L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

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L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#1 Message par al0 » 02 oct. 2018, 15:17

L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris
francetvinfo
02/10/2018
https://www.francetvinfo.fr/societe/dro ... 56203.html
Dans le 10e arrondissement voisin, la proximité du canal Saint-Martin et le prix du mètre carré ont fait de ce quartier un endroit prisé des CSP+ souhaitant devenir propriétaires. Certains, qui rêvaient d'un quotidien à la Amélie Poulain, tombent de haut. "C'est un quartier mixte, très agréable pour certaines choses, mais je peux vous dire qu'on est loin de l'image idyllique des films quand on est réveillé à 4 heures du mat' par des junkies qui hurlent sous votre fenêtre", raconte Anouck, qui regrette aujourd'hui de s'être "endettée sur vingt-cinq ans" pour acheter son appartement.

A la recherche d'un abri pour dormir, certains consommateurs de crack forcent les portes des immeubles. "Ça peut faire peur, la nuit, de savoir qu'il y a des personnes défoncées dans le couloir, surtout lorsqu'elles sont en plein délire. Elles hurlent, tapent dans les murs, témoigne une autre habitante du 10e arrondissement. Je n'ose pas forcément sortir de l'appartement dans ce genre de moment. Ce sont des gens qui ont besoin d'aide, qui cherchent un endroit tranquille. Seulement, la communication est impossible lorsqu'ils sont drogués."
Sur la 'Colline', il y a trop de gratteurs. Tu peux te faire suriner [frapper] pour une galette par un type en plein craving.
Euh "suriner", ça n'est pas "frapper", c'est poignarder, attaquer à coup de couteau...

"Nous croisons de plus en plus de sans-papiers pendant nos maraudes, ce n'était pas notre public habituel", assure Fred Bladou. Après la fermeture de la Boutique 18, une structure d'aide aux toxicomanes, puis le démantèlement du Centre humanitaire de la Chapelle, toxicomanes et migrants se sont retrouvés à errer sur les mêmes boulevards longeant le périphérique. "Les migrants sont terrifiés à l'idée d'être expulsés et se cachent comme les toxicos. Au bout d'un moment, il y a du compagnonnage qui se crée et, parfois, ça finit par de la consommation de produits", analyse Jean-Jacques, l'un des fondateurs du collectif local Solidarité migrants Wilson.

Peut-être posté au choix dans une file immo, sécurité, gentrification, migrants, ... je ne sais pas où poster cet article...
Modifié en dernier par al0 le 02 oct. 2018, 15:21, modifié 1 fois.

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Ferrari
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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#2 Message par Ferrari » 02 oct. 2018, 15:20

Ouai bon, c'est la re-création des ambiances de bidonvilles à la brésilienne .

Dans la file Hidalgo ?
C'est pas tout ça mais faut que j'aille bosser pour entretenir ceux qui vont payer ma retraite....

Vincent92
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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#3 Message par Vincent92 » 02 oct. 2018, 16:06

Ferrari a écrit :
02 oct. 2018, 15:20
Ouai bon, c'est la re-création des ambiances de bidonvilles à la brésilienne .
Il parait que c'est le bon plan d'acheter là bas. S'il ne vous arrive rien et que vous supportez ce genre de voisins, vous allez faire une plus valuuuue garantie à 100% (#gentrification, #Paris ne peut que monter, #c'est les quartiers les plus merdiques qui montent le plus) quand vous revendrez :mrgreen: :arrow:
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#4 Message par Delambre » 02 oct. 2018, 16:18

"C'est un quartier mixte, très agréable pour certaines choses, mais je peux vous dire qu'on est loin de l'image idyllique des films quand on est réveillé à 4 heures du mat' par des junkies qui hurlent sous votre fenêtre", raconte Anouck, qui regrette aujourd'hui de s'être "endettée sur vingt-cinq ans" pour acheter son appartement.
Regrette-t-elle également d'avoir voté à gôche ? Pas sûr, vu qu'elle aime la mixitude de son quartier... Encore une qui a tout compris.
al0 a écrit :
02 oct. 2018, 15:17
Peut-être posté au choix dans une file immo, sécurité, gentrification, migrants, ... je ne sais pas où poster cet article...
Je pense que ça méritait un sujet dédié, vu que le phénomène ne risque pas de s'arrêter, et tu as bien fait d'ouvrir celui-ci.
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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#5 Message par parpayou » 02 oct. 2018, 18:39

Surtout que la mixitude va pas rester longtemps, enfin si mixitude africaine et mafia albanaise.
La tâche à laquelle nous devons nous atteler, ce n'est pas de parvenir à la sécurité, c'est d'arriver à tolérer l'insécurité.

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#6 Message par kamoulox » 02 oct. 2018, 18:55

En même temps faire des salles de shoot et des distributeurs de seringues ça crée des points de fixation.

La drogue est illégale donc chaque toxico aperçu c’est prison direct. Pas de pitié à avoir avec eux, qu’ils soient noir blanc ou jaunes. Les toxicos sont imprévisibles, instables, violents, ont besoin de beaucoup d’argent et donc volent tout cela crée de l’insecurité.

Il faut faire la chasse et les enfermer Manu militari

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#7 Message par optimus maximus » 02 oct. 2018, 23:04

Ferrari a écrit :
02 oct. 2018, 15:20
Ouai bon, c'est la re-création des ambiances de bidonvilles à la brésilienne .

Dans la file Hidalgo ?
Ah non ça mérite un fil dédié. Il n'empêche que l'on revient à la situation de la fin des années 1990 dans ces quartiers parisiens. Mais les prix ne sont pas redescendus à leur niveau de l'époque (1500 euros le m2) :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#8 Message par optimus maximus » 02 oct. 2018, 23:08

kamoulox a écrit :
02 oct. 2018, 18:55
En même temps faire des salles de shoot et des distributeurs de seringues ça crée des points de fixation.

La drogue est illégale donc chaque toxico aperçu c’est prison direct. Pas de pitié à avoir avec eux, qu’ils soient noir blanc ou jaunes. Les toxicos sont imprévisibles, instables, violents, ont besoin de beaucoup d’argent et donc volent tout cela crée de l’insecurité.

Il faut faire la chasse et les enfermer Manu militari
La solution est connue depuis 30 ans : dégager les toxicos à Saint-Denis (incessant mouvement de va-et-vient). C'est pas vraiment une solution mais c'est comme ça que ça marche. Le petit problème, c'est que Saint-Denis avec ses quartiers d'affaires et les JO n'a pas forcément vocation à accueillir les toxicomanes parisiens..

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#9 Message par optimus maximus » 02 oct. 2018, 23:13

Vincent92 a écrit :
02 oct. 2018, 16:06
Ferrari a écrit :
02 oct. 2018, 15:20
Ouai bon, c'est la re-création des ambiances de bidonvilles à la brésilienne .
Il parait que c'est le bon plan d'acheter là bas. S'il ne vous arrive rien et que vous supportez ce genre de voisins, vous allez faire une plus valuuuue garantie à 100% (#gentrification, #Paris ne peut que monter, #c'est les quartiers les plus merdiques qui montent le plus) quand vous revendrez :mrgreen: :arrow:
Non c'était le bon plan il y a 15 ans quand le coin avait été nettoyé de ses toxicos et que Delanoë en a fait un coin branché. Faut vendre maintenant !
Quand j'ai vu il y a deux ans que le coin valait 10 000 euros le m2, ça m'a estomaqué.

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#10 Message par Pi-r2 » 03 oct. 2018, 07:44

On l'avait bien dit que le krack arriverait dans Paris :mrgreen: :arrow: :arrow: :arrow:
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#11 Message par al0 » 03 oct. 2018, 11:18

optimus maximus a écrit :
02 oct. 2018, 23:13
Vincent92 a écrit :
02 oct. 2018, 16:06
Ferrari a écrit :
02 oct. 2018, 15:20
Ouai bon, c'est la re-création des ambiances de bidonvilles à la brésilienne .
Il parait que c'est le bon plan d'acheter là bas. S'il ne vous arrive rien et que vous supportez ce genre de voisins, vous allez faire une plus valuuuue garantie à 100% (#gentrification, #Paris ne peut que monter, #c'est les quartiers les plus merdiques qui montent le plus) quand vous revendrez :mrgreen: :arrow:
Non c'était le bon plan il y a 15 ans quand le coin avait été nettoyé de ses toxicos et que Delanoë en a fait un coin branché. Faut vendre maintenant !
Quand j'ai vu il y a deux ans que le coin valait 10 000 euros le m2, ça m'a estomaqué.
10 000 euros le m2 ça va si ton business plan c'est un point de deal de 2m2, ça peut vite devenir rentable et les taux sont bas, il faut en profiter :mrgreen: :arrow:

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#12 Message par al0 » 03 oct. 2018, 11:22

Dans le 10e arrondissement voisin, la proximité du canal Saint-Martin et le prix du mètre carré ont fait de ce quartier un endroit prisé des CSP+ souhaitant devenir propriétaires. Certains, qui rêvaient d'un quotidien à la Amélie Poulain, tombent de haut. "C'est un quartier mixte, très agréable pour certaines choses, mais je peux vous dire qu'on est loin de l'image idyllique des films quand on est réveillé à 4 heures du mat' par des junkies qui hurlent sous votre fenêtre", raconte Anouck, qui regrette aujourd'hui de s'être "endettée sur vingt-cinq ans" pour acheter son appartement.
C'est pourquoi il faut aussi venir observer le quartier le soir, la nuit, le weekend, lorsqu'on veut acheter... enfin cette personne a peut-être acheté lorsque le quartier n'avait pas encore ces problèmes

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Re: L’insoluble crise du crack dans le nord-est de Paris

#13 Message par Vincent92 » 03 oct. 2018, 11:46

al0 a écrit :
03 oct. 2018, 11:22
Dans le 10e arrondissement voisin, la proximité du canal Saint-Martin et le prix du mètre carré ont fait de ce quartier un endroit prisé des CSP+ souhaitant devenir propriétaires. Certains, qui rêvaient d'un quotidien à la Amélie Poulain, tombent de haut. "C'est un quartier mixte, très agréable pour certaines choses, mais je peux vous dire qu'on est loin de l'image idyllique des films quand on est réveillé à 4 heures du mat' par des junkies qui hurlent sous votre fenêtre", raconte Anouck, qui regrette aujourd'hui de s'être "endettée sur vingt-cinq ans" pour acheter son appartement.
C'est pourquoi il faut aussi venir observer le quartier le soir, la nuit, le weekend, lorsqu'on veut acheter... enfin cette personne a peut-être acheté lorsque le quartier n'avait pas encore ces problèmes
A mon avis, les problèmes ont toujours étaient là. Elle (il me semble que Anouck est un prénom de fille mais je n'en suis même pas sûr) a probablement pris pour argent comptant ce qu'on lui disait sur le canal Saint-Martin.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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