cbonna a écrit :
Wolfgang, tu peux me tutoyer, tu sais?
quand je dis sexué, je veux dire genré, dans le sens "à la mode", oui... pour moi, dire sexué ne fait pas automatiquement référence au patrimoine génétique, mais au fait de se sentir appartenir à une catégorie de la population se définissant par son sexe (biologique ou fantasmé)... c'est à dire, comme un homme, une femme, avant de se définir comme un humain.
pour moi, ça implique presque aussi l'orientation sexuelle (hétéro, homo, bi, a)... d'où le terme que j'emploie...
pourquoi appartenir à un genre en particulier?...
je pense que certains peuvent en faire l'économie, perso ça m'est impossible.
comme ne pas faire de sport, certains peuvent, pour moi c'est impossible.
une question de rapport au corps, à l'autre, à la séduction... une question identitaire, aussi.
ça rejoint ce que je disais plus haut, peut-on se définir comme femme avant de se définir comme humain, et être féministe?
ça rejoint presque la dichotomire corps-âme, qui personnellement me fatigue: pour moi le corps est le siège des pensées, des émotions, des sensations... il est l'âme, aussi. une vision hédoniste de l'esprit en quelques sortes.
nier son appartenance de genre, c'est refuser toute la part biologique qui nous pousse à le survie de l'espèce. un combar vain et perdu d'avance selon moi.
quant à l'identité changeante et fluide, selon les circonstances... j'ai envie de dire, merci Jean-Claude... c'est bien un mec qui écrit ça!!!... tout fastoche en théorie... j'aimerais vous y voir, messieurs!... avec la plasticité neuronale, tout devient possible... ouais ouais... abrutis-toi de couches culottes, de petits pots, de cris de bébé, et de square, et reste une femme sexuée... ouais ouais...

(difficile et fatigant, pour le moins, effectivement).
ceci dit ta biblio m'intéresse, même si je sais par avance qu'un vieux mec va automatiquement m'agacer sur ce sujet, mais bon...
