Tout d'abord, j'ai pu voyager à travers la Suisse sans jamais réserver de chambre à l'avance. A Genève, l'hôtel m'a proposé 10% de réduction plus petit-déjeuner inclus sans rien avoir demandé. A Zürich, c'est encore mieux, j'ai eu droit à 45% de réduction sur ma chambre d'hôtel (4 étoiles). Dans les magasins, très peu de clients et des réductions comprises entre 50 et 70% (période de soldes).
L'atmosphère à Genève était très étrange. Les gens étaient très stressés. Les magasins étaient vides. Un magasin proposait d'acheter "maintenant" et de payer en 2010...(car tout le monde sait qu'en 2010 il y aura un retour à la croissance ). Dans les autres villes (Lausanne, Zürich, Lugano), il y avait très peu de touristes et des affiches proposant de grosses réductions partout. J'ai été surpris de voir qu'il y avait beaucoup de gens faisant la manche à Genève.
En lisant le La Tribune de Genève j'ai trouvé deux articles intéressants. Le premier intitulé "Insécurité des touristes arabes: l'Etat réagit" dans lequel on peut lire:
Dans le second article intitulé "Chômage: Neuchâtel va bientôt dépasser Genève" on peut y lire:Les autorités genevoises prennent au sérieux les doléances des touristes du Golfe qui ne se sentent plus en sécurité au bout du lac [Léman]...La police confirme qu'un Saoudien de 48 ans a été grièvement blessé à la tête. La victime a été retrouvée inconsciente dans la rue...Les statistiques policières montrent une explosion des vols à l'astuce à Genève ces dernières années: +350% entre 2003 et 2007.
Voilà pour mes impressions sur la Suisse. Je pense, à titre personnel, qu'il ne fera pas bon habiter la Suisse dans 10 ans. Car que reste-t-il à la Suisse si l'on enlève la finance et l'horlogerie? Ce pays me semble très renfermé sur lui-même et peu adaptable vis-à-vis de changements majeurs...Encore une fois ce n'est que mon impression.L’arc jurassien, très dépendant de l’horlogerie et de l’industrie automobile, est aux premières lignes de la crise économique...Dans le dernier bulletin conjoncturel du canton, il s’avère ainsi que 77% des entreprises horlogères interrogées affirment que la marche de leurs affaires se détériore encore...Dès lors, le canton de Neuchâtel a été le premier à voter un plan de relance cantonal, à hauteur de 35 millions de francs, dont les mesures courent jusqu’à la fin de l’année. Quatre axes principaux ont été fixés en février dernier déjà: le cautionnement d’emprunts par l’Etat, jusqu’à concurrence de 500 000 francs; la prise en charge partielle des intérêts passifs; la prise en charge partielle de salaires, jusqu’à 10 000 francs par emploi et au maximum de 250 000 francs par PME; et, enfin, un subside à l’investissement (maximum 100 000 francs).