Je le soulève...
Aucun sens pratique dans l'Education Nationale, ça devient grave.
Je le soulève...
Suivant ce qu’il contient, je ne me risquerais pas. C’est fréquent les travailleurs manuels qui prennent des risques qu’ils évaluent mal, et s’en mordent les doigts ensuite...
C'est peut être pas un exemple fantastique.C'est comme le coup du seau.
Un produit dangereux dans un seau ouvert, non consigné, non identifié ? Et le couillon moyen qui va chercher une bouteille pour faire des transvasements quand l'ingénieur prendra son mètre pour lui mesurer le cul au risque de se foutre la gueule dedans.
Je dirais qu'une fois qu'on pose un contexte : quel est la contenance d'un récipient. Chacun peut changer le contexte pour rigoler de celui qui emploie une solution.funkymonk a écrit : ↑21 janv. 2021, 14:03C'est peut être pas un exemple fantastique.C'est comme le coup du seau.
En 20 ans carrière sur les chantiers et de bricolage j'ai jamais du me poser la question une fois.
Les seaux sont en général gradués ou marqués.
Puis, en général tu connais la contenance du seau que tu utilises, et si tu ne la connais pas, tu sais l'apprécier à l'oeil.
Prendre 3 mesures, faire une moyenne, un carré et multiplier par 3 et des brouettes, c'est déjà faire trop d'honneur au problème.
Dans le même ordre d'idée, j'ai jamais vu un maçon sortir un pied à coulisse pour apprécier le diamètre de l'acier qu'il met en oeuvre...
j'avais compris. Tout comme j'avais pensé que le type aurait vérifié que le seau était gradué. Mais j'ai pris la question comme celle d'une situation où on pose une question où la réponse demande un peu de travail et n'est pas accessible immédiatement. C'est comme la blague du gars qui veut mesurer la hauteur du phare.Suricate a écrit : ↑21 janv. 2021, 14:06Un produit dangereux dans un seau ouvert, non consigné, non identifié ? Et le couillon moyen qui va chercher une bouteille pour faire des transvasements quand l'ingénieur prendra son mètre pour lui mesurer le cul au risque de se foutre la gueule dedans.
Cherche pas, l'exemple du seau n'était pas le plus approprié c'est tout, je te taquine.
L'idée est simplement que la familiarité évite de se palucher sur des choses qui deviennent évidentes.
il n'y en a évidemment aucun, c'est une construction absurde pour répondre à une catégorisation absurde de néron.funkymonk a écrit : ↑21 janv. 2021, 17:57L'idée est simplement que la familiarité évite de se palucher sur des choses qui deviennent évidentes.
La différence entre acier de 8, un acier de 10 ou un acier de 6, tu finis par l'avoir dans les mains (je ne parle pas des plus épais...).
Tu sais ce que tu peux plier, et ce que tu ne peux pas, tu reconnais le poids, la signature visuelle, alors qu'un ingé de BE qui passe sa vie devant un écran sortira le pied à coulisse.
et il se trouve que j'ai été des deux côtés, donc je peux en témoigner : ce que ce qui t'es immédiatement accessible (cf tes propos), dépend d'où tu viens. Il a très souvent un moment où on est "le couillon moyen" de quelqu'un dautre, du coup je vois pas le rapport avec la fonction publique.
Désolé mais c'est des c0nneries :Suricate a écrit : ↑19 janv. 2021, 17:48Les valeurs de Gauche que sont censés incarner les profs c'est faire que tous les élèves soient égaux. Une école élitiste est donc forcément de Droite... simple, basique.
Pourrissement des élites
Pour une analyse du cas français
par Denis COLLIN, le 5 avril 2020 (pour info Denis Collin est à l'extrême gauche de l'échiquier)
https://la-sociale.online/spip.php?article391
Il n’y a pas de société sans élite. Ce constat est désagréable pour tous ceux qui, comme moi, tiennent l’égalité pour une vertu fondamentale. Mais c’est un fait. Nous ne pouvons guère nous passer de chefs capables de prendre des bonnes décisions sans trop tergiverser, de penseurs qui voient un peu plus loin que le bout de leur nez. Aucun État ne peut se passer d’un corps de fonctionnaires compétents, intègres et connaissant les lois et les techniques de l’administration. Qu’on le veuille ou non, toutes ces tâches ne peuvent être exercées par tous. Pour devenir un bon médecin, il faut beaucoup de temps et de connaissances et personne ne peut s’improviser médecin.Pourtant, il reste un peu d’optimisme. Emmanuel Todd dit les choses à sa manière : les classes supérieures ont bloqué l’ascenseur social, donc les meilleurs éléments des classes populaires restent “en bas” et donc logiquement la bêtise se concentre en haut ! Voilà où est l’espoir.
ah, la recherche sur objectif, ca vient juste de sortir, merci FrancoisIl a appelé à "construire notre action publique, y compris en matière de recherche, comme les Américains l'ont fait il y a déjà des décennies" avec "une organisation qui permet de repérer la recherche essentielle pour l'avenir".
WolfgangK a écrit : ↑19 janv. 2021, 16:28Merci !
Ça illustre bien ce que j'écrivais ailleurs.Qu'une idiote comme Nathalie Quintane ne soit pas capable de regarder ailleurs qu'au milieu de son nombril et généralise à partir du fait que l'évaluation des poètes n'est pas primordiale, c'est juste navrant. Que la personne en face ne soit pas capable de lui faire remarquer que c'est quand même pas mal que ce qui deviendront (ou non !) médecins / ingénieurs,… soient évalués, c'est ça qui est grave.WolfgangK a écrit : ↑13 janv. 2021, 23:33Il faudrait que je prenne le temps de détailler, mais je pense que le problème essentiel de l'enseignement, c'est l'évaluation et la sélection.WolfgangK a écrit : ↑10 janv. 2021, 00:03Il suffit, de faire de la physique quantique sans trop de maths ☺ et de noter l' «opiniâtreté» et l'« ouverture d’esprit ».« Les humanistes réalisent des travaux d’une qualité au-dessus de la moyenne. Mais ils sont moins performants dès qu’il s’agit d’un sujet plus calculatoire, dans lequel les techniques mathématiques occupent une part prépondérante », constate Alberto Varga, professeur de physique quantique en licence 3, tout en vantant leur « opiniâtreté » et leur « ouverture d’esprit ».
Collectivement, nos société ont la maturité éthique d'un pré-ado qui confond "justice" et "gentillesse", donc mettre une mauvaise note et refuser une orientation à quelqu'un qui fait des efforts, c'est "injuste"…
Et s'il y a des corrélations avec des identités "dominées", c'est donc contraire à la "Justice" Sociale…
Donc le modèle de l'Enseignement Public, c'est l'École des Fans, et on espère que les étudiants se décourageront d'eux-même entre la licence et le master.
L'enseignement crève de ces mièvres débiles qui sacrifient les possibilités d'enseigner pour leur besoin de se croire Gentils.
La vérité, c'est que mes moments les plus douloureux, pour tout le monde, d'enseignement résultaient du refus de sélectionner.
J'ai vu un élève arrivé en deuxième à qui on a ENFIN annoncé que c'était fini, qu'il ne pourrait pas tripler, mais c'était tellement tard : que de temps gâché !
En formation continue, j'ai vu des apprenants être la risée de leurs collègues excédés parce qu'ils cherchaient vainement à comprendre ce que tout les autres avaient compris depuis longtemps, et que leur questions incessantes empêchaient tout le monde d'avancer.
Souvent j'expose d'abord brièvement un concept sur le plan abstrait. Il y a parfois un voir deux élèves qui pigent tout de suite les tenants et aboutissants. Puis que commence à dérouler un exemple d'application de ce concept : d'autres élèves comprennent, puis un autre exemple, encore d'autre élèves comprennent. Que faire si au bout de 3 exemples différents, toute la classe a compris sauf un ou deux élèves ? Et si ceux-ci n'ont toujours pas compris après 5, 6, 7 exemples ?
La vérité, c'est qu'une classe ressemble à une salle de muscu où tout le monde fait le même exercice avec les mêmes charges. Quel sens ça à de ne pas faire des classes de niveau ? De faire comme si on avait tous le même cerveau ? Est-ce qu'on a les mêmes cuisses ? Les mêmes bras ?
eh beh,
Tant que ces débiles auront de l'influence, la situation ne s'améliorera pas…A quoi tient l'échec scolaire ? Beaucoup pointent le manque de capacités des élèves, ou les parents, ou les professeurs, selon le coté où on se place. Dans l'excellente collection "Mythes et réalités" (chez Retz éditeur), Jean Ravestein, Caroline Ladage et Caroline Hache publient un excellent petit livre qui balaie ces mythes. "Le but est simple : examiner les causes d'échec scolaire habituellement évoquées, les remettre à leur place grâce aux résultats des travaux de la recherche scientifique.. afin d'indiquer des pistes prioritaires pour tendre vers la fameuse égalité des chances". Jean Ravestein, professeur des universités émérite, revient sur quelques mythes qui ont la vie dure et explique comment se fabrique l'échec scolaire.
[…]
Les élèves ont des capacités divergentes parce que certains ont des handicaps avérés. Mais, en dehors de ces handicaps, on sait que les enfants ont un équipement cognitif à peu près identique quand ils entrent dans le système scolaire. Les différences de capacités apparaissent avec la confrontation avec la réalité scolaire. Le rôle du milieu dans lequel l'élève évolue, familial, territorial par exemple fait que pour lui le travail scolaire prend plus ou moins sens. En fait l'enfant a des capacités mais qui ne font pas sens pour lui.
[…]
L'échec scolaire n'est -il pas le produit naturel d'un système éducatif construit pour classer et éliminer ?
C'est tout à fait cela. A partir du moment où on fixe des normes de réussite on crée de l'échec pour ceux qui n'y arrivent pas.[…]
D’un côté, l’instruction directe est régie par le prisme de l’efficacité des apprentissages sur le plan individuel, la réussite à des tâches scolaires individuelles mesurables et quantifiables. C’est le paradigme de l’evidence based education selon lequel il suffit de prescrire les pratiques qui ont été mesurées comme efficaces. Il parait clair que cela constitue une divergence majeure avec les pédagogues de la coopération. On trouvera bien des approches coopératives qui se revendiquent de cette finalité d’efficacité individuelle, en particulier certains courants de l’apprentissage coopératif outre-Atlantique mais si l’on se réfère à Célestin Freinet, cette logique comptable et bancaire des apprentissages est dénoncée. Qualifiant le choix de donner un poids fort à l’instruction plutôt qu’à l’éducation de « bourrage de crâne », Freinet voit l’école traditionnelle comme étant au service du capitalisme et de la concurrence qui se sont développés avec les modifications économiques du 18e siècle et l’industrialisation. Il dénonce un « capitalisme de culture », favorable à la classe dominante, aux « bourgeois ».