La
population mondiale devrait baisser à partir de 2040/2050 d’après les prévisions des démographes de l’ONU. Un pic maximum de 9 milliards d’habitants devrait être atteint avant la baisse.
La
population de l’ensemble des pays ayant une fécondité inférieure au minimum de 2,1 habitants par femme nécessaire pour renouveler une
population, est déjà supérieure à la moitié de l’humanité.
Ce mouvement de baisse de la fécondité touche tous les pays, développés ou non :
http://www.indexmundi.com/map/?t=0&v=31&r=xx&l=en
Et chaque nouvelle révision (la dernière de l’ONU date de 2006) est à la baisse par rapport à la révision précédente.
Cette baisse n’est pas due aux guerres, crises, famines, pauvreté mais à un changement sociétal ( utilisation des contraceptifs, urbanisation, scolarisation globale et notamment des femmes).
De ce point de vue, l’augmentation de la
population française de 3 millions d’habitants en 7 ans est plus anecdotique. Elle correspond à une croissance annuelle de 0,71 % alors que celle ci était proche de 0,4/ 0,5 % ces dernières années.
On sait que les recensements sont « approximatifs » même quand ils sont donnés à l’habitant prêt. On ne connaît la
population française qu’à 500 000 habitants près. L’accroissement de cette
population et l’indice de fécondité sont beaucoup plus significatifs.
Et le changement de méthode de recensement introduit en
France depuis 2006 réétalonne la
population totale.
En effet les chiffres publiés cette semaine sont "millésimés" 2006 car ils sont calculés à partir des informations collectées lors des enquêtes de recensement menées de 2004 à 2008 et ramenés à une seule date. Auparavant des recensements globaux avaient lieu tous les 8 ou 10 ans.
On ne peut donc tirer aucune conséquence de cette augmentation de l’accroissement de la
population française de 0,4% à 0,7 % suite à ce changement de méthode.