m.enfin a écrit : ↑24 janv. 2019, 10:34
pour en avoir discuté avec une psychologue, l'école inclusive apporte son lot d'emmerdes pour ceux de bonne volonté, enfin pour un groupe plus ou moins homogène dirons-nous
la répartition de ces cas lourds (qui auparavant était accueilli en structure spécialisée) ne se fait par uniquement en REP, d'où le problème soulevé par clairette
Oui, on a parfois des cas un peu lourds, qui ne relèvent pas d'une école standard. Mais c'est plus simple de les placer dans une école normale, au nom de l'inclusion, n'est ce pas ?
J'ai ainsi cette année, une élève non francophone, 9 ans, jamais scolarisée auparavant, handicapée moteur cérébrale (marche difficilement, il faut la tenir, difficultés à tenir un crayon et à articuler..) ,
accessoirement, famille tunisienne entrée illégalement, d'où ce retard de prise en charge...
Bref, elle devrait aller dans un institut spécialisé, elle y a droit (on a reçu un beau papier pour cela) mais ici, le délai d'attente est de 3 ans !!!
Je ne sais pas comment les services spécialisés peuvent nous annoncer cela aller immédiatement se cacher dans un trou noir
Notre système de santé que le monde nous envie ? Ça doit être cela... (toujours mieux toutefois que celui de Tunisie semble-t-il, mais ce n'est pas une référence...)
Donc je fais ce que je peux, quand les 24 autres sont tous au travail et n'ont pas besoin d'aide (soit pendant environ 1 minute 30' par jour...).
Bon, c'est un cas un peu extrème, on a aussi régulièrement des enfants avec des troubles du comportement très gênants pour le reste de la classe, et on doit les garder... Quand on peut proposer une classe spécialisé - quand il y a une place, donc- il faut encore que les parents acceptent. Et ce n’est pas toujours le cas. Or ils ont le dernier mot...
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