Re: Coût des carburants
Posté : 18 nov. 2018, 11:53
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c'est pas dit du tout, ça peut être l'élément déclencheur d'un krach.
En cambrousse on n'a pas de problème de prix. On vend certes pas cher, mais on a acheté pas cher, et on rachètera éventuellement pas cher.
Les bons chiffres: 2012 = 9,22 ; 2018 = 9,88 , soit 7,2% d'augmentation sur la période (cf source)
C'est juste une erreur dans la légende (6,41 est erroné). Le graphique semble correct. En faisant des calculs à la louche, j'obtient des chiffres similaires : pour le gasoil 6,59 litres en 2012 et 6,81 litres en 2018.
C'est du E5.5kamoulox a écrit : ↑20 nov. 2018, 23:18Ça gueule pour 1,50 le gazole chez les gilets jaunes mais là il n’y a plus personne
2,70 le litre les cocos!
https://www.auchandirect.fr/produits/41871
Non, cela ne fera pas bizarre, tout simplement parce que personne à la fac ne vérifie ce qui est enseigné, ni avec quelle rigueur. D'ailleurs, personne ne contrôle l'enseignement universitaire. Il n'existe aucun organisme de contrôle. Mieux, un enseignant chercheur est supposé consacrer la moitié de son temps à l'enseignement. Dans les faits, les enseignants chercheurs sont évalués sur leur publication. Les promotions ne sont attribuées que sur les valeurs de publication, les candidatures à tout poste ne se fait que sur l'examen des articles publiés et sur la qualité de ces derniers. Il n'existe aucun mécanisme universitaire qui évalue le travail d'enseignement des enseignants chercheurs, ni dans les textes, ni dans la pratique.ab86 a écrit : ↑17 nov. 2018, 21:47J'imagine qu'Ignatius, aprés avoir adulé Hollande, puis Macron, puis le prochain ... propose de diminuer le traitement des enseignants pour augmenter celui des fonctionnaires du Minefi.
Pourquoi ne proposes-tu pas autre chose, par exemple de facturer au vrai prix les consomateurs de ce service public ? A la louche,
Collège : 8500 euros/an 3 300 000 éleves
Lycée : 11000 euros/an 2 300 000 elèves
Université : 11000 euros/an 1 700 000 étudiants
Je ne sais pas pourquoi, mais en plus de faire rentrer des sous (entre 30 et 60 milliards suivant l'évaporation des effectifs) je sens que les conditions de travail des enseignants s'amélioreraient soudain... Bon, il faudrait compter immédiatement sur quelques chomeurs de plus (ceux qui ne peuvent payer) ...
A propos, Ignatius, tu as combien d'enfants ?
Dans la réalité, dans mon université (et nous ne sommes pas les seuls), le nombre d'étudiants a très fortement augmenté (je parle en moyenne de +50 à +80% sur les effectifs) en quelques années mais cela doit se faire à coût baissant. Par exemple :
- les modules passent de 60 à 50 heures, pour enseigner officiellement la même chose, les cadres A++ - qui ne sont pas des enseignants - ont décidé que cela se faisait très bien sur une feuille excel, alors roule ma poule .
- les limites pour dédoubler un groupe de TD ou TP ont pris 20% (en gros un TD était limité à 35 étudiants, maintenant, c'est 42). En gros sur un TD de deux heures, on a 3 minutes à consacrer à chaque étudiant pour vérifier son travail.
- en sciences, nous avons des TD d'anglais avec UN enseignant devant 110 étudiants dans un amphi (toujours décidé par les cadres A++ des services centraux),
etc...
Et cela ne suffit pas, l'université a décidé début septembre de ne plus payer tout ou partie des heures supplémentaires.
Pour le second semestre, si la situation ne se débloque pas, des modules obligatoires de la licence et master d'informatique ne seront pas terminés ou enseignés, sauf si les enseignants effectuent des heures gratuitement (ce que je ne vais pas faire de mon coté), et d'autres universités sont dans le même cas.
Cela risque de faire bizarre au mois de mars si des cours s'arrêtent parce que l'université n'a plus de quoi payer les enseignants nécessaires. Comment cela va se passer pour la délivrance des diplomes alors qu'un ou plusieurs modules obligatoire n'a pas eu lieu ?
Pour le bac j'ai déjà vu des les notes "rectifiées" par des commissions d' "harmonisation", sous prétexte que les correcteurs ne notent pas tous pareil et qu'il faut compenser la sévérité de certains. On se demande à quoi servent les barèmes de notation d'ailleurs...
Quote pour l'histoire.pimono a écrit : ↑28 nov. 2018, 03:55en 2012~, le sans plomb était en moyenne à 1,06e/L
Ils auront bien entubé le peuple avec ce qu'ils appellent "la géopolitique" car rien ne justifie cette hausse des prix hors de toute logique mécanique. (je ne polémiquerai pas sur ça, c'est mon avis et puis c'est tout).
Bof, les journalistes nous bassinent régulièrement avec ce genre d'approximations : "le prix du litre augmentera de 0,08 centimes d'euro".Mortel le mec, la meilleure de l'année
ça peut être du aussi à la récession. Pour le fioul et le gazole, c'est déjà le cas. Adaptation de l'offre à la demande ne se fait pas en claquant des doigts.crispus a écrit : ↑20 nov. 2018, 21:29Frappés par la crainte d'un pétrole trop abondant, les cours dégringolent
C'est la pénurie tant annoncée.
Je croyais que s'était une menace de Trump sur l'Arabie Saoudite.pat43 a écrit : ↑28 nov. 2018, 16:43ça peut être du aussi à la récession. Pour le fioul et le gazole, c'est déjà le cas. Adaptation de l'offre à la demande ne se fait pas en claquant des doigts.crispus a écrit : ↑20 nov. 2018, 21:29Frappés par la crainte d'un pétrole trop abondant, les cours dégringolent
C'est la pénurie tant annoncée.
je suis désolé, il était très tard quand j'ai posté,Hippopotameuuu a écrit : ↑28 nov. 2018, 07:23
Quote pour l'histoire.
Mortel le mec, la meilleure de l'année : "La moyenne nationale pour l'essence sans plomb est de un virgule six Euros"
Ça s'écrit 1,60 €
1.06 c'est normal, vous avez vu la plaque de la jaguar ? Baisez les gilets jaunes.Hippopotameuuu a écrit : ↑28 nov. 2018, 07:23Quote pour l'histoire.pimono a écrit : ↑28 nov. 2018, 03:55en 2012~, le sans plomb était en moyenne à 1,06e/L
Ils auront bien entubé le peuple avec ce qu'ils appellent "la géopolitique" car rien ne justifie cette hausse des prix hors de toute logique mécanique. (je ne polémiquerai pas sur ça, c'est mon avis et puis c'est tout).
Mortel le mec, la meilleure de l'année : "La moyenne nationale pour l'essence sans plomb est de un virgule six Euros"
Ça s'écrit 1,60 €
En 2018 "l'essence sans plomb" et donc 20 cts moins chère qu'en 2012, et c'est pour ça que les G-J manifestent avec le soutient éperdu et bruyant des Pimonos.
On est pas sortie le luc des ronces.
C'est déjà le cas. Le pétrole a baissé, pourtant le fioul et l'essence coûtent presque toujours aussi cher (juste une légère baisse).
Légende urbaine !
Jeffrey a écrit : ↑10 nov. 2018, 00:16je viens de m'amuser à un petit calcul.
Sur ce site https://co2solidaire.org/calculateur-co2/
on trouve un calculateur de l'empreinte carbone.
Un aller retour pour 4 personnes Paris Ajaccio en classe éco, ça donne 1,8 Tonne de CO2
La distance équivalente (1950 kms) en voiture diesel, ça produit 400 kg de Co2.
Evidemment, on ne va pas en voiture en Corse sans passer par un bateau. Mais à kilométrage égal, la différence, c'est 1T400 de Co2.
D'ailleurs, prenons maintenant une voiture type citadine, la 208 1.0 68 ch. 102g de CO2 au km.
Et la voiture de Schtong, une XC60 de 160 ch , diesel disons 150 ch (pas trouvé 160), soit 117 g de Co2 au km
https://www.larevueautomobile.com/Fiche ... o_XC60.php
Donc ça fait... 15 g de Co2 de différence au km. Donc, pour écouler l'équivalent de 1T8 correspondant à un vol en avion en France, ça fait ... 120 000 kilomètres. cent ving mille kilomètres !
Et si on partait un jour en vacances aux antilles en famille ? ou à la Réunion ? ça fait ... 16T de CO2, soit 100 000 kilomètres équivalent d'une Porsche Cayenne
https://www.larevueautomobile.com/Fiche ... 21549.2018
pour quelle raison on ferait chier les gens à rouler en mini voiture ? Pour le RC ? Il n'y a pas comme un problème là ?
Parmi l’ensemble des modes de transport utilisés pour les déplacements à longue distance, l’avion détient encore une faible part : il assure 5,7 % des voyages à longue distance en 2008. En revanche, il est à l’origine de 29,9 % des kilomètres parcourus.
Avec une longueur moyenne de 2 400 kilomètres, stable dans le temps, mais encore plus élevée lorsqu’il s’agit de déplacements pour motifs privés, l’avion confirme son domaine de pertinence : les voyages à très longue distance. Rien d’étonnant dans ces conditions que 72 % de ces voyages soient à destination de l’étranger. En tout cas, les voyages aériens, facilités notamment par les opérateurs à bas coûts, progressent rapidement, deux fois plus vite que les voyages tous modes confondus.
https://france-inflation.com/prix-carburants.phpPRIX DES CARBURANTS
- Gazole: 1.46 € - SP95: 1.45 €
Prix moyens hebdomadaires en France au 23/11/2018
Ça s'appelle le commerce : Intermarché a décidé d'être à prix coutant le week-end, les autres choisissent de continuer leur activité commerciale, c'est à dire de revendre plus cher que ce qu'ils achètent...
https://www.connaissancedesenergies.org ... ere-181231France: les prix des carburants ont continué de décroître la semaine dernière
AFP le 31 déc. 2018
Les prix moyens des carburants routiers à la pompe sont restés orientés à la baisse la semaine dernière en France, pour la troisième semaine d'affilée, selon des chiffres officiels publiés lundi.
Le prix moyen TTC du litre de gazole dans les stations-service du pays s'est établi à 1,3873 euro, soit 2,6 centimes de moins que la semaine précédente, selon les données hebdomadaires publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le prix du super sans plomb 95 (SP95) a également reculé à 1,4036 euro le litre (-1,96 centime sur une semaine).
Le prix moyen d'un litre de SP95-E10 (super contenant jusqu'à 10% d'éthanol) s'est quant à lui fixé à 1,3831 euro (-1,82 centime), tandis que celui du SP98 a baissé en moyenne de 1,49 centime, à 1,4724 euro le litre.
Depuis début octobre, les cours mondiaux du pétrole ont nettement reflué, de plus de 35% pour le baril de Brent et de 40% pour le baril de "light sweet crude" (WTI), sur fond de craintes d'un ralentissement de l'économie mondiale, et donc de la demande d'or noir.
https://www.connaissancedesenergies.org ... xes-190116Les ventes de carburants en France ont baissé en 2018 du fait des « gilets jaunes » et des taxes
AFP le 16 janv. 2019
La consommation de carburants routiers a baissé l'an dernier en France, pour la première fois depuis plusieurs années, les automobilistes et les transporteurs ayant notamment fortement réduit leurs achats en décembre du fait du mouvement des "gilets jaunes", selon des chiffres diffusés jeudi.
Sur l'ensemble de 2018, la consommation de carburants routiers a reculé de 1,7% (50,32 millions de mètres cubes) par rapport à 2017, mais elle a plongé de 9,1% sur le seul mois de décembre, selon ces données de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). "Les événements sociaux du mois de décembre se sont traduits par une très forte baisse de la consommation", a expliqué le président de l'Ufip, François Duseux, cité dans le communiqué.
Autre cause de ce recul, la hausse de la taxe carbone au 1er janvier 2018 qui a conduit à une "érosion des ventes dans les zones frontalières", alors que certains consommateurs ont préféré s'approvisionner chez nos voisins européens où les prix sont moins chers. La taxe sur les produits pétroliers (TICPE) avait augmenté de 7,6 centimes sur le gazole et de 3,9% sur l'essence, en partie du fait de la hausse de la taxe carbone (contribution climat énergie).
Une nouvelle hausse prévue au 1er janvier 2019 a contribué à faire émerger le mouvement de protestation des "gilets jaunes", et le gouvernement a décidé d'annuler cette augmentation.
Dans le détail, en décembre, les livraisons des essences sans plomb ont baissé de 4,2% et celle de gazole de 10,3%. Sur l'année, elles sont en hausse de 3,9% pour les essences sans plomb et en baisse de 3,1% pour le gazole. Le gazole reste toutefois le carburant le plus vendu en France, représentant 79,1% des volumes. En parallèle, les ventes de fioul ont reculé de 9,1% en 2018 et de 24,8% sur le mois de décembre.
Un grand bravo à Hollande, Hidalgo initiateurs, et Macron digne héritier et continuateur de cette politique anti française. Ils ont torpillé une filière d'excellence, l'économie et les emplois en France. 35000 emplois industriels, c'est pas génant. Vive les voitures électriques chinoises alimentées par des centrales thermiques ! Et ce serait eux les "élites" les plus compétentes !Goldorak2 a écrit : ↑16 oct. 2018, 18:17https://www.huffingtonpost.fr/2013/03/0 ... 04743.htmlLe diesel et la France: Une histoire d'amour qui dure depuis 30 ans
Nous sommes en 1980. L'industrie automobile française est en perte de vitesse, notamment par rapport aux voitures japonaises qui inondent le marché. Toyota est un roi en devenir et son modèle d'organisation du travail, le toyotisme, permet de réduire les coûts par rapport à ses concurrents. Il faut donc trouver un moyen pour que les constructeurs français ne perdent pas trop de plumes. Et voici que le diesel fait son entrée.
PSA était l'un des rares groupes (avec Mercedes) dotés d'un véritable savoir-faire dans les motorisations diesel. Sous l'impulsion de Jean Calvet, patron de Peugeot-Citroën, énarque influent et ancien chef de cabinet de Valéry Giscard d'Estaing, les avantages fiscaux sur le diesel sont accrus. Il est soutenu par Renault, qui prend la même direction stratégique. Argument de vente: ces véhicules sont certes plus coûteux à l'achat, mais ils consomment moins (entre 15 et 20%) et se revendent plus cher. La demande décolle à la fin des années 1990, avec l'invention de l'injection directe, qui permet de réduire la consommation sans sacrifier la puissance.
La motorisation diesel devient donc une technologie "made in France", soutenue par l'Etat qui favorise une compétence technologique nationale et l'emploi. Grâce à cette stratégie, des dizaines de milliers de postes sont sauvés, depuis l'ingénieur motoriste jusqu'au concessionnaire en passant par l'ouvrier de l'usine d'Aulnay-sous-Bois. Et on peut dire que ce pari à court-terme s'est transformé en long-terme: plus de 70% des véhicules vendus en 2011 ont une motorisation diesel (83,5% sur les premiers mois de 2012). Par comparaison, la part s'élève à 47% en Allemagne, l'autre pays champion du diesel
Chez PSA, on rappelle dans Le Figaro qu'une grande partie des 3300 salariés de l'usine de Tremery (Moselle), et une part des 3200 ouvriers de celle de Douvrins (Nord), produisent des moteurs diesel. Au total, 100% des moteurs diesel du groupe sont fabriqués en France. Le constructeur calcule par ailleurs que 700 personnes travaillent sur cette technologie en recherche et développement dans l'Hexagone. Côté Renault, l'usine de Cléon (Seine-Maritime), largement axée sur le diesel, emploie 3500 personnes.Oui. Il vaut mieux être champion dans une niche que mauvais ou même moyen ailleurs. Quand à la bérézina de l'industrie automobile française que tu évoques, elle doit tout à l'ouverture des frontières (délocalisations, importations) et à l'euro qui empêche les dévaluations compétitives d'antan. Bien entendu, les décisions anti-diesel d'Hollande et des grandes ville de bobo (Paris est anti diesel) n'ont fait qu'accentuer la dégringolade.achillemo a écrit : ↑16 oct. 2018, 16:04T'es au courant que les constructeurs français ne représentent même pas 50% du marché français, soit moins d’un million de véhicules par an ? PSA vend 3 millions de véhicules, Renault sans Dacia et Nissan environ autant. Donc 6 millions de véhicules vendus dont un million en France. Tu trouves donc ça intelligent de négliger la gamme essence ultra majoritaire dans pratiquement le monde entier, et même en Europe ?
Chute du diesel: en France, 35.000 emplois sont en jeu
[...]
Trente-cinq mille emplois pourraient être directement affectés par la baisse des ventes de véhicules diesels en France, selon une étude de l'Observatoire de la métallurgie. Il a été mis en avant fin décembre par Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), qui regroupe l'ensemble de la filière en France. «L'accélération de la chute du diesel, a-t-il déploré, se traduit par des baisses brutales de commandes pour un nombre croissant de fournisseurs qui se retrouvent en situation difficile.»
Le diesel est un savoir-faire européen, et plus particulièrement français et allemand. En France, Renault et PSA disposent d'énormes usines où sont fabriqués ces moteurs Diesel: à Cléon, en Seine-Maritime, pour le premier ; Tremery, en Moselle, pour le second. Compte tenu de leur taille, les deux groupes sont capables de gérer le recul des ventes de véhicules diesels.
ça fait des années que la conso baisse.. elle baissait déjà même avant l instauration ses taxes spéciale diesel sous Hollande et taxe carbone..moinsdewatt a écrit : ↑16 janv. 2019, 22:03https://www.connaissancedesenergies.org ... xes-190116Les ventes de carburants en France ont baissé en 2018 du fait des « gilets jaunes » et des taxes
AFP le 16 janv. 2019
La consommation de carburants routiers a baissé l'an dernier en France, pour la première fois depuis plusieurs années, les automobilistes et les transporteurs ayant notamment fortement réduit leurs achats en décembre du fait du mouvement des "gilets jaunes", selon des chiffres diffusés jeudi.
Sur l'ensemble de 2018, la consommation de carburants routiers a reculé de 1,7% (50,32 millions de mètres cubes) par rapport à 2017, mais elle a plongé de 9,1% sur le seul mois de décembre, selon ces données de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). "Les événements sociaux du mois de décembre se sont traduits par une très forte baisse de la consommation", a expliqué le président de l'Ufip, François Duseux, cité dans le communiqué.
Autre cause de ce recul, la hausse de la taxe carbone au 1er janvier 2018 qui a conduit à une "érosion des ventes dans les zones frontalières", alors que certains consommateurs ont préféré s'approvisionner chez nos voisins européens où les prix sont moins chers. La taxe sur les produits pétroliers (TICPE) avait augmenté de 7,6 centimes sur le gazole et de 3,9% sur l'essence, en partie du fait de la hausse de la taxe carbone (contribution climat énergie).
Une nouvelle hausse prévue au 1er janvier 2019 a contribué à faire émerger le mouvement de protestation des "gilets jaunes", et le gouvernement a décidé d'annuler cette augmentation.
Dans le détail, en décembre, les livraisons des essences sans plomb ont baissé de 4,2% et celle de gazole de 10,3%. Sur l'année, elles sont en hausse de 3,9% pour les essences sans plomb et en baisse de 3,1% pour le gazole. Le gazole reste toutefois le carburant le plus vendu en France, représentant 79,1% des volumes. En parallèle, les ventes de fioul ont reculé de 9,1% en 2018 et de 24,8% sur le mois de décembre.