Espagne

[Gpzzzz]

raz de marée de la droite ("dite populiste") à Madrid hier !

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lec ... id_de_2021

Marqué par une tres forte participation, la candidate du PP a presque eu la majorité des sieges à elle toute seule (45% des voix). Elle devra composer avec VOX (le RN espagnol) qui a fait 10% des voix pour avoir une majorité. Mais c’était déja prévu avant l’élection malgré les tentatives de la gauche de diaboliser cette alliance..
La gauche historique est en miette, le PS a 17%.. les centristes (alliés de Macron au parlement européen) disparaissent carrément du parlement (moins de 5%), PODEMOS ne décolle pas malgré l'investiture du cador du parti (qui du coup se retire de la vie politique lui aussi)

[vernietHU]

Bonjour,
j'aimerais acheter une maison en Catalogne mais je ne connais pas du tout l'immobilier là bas, qui pour m'aiguiller ?

[domi.lenglet]

Bonjour,
j'aimerais acheter une maison en Catalogne mais je ne connais pas du tout l'immobilier là bas, qui pour m'aiguiller ?

hello hugo, c'est marrant je cherchais exactement la même chose sur ce forum il y a peu et je n'avais pas trouvé,
j'ai fouillé un peu sur internet et je suis tombé sur ce site d'immo-construcentre.com/ , il y a quelques infos sur comment aménager à Barcelone si c'est cette ville qui t'intéresse, si c'est une autre tu peux aller voir sur le site d'expat.com tu trouveras surement

[clairette2]

Une info à toutes fins utiles :
Lors d'une succession en France, le bien possédé en Espagne est mentionné dans la succession en France mais n'est pas fiscalisé en France. Il est fiscalisé dans le pays où il se trouve. Et comme l'Espagne applique, comme en France, un abattement, on peut hériter d'un bien en Espagne sans payer de droits de succession (ou en tout cas, on bénéficie de l'abattement en France ET de celui en Espagne).

Ça doit marcher pareil dans d'autres pays...

[WolfgangK]

Une info à toutes fins utiles :
Lors d'une succession en France, le bien possédé en Espagne est mentionné dans la succession en France mais n'est pas fiscalisé en France. Il est fiscalisé dans le pays où il se trouve. Et comme l'Espagne applique, comme en France, un abattement, on peut hériter d'un bien en Espagne sans payer de droits de succession (ou en tout cas, on bénéficie de l'abattement en France ET de celui en Espagne).

Ça doit marcher pareil dans d'autres pays...

Je regarderai de plus près, mais au moins pour Les USA, il me semble qu'on paiee aux USA ET (en France - moins ce qu'on a payé aux USA) donc si on est exonéré aux States, on paie plein pot en France. Et c'est normal.
Le but, c'est d'éviter la double imposition, pas de permettre les doubles exonérations .

[clairette2]

Pour l'Espagne c'est du vécu.

[Madi94]

Intermède vacances: Paris-Barcelone en avion avec Vueling: qu'est ce que ça donne ?

[clairette2]

Intermède vacances: Paris-Barcelone en avion avec Vueling: qu'est ce que ça donne ?

Paris Barcelone je ne sais pas, mais nice Barcelone, c'est Vueling le moins cher.

[berliner59]

Intermède vacances: Paris-Barcelone en avion avec Vueling: qu'est ce que ça donne ?

Compagnie low cost "ordinaire" style transavia, pas beaucoup de place mais vol court

[optimus maximus]

Paris Barcelone avec Vueling, ce sont des avions qui ont 25 ans, sans aucun superflu où on est bien serrés, en deux grandes rangées de trois places. Généralement, c'est un A320 qui fait le job.

[saturne]

https://www-malagahoy-es.translate.goog ... r_pto=wapp
XMerci Rocoso

Je suis sûr que vous connaissez la blague, mais vous allez me laisser la redire ici, comme au lendemain d'un mariage très louche.
Deux amis se rencontrent et l'un informe l'autre qu'il a acheté un cheval. Le premier ami, enthousiaste, se met à chanter au second les vertus de l'équidé : le cheval est prodigieux, le cheval est magnifique, apprivoisé, fidèle, propre et rangé, il se laisse monter quand on veut, il obéit sans discuter et mange à peine. Le cheval nous prépare le dîner, emmène les enfants à l'école tous les matins, pratique le yoga, est originaire de Madrid et de Cautivo et a ajouté un point supplémentaire au Tractatus de Wittgenstein. Bouleversé, le deuxième ami montre au premier un intérêt grandissant pour le cheval jusqu'à ce que, sans demi-mesure, il lui demande à quel prix il serait prêt à le vendre. Le premier ami refuse l'offre, désolé, ce n'est pas à vendre, mais petit à petit il se laisse séduire jusqu'à ce qu'il mette enfin un prix dessus : un demi-million de dollars et le cheval est à vous.

Les deux amis réalisent la transaction et, quelques semaines plus tard, ils se retrouvent. Le deuxième ami reproche au premier de le tromper vilainement : le cheval que tu m'as vendu est une catastrophe, il ne fait que manger, il mord le premier qui passe, il n'y a personne pour le ramasser du canapé, il met tout perdu et chie sur le tapis. Alors rends-moi mon argent et garde ton cheval. A quoi le premier ami répond : si tu continues à parler du cheval comme ça, tu ne pourras pas le vendre de ta vie.

Martyrs , déjà prêt pour les bonbons et prêt à accueillir les acheteurs, s'ils décident d'utiliser leurs maisons au lieu despéculer avec eux (ce n'est pas un éclat, mais une pratique courante ; à ce stade, en effet, il est difficile de se lancer sur le sujet).

Livré au profil imposant de bâtiments aussi horribles, laids, miteux, vulgaires, chausse-pied dans un environnement défavorable et efficaces, oui, quand il s'agissait de détruire le paysage de presque n'importe où dans la capitale, il se souvenait de tous les efforts déployés ces dernières années pour promouvoir Malaga comme la perle du sultan, le caprice le plus exclusif, la cerise sur le gâteau, la plus jolie chose dans la vitrine .

Ils se souviendront même que la nomenklaturamunicipale nous a ordonné à nous contribuables de bien parler de Malaga comme un devoir civique, au bon moment et au mauvais moment, de ne pas rendre compte de ce qui n'a pas fonctionné ou l'a rendu régulier et de proclamer la qualité de vie incomparable de cette enclave privilégiée. Et nous y sommes allés, sans complexe ni retenue, persuadés que nous étions dans la capitale de l'Europe du sud, la ville des musées et de la culture , la grande métropole avec ses hautes tours et le premier hub technologique , sûrs que nous y gagnerions quelque chose en retour. Et on s'est offert un luxe : on a rempli les premières pages de la presse internationale, on a mené les classements, Malaga est devenue à la mode, on parlait de la nouvelle Barcelone et des célébrités ont défilé qui ont avoué leur désir de se retirer à Malaga, leur heureuse Arcadie.

Par conséquent, comme dans la blague sur les chevaux, les gens se sont montrés prêts à en payer le prix. Je ne sais pas si c'est un prix selon de vraies vertus, car je ne suis pas capable de mettre un prix sur cette ville.

Mais, surprise : ceux qui pouvaient payer, ce n'était plus nous.

[ProfGrincheux]

Suite aux élections législatives de ce week-end, où la droite n’a pas gagné contrairement à ce qu’on aurait pu attendre au vu des sondages et où la gauche n’a apparemment pas gagné non plus, il n’est pas évident de deviner ce qui va se passer. Peut être, saturne, pouvez vous nous expliquer?

[optimus maximus]

Suite aux élections législatives de ce week-end, où la droite n’a pas gagné contrairement à ce qu’on aurait pu attendre au vu des sondages et où la gauche n’a apparemment pas gagné non plus, il n’est pas évident de deviner ce qui va se passer. Peut être, saturne, pouvez vous nous expliquer?

Nouvelles élections ou entente entre les partis de gauche et les partis indépendantistes : parmi ces derniers, certains sont clairement de gauche, mais d'autres sont centristes voire de droite. Le parti de Puigdemont pourrait soutenir en s'abstenant un gouvernement de gauche car ils ne peuvent pas blairer Vox. Ce soutien pourrait devenir effectif s'ils renoncent aux poursuites contre le leader catalan.

[saturne]

Oui, à Optimus,

D'un côté on va vers une crise constitutionnelle du modèle politique territorial, Les Catalans et Basques vont conditionner leur soutien à la gauche pour raffermir leur différences politiques. La coalition "Sumar" qui compte les LFI, Podemos et écolos sont assez ouverts à un modèle fédéral

De l'autre, il a le spectre de la dette et la nécessaire réforme financière du modèle territorial depuis les instances UE. Normalement l'UE va conditionner les fonds NextGen et autres à la mise au pas du gouffre financier des Regions, qui sont une source de dépenses publiques démentielle, et sourtout à la mise au pas de l'exaction immobilière. Ce n'est pas seulement la chute de natalité, c'est surtout l'absence totale de services sociaux et logements comme en France, mis en place par l'exploitation directe des jeunes générations, et cela va finir par éclater socialement. On en est à la phase de la gestation, on va arriver à la phase de l'organisation (en France, ce serait LFI), Les phénomènes politiques suivent des lois historiques assez prévisibles,

Sanchez est je crois le second de l'internationale socialiste, derrière le président allemand,
Sauf qu'il tend à appliquer la méthode mittérandienne; de favoriser ses ennemis pour mieux les réduire à néant.
De fait, il y arrive; Podemos, Vox, d'une certaine manière les indépendantistes

A mon avis, Sanchez devrait arriver à étouffer les gauches et les indépendantistes en donnant aux premiers l'occasion de faire leur cinéma sociétal, mais en obligeant les seconds à s'aligner sur les politiques d'Ètat: dans les deux cas, pour développer les services et logement sociaux, qui sont effectivement un scandale et sans lesquels il sera impossible de maintenir les pensions de retraites et d'affronter l'effondrement de la monoculture immobilière qui est à bout de souffle, Il compte en tout cas avec le soutien indéniable des élites UE,

Ce que j'en ai vu, le modèle d'asssitance et de logement social (compétence des Régions) est inspiré directement du modèle français, Les Basques et Catalans l'imitent déjà et je pense que ce sera le modèle implanté généralisé par les prochaines lois qui vont suivre la première loi nationale sur le contrôle des loyers.

Mais pour ce que cela soit efficace, il faut une politique dirigiste nationale, avec un modèle de financement piloté par l'État, qui actuellement n'existe plus, L'appareil d'État n'est plus un principe structurant, il n'y a pas d'organismes à portée nationale (hormis l'armée et le noyau de l'appareil fiscal), Tout a été transféré aux Régions, Et pour certaines politiques structurelles, il faut une unité nationale, On ne fait pas un New Deal sans mettre au pas les Regions, Et on en revient toujours à la question du modèle territorial des Régions.

Ce qui précède est une réflexion personnelle, qui n'engage que moi,

[saturne]

https://www.vozpopuli.com/economia_y_fi ... spana.html

Estupor en la City: "Sólo una alianza PP-PSOE permitiría hacer lo que necesita España"

Bank of America, Barclays et S&P mettent en garde contre les effets économiques d'une répétition des élections et d'une impasse politique. Les investisseurs voient une grande alliance comme le meilleur scénario, même s'ils sont conscients que c'est presque impossible.

La puissance économique regarde l'Espagne avec un mélange de surprise et d'incrédulité. "L'Espagne est encore différente", résumait hier Bank of America, l'une des grandes banques de Wall Street, dans une note envoyée à ses clients après les élections du 23 juillet.

Plus près, dans la City de Londres, parmi les grands investisseurs internationaux, une coalition entre PP et PSOE est encouragée, ou à défaut, des pactes d'État entre les deux parties qui garantissent la gouvernabilité pour éviter la paralysie des réformes économiques et les retards dans le décaissement des fonds européens, à mesure que les sources financières se transfèrent à Vozpópuli.

C'était le sentiment qui se répandait dans la gueule de bois électorale parmi les milieux financiers de la City, qui escompte que l'union entre les deux grands partis politiques serait la formule parfaite pour tirer le meilleur parti du potentiel économique de l'Espagne.

« Sans aucun doute, une grande alliance permettrait de faire ce dont le pays a besoin et dans les délais », reconnaît un cadre dirigeant d'un des grands fonds londoniens qui requiert l'anonymat. Ce serait le meilleur scénario possible, même si depuis la City, ils sont parfaitement conscients que c'est "presque impossible", comme le soulignent les sources. (...)

XMerci Derby

[saturne]

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

En Espagne, la socialiste Francina Armengol élue présidente du Congrès des députés avec le soutien de la formation de Carles Puigdemont

Un accord scellé entre les socialistes et Junts peu avant le scrutin a permis au premier ministre d’obtenir une victoire politique, à quelques semaines du vote d’investiture devant le Parlement.

Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 11h51, modifié à 15h55



La candidate du groupe socialiste à la présidence, Francina Armengol, s’entretient avec le député socialiste Patxi Lopez lors de la séance constitutive du Parlement au Congrès des députés, à Madrid, le 17 août 2023.
La candidate du groupe socialiste à la présidence, Francina Armengol, s’entretient avec le député socialiste Patxi Lopez lors de la séance constitutive du Parlement au Congrès des députés, à Madrid, le 17 août 2023. JAVIER SORIANO / AFP

La candidate du parti socialiste à la présidence du Congrès des députés en Espagne, Francina Armengol, a été élue, jeudi 17 août, à la faveur d’une majorité notamment obtenue avec le soutien du parti de Carles Puigdemont, Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne). L’accord obtenu avec la formation séparatiste est un premier succès pour Pedro Sanchez, qui doit faire face à un vote d’investiture, fin août ou début septembre, dans un Parlement ou la droite et la gauche sont à égalité de voix depuis les dernières élections législatives.

Francina Armengol, 52 ans, a recueilli 178 voix, soit deux de plus que la majorité absolue, dont les voix des sept députés du parti représentant le courant le plus dur du nationalisme catalan. L’accord, qui aurait été conclu aux premières heures de la matinée, aurait permis au parti socialiste et à ses alliés d’obtenir les voix des sept députés de la formation dirigée par le leader indépendantiste, exilé en Belgique et recherché par la justice espagnole depuis 2017, et l’échec d’une tentative de sécession de la Catalogne.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Carles Puigdemont, l’exilé ­catalan qui tient la clé du gouvernement espagnol
Des tractations pour convaincre les députés indépendantistes catalans

Le vote de ce jeudi est la première manche d’une bataille dont l’issue dépendait de la décision de Junts, c’est-à-dire de Carles Puigdemont. Ce paradoxe découle des résultats des élections législatives du 23 juillet, qui ont vu une victoire beaucoup moins large que prévu du parti populaire ; les deux blocs, celui du gouvernement sortant de gauche et celui de la droite et de l’extrême droite, pouvant compter sur 171 voix chacun. Outre les sept députés de Junts, la députée d’un petit parti canarien était également indécise.

Cette situation inattendue a donné le rôle central à Junts, en lui octroyant le pouvoir de décider si M. Sanchez continuerait à diriger l’Espagne ou, dans le cas contraire, si le pays devait organiser de nouvelles élections dans les prochains mois. Les tractations ont continué jusqu’à jeudi matin, dans le plus grand secret, pour convaincre ces sept députés indépendantistes catalans de voter pour la candidate socialiste à la présidence de l’Assemblée.

Qu’un parti indépendantiste, qui considère l’Espagne comme un Etat étranger et « oppresseur », soit amené à décider de son sort n’est pas pour déplaire à M. Puigdemont, qui veut voir si la situation peut lui permettre de faire avancer sa cause. Ses deux revendications fondamentales – un référendum d’autodétermination et une amnistie pour toutes les personnes poursuivies après l’échec de la tentative de sécession – ne peuvent être satisfaites telles quelles par M. Sanchez, pour des raisons à la fois juridiques et politiques. L’accord qui aurait été conclu entre le parti socialiste et Junts serait d’ampleur bien plus modeste, ce qui signifie que M. Puigdemont serait en fait revenu sur ces deux exigences pour se contenter de gains plus modestes.
Lire aussi l’analyse : Article réservé à nos abonnés Derrière la résistance de Pedro Sanchez, la victoire de l’Espagne des « nationalités »

Mercredi, Pedro Sanchez s’était engagé à utiliser la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, que l’Espagne occupe jusqu’à la fin de l’année, pour tenter d’obtenir que le catalan – ainsi que le basque et le galicien – soit utilisé dans les institutions européennes au même titre que l’espagnol.

La ministre sortante du travail, Yolanda Diaz, qui dirige Sumar (la coalition de gauche radicale alliée à M. Sanchez), avait déjà proposé récemment de faire de ces langues régionales des langues de travail au Congrès des députés et au Sénat. Le choix de la candidate du parti socialiste à la présidence du Congrès constitue lui aussi une main tendue aux indépendantistes catalans, puisqu’il s’agit de Francina Armengol, ancienne présidente de l’archipel des Baléares, une région culturellement proche de la Catalogne, et qui parle couramment le catalan.

Le Monde avec AFP