Je suis le premier à penser que l'on ne peut rien affirmer sans avoir regardé sous le capot.
Les sciences humaines ont un gros problème de reproductibilité des études.
https://en.wikipedia.org/wiki/Replication_crisis
https://en.wikipedia.org/wiki/Why_Most_ ... _Are_False
On lit souvent ça.
https://www.quora.com/Is-there-a-differ ... al-parents
Three independent studies of Asian children (from Cambodia, Korea, Thailand, and Vietnam) adopted into white families in the United States and Belgium have found that, by school age, their IQ (and scholastic achievement), on average, considerably exceeds that of middle-class white American and Belgian children by at least ten IQ points, despite the fact that many of the Asian children had been diagnosed as suffering from malnutrition prior to adoption." [Frydman, M. & Lynn, R., (1989). The intelligence of Korean children adopted in Belgium. Personality and Individual Differences, 10, 1323-1326]
Bon, nous, on a pas de bol, on a récupéré Jean-Vincent Placé et Fleur Pellerin... ( Je déc..., ils sont peut-être très bien dans le privé. )
Si je réfléchis par moi-même, je me dis qu'effectivement, il faut connaître le QI des deux parents adoptifs, celui des deux parents biologiques, celui de l'enfant à au moins deux âges différents.( 7 ans et 25 ans par exemple. ) L'étude doit donc durer au moins dix-huit ans et coûte 6 tests.
Mettons qu'il faille une centaine de cas, que l'on optimise le prix du passage de test ( le psychologue en libéral doit gagner sa vie, payer des taxes ) et que l'on descende à 100 euros le test.
( En fait, les tests s'achètent, le psychologue clinicien paye une somme non négligeable qu'il doit amortir. )
Mettons 60 000 euros. Ça doit être à la portée d'un département de psychologie. Je lis ensuite qu'il y a plus de 100 000 enfants à l'adoption aux USA.
Même s'il n'y a qu'un cas sur 1000 où l'on puisse avoir accès à toutes les données, ça passe. ( C'est mon incurable optimisme. )
J'ai connaissance de deux études sur le long terme: les "termites" et une étude écossaise.
https://en.wikipedia.org/wiki/Lewis_Terman
C'était la grande époque de l'eugénisme, il a du facilement trouver de généreux donateurs.
https://en.wikipedia.org/wiki/Genetic_Studies_of_Genius
Terman planned later follow-ups, and in his lifetime data would be collected in 1928, 1936, 1940, 1945, 1950, and 1955. At his death, the study was directed by Melita Oden, who collected additional data in 1960. Robert Richardson Sears later took charge of the study and collected data in 1972, 1977, 1982, and 1986.[1]: 18–24 Moreover, many study participants corresponded with Terman or visited Stanford University in order to keep him updated on their lives.[1]: 275–276
De 1928 à 1986, c'est une belle série.
Chez les Écossais:
https://en.wikipedia.org/wiki/Lothian_b ... rt_studies
Pour les enfants adoptés, l'article qui suit et que je n'ai eu que le temps de survoler me semble dire en substance que l'adoption est un bonus pour le QI, mais que cet effet s'estompe avec le temps.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8513766/
we estimated genetic and environmental effects on adulthood IQ in a unique sample of 486 biological and adoptive families. These families, tested previously on measures of IQ when offspring averaged age 15, were assessed a second time nearly two decades later ( M offspring age = 32 years).
Kendler and colleagues have used a cosibling control design to examine the effect of the rearing environment on IQ in a sample of 436 adoptive-biological sibships ... a mean gain in 4.41 IQ points relative to their biological siblings, who were raised by the original biological family. This finding, which they replicated in a larger sample of half-sibs (with a mean gain of 3.18 IQ points associated with adoption), is a strong indicator that IQ can be, to some extent, affected up to late adolescence by the family environment
Studies such as these do suggest that although this effect is small relative to the genetic effects on IQ, it is not zero; however, the size of this effect diminishes substantially after adolescence.
Ce que dit Pimono est exact.