Manfred a écrit : ↑18 févr. 2022, 11:21
https://odysee.com/@PasContentTv:e/EMIS ... IER-5MPS:d
interview de M. Blachier, qui même s'il affirme que l'HCQ n'a jamais fonctionné, confirme indirectement ce que dit Raoult sur la façon dont sont promus les traitements (vers la 20e minute de la vidéo), à savoir que pour qu'un traitement soit promu, il faut que Big Pharma soit derrière pour pousser le traitement, et que les petites équipes indépendantes n'ont tout simplement pas la capacité financière et logistique (ou tout simplement le pouvoir) de pousser des recherches sur de nouveaux traitements ou des repositionnements de molécules et imposer ces traitements.
Ce qu'il faut comprendre, et Raoult le dénonce depuis deux ans, c'est qu'il n'y a aucune chance que Big Pharma soutienne un traitement via des produits génériques (ça aurait pu être HCQ, ivermectine, ou autre, peu importe) car cela demande un investissement certain, mais que derrière ça ne rapporte rien. Pure logique financière.
pas besoin d'avoir une confirmation de Blachier.
Vous avez fondamentalement deux types d'étude, celles qui donnent une concomitance et celles qui donnent une causalité. Dans le langage médical les premières ils appellent ça une étude épidémiologique / observationnelle, et les secondes une étude clinique.
Les premières peuvent être faites en collectant des données ou en collectant des données d'autres études, elles coûtent pas trop cher. Ce sont celles dont on nous abreuve à longueur de journée sur la covid obtenu à partir des statistiques "à la volée" des hôpitaux. Ces études ne payent pas les médecins qui font les actes, ni les soins ou produits, ni les patients.
Alors que les secondes nécessitent d'être organisées, elles payent les médecins, les soins, les produits, les locaux, ont besoin de tout une structure de collecte de données et un environnement contrôlé pour être sûr de ne voir que ce qu'on veut mesurer, et les cobayes sont en plus parfois payés. Ça coûte une fortune. Du coup ça ne peut être financés que par des labos, des états, voire des ONG. Les labos ne vont pas prouver des choses contre leur paroisse, les états ne veulent pas (plus) financer ça surtout en période de pandémie où ça claque à tout va et quand c'est quand même fait, on peut facilement tout foutre par terre si on veut le saboter (se souvenir de l'attitude de Véran avec les études sur l'hydroxychloroquine).
Résultat de telles études ne sont financées que par ceux qui ont quelque chose à y gagner.
exemple entre étude causale et concomitante :
Si on fait une étude épidémiologique entre la consommation très régulière de cigares cubains hauts de gamme et l'espérance de vie, on observera que la consommation de cigare accroît l'espérance de vie. Simplement parce que ceux qui en fument sont plus riches, et les riches vivent plus longtemps.
Alors que si on fait une étude clinique, ces cigares sont du tabac et diminueront l'espérance de vie, soit l'inverse.
Bref quand on est dans une situation où les seules études causales peuvent être démontrées par ceux qui y ont intérêt et vont fausser les résultats, il n'y a plus de connaissance objective. Ca serait le rôle des états, mais les états préfèrent financer les cabinets de conseils bidons, ou le statut en or de journalistes et médecins pour qu'ils prêchent la bonne parole et communient avec eux et fassent goûter la lie du calice eucharistique aux français.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936