Pierric a écrit : ↑07 oct. 2022, 10:33
Les médecins sont souvent mauvais pour la nutrition, les magazines divers sont pires.
Après, c'est possible que ce soit un problème médicale. Mais dans ce cas, les médecins auraient dû s'en rendre compte et faire les analyses nécessaires ? (une erreur médicale n'est pas non plus à exclure).
les médecins ? LOL
Les médecins si tu es trop gros, ils te disent "vous mangez trop ou vous bougez pas assez"
Si tu dis que tu bouges beaucoup avec indication du sport, du nombre de pas... on te répond qu'ALORS tu manges trop
Et si tu dis que tu manges pas trop avec suivi, on te répond qu'ALORS tu bouges pas assez
Et si tu dis que tu ne manges pas trop et que tu bouges beaucoup avec preuve, ALORS ils disent "vous oubliez sûrement d'indiquer les grignotages entre repas, ça fait beaucoup et on s'en rend pas compte" ou bien "vous faites une erreur sur la manière de comptabiliser vos apports" ou bien "en dehors du sport vous traînez sur un canapé, faut être plus actif tout le temps".
Et si tu insistes, alors on te dit que tu as forcément tort, il n'y a pas de secret tout repose sur l'équilibre entrée sortie, on n'a pas vu d'obèses sortir de Auschwitz.
C'est imparable, leur paradigme c'est que c'est lié à un problème d'équilibre entre ce que tu manges et la dépense énergétique consciente, à aucun moment ils n'envisagent que c'est un problème à quatre compartiment, Total = "l'énergie potentielle rentrée par alimentation" - "l'énergie potentielle perdue dans les excréments et dans la digestion" - "l'énergie consciente perdu en activité physique" - "l'énergie de fonctionnement du métabolisme de base". Pour eux le deuxième n'existe pas ou au mieux juste le coût de digestion, et le quatrième est constant.
Et si on n'a pas vu d'obèses sortir de Auschwitz c'est premièrement parce qu'à l'époque il y en avait très peu dans la population, et qu'ensuite, le fait de ne pas en avoir vu prouve qu'ils n'en sont pas sortis, pas qu'ils ont maigri.
D'ailleurs d'un point de vue scientifique, quand on dit que quelque chose est trop important, il faut l'avoir évalué. Donc on ne peut pas dire d'un point de vue scientifique à quelqu'un de :
-diminuer son apport calorique
-diminuer son apport en gras
-diminuer son nombre de repas
-augmenter son nombre de repas en en faisant des plus petits
-consommer plus d'huile d'olive
-diminuer la quantité de cholestérol qu'il consomme
-diminuer la quantité de sucre qu'il consomme
-diminuer les aliments générant de l'acide urique contre la goutte
-faire plus de sport ou bouger plus
-diminuer la quantité de sel qu'il consomme contre l'HTA
si on n'a pas évalué le point de départ. Pourtant dans les cas énoncés les médecins ne s'en privent pas.
Alors que quand on parle du tabac, ils demandent tous aux gens si ils fument avant de leur conseiller de moins fumer. Parce que là les patients se rendraient compte tout de suite du pot au rose.
Sans aucune évaluation, dire "de diminuer les calories, le sucre, le salé, le gras" ça passe auprès de la population alors que "diminuer la clope, la coke et les putes" adressé de façon individuelle, le consentement de la population est moins facilement assuré.
Pour l'alcool c'est entre les deux. Certains médecins font le coup de dire à leurs patients qu'il faut diminuer la quantité d'alcool qu'ils boivent, alors que les patients boivent au mieux une bouteille par an. Et quand le patient se rebiffe, ils ont le droit à des "vous êtes dans le déni" vos analyses de sang ne mentent pas"... D'autres médecins comprennent qu'il faut pas le faire.
Cependant, en fin de vidéo, on voit qu'il perd du poids en changeant d'environnement.
ça marche à court terme d’affamer les gens.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936