Par contre, rien n'est prévu pour annuler les verbalisations abusives.

Je parlais pas du coronavirus mais du paludisme que l'on sait que l'artemisia annua soigne très bien.clairette2 a écrit : ↑31 mai 2020, 11:43Apparemment, c'est en route https://www.plantes-et-sante.fr/article ... e-covid-19L2L a écrit : ↑31 mai 2020, 09:30
Quand aux saloperies de l'OMS et des labo pour placer leur produits au lieu d'alternatives efficaces et pas cher, en vivant en Afrique, tu en es un témoins privilégiés.
Par exemple ne pas promouvoir et au contraire déconseiller l'Artemisia Annua qui pousse ici comme de la mauvaise herbe alors que c'est totalement prouvé que ça soigne la palu (400 000 morts par an)
L’Institut Max Planck de recherche sur les colloïdes de Potsdam, en Allemagne, a annoncé le 8 avril 2020 le lancement d’une étude cellulaire afin de tester les effets de l’Artemisia annua sur le Coronavirus. Certains de ses dérivés comme l’artemisinine vont également être étudiés. Cela est rendu possible par un accord avec la société américaine ArtemiLife qui fournira les plantes. En effet, ArtemiLife cultive l’Artemisia dans le Kentucky et développe la commercialisation de tisanes et cafés à base d’armoise annuelle.
Pi-r2 le 10 mars 2020 a écrit : ↑10 mars 2020, 17:59on tape les 8000 cas dans 8 jours, les 100 000 avant la fin du mois. A la fin au moins 200 000 morts en France directement dus à ce virus.
il faut quand même distinguer les choses, d'une part les décision politiques, d'autre part les mises en oeuvre de pratiques médicales.ProfGrincheux a écrit : ↑31 mai 2020, 11:20Si tu veux. Mais il y a forcément de la casse quand tu fais ça.
Si les politiques et hauts fonctionnaires se soumettent autant au principe de précaution c'est qu'ils ont appris avec des épisodes comme l'affaire du sang contaminé à se méfier de l'hystérie des individus consuméristes que sont devenus les électeurs dans les démocraties occidentales, notamment dans sa version complotiste.
ProfGrincheux a écrit : ↑31 mai 2020, 16:34Tu sais aussi bien que moi que le fait qu'un papier soit publié n'est pas une garantie qu'il soit correct. Ça signifie que les referees n'ont pas trouvé de problème ou que le rédacteur en chef est passé outre.
Quand je veux utiliser un papier de maths sérieusement, et que je ne comprends pas tout, je vérifie les lemmes. Parfois il y a un problème. D'ailleurs ça m'est arrivé de me gourer et de devoir pondre un erratum. Parce que j'étais allé trop vite et que les coauteurs aussi. Aller trop vite c'est augmenter le risque de raconter n'importe quoi. Si tu te trompes trop souvent, surtout si tu tardes à la reconnaitre, tu te fais dépecer par les concurrents. J'ai des tas de copains tres brillants, a qui c'est arrivé.
Ensuite la critique que tu fais est légitime.
Dans ce cas précis il y a une immense demande sociale et de l'impatience. On peut faire de la politique médicale ou de la médecine dans ces conditions mais pas de la science. La politique scientifique (ce que font les types des comités) ce n'est pas de la science, c'est de la politique, c'est à dire de la distribution de pognon. Heureusement le pognon ne fait pas tout dans tous les domaines. Parce que le pognon va aux idées à la mode mais parfois elles foirent ou ce sont les idées pas à la mode qui vont marcher mieux. En maths le consensus est qu' il vaut mieux donner peu à beaucoup que beaucoup à peu. Mais les maths ca ne coute pas cher. Hélas quand ça coûte cher (genre en physique des particules) il faut choisir à qui tu donnes le pognon.
Maintenant rappelle toi l'affaire du sang contaminé.
Voila ce dont je me souviens:
1) Les responsables de la politique médicale et les politiques les dirigeant avaient pris des décisions sur des bases erronées. Ça a fait de gros dégâts.
2) Ces bases se sont révélées erronées en cours de route et ils ont mis du temps à réagir, un ou deux mois après la publication des papiers (sur lesquels évidemment il n'y avait pas 100% de certitude mais 95% au mieux).
3) Ca s'est terminé par un procès-lynchage. Et on ne pouvait faire aucune remarque sur le lyncheur en chef Edmond-Luc Henry parce qu'il était une victime.
Ici les types (et la nana Agnès Buzyn qui les commandait) ont merdoyé 1 ou 2 mois conduisant les grands chefs à prendre une décision barbare qui aura des conséquences catastrophiques. Ils n'avaient pas nécessairement le choix d'ailleurs.
Il y a des gens qui se sont portés ou vont se porter partie civile donc je pense qu'il y aura un procès plus haineux encore.
Tout a été mis en œuvre pour imposer la conclusion inverse. Par exemple, réserver sciemment le traitement aux cas graves, ce qui était délibérément criminel au vu des recommandations de l'IHU.Je n'ose pas imaginer la violence de la déflagration que cela ferait si on arrivait, dans quelques semaines, à la conclusion que le protocole simple à mettre en pratique, facilement généralisable et peu onéreux de l'IHU de Marseille était effectivement efficace
Ne t'inquiètes pas, on y arrivera. Passés l'urgence et l'état de panique, on reviendra au temps scientifique et on fera calmement le bilan de toutes ces péripéties. Et on ressortira toutes les études qui sont passées à l'as (en particulier, celles venant des pays qui ont utilisé la chloroquine de manière préventive dès le début, et il y en a beaucoup), on débusquera toutes les études foireuses mises en avant pour allumer des contre-feux et, rêvons un peu, on mettra au jour tous les conflits d'intérêts et toutes les compromissions. Mais cela prendra du temps. Espérons seulement que cela se fera avant la prochaine grosse crise parce que, soyons en sûrs, il y en aura une bientôt.crispus a écrit : ↑31 mai 2020, 20:54Tout a été mis en œuvre pour imposer la conclusion inverse. Par exemple, réserver sciemment le traitement aux cas graves, ce qui était délibérément criminel au vu des recommandations de l'IHU.Je n'ose pas imaginer la violence de la déflagration que cela ferait si on arrivait, dans quelques semaines, à la conclusion que le protocole simple à mettre en pratique, facilement généralisable et peu onéreux de l'IHU de Marseille était effectivement efficace![]()
Il y a peu de chance qu'une étude crédible voit le jour, et donc aucun juge ne pourra/voudra trancher. En prime il y a auto-amnistie, comme toujours.![]()
Et il y a encore des ravis qui croient que les salaires élevés sont la compensation d'une grande responsabilité.![]()
Oui, mais justement, la publication n'a d'enjeux en terme d'échéance que pour l'estime et la notoriété du chercheur. Non seulement le peer reviewing n'est pas un processus réellement efficace de vérification des calculs, mais on est bien d'accord sur le fait que le mécanisme n'est là pratiquement que pour organiser une course à la publication, un arbitrage. Là, il s'agit de sauver des vies. C'est fondamentalement différent.ProfGrincheux a écrit : ↑31 mai 2020, 16:34Tu sais aussi bien que moi que le fait qu'un papier soit publié n'est pas une garantie qu'il soit correct. Ça signifie que les referees n'ont pas trouvé de problème ou que le rédacteur en chef est passé outre.
Quand je veux utiliser un papier de maths sérieusement, et que je ne comprends pas tout, je vérifie les lemmes. Parfois il y a un problème. D'ailleurs ça m'est arrivé de me gourer et de devoir pondre un erratum. Parce que j'étais allé trop vite et que les coauteurs aussi. Aller trop vite c'est augmenter le risque de raconter n'importe quoi. Si tu te trompes trop souvent, surtout si tu tardes à la reconnaitre, tu te fais dépecer par les concurrents. J'ai des tas de copains tres brillants, a qui c'est arrivé.
Maintenant la jonction des deux mondes, elle se fait au niveau des financements, comme tu le soulignes.ProfGrincheux a écrit : Ensuite la critique que tu fais est légitime.
Dans ce cas précis il y a une immense demande sociale et de l'impatience. On peut faire de la politique médicale ou de la médecine dans ces conditions mais pas de la science. La politique scientifique (ce que font les types des comités) ce n'est pas de la science, c'est de la politique, c'est à dire de la distribution de pognon. Heureusement le pognon ne fait pas tout dans tous les domaines. Parce que le pognon va aux idées à la mode mais parfois elles foirent ou ce sont les idées pas à la mode qui vont marcher mieux. En maths le consensus est qu' il vaut mieux donner peu à beaucoup que beaucoup à peu. Mais les maths ca ne coute pas cher. Hélas quand ça coûte cher (genre en physique des particules) il faut choisir à qui tu donnes le pognon.
J'ai vécu ce scandale et un autre également, celui de l'encéphalite spongiforme bovine, qui a d'ailleurs éclaboussé plus le gouvernement britannique que la France à l'époque.ProfGrincheux a écrit : Maintenant rappelle toi l'affaire du sang contaminé.
Voila ce dont je me souviens:
1) Les responsables de la politique médicale et les politiques les dirigeant avaient pris des décisions sur des bases erronées. Ça a fait de gros dégâts.
2) Ces bases se sont révélées erronées en cours de route et ils ont mis du temps à réagir, un ou deux mois après la publication des papiers (sur lesquels évidemment il n'y avait pas 100% de certitude mais 95% au mieux).
3) Ca s'est terminé par un procès-lynchage. Et on ne pouvait faire aucune remarque sur le lyncheur en chef Edmond-Luc Henry parce qu'il était une victime.
Acte 1, scandale médical a écrit :Le 25 avril 1991 dans l'hebdomadaire L'Evènement du jeudi, la journaliste Anne-Marie Casteret publie et rend public aux yeux du grand public le rapport de la réunion confidentielle du 29 mai 1985 du CNTS. Sa lecture déclenche l'indignation de la population qui constate que les médecins chargés des produits sanguins ont sciemment laissé contaminer des patients avec des produits sanguins frauduleux en ayant considéré prioritairement des considérations économiques sur les impératifs éthiques de protection sanitaire de la population. Elle est bientôt relayée par Libération, Le Canard enchaîné, Le Figaro, Ouest-France, l'émission Le Droit de savoir sur TF126.
Le 3 juin, Michel Garretta démissionne de son poste de directeur du CNTS percevant 3 millions d'indemnités. Le 21 juin, il est inculpé par le juge Sabine Foulon pour infraction à la loi de 1905 sur les fraudes pour avoir laissé sur le marché des produits corrompus et toxiques. Jean-Pierre Allain est également inculpé sous la même charge. Les professeurs Jacques Netter et Jacques Roux sont également inculpés pour non assistance à personne en danger7.
L'ampleur du drame n'est connue qu'en août 1991, avec la publication d'un rapport du Centre national de transfusion sanguine, qui affirme qu'un hémophile sur deux a été contaminé, soit près de 2 000 personnes dont des enfants. Les retards accumulés entre la fin de l'année 1984 et la fin de l'année 1985 pour les produits chauffés, et entre juin et la fin de l'année 1985 pour les tests de dépistage, représentent de vingt à trente personnes transfusées par mois (hémophiles ou non) sur les 2 000note 4. Le scandale éclate car il est prouvé que 50% des contaminations sont le fait des actes et décisions du CNTS seul. Aux centres CTS de Grenoble et Lyon qui ont davantage pris de précaution le taux de contamination atteint 15%5.
Le 27 octobre 1991, Michel Garretta, sur la chaine de La Cinq, face à Jean-Pierre Elkabbach, reconnaît des erreurs et considère qu'il s'agit d'une responsabilité collective : "je reconnais des erreurs et je me reconnais responsable... Ce que je n'accepte pas aujourd'hui, c'est une conspiration du silence26,30". Le 31 octobre, Michel Garretta déclare "qu'au vu des recherches en 1985, personne ne pouvait prendre une décision pour la chauffage et le dépistage" malgré les alertes initiales de la firme Travenol Hyland en 1983, les recommandations du CDC d'Atlanta, de la Fédération nationale américaine de l'hémophilie (FNAH) d'octobre, et celles des sommets internationaux de la transfusion sanguine de Juillet à Munich et de Novembre à Tokyo en 1984 et celles pratiquées à l'échelle locale par les CTS notamment celui de Lille.
Repris par la presse française dans son ensemble, qui va enquêter et confirmer les découvertes, le scandale médical prend une tournure financière et politique en raison des révélations sur l'état de la holding Espace Vie qui dirige le CNTS et sur les retards de l'administration dans l'adoption des mesures sanitaires nécessaires.
Acte 2, scandale financier a écrit : En parallèle, Le Canard enchaîné révèle que les membres de la Holding Espace Vie et le directeur du CNTS se sont attribués un intéressement sur le résultat d'exploitation de 0,3 à 0,06% avec un plafond de 200 000 francs et 400 000 francs pour Michel Garretta.
L'Express met en lumière le désastre financier ou s'abime la fondation CNTS : son bilan présente un déficit pour la seule année 1990 de 78 millions de francs. Son passif (dettes) est de 200 millions de francs. Le quotidien fait état des salaires des membres de la direction de 500 à 800 000 francs annuels avec des frais de fonctionnement extrêmement élevé des dirigeants soit 38 millions de francs en 6 mois. L'audit diligenté par la DGS confirme les révélations.
L'audit financier est effectué au vu du scandale par l'Inspection Générale des Finances mené par Laurent Vachey. Publié en octobre 1991, il confirme l'état financier délabré de la holding, pourtant bénéficiaire en 1988 avec un excédent de 34 millions de francs pour 200 millions de subventions annuelles. Il est fait état sur le plan financier d'une fondation exsangue comptabilisant un découvert de 195 millions de francs pour la seule année 1991 et un endettement de 208 millions d'euros dues à une stratégie d'investissements notamment en filiales bio technologies toutes déficitaires. Il est indiqué que "la situation est imputable aux dirigeants qui ont eu des ambitions démesurées par rapport aux capacités financières, sans réflexion stratégique et souvent sans maitrise des choix faits2".
Il apparait en parallèle que les autorités de tutelle n'ont effectué aucun contrôle sur les choix financiers et la politique sanitaire menée par les dirigeants du CNTS.
Pour quel bilan ?Acte 3 , le scandale politique a écrit : Le 15 juin 1991, l'Inspection Générale de l'Administration de la santé (IGAS) est sollicitée pour faire une analyse des décisions prise sur la période. Ce rapport dit Rapport Lucas, du nom de son auteur Michel Lucas [archive], inspecteur général aux Affaires Sociales est remis et publié en septembre 1991 et vient confirmer les révélations précédentes et notamment : la primauté des considérations économiques sur les considérations de protection sanitaire établissant que la danger de la contamination par les produits sanguins étaient connues fin 1984, la prise en charge par l'administration du virus du sida comme l'ensemble des problématiques médicales26,7.
Il expose les révélations sur les blocages sur l'homologation sur le test de la firme américaine Abbott pour permettre à l'institut Pasteur de proposer une solution concurrentielle pour le marché national, sont rendues publiques. Il est révélé que le test Abbott aurait pu être validé dès le mois d'Avril 19855. De même, il démontre le manque coordination et de synchronisation entre la haute administration, les responsables scientifiques et politiques7,26,22.
Edmond Hervé, attaqué en tant que ministre de la santé de 1983 à 1986, en ayant refuser la généralisation des tests, se défend en invoquant les incertitudes médicale de l'époque et le rôle dévolu aux experts médicaux. Georgina Dufoix est également critiquée pour avoir refusé la prise en charge par l'assurance maladie du coût des tests évalués à 200 millions de francs ce position partagée alors par celle de l'Economie, des Finances et du Budget. Pour Georgina Dufoix, il apparait que sa décision de refuser de prendre en charge le dépistage systématique rentrait en infraction direct avec la loi du 21 juillet 1983 article 8 qui imposait la suspension obligatoire de tout produit déterminé comme dangereux pour les malades5,22.
Les responsables politiques et la haute administration sont mis en cause pour la prise de décisions contradictoires sans coordination entre elles comme la continuité des collectes de sang en prison, point qui est reproché à Edmond Hervé, malgré les recommandations de la DGS, et plus grave, illégales. Il apparait au fil des enquêtes et révélations que l'objectif d'auto-suffisance a dominé la prise de décisions des politiques avec un horizon à court terme. La révélation que les stocks de sang contaminé ont été remboursés par l'assurance maladie jusqu'en 1er Octobre 1985 achèvent de décrédibiliser l'ensemble des responsables administratifs et politiques et l'Etat. L'ensemble des enquêtes journalistiques et celles menées par les pouvoirs publics permettent de comprendre que face à l'épidémie du VIH, des produits sanguins sûrs étaient disponibles et que les responsables médicaux français les ont produits et importés que beaucoup plus tard malgré les enquêtes, études sanitaires, recommandations scientifiques internationales et alertes des firmes étrangères et des personnels de terrain en France4.
[...]
Le 22 octobre 1991, Jacques Roux, ex-directeur général de la santé et démissionné, témoigne sur le plateau de France 2 et dénie toute responsabilité indiquant qu'il a alors en poste diligenté une enquête administrative de l'IGAS et scientifique et technique, jamais obtenu pour ce dernier, sur le fonctionnement du CNTS suite au limogeage du président Jacques Ruffié en février 1985. Il témoigne également avoir informé les ministres et soutient que le manque de réactivité de l'administration était lié au coût de la prise en charge des tests de dépistage dans un période de restriction des dépenses publiques3
[...]
Le 26 juillet 1992, François Gros reconnait, sous serment, les faits concernant le retard pris dans la validation des tests Abbott et Organon par rapport à ceux de l'Institut Pasteur «On a cherché à donner sa chance au test Pasteur, sous la pression du ministère du Redéploiement industriel» dirigé à l'époque par Edith Cresson25.
il y a encore plein de choses à dire sur cette affaire du sang contaminé.Fin 1991, la France est le pays européen connaissant le plus de personnes contaminées par le virus du Sida avec une transfusion sanguine avec une proportion de 14,5 pour 100 000 habitants. En comparaison, la proportion était de 1,5 en Angleterre pour 100 000 habitants, 2 en République Fédérale d'Allemagne, 6,4 en Belgique5. La France apparait comme le pays où la proportion des hémophiles et des transfusés contaminés est l’une des plus élevées en Europe avec un taux sur la période de 1983 à 1985 de 1 pour 1 700. Le nombre des dons infectés contaminant des receveurs apparait quatre fois plus important qu'en l’Italie, cinq fois qu'en Espagne, six fois plus qu'en Allemagne et 10 à 12 fois plus important qu’en Grande-Bretagne (voir paragraphe spécifique)
Non, Agnès Buzyn a déclaré "on savait que c'était une mascarade, on aurait dû tout arrêter depuis deux mois. " Elle a assuré avoir transmis des notes au premier ministre, et au président de la république.ProfGrincheux a écrit : Ici les types (et la nana Agnès Buzyn qui les commandait) ont merdoyé 1 ou 2 mois conduisant les grands chefs à prendre une décision barbare qui aura des conséquences catastrophiques. Ils n'avaient pas nécessairement le choix d'ailleurs.
Je l'espère vraiment très fort. Un ami à moi va voir toutes les semaines sa mère en Ehpad, il lui fait coucou de la fenêtre sans pouvoir la serrer dans ses bras. Il y a eu des dizaines de milliers de morts. Peut être qu'il y en aura encore plus avec le Brésil ou les USA, mais il est important que chacun assume ses responsabilités. Je comprends le sentiment de haine qui peut animer des gens qui ont perdu leurs proches dans cette affaire. D'ailleurs, quand je dis leurs proches, cela peut être leur job ou leur santé. Dans l'état actuel des choses, on peut se tromper quand on prend une décision, mais ne rien faire est incontestablement une erreur, et servir des intérêts qui ne sont pas ceux des concitoyens est plus qu'une erreur, cela peut devenir un crime. Il me parait absolument nécessaire que la justice fasse son travail.ProfGrincheux a écrit : Il y a des gens qui se sont portés ou vont se porter partie civile donc je pense qu'il y aura un procès plus haineux encore.
En résumé, Surgisphere est une startup qui compte 5 personnes aux titres ronflants, dont le pdg est l'un des 4 auteurs de cette "étude" publiée par The Lancet.Les données de cette étude et d'au moins une préimpression sur un deuxième traitement ont été fournies par une société de l'Illinois appelée Surgisphere. Les données représenteraient les résultats de traitement et de santé de 96 032 patients de 671 hôpitaux sur six continents. Cependant, il n'y a tout simplement aucun moyen plausible de penser que les données sont réelles.
Je le répète - je crois qu'avec une très grande probabilité, les données derrière cette étude de Lancet très médiatisée et à conséquences importantes sont complètement fabriquées .
Si Surgisphere peut nommer les 671 hôpitaux participants ou prouver autrement que les données sont réelles, je retirerai cette déclaration, supprimerai ce message ou rédigerai toutes les excuses humiliantes qu'ils souhaitent. Mais je pense qu'il n'y a presque aucune chance que cela se produise.
Voici quelques-unes des personnes auxquelles vous pourriez vous attendre à travailler pour une véritable collaboration mondiale de données sur les soins de santé, qui avait vendu des logiciels à 671 hôpitaux et intégré à leurs systèmes de dossier de santé électronique (DSE), et qui coordonne une collaboration internationale de recherche en santé en cours:
gestionnaire de réseau mondial et coordinateurs
équipe de liaison hôpital / client
personnel de soutien / service d'assistance
formateurs et développeurs de matériel de formation
des chercheurs
équipe juridique pour traiter des questions de confidentialité et de contrat dans le traitement de plus de 670 hôpitaux.
Les problèmes émanant du seul RGPD de l'UE occuperaient une équipe juridique importante, j'en suis sûr.
développeurs de logiciels ou de bases de données. Comme, peut-être un ou deux humbles développeurs d'extrait-transformation-chargement pour obtenir ces milliards de lignes de données de transactions dans une base de données.
administrateurs de bases de données et ingénieurs de données
Spécialistes des solutions d'intégration de DSE
responsable de la gouvernance des données
si l'un des éléments ci-dessus est externalisé, une équipe d'approvisionnement pour les gérer
Surgisphere ne compte aucune de ces personnes, à l'exception de Sapan Desai qui fait également office de directeur général et de chercheur médical (une bonne indication de la taille de l'entreprise - la plupart des EC ne sont pas également des chercheurs de publication actifs). À en juger par son profil LinkedIn, son équipe est composée de trois directeurs commerciaux et de deux rédacteurs scientifiques.
Un détail qui devrait plaire à nos dirigeants : l'étude contient des données ethniques... qu'il est bien sûr illégal de collecter dans certains pays, dont le nôtre !Surgisphere prétend avoir vendu des logiciels à 671 hôpitaux. Combien en coûterait-il pour déployer un logiciel d'analyse de données d'apprentissage automatique dans un hôpital et l'intégrer au DSE? Ce n'est pas une intégration légère et facile comme installer un package de statistiques sur un PC et lui donner une connexion ODBC à une base de données. L'intégration aux systèmes de DSE et la façon dont nous savons qu'ils utilisent les données signifie, au minimum, l'envoi de toutes les données vers le cloud. Cela signifie que vous devez traiter avec des architectes de réseau et de sécurité, disposer de tests extrêmement robustes, d'une sécurité à toute épreuve (rappelez-vous, certaines des données sensibles gardées les plus proches au monde), passer par qui sait ce que la paperasse dans chaque hôpital en termes de convaincre leurs gens de gouvernance des données de ce que vous faites.
Je ne sais pas, mais 1 million de dollars par déploiement ne peut pas être loin du compte. Certainement pas moins de 300k $ minimum. Donc, Surgisphere devrait être une entreprise d'un milliard de dollars si cela se fait 670 fois, mais ce n'est clairement pas le cas.
En fait, Dun et Bradstreet estiment ses revenus à 45 245 $. Vous ne pourriez même pas faire la phase de découverte d'un projet d'intégration de DSE dans un seul hôpital pour cela, sans parler de déployer quoi que ce soit.
Le journal s'intéresse aussi à GileadUn point à noter dans la vidéo c'est que Mr Desai déclare avoir collecté des dossiers médicaux partagés (EHR) avec plus de 1200 partenaires dans le monde. Il indique également que sa société exploite 1 petabyte de données, ce qui est colossal pour une petite structure comme la sienne. Les EHR (electronic health record, dossier de données patients) sont constamment mis à jour. Une question fondamentale est comment une société de cette taille peut-elle jouer dans cette cour? Elle va forcément devoir s'appuyer sur une société major en informatique. Devrait-on chercher une piste vers une société puissante qui investit dans l'IA, le stockage de données, les biotechnologies et a l'ambition que chacun de nous ait un passeport de santé numérique (ID2020) ?
Le cours de l’action Gilead fluctue au gré des annonces avec d'étranges coïncidences. Cela entraine des suspicions de manipulations de cours de bourse (Reuters 1er juin 2020)
Il n'y a pas que Gilead et son Remdesivir dans la course. Roivant met en avant son Gimsilumab https://www.clinicaltrialsarena.com/new ... -19-trial/
Tu lui passeras bien le bonjour, on attend son prochain livre avec impatience
Voyons maintenant la réaction de nos gouvernants. Pour le moment, la presse mainstream ne parle même pas de cette affaire et c'est mauvais signe (attendons le Canard demain, même si lui aussi a tiré sur l'ambulance sans trop réfléchir...) .
La science ne se fait pas dans le consensus, mais dans la controverse
Exact...Galilée, Darwin par exemple...crispus a écrit : ↑02 juin 2020, 17:07Très bonne intervention comme toujours : ce prof arrive à surmonter son agacement en parlant factuellement, ça change des propos de comptoir des médiocres qui n'ont fait que le contester sans rien proposer en retour.
Cette détestation des élites qu'il déplore, est la conséquence logique de l'idéologie médiocratique qui a porté des pieds nickelés au pouvoir ces 4 - voire 5 - dernières décennies.![]()
Pour ceux qu ont la flemme de le regarder (ou peur de changer d'avis en le faisant), retenez au moins cette citation :
La science ne se fait pas dans le consensus, mais dans la controverse
Cette élite là n'est pas compétente dans son domaine. Pourquoi donnerait-elle son avis sur le fond ?ProfGrincheux a écrit : ↑03 juin 2020, 07:42On va bien voir comment la controverse évoluera. Ça a l'air d'être trop tôt pour tenter de la clore. L'élite de l'élite, à savoir les Prix Nobel, académiciens et assimilés, ne s'est pas encore publiquement prononcée.
Qu'il soit arrogant ou pas, on devrait s'en foutre en principe. Beaucoup parmi les gars qui jouent dans la cour des grands ont des egos surdimensionnés, c'est des fois même une des raisons qui font qu'ils se hissent au niveau où ils sont. La vraie question serait plutôt: est ce qu'il est le meilleur dans son domaine? Ou l'un des meilleurs, parcqu'à ce stade on n'est pas à des chouias près? Si c'est effectivement le cas, on devrait prêter une oreille un peu plus attentive à son discours et placer son avis, à priori, un tantinet au dessus de celui de collègues moins en vue (surtout s'il y a soupçon de conflit d'intérêt) , et mieux encore, au dessus de ceux des commentateurs TV, de politiciens véreux ou de certains membres de comités Théodule (qu'on place généralement là parce qu'ils ne risquent pas de faire de vagues). Ce n'est malheureusement pas ce qui se passe dans ce pays. Ca ne sert à rien d'avoir de grands experts si on ne fait pas appel à eux au moment où il en est besoin.ProfGrincheux a écrit : ↑03 juin 2020, 07:42Si. Il est d'une arrogance folle.
Maintenant si on enlève cette forme détestable, il n'est pas impossible que, sur le fond, une partie non negligeable de ses thèses sur le Covid-19 soit validée. Personnellement, j'en serais content parce que ça faciliterait grandement la suite des événements.
On va bien voir comment la controverse évoluera. Ça a l'air d'être trop tôt pour tenter de la clore. L'élite de l'élite, à savoir les Prix Nobel, académiciens et assimilés, ne s'est pas encore publiquement prononcée.
Quel que soit le messager, si le message est idéologiquement inacceptable, il n'est pas pris en compte.ProfGrincheux a écrit : ↑03 juin 2020, 07:42L'élite de l'élite, à savoir les Prix Nobel, académiciens et assimilés, ne s'est pas encore publiquement prononcée.
Pr Raoult a écrit :La science ne se construit pas dans le consensus, mais dans la controverse.
Beaucoup de médiocres ont des égos surdimensionnés, et sûrement beaucoup plus. Du coup quand on voit un gars avec un tel melon, en moyenne c'est pas une pointure.
Faut-il être arrogant pour être crédible ? .... en situation d'urgence où le facteur temps est déterminant. Il est question de jours et non de décennies, tous les moyens sont bons. La meilleure des solutions est obsolète si on dépasse la date limite.
C’est pour cela qu’il faut regarder au delà de ça et ne se poser des questions qu’à propos de son expertise.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.htmlHydroxychloroquine : « The Lancet » met en garde contre une étude publiée dans ses colonnes
Ah, quant même.Cagou780 a écrit : ↑03 juin 2020, 09:31https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.htmlHydroxychloroquine : « The Lancet » met en garde contre une étude publiée dans ses colonnes
Et hop![]()
On attend avec impatience l'accusation d'antisémitisme. Tous les moyens semblent bons.roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 09:29Des nouvelles du gourou : prochainement en justice, on compte sur vous pour aller manifester votre soutien...
https://www.laprovence.com/actu/en-dire ... stice.html
y a qu'à voir la haine totalement irrationnelle qu'il suscite chez certains, on a quelques bons exemples de neuneus ici même.Pi-r2 a écrit : ↑03 juin 2020, 10:08On attend avec impatience l'accusation d'antisémitisme. Tous les moyens semblent bons.roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 09:29Des nouvelles du gourou : prochainement en justice, on compte sur vous pour aller manifester votre soutien...
https://www.laprovence.com/actu/en-dire ... stice.html
sur sa chaise comme un cabri?
Soyons sérieux, tes interventions valent mieux que çà, est-il normal de filer un traitement dangereux à quelqu'un sans son consentement ??Pi-r2 a écrit : ↑03 juin 2020, 10:08On attend avec impatience l'accusation d'antisémitisme. Tous les moyens semblent bons.roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 09:29Des nouvelles du gourou : prochainement en justice, on compte sur vous pour aller manifester votre soutien...
https://www.laprovence.com/actu/en-dire ... stice.html
Parce que tu crois sincèrement qu'il l'a fait ???roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 10:18Soyons sérieux, tes interventions valent mieux que çà, est-il normal de filer un traitement dangereux à quelqu'un sans son consentement ??
C'est ce qu'il annonçait, et personnellement je ne le crois pas. Lui donnerais-tu raison ?roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 10:18Pour le "complot" contre Raoult l'épidémie semble se terminer toute seule sans aucun médicament, donc pas de source de profit pour "les labos diaboliques"...
Ce n'est pas fini, ils vont continuer à faire le le forcing pour nous imposer un vaccin.roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 10:18Pour le "complot" contre Raoult l'épidémie semble se terminer toute seule sans aucun médicament, donc pas de source de profit pour "les labos diaboliques"...
pour être précis, car souvent les propos sont déformés ou sortis du contexte :Pi-r2 a écrit : ↑03 juin 2020, 10:37C'est ce qu'il annonçait, et personnellement je ne le crois pas. Lui donnerais-tu raison ?roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 10:18Pour le "complot" contre Raoult l'épidémie semble se terminer toute seule sans aucun médicament, donc pas de source de profit pour "les labos diaboliques"...
Je ne pensais pas qu'on s'en débarrasserait facilement, mais je dois bien constater qu'on a zéro mort en espagne par exemple... on verra à l'automne mais c'est peut être bien fini (je l'espère / et si raoult "a raison" pourquoi pas / il a dit tellement de contre-vérités que statistiquement il peut tomber juste)Pi-r2 a écrit : ↑03 juin 2020, 10:37C'est ce qu'il annonçait, et personnellement je ne le crois pas. Lui donnerais-tu raison ?roi.de.trefle a écrit : ↑03 juin 2020, 10:18Pour le "complot" contre Raoult l'épidémie semble se terminer toute seule sans aucun médicament, donc pas de source de profit pour "les labos diaboliques"...
Un peu idiot de m'ignorer pour ensuite me parler mais bon tu restes constant. Pour info j'ai loué une villa avec piscine vue mer en Sicile donc ca ira merci.