wasabi a écrit : ↑27 mai 2020, 10:56
Jeffrey a écrit : ↑26 mai 2020, 21:39
oui, il y a de ça. Je pense aussi qu'on peut tomber sur des praticiens qui aiment le contact avec les patients, et qui sont pas trop dans le rendement.
Pour les tarifs, ça fait partie des trucs dont je ne me soucie pas. Je dépense moins que ce que je gagne, ça ne me viendrait pas à l'idée de passer mes vacances au club med, et j'aime faire du camping. Les restos haut de gamme, je m'en fous...
Je ne parle pas pour vous en particulier. Quand on a une résidence secondaire, on a les moyens de se payer le médecin. Je parle en général, c'est d'ailleurs bizarre que ça ne vous préoccupe pas, vous qui êtes de gauche et fonctionnaire. Qu'un service public financé sur fond public soit tellement segmentant. Alors qu'on n'est carrément pas en pénurie d'infirmières ou de médecins, on en a une armée, on a une organisation qui fait qu'on a l'impression de ne pas en avoir assez, certains patients se retrouvent exclus des soins (distance, durée ou prix), d'autres en surconsomment, et dans le même temps une partie assez conséquente du corps médical se gave de fric public. C'est l'enfant illégitime de ce qu'il y a de pire dans le capitalisme et de la ponction obligatoire d'un système étatique totalitaire.
Si, cela me préoccupe, beaucoup même.
Je pense néanmoins qu'une partie du chemin devrait être faite de chaque côté. Les français se voient rembourser énormément de trucs totalement inutiles ou dont il serait raisonnable d'assumer la charge par eux mêmes si leurs moyens le permettait.
Par exemple, jusqu'à récemment, quand on pratiquait une activité sportive, il fallait un certificat médical. C'est une bonne chose en soi de faire vérifier son aptitude par un médecin, sans rentrer dans le détail ni la qualité de la vérification. D'un côté, aller voir son médecin, cela suppose de le payer. Par contre, se faire rembourser la visite par la sécu, je trouve que c'est de l'abus, parce que le sport c'est un loisir, et quand on a les moyens ou qu'on assume des dépenses annuelles dans un club de sport ou pour un équipement, j'estime que ce n'est pas à la collectivité d'assumer cette part des frais. Voilà, pas d'incohérence, je dis juste que je suis prêt à assumer un coût d'un service de santé qui n'est pas uniforme du moment qu'un service déjà de base et de bonne qualité est assuré par une couverture sociale.