Le seul problème c'est qu'un droit de véto dans un machin dont la première puissance se torche , ça vaut peau de balle .Pi-r2 a écrit :Pour régler le problème des créanciers: combien vaut un droit de veto à l'ONU (au prix du marché ) ?
Ce n'est qu'un exemple d'une possibilité de règlement politique (cher à wiz78) du problème de la dette.
Yougoslavie------> Véto russe------------------------>intervention US
Irak------------------>menace de véto français------>intervention US
Et pour info , le principal créancier des USA dispose déjà d'un droit de veto.
Pour ma part , la solution qu'évoque wiz78 est la seule qui soit réaliste. Le problème c'est qu'il utilise le terme dévaluation pour d'écrire un changement de valeur faciale de la monnaie , alors que comme l'a relevé cashisking , une dévaluation c'est d'une monnaie par rapport aux autres .
Il faut comprendre ce que veut dire wiz78 par "dévaluation" : on fait l'inverse du passage de l'ancien franc au nouveau. C'est à dire qu'une pièce de 1 euro sera désormais (schématiquement) une pièce de 100 euros et aura le même pouvoir d'achat. Mais les dettes , elles , resteraient a la même valeur faciale . Bon , évidemment , passer de 1 à 100 , ça ferait tousser , en revanche passer de 1 à 2 , ça peut peut-être se négocier .
Je pense cependant que les US , lorsqu'ils ont mis en place Bretton Woods puis Kingston (les deux faces de la même pièce), ont mis en place un plan à très long terme visant à assoir leur puissance et ensuite ruiner leur créanciers au débouclage de la position (abandon du dollar étalon) . Les vaincus de la deuxième paieraient ainsi leur tribu de guerre par leur ruine . Vae victis. Plus le cookie pour éliminer leur seul concurent direct pour l'hégémonie mondiale : la Chine . Maintenant , en bons joueurs de poker , ils vont faire tenir le système jusqu'au bout-du-bout-du-bout , piègeant leur créanciers toujours plus profondément au fur et à mesure que ces derniers soutiendront leur débiteur pour ne pas avoir à constater leur perte .
Chapeau Mrs Roosevelt & Nixon.