Sifar a écrit : ↑21 mars 2024, 15:10
Hickson49 a écrit : ↑21 mars 2024, 14:54
Du reste, je suis largement pour que le privé devienne obligatoirement hors contrat et assume à 100% son héritage religieux catholique. Il faut que les masques tombent.
C'est trop facile de mettre ses gamins à l'école du diocèse le matin et voter Mélenchon l'après midi.
D'accord, mais
dans ce cas, les parents qui mettent leurs enfants dans le privé voient leurs impôts défalqués de la somme que leur coûte cette école privée. Sinon, cela voudrait dire qu'ils payent pour les enfants des autres en plus de payer pour les leurs.
Comme je le disais plus haut, il n'y a pas d'argent public, il n'y a que de l'argent privé qui devient public par la coercition de l'impôt, impôt qui est probablement bien plus payé par ceux dont les enfants sont dans le privé que par ceux qui sont dans le public.
Pour ceux qui est de la francophonie comme excuse à la très forte proportion de Marocains à l'X.. soyons sérieux.
Il y a près de 50 000 étudiants chinois en France, les Asiatiques envahissent les universités américaines sans être des natifs anglophones.
Les grandes écoles belges.. Je respecte, mais ce n'est pas comparable, ne serait-ce qu'en termes de carrière.
Ce serait intéressant d'avoir l'avis de Jeffrey et Parsifal.
Et je voulais simplement contrer l'affirmation de l'autre gâteux comme quoi les Maghrébins seraient des sous-hommes intellectuellement déficients.
comme on me demande mon avis, je le donne.
Le Maroc possède non seulement un système de classes préparatoires similaire au système français, mais également un concours spécifique pour un groupe d'écoles d'ingénieurs marocaines, dont certaines sont supportées par l'état. Le niveau des préparations marocaines est très comparable à celui des prépas françaises avec quelques différences mineures au niveau des programmes. La Tunisie ne possède pas un système aussi développé, mais organise depuis le courant des années 90 le même système de préparation aux écoles d'ingénieurs. L'Algérie également, mais depuis moins longtemps encore, avec un système quasi-embryonnaire qui a une dizaine d'années et une poignée d'écoles.
Dès lors, il n'est pas anormal de constater que les étudiants maghrébins qui trustent les places des écoles françaises pour la filière étrangère soient en grande proportion d'origine marocaine.
Pour les belges, c'est pas très clair. Les filières de sélection des belges en Belgique, je ne suis pas trop au point.
Toujours est-il qu'il ne faut pas mélanger la renommée des universités (renommée qui se fabrique via des processus de publications, choix de filière d'excellence, recrutement de chercheurs, et le soin apporté à la pédagogie et l'accompagnement des étudiants). En gros, je dis sans le dire que je me méfie de tout ce qui s'appelle enseignement belge.
Les universités anglaises, c'est pareil, c'est un peu bidon une fois qu'on a passé la porte et qu'on vient d'une très bonne école française.
Aux states, c'est différent, vu le processus de sélection dans les ivy league ou sur la côte ouest.
Concernant la question des sous hommes, c'est évidemment un amalgame absurde. Mais je dirais que le problème ne se pose pas en ces termes. Que les élèves soient arabes ou caucasiens ou asiatiques ou noirs, s'ils travaillent et sont correctement sélectionnés et orientés en fonction de leurs capacités, alors il n'y a pas de distinction à niveau de recrutement sélectionné.
Le problème, c'est quand une amibe leur ronge le cerveau depuis la plus tendre enfance. Je parle de ceux qui pensent trop à la religion, qu'il s'agisse des mormons, des musulmans, des animistes ou des chrétiens fondamentalistes et qui se définissent par appartenance à une identité de race.
Autrement dit, il ne faut pas espérer grand chose d'un étudiant qui se demande s'il a le droit de manger ça ou ça, ou tout autre comportement que je considère totalement absurde. En gros, comme dirait je ne sais plus quel pdg de TF1, ce qui occupe le temps de cerveau ... occupe le temps de cerveau.
Après, je dirais qu'on ne parle pas des mêmes élèves, il y a ceux qui sont condamnés à un déterminisme darwinien, même s'ils ne croient pas à la théorie de Darwin, et ceux qui peuvent pousser sur la pédale d'accélérateur quand il s'agit de faire des études difficiles.
Enfin dernier point, à propos d'hickson qui ne voit pas pourquoi on parle de l'X éclairant la lumière du monde plutôt qu''Harvard ou Berkeley pour les surdoués...
C'est simple, ça s'appelle des frais de scolarité. à l'X, pour les étudiants étrangers européens, les frais de scola, c'est 7000€ par an, à Berkeley, c'est de l'ordre de 50000$.
Ah, et les élèves polytechniciens français se sont organisés pour qu'une partie de leur rémunération (les français sont payés) soit collectée et reversée à leur camarades étrangers.
Tout ça peut faire réfléchir un surdoué, ou pas...
(Et bien garder présent à l'esprit qu'un X, c'est un élève sur environ 1300 jeunes de son année scolaire de naissance, donc faire des généralités statistiques peut s'avérer piégeux).