Ménages et familles - Séries longues (2018)
Ménages et familles - Séries longues (2018)
Ménages et familles - Séries longues
Recensement de la population - Insee Résultats
Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le : 04/12/2018
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3138843
Certaines données ne remontent encore que jusqu'à 2013 mais d'autres, tel que le nombre de personnes vivant seules dans leur logement, sont plus récentes. D'ailleurs je vous conseille la consultation de cette série où l'on voit très clairement le changement de comportement sociétal des actifs avec une poussée très importante du nombre de personnes vivant seules à l'âge actif alors que la solitude des retraités s'est elle normalisée à un certain niveau.
Recensement de la population - Insee Résultats
Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le : 04/12/2018
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3138843
Certaines données ne remontent encore que jusqu'à 2013 mais d'autres, tel que le nombre de personnes vivant seules dans leur logement, sont plus récentes. D'ailleurs je vous conseille la consultation de cette série où l'on voit très clairement le changement de comportement sociétal des actifs avec une poussée très importante du nombre de personnes vivant seules à l'âge actif alors que la solitude des retraités s'est elle normalisée à un certain niveau.
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
En 45 ans les ménages de 1 personne sont passés de 20 à 35%!!!!! Plus que les ménages de 2 personnes et plus que les familles avec 1 enfants et plus!
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Regarde la répartition homme/femme du tableau "Personnes vivant seules dans leur logement selon l'âge de 1999 à 2015".
Je l'ai extrait pour toi avec le taux de progression sur 5 ans (2010 -> 2015):
Deuxième colonne: hommes, suivante: femmes
Je l'ai extrait pour toi avec le taux de progression sur 5 ans (2010 -> 2015):
Deuxième colonne: hommes, suivante: femmes
Code : Tout sélectionner
15 à 19 ans 19,70% 15,20%
20 à 24 ans 5,19% 6,53%
25 à 39 ans 2,96% 3,20%
40 à 54 ans 9,42% 4,14%
55 à 64 ans 16,62% 4,56%
65 à 79 ans 8,21% -3,55%
80 ans ou plus 3,40% -1,01%
15 ans ou plus 8,31% 4,24%
Modifié en dernier par slash33 le 05 déc. 2018, 22:19, modifié 1 fois.
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Merci pour l’info
C’est tres clair.
J’ai vu aussi l’augmentation énorme entre 1999 et 2013 de familles monoparentales avec enfant
+43%!!!!!
C’est tres clair.
J’ai vu aussi l’augmentation énorme entre 1999 et 2013 de familles monoparentales avec enfant
+43%!!!!!
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Maintenant la question importante: qu'est-ce qui explique cette évolution? C'est une question ouverte car les réponses les plus logiques sont invalidées par le recoupement des sources, ce qui ne figure pas dans le lien donné (c'est à vous de faire marcher vos cellules grises - perso j'ai une théorie compatible)
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Sinon une remarque très intéressante de l'INSEE qui finalement répond avec 4 ans de retard à une question que je leur avais soumis relevant de la poule ou de l'oeuf: "le nombre de ménages est-il la résultante des facilités de logement ou est-ce l'inverse et le parc de logements s'adapte t-il aux besoins des ménages?"
Notez bien que cette explication n'est pas compatible, au moins directement et totalement - et comme vous pourriez le penser, avec l'anomalie dans la différence d'évolution du taux de personnes vivant seules de la tranche 40-79 ans.
Donc qu'est-ce que ce commentaire à priori inoffensif signifie? C'est simple: il invalide toutes les théories passées (même celles de l'INSEE de l'époque), à commencer par le mythe de la pénurie de logements, et il explique pourquoi la bulle immobilière a tenu et s'est normalisée. Au commencement était une bulle spéculative. Cette bulle spéculative a entraîné l'augmentation du volume du parc immobilier et permis la concrétisation d'un changement de mœurs. Ce changement de moeurs a entraîné un gonflement de la demande en logements en ligne avec l'évolution du parc, à quelques exceptions près (Paris pour ne pas la citer). Conjugué avec l'évolution des taux, il a permis la transformation de la société vers une famille davantage morcelée. Corolaire de cette situation couplée à la baisse des taux, cela a aussi permis le maintien technique de la bulle spéculative à un niveau supportable alors qu'elle était normalement vouée à l'éclatement.
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Le positionnement de l'INSEE dans cette publication est donc de dire que les ménages se sont adaptés aux facilités d'accès aux logements! Une grande première passée inaperçue de la plupart des commentateurs de l'étude!Les modes de vie sont vraisemblablement le moteur principal de ces évolutions. Beaucoup de changements ont touché la sphère familiale depuis plusieurs décennies (moindre fréquence des familles nombreuses, mises en couple plus tardives, unions plus fragiles entraînant l’augmentation de la monoparentalité, décohabitation des générations). Tous ont été dans le sens d’une réduction de la taille des ménages. La hausse du niveau de vie et le développement rapide du parc de logements ont facilité ces mutations.
Notez bien que cette explication n'est pas compatible, au moins directement et totalement - et comme vous pourriez le penser, avec l'anomalie dans la différence d'évolution du taux de personnes vivant seules de la tranche 40-79 ans.
Donc qu'est-ce que ce commentaire à priori inoffensif signifie? C'est simple: il invalide toutes les théories passées (même celles de l'INSEE de l'époque), à commencer par le mythe de la pénurie de logements, et il explique pourquoi la bulle immobilière a tenu et s'est normalisée. Au commencement était une bulle spéculative. Cette bulle spéculative a entraîné l'augmentation du volume du parc immobilier et permis la concrétisation d'un changement de mœurs. Ce changement de moeurs a entraîné un gonflement de la demande en logements en ligne avec l'évolution du parc, à quelques exceptions près (Paris pour ne pas la citer). Conjugué avec l'évolution des taux, il a permis la transformation de la société vers une famille davantage morcelée. Corolaire de cette situation couplée à la baisse des taux, cela a aussi permis le maintien technique de la bulle spéculative à un niveau supportable alors qu'elle était normalement vouée à l'éclatement.
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Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Pourquoi dans ces conditions les logements familiaux adaptés à l'ancien monde n'ont ils pas dévissés en terme de prix? sont plus vieux et supérieurs en nombre à la demande puisque tout le monde se sépare et vit dans plus petit....slash33 a écrit : ↑05 déc. 2018, 22:53Sinon une remarque très intéressante de l'INSEE qui finalement répond avec 4 ans de retard à une question que je leur avais soumis relevant de la poule ou de l'oeuf: "le nombre de ménages est-il la résultante des facilités de logement ou est-ce l'inverse et le parc de logements s'adapte t-il aux besoins des ménages?"Le positionnement de l'INSEE dans cette publication est donc de dire que les ménages se sont adaptés aux facilités d'accès aux logements! Une grande première passée inaperçue de la plupart des commentateurs de l'étude!Les modes de vie sont vraisemblablement le moteur principal de ces évolutions. Beaucoup de changements ont touché la sphère familiale depuis plusieurs décennies (moindre fréquence des familles nombreuses, mises en couple plus tardives, unions plus fragiles entraînant l’augmentation de la monoparentalité, décohabitation des générations). Tous ont été dans le sens d’une réduction de la taille des ménages. La hausse du niveau de vie et le développement rapide du parc de logements ont facilité ces mutations.
Notez bien que cette explication n'est pas compatible, au moins directement et totalement - et comme vous pourriez le penser, avec l'anomalie dans la différence d'évolution du taux de personnes vivant seules de la tranche 40-79 ans.
Donc qu'est-ce que ce commentaire à priori inoffensif signifie? C'est simple: il invalide toutes les théories passées (même celles de l'INSEE de l'époque), à commencer par le mythe de la pénurie de logements, et il explique pourquoi la bulle immobilière a tenu et s'est normalisée. Au commencement était une bulle spéculative. Cette bulle spéculative a entraîné l'augmentation du volume du parc immobilier et permis la concrétisation d'un changement de mœurs. Ce changement de moeurs a entraîné un gonflement de la demande en logements en ligne avec l'évolution du parc, à quelques exceptions près (Paris pour ne pas la citer). Conjugué avec l'évolution des taux, il a permis la transformation de la société vers une famille davantage morcelée. Corolaire de cette situation couplée à la baisse des taux, cela a aussi permis le maintien technique de la bulle spéculative à un niveau supportable alors qu'elle était normalement vouée à l'éclatement.
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Volem rien foutre al pais.
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Ben c'est le cas, le prix au m² est bien inférieur pour les grands logements. Après on parle pas des grands trucs haut de gamme en centre ville, qui ne suivent pas la logique d'un logement pour famille nombreuse.
Re: Ménages et familles - Séries longues (2018)
Alors on est bien dans un nouveau paradigme! (comprenne qui peut)
Volem rien foutre al pais.