On retrouve les 3 catégories précédemment évoquées. Le problème avec 2 niveaux, c'est que des moyens/faibles vont se retrouver avec les fouteurs de marde, encore plus nombreux car éjectés de la classe des "bons".crispus a écrit : ↑21 févr. 2024, 09:34Les "classes de niveau" sont un euphémisme pour dire qu'on doit regrouper ceux qui mettent le boxon en dehors de la zone où on éduque le reste.
Un niveau disparate dans une classe n'est pas un souci tant que les maîtres sont écoutés.
Mon père a débuté comme instit vers 1960. L'inspecteur lui a dit en gros :
Dans toute classe vous aurez :
- les meilleurs : une poignée qui peuvent se débrouiller sans vous. Donnez leur juste du grain à moudre pour qu'ils excellent
- les moyens, une majorité : c'est a eux que vous devrez consacrer l'essentiel de votre temps
- ceux qui ne veulent (les pires) ou ne pourront rien faire (pas à leur place) : empêchez-les de nuire au reste, par tous les moyens
Le discours a changé radicalement après mai 68. Pas mon père, qui n'a été promu qu'à l'ancienneté.
...30 ans plus tard, un de mes anciens camarades de collège le voyait cité en exemple à l'IUFM.
Mais ça Attal il s'en fout. Tout ce qui compte, c'est de préserver les quelques chérubins SCP+ qui restent dans le public (Et le privé sous contrat?).