 14-18. Pas de guerre de 14 pour lui.

Pas d'info sur le père de ma grand mère. Ma grand mère était fille unique et est née pendant la grande guerre. C'est suspect. Je demanderais à ma maman à Noël si elle sait des choses...

[cashisking]

Pas d'info sur le père de ma grand mère. Ma grand mère était fille unique et est née pendant la grande guerre. C'est suspect. Je demanderais à ma maman à Noël si elle sait des choses...

Laisse passer Noël

[Groumf]

GrandPere posait les poteau telegraphique entre les tranchées
Gazé a Verdun. Il a survécu ( ca l'a rattrapé plus tard )
Une balle dans la jambe un peu plus tard. Gangrene declarée. Abandonné dans le bazar. Guérison spontanée(?) grâce aux asticots(?). Une fois que quelqu'un a remarqué qu'on pouvait le sauver ils l'ont récupéré.

Le meme en 39-45
Rafflé dans son village avec tous les hommes valides car les resistants venaient de faire sauter quelque chose.
Relaché car il avait fait Verdun et ca parlait aussi aux allemands (Grace au Maire... qui a plaidé sa cause mais y est resté lui )
Tout le reste du groupe a été fusillé séance tenante.
Son fils, maquisard, a participé ensuite au harcelement de la colonne.

Il refusait de parler de la guerre et faisait des cauchemards.


L'autre Grand Pere, c'est sur 39-45 que ca a chauffé. Mais lui aussi il a eu de la chance, c'est tombé a coté.
J'aime l'idée d'une Europe en paix et que ma fille parle Allemand avec ses amies. Pour que ca ne recommence pas.

[Ferrari]

Mon arrière grand père paternel Alfred :
- Envoyé sur le front de l'est durant la 1ere GM, avec l'armée d'orient.
On oublie souvent qu'il y avait un front à l'est...

Il a fait les Dardanelles.
L'anecdote que je tiens de son fils (mon grand père). L'arrière grand père étant partant pour les Dardanelles, il devait embarquer le jour J depuis le sud de la France sur un des bateaux de la flotte.
Sauf qu'il a finit sa nuit dans un fossé, bourré comme un coin...Il n'a pas pu prendre ce premier convoi. Il a pris le second convoi partant à J+1 (l'anecdote dit J+1 mais selon mes lectures c'est sans doute un convoie plus tard dans l'année).
Coup de bol, le premier convoi a été anéantit complétement mais pas le second !

Il a été dans les tranchés aussi : il a été plusieurs fois gradé pour faits de guerre puis dégradé pour insubordination.
Son caractère bien trempé et son goût pour la bouteille expliquent bien des choses.

Il a survécu.
J'ai sa photo encadrée et sa douzaine de médailles.

[achillemo]

J'aime l'idée d'une Europe en paix et que ma fille parle Allemand avec ses amies. Pour que ca ne recommence pas.

Oui pour avoir la paix détruisons ce qui reste de la prospérité française et ne disons jamais non aux allemands...

[seb-seb]

Mon arrière grand père paternel Alfred :
- Envoyé sur le front de l'est durant la 1ere GM, avec l'armée d'orient.
On oublie souvent qu'il y avait un front à l'est...

Il a fait les Dardanelles.
L'anecdote que je tiens de son fils (mon grand père). L'arrière grand père étant partant pour les Dardanelles, il devait embarquer le jour J depuis le sud de la France sur un des bateaux de la flotte.
Sauf qu'il a finit sa nuit dans un fossé, bourré comme un coin...Il n'a pas pu prendre ce premier convoi. Il a pris le second convoi partant à J+1 (l'anecdote dit J+1 mais selon mes lectures c'est sans doute un convoie plus tard dans l'année).
Coup de bol, le premier convoi a été anéantit complétement mais pas le second !

Il a été dans les tranchés aussi : il a été plusieurs fois gradé pour faits de guerre puis dégradé pour insubordination.
Son caractère bien trempé et son goût pour la bouteille expliquent bien des choses.

Il a survécu.
J'ai sa photo encadrée et sa douzaine de médailles.

Idem pour mon arrière grand père Léon.

Est envoyé à Salonique, en Grèce. L'expédition de Salonique, dénommée aussi Front d'Orient se déroule de 1915 à 1918. A la fin de 1918, ces soldats sont envoyés en Roumanie. L'aventure des ‘’Poilus d'Orient’’ s'achève en mars 1919, ils auront fait 5 mois de guerre de plus que leurs camarades. Durant ces années, les soldats subissent les affres de la région, grands froids l’hiver, fortes chaleurs l’été et doivent lutter contre la maladie: dysentrie, scorbut et surtout un paludisme endémique. Ci dessous quelques extraits du livre ‘’Les Poilus d’Orient" de Pierre Miquel :
- Le paludisme accable l’ensemble de l’armée, particulièrement à Salonique dans les camps insalubres. Les hommes
sont pris de fièvre, vomissent de la bile, maigrissent, souffrent de frissons glacés alors que leur fièvre atteint 41°c.
- Les commandants savaient bien que l’Orient c’était le bagne.
- Quand la flotte débarque à Odessa en décembre 1918, les anciens de Salonique se mirent à gronder dans les
cantonnements. L’épopée des ‘’Poilus d’Orient’’ s’acheva sur les quais blafards d’Odessa en mars 1919.
- Privés des bénéfices de la victoire qu’ils avaient bel et bien remportée sur leur front, maintenus dans la guerre plus
longtemps que les autres, les survivants de Salonique rentraient chez eux plein d’amertume, conscients d’avoir été
pendant 4 ans les oubliés de la grande guerre.
- Les journaux de France restaient muets sur leurs exploits comme s’ils s’étaient rendus complices d’une erreur
stratégique.

[dams13]

Grand père paternel médecin / chirurgien militaire termina au rang de colonel, il officia dans la résistance en tant que médecin mourut à 93ans.
Grand oncle #1 lieutenant (promotion à titre posthume) mort à Verdun le corps ne sera jamais retrouvé suite à un tapis de bombe allemande aucun membre de son bataillon n'y survivra.
Grand oncle #2 monta les grades et il finit général 3 étoiles et mourut de sa belle mort mais je pense qu'il réussit a passé au travers des gouttes post 2eme guerre mondial, il refusa toujours de parler de la période de l'occupation et ne parlait jamais avec mon grand père.
Grand père maternel mécanicien de char.

[FunamBulle]

Il y a comme un biais dans ces témoignages : les hommes relatés ont presque tous survécu , c'est normal, il n'y a personne pour rappeler la mémoire de ceux qui sont morts sans descendance (car jeunes).

[Praséodyme]

Mon arrière-grand-père a été mobilisé en 1914. Il a fait la bataille de Maubeuge et a été fait prisonnier avec 46000 hommes en septembre. Je crois qu'après la stabilisation du front et l'occupation du Nord de la France, il a dû être libéré pour regagner la ferme familiale. Il faudrait que je retrouve ses carnets qu'avait conservé mon grand-père pour connaître précisément les dates et les lieux.

[Manfred]

Il y a comme un biais dans ces témoignages : les hommes relatés ont presque tous survécu , c'est normal, il n'y a personne pour rappeler la mémoire de ceux qui sont morts sans descendance (car jeunes).

il faudrait donc parler des arrières-grand-oncles.

[Praséodyme]

Il y a comme un biais dans ces témoignages : les hommes relatés ont presque tous survécu , c'est normal, il n'y a personne pour rappeler la mémoire de ceux qui sont morts sans descendance (car jeunes).

il faudrait donc parler des arrières-grand-oncles.

J'ai perdu un grand-oncle en mai 1940 dans la poche de Dunkerque.
Lui n'a pas eu l'occasion de me faire des cousins.

[moinsdewatt]

Il y a comme un biais dans ces témoignages : les hommes relatés ont presque tous survécu , c'est normal, il n'y a personne pour rappeler la mémoire de ceux qui sont morts sans descendance (car jeunes).

il faudrait donc parler des arrières-grand-oncles.

Effectivement.

J' ai 57 ans, donc pour mes aïeux il s'agit du coté de mon pére, de mon Grand Pére. Guerre de 14-18 avec deux fois bléssé dont une fois avec un éclat d'obus qui aurait pu lui trancher la carotide à quelques cm prés. Il a donc survécu (mort en 1971).
De milieu éduqué.

Mais son frére lui est mort. Ca aurait été mon grand oncle.

[olmostoline]

Mon arrière grand père paternel Alfred :
- Envoyé sur le front de l'est durant la 1ere GM, avec l'armée d'orient.
On oublie souvent qu'il y avait un front à l'est...

Il a fait les Dardanelles.
L'anecdote que je tiens de son fils (mon grand père). L'arrière grand père étant partant pour les Dardanelles, il devait embarquer le jour J depuis le sud de la France sur un des bateaux de la flotte.
Sauf qu'il a finit sa nuit dans un fossé, bourré comme un coin...Il n'a pas pu prendre ce premier convoi. Il a pris le second convoi partant à J+1 (l'anecdote dit J+1 mais selon mes lectures c'est sans doute un convoie plus tard dans l'année).
Coup de bol, le premier convoi a été anéantit complétement mais pas le second !

Il a été dans les tranchés aussi : il a été plusieurs fois gradé pour faits de guerre puis dégradé pour insubordination.
Son caractère bien trempé et son goût pour la bouteille expliquent bien des choses.

Il a survécu.
J'ai sa photo encadrée et sa douzaine de médailles.

Idem pour mon arrière grand père Léon.

Est envoyé à Salonique, en Grèce. L'expédition de Salonique, dénommée aussi Front d'Orient se déroule de 1915 à 1918. A la fin de 1918, ces soldats sont envoyés en Roumanie. L'aventure des ‘’Poilus d'Orient’’ s'achève en mars 1919, ils auront fait 5 mois de guerre de plus que leurs camarades. Durant ces années, les soldats subissent les affres de la région, grands froids l’hiver, fortes chaleurs l’été et doivent lutter contre la maladie: dysentrie, scorbut et surtout un paludisme endémique. Ci dessous quelques extraits du livre ‘’Les Poilus d’Orient" de Pierre Miquel :
- Le paludisme accable l’ensemble de l’armée, particulièrement à Salonique dans les camps insalubres. Les hommes
sont pris de fièvre, vomissent de la bile, maigrissent, souffrent de frissons glacés alors que leur fièvre atteint 41°c.
- Les commandants savaient bien que l’Orient c’était le bagne.
- Quand la flotte débarque à Odessa en décembre 1918, les anciens de Salonique se mirent à gronder dans les
cantonnements. L’épopée des ‘’Poilus d’Orient’’ s’acheva sur les quais blafards d’Odessa en mars 1919.
- Privés des bénéfices de la victoire qu’ils avaient bel et bien remportée sur leur front, maintenus dans la guerre plus
longtemps que les autres, les survivants de Salonique rentraient chez eux plein d’amertume, conscients d’avoir été
pendant 4 ans les oubliés de la grande guerre.
- Les journaux de France restaient muets sur leurs exploits comme s’ils s’étaient rendus complices d’une erreur
stratégique.

Il y a un film de Bertrand Tavernier qui parle de ces régiments. Je crois que c'est Capitaine Conan.

[Bidibulle]

Deux arrières grand-pères trop vieux et donc dans l'infanterie territoriale, l'un chauffeur de camion, l'autre à aménager des routes, des abris derrière le front.
Un autre, haut fonctionnaire dans l'administration coloniale, donc non mobilisé.
Le cas du dernier et de son frère est plus étonnant. Lao-Cambodgiens, naturalisés français, les deux frères sont incorporés (comme tout citoyen français) au 11ème Régiment d'Infanterie Coloniale à Saïgon. Ils auraient pu rester tranquilles à Saïgon, mais en 1918, ils se portent volontaires pour la métropole, et se retrouvent en juillet transférés au 412ème RI. Ils participent à la contre-offensive. Mon arrière grand-père survivra, son jeune frère mourra à 20 ans tué par un obus près de Noyon. Parfois, je me demande comment s'est passée cette rencontre entre des paysans berrichons et deux petits jaunes. Une rencontre interculturelle banale aujourd'hui, mais insolite au début du XXème siècle.

[maryd'oc]

Mon grand père maternel né en 1899 a été mobilisé pour la première guerre mondiale en 1917. Il savait s'occuper des chevaux donc il était dans la cavalerie ce qui lui a peut être sauvé la vie. Il n'en parlait jamais.
Mon grand-père paternel était né en 1872. Il a eu neuf enfants avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Il n'a pas été mobilisé.
Son fils aîné s'est enrôlé en tant que militaire en 1936. Il a fait la guerre mais dans le sud est asiatique. Il a été fait prisonnier là-bas. Je sais seulement que ce fut terrible car ils étaient souvent déplacés à pied du nord au sud et vice et versa. A ses 18 ans, mon père a "choisi" la carrière militaire en 1937 (choisi est un bien grand mot... en fait il s'est trouvé à la tête d'une famille nombreuse. Vu l'âge de son père, il fallait faire rentrer de l'argent) . Comme il était très sportif il a donc été intégré dans l'équipe d'athlétisme d'Antibes (ou Juan Les Pins). Jusque là tout va bien. Il a été fait prisonnier en 1939. Il est allé dans un camp en Allemagne pendant 5 ans. Il a fait 4 tentatives d'évasion. Il a été repris. Il a été battu, enfermé au mitard.
A sa sortie il faisait 35 kgs pour 1,75 M (Les ex prisonniers se faisaient recenser à l'hôtel Lutetia). Néanmoins il a appris l'allemand, m'a poussé à apprendre cette langue et n'avait pas de haine contre ce peuple. Il a ensuite fait l'Indochine Adoré la Baie d'Halong, la gentillesse des cambodgiens. Il a été décoré deux fois de la croix de guerre pour avoir aidé des blessés à se soustraire du feu nourri de l'ennemi (je l'ai su uniquement en lisant son livret militaire). Il est ensuite rentré dans la police. En fait il parlait très peu de la période où il était militaire et uniquement en bien.
J'ai travaillé ensuite dans une banque. Il m'arrivait d'avoir des clients qui revenaient des balkans (Serbie/ ex Yougoslavie) Ils étaient traumatisés. Lorsque j'ai connu mon mari (début 1990) , il rêvait d'y aller pour en découdre. Il ne s'est jamais engagé.

[watoo]

Pas d'info sur le père de ma grand mère. Ma grand mère était fille unique et est née pendant la grande guerre. C'est suspect. Je demanderais à ma maman à Noël si elle sait des choses...

Laisse passer Noël

+1 avec cash
Attends plutôt la Saint-Valentin

[watoo]

...
Il y a un film de Bertrand Tavernier qui parle de ces régiments. Je crois que c'est Capitaine Conan.

Excellent film avec un Philippe Torreton magistral !