Vous me faites penser à une discussion sur la liberté, le libre-arbitre plutôt, et le bien ou mal faire.
Proposition 1. Le bien-faire est un choix (libre) de bien-faire.
Proposition 2. Le mal-faire est un choix (libre) de mal-faire. ("Où ai-je renoncé à ma liberté ?" coupent certains, mais continuez à lire.)
Proposition 3. Celui qui choisit une fois de bien-faire, se retrouve chaque nouvelle fois à pouvoir refaire un choix (libre).
Proposition 4, Mais celui qui choisit une fois de mal-faire n'aura plus de choix (libre), ensuite, car ce qu'il a fait détermine ses choix futurs.
Proposition 5. Celui qui choisit de mal-faire renonce de facto a sa liberté de faire. Il devient un esclave de ses choix. Il cesse d'être libre.
Proposition 6. La meilleure façon de reconnaître quelqu'un qui a renoncé à sa liberté (son libre-arbitre), c'est de regarder ses arguments qui sont de type polaires :
-- "Les autres le font, donc moi aussi !" (=argument de l'équateur)
-- "Les politiques d'abord, donc moi aussi !" (=argument du pôle Nord) ;
-- "les cassocs, les Immigrés ou les Noirs, donc moi aussi !) (argument du pôle Sud).
-- "La société est terminée, chacun pour soi, donc moi aussi !) (argument de la "Terre est plate")
Proposition 7. Pour tous ceux qui ont perdu leur libre-arbitre, et sont devenus incapables d'exercer leur liberté, il faut des Lois, le monopole de la force, et la religion d'état (jadis les drapeaux ou les symboles de culte, aujourd'hui les médias.)
Proposition 8. Les gens qui veillent à bien-faire dans l'idée de rester libres n'ont pas besoin de lois, de force ou de religion : ils sont la loi, ils sont la force et sont la societé.
Moralité: Quant à la rupture de la société, la guerre civile annoncée, les politiciens prêts à incendier le Reichstag, ou les immigrés qu'on subventionne pour nous pourrir la société (et laquelle des deux, au fait ?) etc. ne vous inquiétez pas, les gars. On aura simplement des gens libres face à d'autres qui sont incapables de se diriger tous seuls. Devinez ce qui va se passer. Oh pas forcément tout de suite. Oh, pas forcément selon les mentalités d'esclaves de ceux qui ont renoncé à leur liberté (prop4). Mais sûrement, il se passera que c'est la liberté de bien-faire qui aura le dessus. Parce que le contraire n'est simplement pas de l'ordre du possible, sauf dans la tête de ceux qui dont la victoire signifie leur propre mort.
(À une remarque de qlq qui parlait qu'il était rare aujourd'hui que la corruption qu'on dénonce ne détruise la vie des gens libres, je voulais ajouter deux choses:
1/ hélas, non ce n'est pas rare. du tout, mais ce n'est pas (encore) notoire parce que la liberté elle-même de ces gens n'est pas détruite (prop.1 et 3), ce qui fait qu'ils ne trouvent souvent pas que ça mérite de s'arrêter sur le superficiel du moment que l'essentiel est intact: leur liberté.
Mais
2/ l'argument n'est pas la "rareté". L'argument c'est que ces gens libres dont la vie est détruite ne sont touchés que dans le regard des gens qui ont mal-fait. Celui qui a bien-fait reste libre (prop.1), et n'a en réalité rien perdu d'important.
Car il reste libre de bien-faire à nouveau et, cela, à chaque nouvelle étape (prop.3). En revanche, ceux qui l'auront détruit, ne l'auront fait que selon leur échelle d'esclaves soumis aux déterminations de leurs choix passés de mal-faire (prop.4) Enfin, il n'est pas forcément nécessaire d'en avoir l'expérience de ce que je dis, par contre, pour comprendre, il est nécessaire d'en avoir la liberté.)