Re: Coût des carburants
Posté : 06 nov. 2018, 16:27
Alors que bon, pour trouver du boulot, il suffit de traverser la rue et se reconvertir dans l'hôtellerie-restauration. Ils sont pas très regardant chez McDo, hein !
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Alors que bon, pour trouver du boulot, il suffit de traverser la rue et se reconvertir dans l'hôtellerie-restauration. Ils sont pas très regardant chez McDo, hein !
En même temps, c'est la même chose en IDF, depuis le pass navigo à prix unique.alpha2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 09:12Voilà voilà... Encore et toujours la même maladie française : on taxe de la main droite, mais on redonne de la main gauche à ceux qui font plus de 30 km / jour.
20€ / mois, ça couvre pourtant largement l'augmentation des taxes pour quelqu'un qui fait 30 km. En fait, c'est une sorte de prime à habiter loin de son boulot, qui s'ajoute aux frais kilométriques ?
Comment vois tu l'avenir ?Praséodyme a écrit : ↑05 nov. 2018, 15:46
On est tous d'accord je pense pour dire que consommer beaucoup de carburant fossile est néfaste pour l'environnement, que cela fragilise économiquement et politiquement notre pays par rapport aux exportateurs d'hydrocarbures et que cela nous enferme dans des modes de vie peu durables, rendant l'inévitable transition plus difficile.
C'est sur le remède que vous divergez. Hippo pense que l'Etat devrait nous inciter à modérer notre consommation par l'impôt. Toi tu penses que c'est une solution socialiste et que le socialisme c'est caca, c'est ça ?
pourtant c'était prévisible.clairette2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 17:59Franchement, je n'imaginais pas que nous puissions avoir en 2018 un gouvernement aussi doctrinaire et decorrélé des réalités économiques. Hallucinant ! J'en tombe de ma chaise chaque matin !
Macron n'est pas parent. Il n'a pas géré son ménage, il ne connait pas la vie... et on lui confie un pays. Ensuite c'est un parvenu qui n'a pas un vieux parti structuré derrière lui, ayant des élus s'étant frotté à la pâte humaine.clairette2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 17:59Franchement, je n'imaginais pas que nous puissions avoir en 2018 un gouvernement aussi doctrinaire et decorrélé des réalités économiques. Hallucinant ! J'en tombe de ma chaise chaque matin !
Raison de plus pour chercher le plus tôt possible des modèles alternatifs.clairette2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 17:56Comment vois tu l'avenir ?
Une très forte réduction de nos déplacements (avion, voiture..) car polluants ? Tandis que la plupart des autres pays du monde continuent à laisser un accès aisé au pétrole ?
Cette solution générerait une forte crise économique et mettrait notre pays à terre, sans effet notable sur l'écologie puisque le reste du monde continuerait à se développer.
Ou alors, la France passe au tout électrique. Mais alors, comment produit on cette électricité ?
Pétrole, charbon et nucléaire... Les énergies renouvelables ne suffiraient absolument pas dans un tel cas. Imagine chacun rentrant chez soi et mettant sa voiture en charge vers 19:00.... Donc bilan écologique très discutable.
D'autant plus qu'il faudra alors gérer les piles rapidement en fin de vie et pleine de produits dangereux...
Ca va dans le mur.... On se tire une balle dans le pied, pour aller dans le mur... Le dogmatisme dans toute sa splendeur...
La hausse des carburants va avoir des effets néfastes sur toute l'économie du pays. A craindre : chômage et récession. ( et donc baisse des capacités d'investissement dans la recherche et l'éducation).
Tout cela pour rien à l'échelle mondiale.
Si le peak oïl arrive avant qu'on ait trouvé une bonne alternative, la France sera tellement rincée qu'on n'aura même pas un avantage sur les autres pays...
Ca reste une transition. Si la production de pétrole chute rapidement tandis que les modes de vie n'ont pas eu le temps de s'adapter à sa rareté, le prix va grimper en flèche et la transition se fera dans la douleur, provocant pas forcément la chute des civilisations, mais au moins de graves crises.Inévitable ?
Pas forcément. On aura peut être un effondrement des civilisations.
Je ne dis pas qu'ils ne sont ni doctrinaires ni décorrélés, mais de quoi parles-tu exactement ?clairette2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 17:59Franchement, je n'imaginais pas que nous puissions avoir en 2018 un gouvernement aussi doctrinaire et decorrélé des réalités économiques. Hallucinant ! J'en tombe de ma chaise chaque matin !
AmenPraséodyme a écrit : ↑06 nov. 2018, 19:00Raison de plus pour chercher le plus tôt possible des modèles alternatifs.clairette2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 17:56Comment vois tu l'avenir ?
Une très forte réduction de nos déplacements (avion, voiture..) car polluants ? Tandis que la plupart des autres pays du monde continuent à laisser un accès aisé au pétrole ?
Cette solution générerait une forte crise économique et mettrait notre pays à terre, sans effet notable sur l'écologie puisque le reste du monde continuerait à se développer.
Ou alors, la France passe au tout électrique. Mais alors, comment produit on cette électricité ?
Pétrole, charbon et nucléaire... Les énergies renouvelables ne suffiraient absolument pas dans un tel cas. Imagine chacun rentrant chez soi et mettant sa voiture en charge vers 19:00.... Donc bilan écologique très discutable.
D'autant plus qu'il faudra alors gérer les piles rapidement en fin de vie et pleine de produits dangereux...
Ca va dans le mur.... On se tire une balle dans le pied, pour aller dans le mur... Le dogmatisme dans toute sa splendeur...
La hausse des carburants va avoir des effets néfastes sur toute l'économie du pays. A craindre : chômage et récession. ( et donc baisse des capacités d'investissement dans la recherche et l'éducation).
Tout cela pour rien à l'échelle mondiale.
Si le peak oïl arrive avant qu'on ait trouvé une bonne alternative, la France sera tellement rincée qu'on n'aura même pas un avantage sur les autres pays...
La transition énergétique, qu'elle soit volontaire ou subie est inévitable.Ca reste une transition. Si la production de pétrole chute rapidement tandis que les modes de vie n'ont pas eu le temps de s'adapter à sa rareté, le prix va grimper en flèche et la transition se fera dans la douleur, provocant pas forcément la chute des civilisations, mais au moins de graves crises.Inévitable ?
Pas forcément. On aura peut être un effondrement des civilisations.
La France ne produit quasiment plus d'hydrocarbures, on doit les importer. Leur consommation a un effet bénéfique pour l'état puisqu'il en tire des taxes et parce que l'utilisation de cette énergie permet de produire d'autres richesses. Dans ce paradigme, on est en plein dans la tragédie des biens communs. Mais au fond cramer des hydrocarbures fossiles importés pour se chauffer et pour se déplacer est une mauvaise idée si à la place on peut utiliser de l'énergie produite sur notre sol.
Nous avons un formidable outil de production énergétique hérité de l'époque où la puissance publique ne fuyait pas ses responsabilités. Malheureusement, la R&D n'a pas été assez soutenue pour le développement de technologies permettant d'utiliser moins d'uranium et produisant moins de déchets. On y reviendra, ça aussi c'est inévitable.
Nous sommes des millions à utiliser pour 80% de nos déplacements de l'énergie électrique, sans pour autant qu'on ait tous une Zoé ou une Tesla. Simplement on va bosser en train. La voiture électrique, les bus électriques, le télétravail et le développement de nouvelles lignes ferroviaires feront encore baisser la consommation. L'isolation des épaves thermiques aussi.
Au fait, ce n'est pas parce qu'on branche une voiture électrique à 19h qu'elle commence forcément à charger à 19h. Si un chauffe-eau peut passer en mode heures pleine / heures creuses, une borne de rechargement domestique peut sans doute le faire.
Un autre gisement d'économie d'énergie serait de dissuader les gens d'aller vivre à plus de 30km de leur boulot plutôt que de les y inciter.
Tout ça demande des investissements et des choix, au niveau particulier et collectif. Pour orienter les choix particuliers vers moins de consommation d'hydrocarbures avant même que le peak oil nous y contraigne, la fiscalité et la redistribution sont des outils efficaces. Encore faut-il les utiliser avec un peu de hauteur de vue au lieu d'avoir le nez dans les sondages d'opinion...
Oui tu as raison . je viens de voir un article sur contrepoint qui va dans ce sens. (Sais pas faire de copier coller sur mon téléphone)vpl a écrit : ↑06 nov. 2018, 19:06Je ne dis pas qu'ils ne sont ni doctrinaires ni décorrélés, mais de quoi parles-tu exactement ?clairette2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 17:59Franchement, je n'imaginais pas que nous puissions avoir en 2018 un gouvernement aussi doctrinaire et decorrélé des réalités économiques. Hallucinant ! J'en tombe de ma chaise chaque matin !
Parce qu'il me semble qu'en fait ils sont tout sauf doctrinaires : il faut faire rentrer du pognon dans les caisses, on utilise le levier de l'ex TIPP, et on appelle ça de la fiscalité écologique. C'est le degré zéro de la réflexion politique, c'est pas une doctrine.
Cqfd
Les voitures qui consomment moitié moins qu'il y a 40 ans, ça ressemble fort à un gros mytho.
Et puis le salaire minimal a bien explosé en 40 ans. Le chômage avec lui.alpha2 a écrit : ↑06 nov. 2018, 20:53Les voitures qui consomment moitié moins qu'il y a 40 ans, ça ressemble fort à un gros mytho.
Ou alors, en bons journalistes incompétents, ils ont pris les données constructeurs pour une citadine d'aujourd'hui vs la consommation réelle d'une grosse berline il y a 40 ans.
Il y a 40 ans, les lieux de travail et les commerces étaient beaucoup plus proches.
Avec une 309 GL profil dans les années 80 tu dépassais pas les 7L en ville, 6L sur route. Avec une AX diesel c'était 3,5L. Et les BX et 405 étaient sobres aussi.
Eh ben c'est génial non ? En consommant 4l/100 tu vas pas me dire qu'une hausse des taxes sur le gasoil va te mettre sur la paille.
Ben oui, ya ka. Moi aussi je suis coincé en IdF. Seulement trois jours par semaine, vive le télétravail, mais trois jours c'est déjà à peine supportable.sanglier_08-->78 a écrit : ↑06 nov. 2018, 19:11Je suis en région parisienne, mon entreprise a quitté Vélizy pour rejoindre l'Essonne, 27km en plus aller et 27km en plus retour, endroit mal desservit en TCs.Un autre gisement d'économie d'énergie serait de dissuader les gens d'aller vivre à plus de 30km de leur boulot plutôt que de les y inciter.
Autre exemple, le zone du 93 stade de France, où la SNCF, SFR, Thales sont partie, alors que le RER B est particulièrement médiocre, la ligne M13 est à 120% de sa capacité.
EDF, le plateau de Saclay et ... son absence de TCs
j'ai le regret de dire, c'est digne du MAcron, du Yakafokon.
Vu le nombre de connaissances qui reviennent en IDF après avoir tenté l'aventure de la province, je me dis que l'enfer au final ca doit pas être si mal !Praséodyme a écrit : ↑07 nov. 2018, 09:16Ben oui, ya ka. Moi aussi je suis coincé en IdF. Seulement trois jours par semaine, vive le télétravail, mais trois jours c'est déjà à peine supportable.
Au bout d'un moment, faut aussi se dire que se prendre pour un winner parce qu'on a payé le m² à moitié prix, qu'on a un jardin pour faire le BBQ, qu'on peut faire la fête à toute heure etc. ça peut aussi avoir quelques inconvénients, comme ne pas avoir le tramway à 200m de chez soi.
Le problème est qu'il est tellement faux qu'il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi (pour comprendre la niaiserie des actions du Banquier sur la demande au lieu de l'offre, imaginez que si toutes les offres d'emploi était fournies -alors qu'en réalité 90% d'entre elles sont des annonces de touristes qui refusent des candidats- on baisserait le nombre de chomeurs de moins de 10%) qu'on fait n'importe quoi et n'importe quel sacrifice pour garder le sien. Vous me direz c'est le but.sanglier_08-->78 a écrit : ↑06 nov. 2018, 19:11Je suis en région parisienne, mon entreprise a quitté Vélizy pour rejoindre l'Essonne, 27km en plus aller et 27km en plus retour, endroit mal desservit en TCs.Un autre gisement d'économie d'énergie serait de dissuader les gens d'aller vivre à plus de 30km de leur boulot plutôt que de les y inciter.
Autre exemple, le zone du 93 stade de France, où la SNCF, SFR, Thales sont partie, alors que le RER B est particulièrement médiocre, la ligne M13 est à 120% de sa capacité.
EDF, le plateau de Saclay et ... son absence de TCs
j'ai le regret de dire, c'est digne du MAcron, du Yakafokon.
Officiellement, les tarifs du carburant augmentent sous l’effet de la TICPE pour freiner la consommation d’énergie fossile. En regardant les chiffres de près, on comprend que la raison est inverse ! Et que la rigidité gouvernementale est beaucoup plus commandée par une situation budgétaire explosive que par des préoccupations écologiques. Voici la démonstration en chiffres.
Ce tableau récapitule les sommes entrées dans les caisses de l’État au 30 septembre de l’année au titre de 4 impôts majeurs : l’impôt sur les sociétés (IS), la taxe intérieure sur le carburant (TICPE), la TVA et l’impôt sur le revenu (IR). Il faut garder à l’esprit que ces chiffres regroupent environ 80 % des recettes de l’État. Mais, en 2011, les recettes nettes totales de l’État au 30 septembre était de 193 milliards d’euros. Elles avoisinent aujourd’hui les 220 milliards, soit près de 15 % de hausse de pression fiscale en 7 ans.
Surtout, si on lit bien, on s’aperçoit que l’impôt sur les sociétés apportait près de 27 milliards en 2011, soit l’équivalent d’un quart de la TVA. En 2018, la contribution de l’impôt sur les sociétés est tombée à 15 milliards, alors que la TVA a grimpé à plus de 115 milliards, soit un effort deux fois plus important pour les consommateurs que pour les entreprises en 7 ans d’intervalle.
On ajoutera que les recettes de l’impôt sur le revenu ont pratiqué augmenté de 50 % sur la même période.
LA SPECTACULAIRE EXPLOSION DU DÉFICIT PRIMAIRE DE L’ÉTAT SOUS EMMANUEL MACRON
Le tableau ci-dessous est peut-être le seul à retenir de cette démonstration pas à pas, car il synthétise la difficulté particulière dans laquelle se trouve aujourd’hui l’exécutif.
Je pense plutôt l'inverse: déjà c'est en dehors du milieu urbain qu'on produit l'énergie, la nourriture, mais en plus les urbains dépensent un pognon de dingue dans des infrastructures de transport qui sont à rénover très régulièrement (rer, bus, tramway, voies ferrées), pour au final des pertubations et lenteurs constantes. Ca nous coûte combien tout ce bordel !? On sait déjà pour le Grand Paris, mais le reste ?!aleph-zero a écrit : ↑07 nov. 2018, 09:49Au bout d'un moment, faut aussi se dire que se prendre pour un winner parce qu'on a payé le m² à moitié prix, qu'on a un jardin pour faire le BBQ, qu'on peut faire la fête à toute heure etc. ça peut aussi avoir quelques inconvénients, comme ne pas avoir le tramway à 200m de chez soi.
Et ce n'est que le début, parce qu'un jour ou l'autre il faudra bien faire payer à ces gens là ce que coûte réellement le ramassage de leurs ordures, l'adduction d'eau, l'alimentation électrique, en internet etc.
Pour le moment ce sont les abonnements des urbains qui financent les infrastructures des semi-ruraux. Faudra bien que ça s'arrête un jour.
A part si vous vivez en zone montagneuse, le poids n'est pas ce qui fait la consommation. C'est un gros mythe ça.
Le problème c'est que si on touche aux déplacements de loisirs, c'est le porte monnaie de tout le monde qui serait alors touché. Je ne sais combien de personnes vivent du tourisme, mais la France est la première destination mondiale. Alors, si on s'oppose aux déplacements de loisir, va falloir assumer une méga-crise économique...m.enfin a écrit : ↑07 nov. 2018, 10:40les pics de pollution se produisent majoritairement en ville ?
appliquons le principe de pollueur-payeur afin de financer la fourniture par le rural d'un air plus sain
blague à part, ce matin à la radio, une chroniqueuse démontait sur le ton de l'humour cette histoire de "Il n'y a pas de solution magique au dérèglement climatique",
non c'est pas magique de ne pas taxer le kérosène et le GNR (gasoil non routier -détaxé-) pour les paquebots, c'est juste cynique
elle a aussi démonté, comme ici ,l'argument de la faible conso / passager d'un avion
également elle a pris l'équivalent d'une croisière d'agrément en km voiture pour un travailleur (émissions de souffre)
finalement ca commence à faire tilt, dès que le porte monnaie est touché certains se mettent enfin à réfléchir
Y'a aussi le chèque loyer (apl), le chèque pauvre (RSA), le chèque enfant (allocs) et plein d'autres...Les chèques de la honte
C’est la grande mode. À chaque problème de pouvoir d’achat la fausse bonne idée d’un chèque correspondant est mise en place.
M. et Mme Toutlemonde ne peuvent plus se nourrir décemment à midi et voilà le chèque restaurant. M. et Mme Toutlemonde ne peuvent plus partir en vacances et payer les péages et voici le chèque vacances.
Puis, le chèque de rentrée, car M. et Mme Toutlemonde ne peuvent plus payer les fournitures scolaires pour leurs enfants ni les habiller convenablement. Pour M. et Mme Classesupérieures il y a le chèque emploi-service pour payer femme de ménage, nounou ou jardinier.
Lorsque le prix de l’essence augmente, on évoque la possibilité d’un chèque essence. Pour le fioul domestique qui sert à se chauffer, il y a bien désormais le chèque chauffage.
Il ne faut pas oublier le chèque lire, pour acheter des livres, les chèques cadeaux que les entreprises utilisent à merveille en lieu et place d’une commission. .
C'est le principe même du collectivisme, je te prends un max et je redonne aux méritants qui votent pour moi.clairette2 a écrit : ↑07 nov. 2018, 11:04En projet, le pass-culture pour les jeunes, et qui sait, bientôt, un chèque essence ?
Quel merveilleux pays !
cashisking a écrit : ↑07 nov. 2018, 11:32C'est le principe même du collectivisme, je te prends un max et je redonne aux méritants qui votent pour moi.clairette2 a écrit : ↑07 nov. 2018, 11:04En projet, le pass-culture pour les jeunes, et qui sait, bientôt, un chèque essence ?
Quel merveilleux pays !
C'est ce que veulent les français, ils l'ont.
Contrairement à ce qu'on croit, la vie en zone urbaine coute beaucoup plus chère qu'en zone rurale ou semi rural car le gaspillage n'est pas du tout le même. Cela se vérifie par le niveau des impôts locaux.aleph-zero a écrit : ↑07 nov. 2018, 09:49
...un jour ou l'autre il faudra bien faire payer à ces gens là ce que coûte réellement le ramassage de leurs ordures, l'adduction d'eau, l'alimentation électrique, en internet etc.
Pour le moment ce sont les abonnements des urbains qui financent les infrastructures des semi-ruraux. Faudra bien que ça s'arrête un jour.
Vous croyez encore à ce mensonge grossier rendu crédible à coup de statistiques biaisées ?clairette2 a écrit : ↑07 nov. 2018, 10:44Le problème c'est que si on touche aux déplacements de loisirs, c'est le porte monnaie de tout le monde qui serait alors touché. Je ne sais combien de personnes vivent du tourisme, mais la France est la première destination mondiale.
tu aurais du mettre l'illustration de ta source :clairette2 a écrit : ↑07 nov. 2018, 11:04https://lesmoutonsenrages.fr/2018/11/05 ... ore-116567
Et pendant ce temps là, le chômage monte toujours, et le déficit de l'état aussi....
Je vois une recentralisation violente sur la ville et les gros bourgs. Et un abandon progressif de l'habitat isolé ce qui occasionnera d'importantes moins values sur une partie du parc immo. Je vois la proche couronne de nos villes se densifier grandement, et des transports en communs s'y créer en vitesse. En clair, je vois nos villes ressembler aux villes asiatiques : Denses et navigables sans bagnole. Le pavillon individuel va disparaitre progressivement. En proche couronne ils seront rachetés pour faire des immeubles et les acheteurs seront gagnants. En zone isolée ils pourraient être abandonnés. Même les petites villes n'échapperont pas à une densification de leur habitat. Certaines petites villes pourraient d'ailleurs beaucoup grossir en absorbant la population des villages environnants.Comment vois tu l'avenir ?
Une très forte réduction de nos déplacements (avion, voiture..) car polluants ? Tandis que la plupart des autres pays du monde continuent à laisser un accès aisé au pétrole ?
Et tu voudrais être gouverné par un mec qui a échoué à tout ? Il vaut quand même mieux être gouverné par un mec qui a réussi hein ? A quoi cela servirait que le mec ait bouffé des pates ou vécu avec 1000 Euros par moi comme le disent certains ? Il n'a aucun mal à savoir que c'est dur de vivre avec si peu mais sa mission est justement de se concentrer sur les grandes lignes et de guider le pays en sachant que ceux qui en chient ne vont pas cesser d'en chier par un coup de baguette magique. Sur l'essence, on est quand même skizo, d'un coté tout le monde chiale que Hulot s'est barré parce que l'écologie c'est "important" de l'autre on chiales pour quelques centimes en plus sur le prix de l'essence. Cela veut dire que l'on veut les choses tant qu'on ne doit pas les payer, ce qui est équivalent au comportement d'un enfant de 5 ans. Mais c'est un signe des temps, les gens ne reconaissent plus la réussite et voudraient une hiérarchie inversée c'est à dire être gouverné non par l'élite mais par le bas de l'échelle... Cela n'a jamais marché, et même lors des révolutions on n'a pas été gouverné par des brelles. Et pas sur que Danton ou les gens de la constituante comprenaient grand chose au sort des pécores qui vivaient au fin fond de la France.Je rappelle que le gars est issu d'un milieu privilégié socialement. Il s'est mis à fréquenter au lycée sa prof de français d'un milieu apparemment encore plus privilégié. Ensuite il a fait des études à Henri IV, Science Po Paris puis l'ENA, il est donc resté dans un environnement bien sélectionné. Après sa réalité de la vie fut d'être haut fonctionnaire puis banquier c'est à dire pas du tout au contact du réel mais d'une réalité abstraite alternative qui fonctionne avec ses propres règles qu'elle impose aux gens confrontés à la vraie réalité, une fois devenu majeur la seule fois où il est sorti de son microcosme parisien bourgeois c'est pour aller se terrer à Strasbourg à l'ENA, donc niveau ouverture des horizons zéro. Et le gars en étant étudiant connaissait plus de milliardaires que Sarkozy qui était pourtant maire de la ville où ils vivent.