Si ça t'intéresse vraiment, va voir les travaux d'Alain Cardon à ce sujet.
celui là ;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Cardon
pas le coach.
Si ça t'intéresse vraiment, va voir les travaux d'Alain Cardon à ce sujet.
https://www.psychologytoday.com/intl/bl ... elligencesmoinsdewatt a écrit : ↑14 août 2019, 01:13Et pourquoi ça ne serait pas vrai ?WolfgangK a écrit : ↑13 août 2019, 09:22Vous écrivez ça comme si c'était vrai.moinsdewatt a écrit : ↑13 août 2019, 07:29Vu qu'il y a plusieurs '' intelligences'' on est pas rendu.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A ... _multiples
Je ne crois pas que la psychométrie reconnaisse ces capacités, si elles existent vraiment, comme des formes d'intelligences.
Merci, je vais lire ça.WolfgangK a écrit : ↑14 août 2019, 07:59https://www.psychologytoday.com/intl/bl ... elligencesmoinsdewatt a écrit : ↑14 août 2019, 01:13Et pourquoi ça ne serait pas vrai ?WolfgangK a écrit : ↑13 août 2019, 09:22Vous écrivez ça comme si c'était vrai.moinsdewatt a écrit : ↑13 août 2019, 07:29
Vu qu'il y a plusieurs '' intelligences'' on est pas rendu.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A ... _multiples
Je ne crois pas que la psychométrie reconnaisse ces capacités, si elles existent vraiment, comme des formes d'intelligences.
Vous lire m'inspire plusieurs pensées.saturne a écrit : ↑14 août 2019, 01:12La connaissance consiste, à partir d'une perception quelconque, mais confuse, à dégager par voie logique et expérimentale les principes et les limites sur lesquels se savoir se fonde.
Dans le cas de la nature on procède par voie expérimentale, mais dans le cas de l'intelligence ? Il se trouve que nous _sommes_ la norme de l'intelligence possible. On ne procède alors pas par voie expérimentale mais par voie "critique": et c'est encore notre intelligence qui nous donne tous les outils critiques pour arriver à une quelconque connaissance certaine dans ce domaine. On n'a besoin de rien d'autre (que d'être intelligent) pour arriver à dégager les principes de l'intelligence.
Bon. Vous avez peut-être un biais quant à l'intelligence. Une vision restreinte.Jeffrey a écrit : ↑14 août 2019, 11:52Cela doit faire au moins trois fois que je vous dis qu'il faut définir un concept au moins dans les grandes lignes -l'intelligence- et non pas en construire une auto-définition totalement absurde. "On n'a besoin de rien d'autre (que d'être intelligent) pour arriver à dégager les principes de l'intelligence"...
Stop...saturne a écrit : ↑14 août 2019, 17:53Bon. Vous avez peut-être un biais quant à l'intelligence. Une vision restreinte.Jeffrey a écrit : ↑14 août 2019, 11:52Cela doit faire au moins trois fois que je vous dis qu'il faut définir un concept au moins dans les grandes lignes -l'intelligence- et non pas en construire une auto-définition totalement absurde. "On n'a besoin de rien d'autre (que d'être intelligent) pour arriver à dégager les principes de l'intelligence"...
Essayons de prendre votre point de vue. Pour vous, une preuve d'intelligence c'est par exemple,
J'ai l'impression à vous lire que vous ne maitrisez même pas le théorème de Pythagore, qui exprime en substance une équivalence entre la nature d'un triangle rectangle et une relation entre les longueurs des côtés. A vous lire donc, faire trois ou quatre dessins à la main, ça suffit à bien comprendre ce qu'est un triangle rectangle et à établir la dite relation entre les longueurs. Je suppose que c'est tout ce que vous concevez dans le terme de démonstration.saturne a écrit : comprendre le théorème du triangle :
Démontrer une proposition telle que la somme des carrés des cotés du droit vaut le carré de l'hypoténuse, est une manifestation d'intelligence.
Incontestablement, le concept de triangle est un concept qu'on peut définir, il est universel, il suffit d'en donner trois ou quatre représentations sur papier, et tout le monde comprend. C'est un concept de l'intuition, et c'est d'ailleurs juste ça.
C'est assez fascinant, comme je vous l'ai écrit, de vous lire. Non seulement vous ne connaissez rien à la question de l'ia et manifestement des mathématiques, mais en plus, vous faites vos théories avec ce qui vous passe par la tête, et vous me les attribuez comme si c'était mon discours.saturne a écrit : De là, vous continuez, pour vous l'acte d'intelligence est la capacité à prendre de tels concepts (comme le triangle) et de construire à partir de leurs définitions initiales, d'autres concepts (triangle equilatère.., carré des côtés), et ainsi de suite, jusqu'à découvrir des concepts nouveaux (du genre: ceux qui permettent de déterminer sa position en mer, la hauteur de la tour de Pise, ou l'heure qu'il est, etc,).
Bref, a partir de ces concepts de l'intuition (=sensible ou par représentation intellectuelle dans l'espace et le temps) l'intelligence a tout ce qu'il faut pour construire de nouvelles propositions qui seront forcément intelligentes.
Et vous concluez, -- Voilà ce qu'est l'intelligence !
Comment peut-on tenir un tel propos ? Vous montez un discours improbable sans queue ni tête, et vous concluez que j'aurais dû définir les notions de cette manière, tandis que vous, qui admettez ne rien connaître à l'ia, venez expliquer que ce n'est pas cela l'intelligence, mais êtes infoutu de seulement en poser un vague contour. Vous avez joué dans un film de mister Bean ?saturne a écrit : Alors, premièrement, vous auriez pu commencer par définir vous-même l'intelligence de cette manière (si c'est bien comme cela que j'ai compris que vous définissez l'intelligence ?), au lieu de me demander de la définir.
pour distinguer un jugement de valeur d'un jugement de faits, encore faut-il avoir des critères concernant ce qu'est un fait. Je pense que vos propos sont au mieux (au pire ?) complètement irrationnels, chaotiques, inconséquents. Je n'arrête pas de vous en donner des preuves, mais là non plus, ça ne semble avoir aucun effet sur votre discours.saturne a écrit : On aurait fait l'économie de vos jugements de valeur, (très à propos selon vous, tres peu intelligents d'après moi)![]()
Dois je vous rappeler qu'il n'y a que vous qui venez de définir un exemple d'expression de l'intelligence, et pas moi. C'est incohérent d'écrire votre affirmation.saturne a écrit : Deuxièment, je ne sais pas très bien de quoi vous voulez discuter, sur l'intelligence, puisque si on la définit comme vous faites ici, il n'y a evidemment pas de place pour un débat. Et je suis d'accord !
Tout probablement comme sur l'intelligence, au vu de ce que vous avez réussi à en formuler comme expression dans ses caractéristiques.saturne a écrit : Donc je n'ai pas cherché à en discuter, seulement à m'orienter sur l'I.A. domaine dans lequel vous en savez plus que moi.
Là je dis bravo ! C'est enfin la première phrase de votre part qui pose un premier jalon d'interrogation cohérent sur ce qu'on peut qualifier d'intelligence.saturne a écrit :
Arrivés jusqu'ici il y a 3 degrés à considérer dans la manière de poser un débat
-1- Se demander si la définition de l'intelligence comme l'art de définir et de construire des concepts est TOUTE l'intelligence ou seulement un de ses aspects. On peut partir du fait que l'intelligence a un champ ou un horizon bien plus large que celui qui opère par "construction de concepts" de l'intuition sensible ou intellectuelle.
Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez, expliquer en retour me semble intéressant; Le seul problème est que j'estime qu'il faut de votre côté ne pas faire les questions et les réponses, et intégrer peu ou prou ces réponses. Si vous ne les comprenez pas, dites le, mais ne régurgitez pas les choses qu'on vous explique à votre sauce...saturne a écrit : -2- Se demander si l'IA, en plus de partir de définitions de ses concepts (on dit : "I.A. supervisée") a entrepris des recherches sur la modélisation d'une intelligence qui ne partirait pas de concepts prédéfinis d'avance, Sur ce point vous avez déjà répondu vous-meme: -- Oui, il existe des recherches sur des formes d'IA qui ne partent pas de concepts définis, mais qui essaie de dégager ces concepts en question. Et vous avez vous-même donné un excellent exemple d'application: procédés de spécification et regroupement d'objets en vue d'en donner un classement (on dit: "I.A. non supervisée")
Comme de mon côté, non seulement je n'en avais jamais douté, (je m'étonnais seulement qu'en IA on appelle Intelligente la modélisation d'une perception, c--a-d ce qui est en deçà même d'un concept ), j'ai obtenu ce que je voulais, même si je suis preneur de toute autres références et ne cherchais pas à m'intégrer à vos discussions sur l'IA "supervisée" avec moult concepts téhoriques -- j'aurais du mal à participer.
Euh, c'est pas ce que vous venez de me prêter comme position ? Sans même à un seul instant écouter les multiples fois où je vous ai dit non ?saturne a écrit : -3- Enfin, certes, maintenant que chacun campe dans ses domaines respectifs: vous dans une définition indiscutable de l'intelligence, mais auto-limitée à la définition préalable de concepts,
Vous avez le beau rôle heinsaturne a écrit : moi dans une attitude critique, mais non restrictive des possibilités de l'intelligence ; maintenant donc, on peut essayer de s'interroger, d'échanger des points de vue, ou simplement des références interessantes.
A chaque fois que vous mettez le mot mathématique dans une phrase, je l'entends dans votre bouche comme une sorte de formule de magie.saturne a écrit : Mais admettez seulement que, dès lors que pour vous l'intelligence repose sur une définition initiale sur laquelle il faudrait s'accorder d'abord pour construire d'autres intuitions, alors il n'y a rien à en discuter, sauf peut-être des avancées possibles que cela apporterait aux mathématiques.
On peut débattre d'une démonstration, mais je ne vais pas rentrer dans ce domaine, là je parlerais à mon cabot...sans offense hein, juste pour vous dire que je pense que ce monde vous est totalement étranger. Je préfère ne pas en parler avec vous.saturne a écrit : Car on ne débat pas d'une démonstration, et entre nous aucun "débat" sur ce point n'a lieu de se produire. Ainsi, ayant bien compris votre définition (je l'ai même donnée à votre place) Je ne cherche donc aucun débat, puisque je suis d'accord avec votre définition ! Quant à la définition que j'en donne (faute à vous de l'avoir fait directement, au lieu de me demander d'en donner... une autre ?), vous pourrez sûrement l'améliorer, et nous y gagnerons tous certainement en clarté.
certainement pas, c'est l'opposé strict de ma perception des choses. On ne peut parler que des choses dont on précise progressivement l'essence et les contours, faute de quoi, je pourrais vous parler du dernier modèle des camions volvo au détour d'une phrase. Pourquoi pas...saturne a écrit : Donc, si débat il doit y avoir lieu, il devrait FORCÉMENT partir de la proposition, admise par nous, que l'intelligence ne se réduit pas à sa définition.
exercice : essayez de faire une réponse à cette question à partir de ce que j'ai défini comme premier jet de l'intelligence.saturne a écrit : Autrement dit, qu'il existe un pouvoir de "faire intelligence" sans partir d'un concept préalable d'intelligence. Une intelligence éminément pratique mais tout aussi intellectuelle que l'autre qui conduit à des manifestations humaines comme le Droit, la Morale, l'Économie, etc.. Et le débat devient alors de savoir si ce pouvoir pratique EST AUSSI ce qu'on appelle l'intelligence ? Et si oui, savoir s'il est distinct ou autonome par rapport a intelligence définie comme je pense que vous faites (intelligence par concepts intuitifs et leur construction), etc.
Y a pas de quoi, il est certain que je ne trouve pas la même forme d'intérêt que vous dans cet échange, mais est-ce que ce n'est pas évident ?saturne a écrit : Passionnant débat, je vous assure, en ce qu'il conduit à se demander si le monde est fini ou infini ; si on peut remonter à une cause première (ou ultime) inconditionnée ou s'il n'existe pas de limite à la série des conditions qu'on va trouver ; si la causalité suffit à expliquer le monde ou s'il faut envisager une cause de liberté, ou enfin, si l'univers (et nous mêmes, donc, en tant qu'êtres de nature) est un hasard ou s'il a une fin ultime (dont nous serions nous-mêmes l'instrument, l'expression ou même le moteur, donc, en tant qu'êtres intelligents).
Mais honnêtement, je crois que si j'avais seulement essayé de partir sur un tel débat, (et je ne sais même pas moi-même si je pourrais le soutenir de façon utile pour vous), on sortirait vite fait du cadre de ce fil![]()
(Merci pour cet échange, Jeffrey.)
A WolfgangKmoinsdewatt a écrit : ↑14 août 2019, 08:02Merci, je vais lire ça.WolfgangK a écrit : ↑14 août 2019, 07:59https://www.psychologytoday.com/intl/bl ... elligences
Bonjour,moinsdewatt a écrit : ↑15 août 2019, 08:21A WolfgangKmoinsdewatt a écrit : ↑14 août 2019, 08:02Merci, je vais lire ça.
J'ai lu, c'est clair. Intéressant.
Vous êtes habitués à lire Psychology Today?
Eh bien, vous avez été long. Trois fois, ou quatre, c'est vous qui comptiez.Jeffrey a écrit : ↑14 août 2019, 23:42
Si on cherche à donner une définition de ce qu'est l'intelligence, c'est une capacité dans une situation donnée constituée de stimuli (données au sens large), à élaborer une modélisation permettant une interaction organisée avec l'environnement, qui peut soit conduire à une conduite répondant à une stratégie, soit avoir une valeur prédictive, soit une valeur interprétative des stimuli additionnels.
Ce n'est pas tout, cette formulation ne faisant apparaître que des aspects qualitatifs, il faut ajouter non seulement une appréciation de la complexité des modèles organisés produits et de la valeur prédictive (qui peut se caractériser de plusieurs manières, comme par exemple l'efficacité des stratégies produites ou la finesse des modèles produits ou le faible besoin en nombre de stimuli pour générer un modèle opérationnel), et il faut ajouter également une efficacité de la capacité de traitement de ces stimuli, ce qui relève du domaine quantitatif, soit dans le volume traité, soit dans la rapidité de traitement .
Voilà une première ébauche de ce que j'entends par "intelligence".
Je crois que vous confondez l'intuition et le concept, ou que nous dérapons simplement sur l'usage de certains mots selon le contexte.J'ai l'impression à vous lire que vous ne maitrisez même pas le théorème de Pythagore, qui exprime en substance une équivalence entre la nature d'un triangle rectangle et une relation entre les longueurs des côtés. A vous lire donc, faire trois ou quatre dessins à la main, ça suffit à bien comprendre ce qu'est un triangle rectangle et à établir la dite relation entre les longueurs. Je suppose que c'est tout ce que vous concevez dans le terme de démonstration.saturne a écrit : comprendre le théorème du triangle :
Démontrer une proposition telle que la somme des carrés des côtés du droit vaut le carré de l'hypoténuse, est une manifestation d'intelligence.
Incontestablement, le concept de triangle est un concept qu'on peut définir, il est universel, il suffit d'en donner trois ou quatre représentations sur papier, et tout le monde comprend. C'est un concept de l'intuition, et c'est d'ailleurs juste ça.
Vous voulez bien indiquer des références sur cette fameuse discipline issue des maths et de l'informatique ? ( Sources ?Une démonstration n'a rien d'intuitif par essence, au contraire. C'est un cheminement entre deux formulations selon des règles syntaxiques et axiomatiques qui sont définies. Vous l'ignorez sans doute, et ça doit vous passer loin en altitude, il existe des machines capables de démontrer des théorèmes. C'est une discipline issue à la fois des mathématiques et de l'informatique et qui fait appel à la théorie du langage.
Dites, c'est moi ou c'est vous qui avez mis 4 itérations à fournir une première définition de l'intelligence ?Jeffrey a écrit : C'est assez fascinant, comme je vous l'ai écrit, de vous lire. Non seulement vous ne connaissez rien à la question de l'ia et manifestement des mathématiques, mais en plus, vous faites vos théories avec ce qui vous passe par la tête, et vous me les attribuez comme si c'était mon discours.
Je ne sais plus où il a abordé le sujet, mais j'ai plutôt en tête https://en.wikipedia.org/wiki/Automated_theorem_provingParsifal a écrit : ↑15 août 2019, 17:18Jeffrey parle des langages d'assistants de preuves comme Coq https://fr.wikipedia.org/wiki/Coq_(logiciel)
Il existe un manuel plus ou moins accessible au niveau M2 https://coq.inria.fr/distrib/current/refman/
À propos de pdf, un peu de pub pour mon site préféré (merci unblocked.dk depuis que free participe au blocage de libgen.io ): https://libgen.unblocked.dk/search.php? ... ESC&page=2
Relisez attentivement nos échanges, j’ai donné ma définition de l’intelligence dès la première fois où vous l’avez demandée. Les fois précédentes, vous vous étiez contenté d’affirmer des choses à ce propos sans rien demander quant à sa définition.saturne a écrit : ↑15 août 2019, 16:32Eh bien, vous avez été long. Trois fois, ou quatre, c'est vous qui comptiez.Jeffrey a écrit : ↑14 août 2019, 23:42
Si on cherche à donner une définition de ce qu'est l'intelligence, c'est une capacité dans une situation donnée constituée de stimuli (données au sens large), à élaborer une modélisation permettant une interaction organisée avec l'environnement, qui peut soit conduire à une conduite répondant à une stratégie, soit avoir une valeur prédictive, soit une valeur interprétative des stimuli additionnels.
Ce n'est pas tout, cette formulation ne faisant apparaître que des aspects qualitatifs, il faut ajouter non seulement une appréciation de la complexité des modèles organisés produits et de la valeur prédictive (qui peut se caractériser de plusieurs manières, comme par exemple l'efficacité des stratégies produites ou la finesse des modèles produits ou le faible besoin en nombre de stimuli pour générer un modèle opérationnel), et il faut ajouter également une efficacité de la capacité de traitement de ces stimuli, ce qui relève du domaine quantitatif, soit dans le volume traité, soit dans la rapidité de traitement .
Voilà une première ébauche de ce que j'entends par "intelligence".
non, je ne confonds pas. Mais j’observe que dans la suite de votre post, vous distinguez fondamentalement les intuitions des concepts, mais dans l’affirmation ci-dessus, vous dites que le triangle est un « concept de l’intuition ». Non seulement c’est vaseux, confus, mais en plus, votre post supplémentaire a prouvé que vous n’y entendez strictement rien. Vous pensiez en somme que tous les triangles étaient rectangles. C’est assez fabuleux d’admettre cela et de dire en même temps que c’est tellement universel qu’il suffit d’en donner trois ou quatre représentations pour que tout le monde comprenne. Je me demande combien de triangles vous avez rencontré dans votre vie pour arriver à un tel niveau de confusion.saturne a écrit :Je crois que vous confondez l'intuition et le concept, ou que nous dérapons simplement sur l'usage de certains mots selon le contexte.J'ai l'impression à vous lire que vous ne maitrisez même pas le théorème de Pythagore, qui exprime en substance une équivalence entre la nature d'un triangle rectangle et une relation entre les longueurs des côtés. A vous lire donc, faire trois ou quatre dessins à la main, ça suffit à bien comprendre ce qu'est un triangle rectangle et à établir la dite relation entre les longueurs. Je suppose que c'est tout ce que vous concevez dans le terme de démonstration.saturne a écrit : comprendre le théorème du triangle :
Démontrer une proposition telle que la somme des carrés des côtés du droit vaut le carré de l'hypoténuse, est une manifestation d'intelligence.
Incontestablement, le concept de triangle est un concept qu'on peut définir, il est universel, il suffit d'en donner trois ou quatre représentations sur papier, et tout le monde comprend. C'est un concept de l'intuition, et c'est d'ailleurs juste ça.
Merci, déjà fait. Je trouve que Kant est le summum des gens qui parlent pour ne rien dire, disons qu’il est bon deuxième derrière Nietschze. C’est bourré de verbiage, de redéfinitions pour donner des sens inutiles à des termes convenus par lui même. Il n’a même pas l’excuse de la modestie. Kant est sans doute l’un des derniers représentants de ces philosophes qui parlaient de choses qu’ils ne comprenaient pas et ont essayé de donner une dimension scientifique à la philosophie. L’ère moderne scientifique a laissé ces philosophes sur le carreau, car ils n’ont pas suivi le processus de développement de la méthode scientifique. Je ne connais aucun philosophe moderne qui est en mesure de comprendre les avancées de la pensée scientifique moderne et ces individus repensant le discours sont d’arrière garde. Tout au plus, on a vu quelques « penseurs » s’essayer à l’interprétation de la relativité, mais aucun n’est foutu de saisir ce qu’a révolutionné le monde quantique et la manière de penser le réel. D’ailleurs, quel philosophe moderne sait ce qu’est le programme d’Erlangen ? Aucun de ceux que j’ai rencontré. Les seuls philosophes recevables du vingtième siècle sont ce qu’on appelle des logiciens, et cela rentre plutôt dans la catégorie des sciences dures. Je ponctuerai par des exemples.saturne a écrit : Mais voyons déjà si les termes de votre définition et de la mienne sont fondamentalement différents.
Je reprends les termes de ma définition, puis la votre, et merci de lire les deux avant de partir dans tous les sens,
Quand je dis "les termes" j'essaie d'utiliser ceux de la tradition, en simplifiant délibérément. Plutôt que Spinoza je vous aurais cru lecteur de Leibniz, mais vous feriez mieux de lire Kant, autrement vous mettrez plus temps à comprendre les insuffisances des premiers que le second a levé définitivement (et l'IA est le résultat de sa lointaine démonstration -- car il n'y a plus eu de débat sur ces questions-là après lui).
Parlons à la fois des philosophes, de leurs manie de redonner des définitions et de cette faculté à faire des phrases qu’ils pensent compliquées pour noyer le sujet qu’ils ne maitrisent pas.saturne a écrit : 1- La mienne (termes de la tradition)
L'intuition c'est la représentation d'une figure objective dans l'espace/temps: dans mon exemple, on a une diversite de droites de longueurs variables mais qui se coupent trois par trois pour former des "figures à 3 côtés", pour le reste, elles sont en nombre infini. En géométrie on n'a pas réellement de perception sensorielle, c'est l'intuition qui directement distingue toutes ces figures trilatérales comme autant d'objets distincts.
Voilà le travail. 6 philosophes, 6 définitions différentes et contradictoires de ce qu’est l’intuition. Bravo les gars.wikipedia pour la définition de l’intuition au sens philosophique a écrit : Pour Platon, l'intuition est la saisie immédiate de la vérité de l'idée par l'âme indépendamment du corps6.
Au contraire pour Épicure, l'intuition est la saisie immédiate de la réalité du monde par le corps indépendamment de l'âme7.
Pour Descartes, l'intuition est la connaissance immédiate et certaine de la vérité d'une idée par sa nécessité intrinsèque, comme on le saisit dans les mathématiques et plus encore dans l'intuition que la conscience a d'elle-même d'être une « chose pensante » à travers l'expérience du cogito : « Il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver à une connaissance certaine de la vérité, que l’intuition évidente et la déduction nécessaire8 ».
Pour Spinoza, l’intuition est la connaissance immédiate et certaine de l'essence des choses à partir de la compréhension nécessaire de leur cause par la raison9, c'est l'unique source de vérité qui s'oppose à la connaissance vague par le langage ou l'expérience corporelle.
Pour Henri Bergson, l’intuition est la conscience dans ce qu’elle a de plus lumineux10. Pour Bergson, c'est la saisie de l'esprit par lui-même au sein de la durée, qu'il définit comme « la sympathie intellectuelle ou spirituelle par laquelle on se transporte à l’intérieur d’un être pour coïncider avec ce qu’il a d’unique et par conséquent d’inexprimable ».
Kant écrit dans la Critique de la raison pure « de quelque manière et par quelque moyen qu'une connaissance puisse se rapporter à des objets, le mode par lequel elle se rapporte immédiatement à eux et que toute pensée prend comme moyen pour les atteindre est l'intuition »11. Il distingue intuition empirique et intuition pure ; l'intuition empirique est relative au contenu de la sensation. L'intuition pure, quant à elle, est relative à la sensibilité qu'il définit comme « la capacité de recevoir (réceptivité) des représentations par la manière dont nous sommes affectés par des objets12 ».
Au secours !Kant a écrit : De quelque manière et par quelque moyen qu’une connaissance puisse se rapporter à des objets, la modalité selon laquelle elle s’y rapporte, et dont toute pensée vise à se servir comme d’un moyen, est en tout état de cause l’intuition. Or cette dernière n’intervient que dans la mesure où l’objet nous est donné ; mais cela n’est à son tour, du moins pour nous hommes, possible que parce que l’objet affecte l’esprit sur un certain mode. La capacité de recevoir (réceptivité) des représentations par la manière dont nous sommes affectés par des objets s’appelle sensibilité. C’est donc par la médiation de la sensibilité que nous objets nous sont donnés, et c’est elle seule qui nos fournit des intuitions. […] D’une autre manière aucun objet ne peut nous être donné.
L’effet produit par un objet sur la capacité de représentation, dans la mesure où nous sommes affectés par lui, est une sensation. L’intuition qui se rapporte à l’objet à travers une sensation s’appelle empirique. L’objet indéterminé d’une intuition empirique s’appelle phénomène.
…
Par conséquent une intuition pure contient exclusivement la forme sous laquelle quelque chose est intuitionné, et un concept pur uniquement la forme de la pensée d’un objet en général. Ce sont uniquement des intuitions ou des concepts purs qui sont possibles a priori : des intuitions ou des concepts empiriques ne le sont qu’a posteriori
Oui, je suis presque d’accord avec ce que vous appelez un concept. A ceci près que vous confondez concept et classe. Ce que vous décrivez, c’est le mode d’élaboration d’une classe. A savoir un périmètre qui permet de rassembler des objets sous une désignation commune.saturne a écrit : Le concept, c'est ce qui vous permet, devant l'infinité de ces figures à 3 côtés, de les rapporter toutes sous une "unité" : le "triangle".
Le pouvoir qui permet de ramener l'intuition sous un concept, c'est l'intelligence (dans la termino traditionnelle: le pouvoir de juger (déterminant) : 3 droites qui se coupent ~ triangle). Le jugement d'intelligence vous pose une propriété identique. Voilà, vous venez d"identifier" 3 droites qui se coupent comme étant un triangle. A=A.
Non, pas du tout.saturne a écrit : La construction de concepts consiste à spécifier/regrouper/comparer tous les triangles possibles pour en dégager d'autres concepts: par exemple, si deux ou trois côtés sont de même "longueur" (=concept de d'identité de longueurs) alors on distingue les triangles isocèles(2 côté) ou equilatères (3 côtés) des autres triangles qui ne partagent pas cette propriété.
Sur ce mode de raisonnement, vous "construisez" les concepts et les sous-concepts (propriétés des premiers) applicables à un triangle quelconque rectangle (propriété commune des carrés de l'hypothénuse) ou seulement à certains triangles selon la longueur de leurs côtés. (Vous saurez mieux que moi donner des exemples).
Vous pouvez opérer cette construction pour autant que devant chaque nouveau concept associé au triangle, vous serez capable d'en proposer une représentation intuitive (vous pouvez dessiner les carrés des côtés et et comparer leurs surfaces). Cette démarche de vérification vous prouve que vos concepts construits sont aussi vrais que le premier concept de triangle sous lequel l'intuition ramenait les figures à trois côtés.
Démarche de philosophe, vous réinventez le sens des mots pour ne pas souffrir d’objection…saturne a écrit : Ce faisant, vous opérez une démonstration (OK, le terme démonstration au sens mathématique ne recouvre peut-être pas la même notion de démonstration expérimentale, mais là je crois que vous chicanez à la marge).
Comprends pas votre notation. Je dis que l’intelligence est une capacité, c’est à dire la manifestation d’une action, travail, process, comme vous voulez. Quelque chose dont on peut prendre la mesure.saturne a écrit : 2- Votre définition (entre crochet, les termes de la tradition)
Notez que vous êtes parti de l'experience sensible ("stimulus"), donc la "perception", alors que je l'avais omise dans le cadre simplifié des intuitions géométriques.
Ainsi, vous écrivez spontanément:
[L'intelligence] c'est la capacité "
[perception]
si vous voulez.saturne a écrit : "dans une situation donnée constituée de stimuli (données au sens large)..."
[intuition]
Non, vous ne lisez toujours pas mes réponses. Je vous ai écrit plus haut « La définition de l'intelligence ne se résume en aucun cas à l'élaboration de concepts. » Vous ne lisez pas mes réponses ?saturne a écrit : ".., à élaborer"
[concept]
Je viens de vous démontrer que non. Votre extraction de termes est trop réductrice et ne correspond absolument pas à ce que j’ai exprimé.saturne a écrit : "...une modélisation"
et
[construction de concepts]
"...qui peut soit conduire à une conduite répondant à une stratégie, soit avoir une valeur prédictive, soit une valeur interprétative des stimuli additionnels. "
Apercevez-vous l'identité (formelle et sémantique) de votre définition et de la mienne, malgré la différence de termes?
non, cf supra.saturne a écrit : Bien sûr, je me suis limité à la figure géométrique simple, mais il est facile de percevoir que la définition que vous donnez de l'intelligence est rigoureusement la même, au lexique près.
En fait, vous n’avez compris ma définition de l’intelligence que dans un sens réduit qui correspond partiellement à ce que vous en saisissez. Pour le dernier paragraphe où vous parlez de conscience, logique, universel, c’est uniquement du baratin et je n’adhère simplement pas à ce contenu parce que là encore c’est un mouvement de manche qui masque une imprécision totale sur les termes. Quant à mon biais de formation, je considère que c’est une lecture supplémentaire sur les principes et les valeurs du monde, et ses concepts, capacité qui vous fait simplement défaut.saturne a écrit : Et pourquoi est-ce la même ? Parce qu'il ne peut y en avoir d'autre.
Il se trouve que votre intelligence et la mienne sont bien la même (la chose du monde la mieux partagée).
D'où ma remarque répétée que l'intelligence est un constituant de notre (de la) nature. Il n'y a pas à la définir à la manière d'un concept, mais à l'utiliser correctement comme "une capacité". Et en vertu de cette espèce d'identité qu'on appelle "la conscience", c'est par notre seule capacité logique que nous sommes en capacité d'affirmer des jugements vrais, nécessaires, universels, bref, des jugements d'intelligence. Ce pourquoi je vous répète que la norme et l'acte du "faire intelligent", c'est vous-même, et que votre réclamation d'une "définion" témoigne d'un biais de formation.
Je suppose que ça vous rassure d’écrire cela, et il est fort possible que je paraisse prétentieux en affirmant le contraire. Mais si ce n’est peut être pas ma pratique d’un domaine de pensée qui me rend plus intelligent que vous, il est fort possible que vous inversiez cause et conséquence dans cette affaire.saturne a écrit : Que vos neurones soient plus exercées que les miennes dans certains domaines pratiques (maths) ne fait pas de vous quelqu'un de plus ou moins intelligent qu'un autre.
ça ne veut strictement rien dire.saturne a écrit : -3- Ceci posé, allons un pas plus loin.
L'intelligence n'est pas un "objet" de l'intuition géométrique ou d'expérience (stimuli des sens).
L'intelligence n'est pas le résultat d'un stimulus perceptible. Elle est la constitution d'un "sujet" pensant.
Ce qui est une absurdité à bien y regarder. Mais Descartes ne dit pas cela, il dit qu’il ne doute pas de penser, c’est à dire qu’il établit une démarche systématique de doute, et définit un comportement axiomatique, rien d’autre.saturne a écrit : Quand Descartes dit "Je pense" il prend acte d'un phénomène distinct du monde extérieur ou de toute intuition spatiale ou temporelle.
Quand je suis né, je pleurais, je n’avais pas de dents, je ne savais pas parler, et plein d’autres carences encore. Il est peu probable que j’étais alors en état de prédire des phénomènes. Par contre, certaines de mes aptitudes consistaient à interagir avec mon environnement, comme à téter le sein, face à un stimulus, j’avais un modèle de réaction. C’est une première forme d’intelligence.saturne a écrit : C'est pourquoi je disais que le Sujet intelligent dispose, de naissance, en tant qu'il est nature, de tout ce qui est nécessaire (et suffisant) pour assurer sa "conduite" pratique -- je reprends vos termes :
-- construire une stratégie (oui, cf ma critique à propos de l'intelligence des jeux)
-- prédire les phénomènes (oui, dégager des lois d0après les règles de l'expérience) et
-- valeur interprétative des stimuli additionnels (=nouvelles perceptions à ramenér sous des concepts) dont l'interprétation se règle d'après les principes logiques de l'entendement (non- contradiction et le tiers exclu)
Bah non, non seulement il n’y a pas de réflexion pour construire un modèle basé sur l’élaboration d’un concept chez un nouveau né, mais simplement un modèle de réaction comportemental, modèle qui va s’enrichir, mais de toute manière, vous venez de prendre le contrepied de ce que vous écriviez précédemment, à savoir vous placez l’intelligence dans l’élaboration des concepts à partir des intuitions objectives. Vous vous égarez vous même.saturne a écrit : Cette particularité, savoir, que l'intelligence se constitue en Sujet pensant (c-a-d, qui opère une réflexion sur les données de ses sens externes et son propre sens interne), est ce qui vous a fait admettre le degré 3 du débat, savoir : l'intelligence ne se réduit pas à sa définition expérimentale de l'intuition objective.
Discours pascalien sur l’imagination, merci, je connais. Ceci étant, cela n’a rien à voir avec la choucroute ici.saturne a écrit : C'est pourquoi si on veut comprendre comment foinctionne l'intelligence au sens élargi, il faut procéder par réflexion, et soumettre les "modélisations" que nous fabriquons spontanément (c'est un pouvoir de notre constitution) à une "Critique" pour s'assurer qu'on ne part dans tous les sens (l'imagination est aussi la folle du logis)
ne faites pas les questions et les réponses svp. Je pense en savoir plus long que vous sur certaines disciplines qui sont considérées représentatives de ce qu’on nomme couramment « intelligence ». Je peux me tromper, ou avoir une vision incomplète, mais ici, il serait préférable de votre part de faire preuve d’humilité et de terminer vos assertions par de véritables points d’interrogations. Vous n’en sortirez que grandi il me semble.saturne a écrit : Voilà.
On était donc d'accord ? Je crois que oui, Pouvions nous seulement ne pas l'être ? Assurément non.
Wolfgang et Parsifal vous ont donné deux réponses auxquelles je pensais en effet. Je vais élargir leur réponse un peu plus avec ce qu’on appelle usuellement le calcul formel. Le calcul formel consiste à décrire un langage et ses règles syntaxiques selon un processus schématisé organisé dans un arbre (informatique), et à transformer les prédicats assemblés en d’autres groupements dans cet arbre. Démontrer une assertion consiste alors dans certains cas à trouver un chemin licite dans la suite possible des transformations. En soit, cela constitue une forme primitive de démonstration.saturne a écrit : En attendant, revenons à ce qui m'intéresse, voulez-vous ?
Vous voulez bien indiquer des références sur cette fameuse discipline issue des maths et de l'informatique ? ( Sources ?Une démonstration n'a rien d'intuitif par essence, au contraire. C'est un cheminement entre deux formulations selon des règles syntaxiques et axiomatiques qui sont définies. Vous l'ignorez sans doute, et ça doit vous passer loin en altitude, il existe des machines capables de démontrer des théorèmes. C'est une discipline issue à la fois des mathématiques et de l'informatique et qui fait appel à la théorie du langage.)
C'est ce que j'étais venu chercher sur ce fil. C'est que moi, j'ai de la suite dans les idées.![]()
c’est vous, moi je l’ai fournie dès votre première demande. Vous je la cherche encore, je l’ai plus ou moins perçue sur votre analyse et relecture de ma propre intervention, mais ça veut dire que ce n’est pas vous qui en êtes l’auteur à tout du moins.saturne a écrit :Dites, c'est moi ou c'est vous qui avez mis 4 itérations à fournir une première définition de l'intelligence ?Jeffrey a écrit : C'est assez fascinant, comme je vous l'ai écrit, de vous lire. Non seulement vous ne connaissez rien à la question de l'ia et manifestement des mathématiques, mais en plus, vous faites vos théories avec ce qui vous passe par la tête, et vous me les attribuez comme si c'était mon discours.
Bien, quant à moi, je considère que votre assertion vous considérant comme aussi intelligent que moi n’est pas prouvée. Loin de là.saturne a écrit : Et après examen, il se trouve que c'est rigoureusement la même que j'utilise moi-même depuis mon premier (ou second) post 2 pages avant. Ce qui est logique: nous ne pourrions pas en avoir deux différentes sauf à nier chez votre interlocuteur sa condition d'être aussi intelligent que vous.
https://news.google.com/articles/CBMiU2 ... id=FR%3AfrSiri est désormais plus intelligent qu’Amazon Alexa
Florian Bayard PAR FLORIAN BAYARD, 16/08/2019
Siri, l’assistant vocal intégré aux iPhone, iPad, MacBook, Apple Watch et au HomePod, est désormais plus intelligent qu’Amazon Alexa, l’assistant des enceintes Echo, rapporte une étude. Au cours des 12 derniers mois, l’assistant développé par Apple s’est grandement amélioré. Malgré tout, il ne parvient pas à rivaliser avec Google Assistant, qui est toujours considéré comme le numéro un du classement. Découvrez les dernières tendances.
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Bonjour,Jeffrey a écrit : ↑17 août 2019, 00:03Ce qui est une absurdité à bien y regarder. Mais Descartes ne dit pas cela, il dit qu’il ne doute pas de penser, c’est à dire qu’il établit une démarche systématique de doute, et définit un comportement axiomatique, rien d’autre.saturne a écrit : Quand Descartes dit "Je pense" il prend acte d'un phénomène distinct du monde extérieur ou de toute intuition spatiale ou temporelle.
Enfin, disons plutôt que le travail des philosophes s'est arrêté une fois qu'ils sont parvenus fixer les limites des pouvoirs de l'intelligence (intuition, et même concepts). C'est à dire, que le travail Critique a été complété.Jeffrey a écrit : ↑17 août 2019, 00:03Merci, déjà fait. Je trouve que Kant est le summum des gens qui parlent pour ne rien dire, disons qu’il est bon deuxième derrière Nietschze. C’est bourré de verbiage, de redéfinitions pour donner des sens inutiles à des termes convenus par lui même. Il n’a même pas l’excuse de la modestie. Kant est sans doute l’un des derniers représentants de ces philosophes qui parlaient de choses qu’ils ne comprenaient pas et ont essayé de donner une dimension scientifique à la philosophie. L’ère moderne scientifique a laissé ces philosophes sur le carreau, car ils n’ont pas suivi le processus de développement de la méthode scientifique. Je ne connais aucun philosophe moderne qui est en mesure de comprendre les avancées de la pensée scientifique moderne et ces individus repensant le discours sont d’arrière garde. Tout au plus, on a vu quelques « penseurs » s’essayer à l’interprétation de la relativité, mais aucun n’est foutu de saisir ce qu’a révolutionné le monde quantique et la manière de penser le réel. D’ailleurs, quel philosophe moderne sait ce qu’est le programme d’Erlangen ? Aucun de ceux que j’ai rencontré. Les seuls philosophes recevables du vingtième siècle sont ce qu’on appelle des logiciens, et cela rentre plutôt dans la catégorie des sciences dures. Je ponctuerai par des exemples.
Non, je n'entre pas là dedans. D'abord, je ne suis ni philosophe (ni géomètre ;D) et je cherche seulement des techniques d'IA qui pourraient m'intéresser,saturne a écrit : Parlons à la fois des philosophes, de leurs manie de redonner des définitions et de cette faculté à faire des phrases qu’ils pensent compliquées pour noyer le sujet qu’ils ne maitrisent pas.
Je ne crois pas avoir dit qu'un concept est lui-même une construction. C'est une spontanéité de l'intuition (avec ou sans objet physique perçu par les sens) qu'on ramène (=selon certains schèmes du jugement) sous un concept que l'entendement est capable d'identifier dans ses propres limites (=catégories).Oui, je suis presque d’accord avec ce que vous appelez un concept. A ceci près que vous confondez concept et classe. Ce que vous décrivez, c’est le mode d’élaboration d’une classe. A savoir un périmètre qui permet de rassembler des objets sous une désignation commune.
Justement, la classe n’est qu’une définition d’une caractéristique permettant le regroupement des instances sensibles. La classe en elle même n’est pas une création de la pensée humaine, elle est dotée d’une définition (ou pas, mais là je vais encore vous paumer, si ce n'est déjà fait), et les instances sensibles sont rattachées à cette définition modulo une certaine convention de précision (il est possible que la classe ne soit pas définie de manière explicite, mais ça reste un ensemble auquel une instance est rattachée ou ne l'est pas).
J’avais déjà eu cette discussion il y a très longtemps avec un philosophe de métier. On prenait l’exemple d’une assiette. Il me disait que l’assiette devant moi n’était pas un cercle mais une intuition comme vous diriez. Je lui répondais que le « concept » de cercle est formellement dépendant de ce qu’on met comme définition, et qu’en conséquence il n’avait pas d’existence propre à découvrir en dehors de l’instance présente, ce en quoi il avait seulement défini une classe à partir d’un exemple et avait devant lui un objet s’y rapportant, donc un parfait représentant.
Ce que j’essaye de dire, même si c’est très loin de la problématique de ce fil, c’est qu’une classe n’est pas une construction qui existe en dehors des instances et qu’on pourrait piocher dans un « sac à concepts ». Le concept c’est autre chose, et je l’explique plus bas.
Quand il s'agit de reconnaître une assiette en tant que chose physique, c'est une intuition d'expérience qui se ramène spontanément sous un concept d'objet (intuition schèmes du jugement, catégories de l'entendement)saturne a écrit : Un exemple simple : il existe un nombre dont le carré fait 2. Nous sommes incapables d’en proposer une représentation intuitive justement.
Vous décrivez ici un jugement d'expérience. Le concept de l'escalier auquel vous arrivez dans ce cas est celui d'un objet dénombrable (taille, nombre de marches), une réalité extensive (grandeur l'escalier commence et termine) une substance (qui est sa cause) et duquel vous pourrez affirmer avec certitude que c'est un objet qui existe.Modélisation signifie que le cadre réactionnel est régi par des règles que je dirais globalement comportementales. Je donne un exemple : vous voyez un escalier devant vous. Si l’escalier est très long, il ne vous est pas possible de dire sans les énumérer (compter) le nombre de marches. Si l’escalier est assez petit, vous pouvez dire combien il comporte de marches sans les dénombrer. Vous avez mis en correspondance univoque un stimuli avec un modèle.
De manière analogue, vous avez deux yeux pour voir, et ça fait la différence entre monter l'escalier ou rater la marche.Mieux encore, vous avez un QI de 80, vous voyez des marches, vous avez un QI de 120, vous distinguez jusqu’à 5 marches, vous avez un QI de 160, vous distinguez jusqu’à 7 marches. C’est un exemple purement didactique, il ne faut pas y voir une valeur exacte.
Attention vous venez de faire une sacré pirouette. Et vous êtes intintelligible.Ce que je veux signifier, c’est que votre capacité à interagir avec votre environnement [avec un escalier] s’accroit avec le niveau d’intelligence et la finesse de modélisation. Il n’y a aucun concept derrière, absolument rien qui serait le concept du trois, celui du cinq, celui du sept. C’est une capacité de modélisation pure d’un stimuli. Ceci fait partie de l’intelligence, et il y a plein d’autres facettes encore. La modélisation de Kant et compagnie pour passer d’intuitions à des concepts n’a pas lieu présentement.
... Que la capacité de modélisation de stimuli n'est pas un concept, mais c'est bien de l'intelligence ?C’est une capacité de modélisation pure d’un stimuli. Ceci fait partie de l’intelligence, et il y a plein d’autres facettes encore. La modélisation de Kant et compagnie pour passer d’intuitions à des concepts n’a pas lieu présentement.
jeffrey, on arrête là ?En fait, vous n’avez compris ma définition de l’intelligence que dans un sens réduit qui correspond partiellement à ce que vous en saisissez. [...]saturne a écrit : Il se trouve que votre intelligence et la mienne sont bien la même (la chose du monde la mieux partagée).
Et pourquoi est-ce la même ? Parce qu'il ne peut y en avoir d'autre.
D'où ma remarque répétée que l'intelligence est un constituant de notre (de la) nature. Il n'y a pas à la définir à la manière d'un concept, mais à l'utiliser correctement comme "une capacité". Et en vertu de cette espèce d'identité qu'on appelle "la conscience", c'est par notre seule capacité logique que nous sommes en capacité d'affirmer des jugements vrais, nécessaires, universels, bref, des jugements d'intelligence. Ce pourquoi je vous répète que la norme et l'acte du "faire intelligent", c'est vous-même, et que votre réclamation d'une "définion" témoigne d'un biais de formation.
Grrrrand bien vous fasse, Jeffrey !!!Bien, quant à moi, je considère que votre assertion vous considérant comme aussi intelligent que moi n’est pas prouvée. Loin de là.
Je ne réagis volontairement que sur ça. Quelle est donc la force surnaturelle qui prétend m'empêcher d'expérimenter sur l'intelligence ?
+1
Bien vu, j'avais édité en cherchant à corriger cette formulation puis je suis passé à côté-
J'ai extrait rapidement quelques bribes de votre délire. Je vais résumer ce que je comprends de la situation:saturne a écrit : ↑17 août 2019, 18:44
[bla bla bla]
Vous avez lu Kant par dessus.
[...]
C'est une spontanéité de l'intuition
[bla bla bla]
... assiette donnée...
[bla bla bla]
Mais pour demander des references sur des recherches en l'IA qui vont au delà de la seule śimulation de perceptions sensorielles, en fait ça n'avançait à rien de rentrer dans des subtilités, J'ai fait mon pédant un coup, c'était suffisant pour comprendre ce que je voulais
[...]
D'ailleurs tous les lecteurs de ce fil avez immédiatement compris ce que je cherchais.
(Il n'y a que vous qui avez l'air d'avoir du mal à comprendre.)
[bla bla bla]
Le concept de l'escalier
[bla bla bla]
le concept d'escalier, est une spontanéité de l'intelligence.
De manière analogue, vous avez deux yeux pour voir, et ça fait la différence entre monter l'escalier ou rater la marche.
[bla bla bla]
Quoi ! Vous êtiez donc intelligent et ne le saviez pas. Et comment apprend-on cela ? En y réfléchissant, Monsieur Jeffrey.
Autrement dit, vous savez mieux que personne ce qu'il en est.saturne a écrit : vous aurez compris:
1/ pourquoi ce n'est pas possible d'arriver à une définition "objective" de l'intelligence ;
2/ que la proposition 1) est vraie et peut se démontrer (d'où la conclusion: l'intelligence, c'est la critique) ; et enfin
3/ que c-'est le propre de la raison naturelle de ne pas se satisfaire de la proposition 2) et de chercher quand même à falsifier la proposition 1).
Vous n'avez aucun doute, c'est effectivement vrai.saturne a écrit :
Bref, je n'ai aucun doute que[...bla bla bla]
En fait, quand je vais sur le lien dans votre signature, je suis heureux de me dire que ma tête vous apparait mal construitesaturne a écrit : En attendant, vos objections me font penser à ce qu'on dit d'une tête bien remplie, bien meublée, mais très, très mal construite.[...]
Ce qui me fait marrer, c'est que vous n'avez effectivement aucun doute en la matière. Vous avez l'apaisante conviction que les liens donnés par Parsifal et Wolfgang sont à votre portée, et que vous allez réellement les comprendre et en tirer une quelconque matière.saturne a écrit : J'en profite pour remercier WlfganK. Citant Parsifal et encore PiR2, et un autre que Jeffrey, je crois, je ne vois pas toute la revue des msg.
Les liens que vous m'avez apportés traitent exactement de ce que je pensais pouvoi trouver. Vous m'avez fait l'économise de jours et des jours de recherches, maintenant.
Merci encore.!![]()
Bonjour,
C'est une affirmation gratuite et sans fondement
Mais bien sur. C'est même le point fondamental de la complexité que de boucler sur soi même. C'est le point de départ de tout.
Encore une affirmation gratuite sur laquelle on ne peut pas être d'accord .
Sur ce point on est d'accord
En fait c'est très exactement le contraire qui est vrai. C'est de l'intelligence se prenant comme propre objet d'expérience que naît la conscience.
Non, c'est bien plus large que ça, c'est le propre de la vie, de la nature que d'explorer tous les possibles.
oui, tout à fait. Mais les modèles informatiques permettent d'approcher plus surement et sans erreurs ces lois naturelles menant à la complexité.saturne a écrit : ↑17 août 2019, 21:56Si vous voulez étudier l'intelligence proprement dite, le mieux est déjà de capter le sens de l'humour des anciens philosophes, y compris Kant, et ensuite étudier l'intelligence directement dans la Nature, c'est à dire étudier les LOIS DE LA NATURE.
Précisément parce que ces lois-là de la nature, ne sont rien d'autre que celles de NOTRE intelligence naturelle. Pardi !
.Il ne faut jamais oublier que l'intelligence humaine naît à partir d'une seule cellule contenant seulement 6 milliards de bits d'information proprement codée (et une quantité d'information à déterminer mais limitée dans le milieu qui entoure et gère l'ADN). Et ça fait très peu pour coder tout ce que sont les humains
La réflexion sur soi qui se pose en Sujet ne fait pas de celui-ci un objet d'expérience objective..
Bien sûr, et c'est en effet la seule manière de parler de l'intelligence.
https://www.electronique-eci.com/news/n ... temps-reelNvidia présente une plateforme IA capable de converser en temps réel
28 août 2019 //Par A Delapalisse
La société de technologies électroniques Nvidia (Santa Clara, Californie), spécialisée dans les unités de traitement graphique (GPU), a annoncé des avancées décisives dans la compréhension du langage permettant une intelligence artificielle conversationnelle en temps réel.
La société a annoncé que sa plate-forme d'intelligence artificielle ( IA ) était la première à pouvoir apprendre l'un des modèles des langages d'intelligence artificielle les plus avancés - BERT ( Bidirectional Encoder Representations from Transformers ) - en moins d'une heure et réaliser une inférence complète d'intelligence artificielle en un peu plus de 2 millisecondes. Un niveau de performance qui permet aux développeurs d’utiliser une compréhension linguistique de pointe pour des applications à grande échelle pouvant être mises à la disposition de centaines de millions de consommateurs à travers le monde.
Bien que les services d'IA conversationnels limités ne soient pas nouveaux, jusqu'à présent, il était extrêmement difficile pour les chatbots, les assistants personnels intelligents et les moteurs de recherche de fonctionner avec un niveau de compréhension humaine, en raison de l'incapacité de déployer des modèles d'IA extrêmement volumineux en temps réel. La société affirme avoir résolu ce problème en ajoutant des optimisations clés à sa plate-forme d'intelligence artificielle: atteindre des records de vitesse dans l'apprentissage et l'inférence en intelligence artificielle et construire le plus grand modèle linguistique du genre à ce jour.
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À propos de développement du vivant et de comportement complexes : https://www.nature.com/articles/s41467-019-11786-6Pi-r2 a écrit : ↑13 août 2019, 06:43Pourquoi demander à une machine plus que ce que l'on demande à un humain. Peux tu expliquer par quel mécanisme tu en vient à te poser des questions sur l'IA ?
Non, je ne suis pas d'accord.
Une machine a autant le potentiel d'être intelligente que l'embryon humain. C'est juste que nous ne l'avons pas encore dotée du bon algorithme celui trouvé par la nature pour, en partant d'une cellule tout à faire ordinaire et peu distinguable d'une cellule d'un autre animal , en arriver à un être intelligent.
papier :Universal Adversarial Triggers for Attacking and Analyzing NLP
We create short phrases that cause a specific model prediction when concatenated to 𝘢𝘯𝘺 input from a dataset. Triggers cause:
GPT-2 to spew racism
SQuAD models to answer "to kill american people" for 72% of questions asking "Why..."
Classification models to drop from 90% accuracy to 1%
How to Build Artificial Intelligence We Can Trust
Computer systems need to understand time, space and causality. Right now they don’t.
Premier résultat de google sur les premiers mots du titre : https://arxiv.org/abs/1909.03186
https://actu.orange.fr/societe/high-tec ... jnN3I.htmlLes chercheurs y affirmeraient que leur processeur est capable de mener une opération en trois minutes et vingt secondes là où il faudrait 10.000 ans au plus avancé des ordinateurs actuels.
Conjectures de l'auteur sachant que l'étude a été retirée à la vitesse de l'éclair. En fait, il faut comprendre que ce système pourrait être utilisé pour casser des codes. En effet, quelque soit l'option, ce qui fait la pérennité des systèmes de protection actuels c'est la (quasi) certitude que l'information sera périmée avant que l'attaquant n'ait réussi à la percer. Ici on peut se demander s'ils n'ont pas simplement fait sauter toute barrière.Des ordinateurs quantiques aboutis pourraient changer la donne dans des domaines telles que la cryptographie, la chimie ou l'intelligence artificielle.
Je pense que si c'était vraiment le cas, l'info ne serait pas publiée du tout. La NSA serait la première au courant et interviendrait en amont.slash33 a écrit : ↑22 sept. 2019, 00:19Conjectures de l'auteur sachant que l'étude a été retirée à la vitesse de l'éclair. En fait, il faut comprendre que ce système pourrait être utilisé pour casser des codes. En effet, quelque soit l'option, ce qui fait la pérennité des systèmes de protection actuels c'est la (quasi) certitude que l'information sera périmée avant que l'attaquant n'ait réussi à la percer. Ici on peut se demander s'ils n'ont pas simplement fait sauter toute barrière.Des ordinateurs quantiques aboutis pourraient changer la donne dans des domaines telles que la cryptographie, la chimie ou l'intelligence artificielle.
C'est assez restrictif et limité comme perception des conséquences, ça change absolument tout, ça n'a rien à voir avec l'informatique que l'on connait. Comparativement ce serait l'éclairage à la bougie par rapport à l'électricité ? … les deux éclairent.changer la donne dans des domaines telles que la cryptographie, la chimie ou l'intelligence artificielle.
Il existe de l'information sur ce prétendu calculateur quantique de Google ?PACA a écrit : ↑21 sept. 2019, 12:05Google prétend avoir atteint la "suprématie quantique"https://actu.orange.fr/societe/high-tec ... jnN3I.htmlLes chercheurs y affirmeraient que leur processeur est capable de mener une opération en trois minutes et vingt secondes là où il faudrait 10.000 ans au plus avancé des ordinateurs actuels.
ça change la donne, tout est en voie d'être périmé.
https://www.google.com/amp/s/amp.tomsha ... 40452.htmlGoogle Claims 'Quantum Supremacy' with 53-Qubits
Arne Verheyde | Sep 21, 2019
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