Zone euro: l'inflation très au-dessus de la barre des 2%

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abel_le_divin
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Zone euro: l'inflation très au-dessus de la barre des 2%

#1 Message par abel_le_divin » 15 nov. 2007, 14:18

Voilà un article croustillant : http://fr.biz.yahoo.com/15112007/155/zo ... barre.html

Celà constitue une réponse aux craintes de Romario :-)

Ca attaque fort !!
Les prix ont augmenté de 2,6% le mois dernier dans la zone euro, soit très au-dessus de l'objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne. Ce qui pourrait inciter cette dernière à envisager de nouvelles hausses de ses taux d'intérêt.

de_profundis_immonibus

#2 Message par de_profundis_immonibus » 15 nov. 2007, 14:33

Et sur les salaires c'est pour quand ?

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lottà
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#3 Message par lottà » 15 nov. 2007, 14:53

la bonne blague :lol:

désolé mais j'ai plus l'âge de croire à ces conneries :roll:
Le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine.

"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin"

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#4 Message par abel_le_divin » 15 nov. 2007, 14:57

Lotta a écrit :la bonne blague

désolé mais j'ai plus l'âge de croire à ces conneries
Lesquelles ? Les hausses de salaires ou les possibles futures hausses des taux de la BCE ?

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#5 Message par lottà » 15 nov. 2007, 14:58

les hausses de salaire :P
Le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine.

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#6 Message par lottà » 15 nov. 2007, 15:03

ou alors je fais président de la république ? ;)
Le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine.

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#7 Message par lenouch » 15 nov. 2007, 15:07

de_profundis_immonibus a écrit :Et sur les salaires c'est pour quand ?
J'hésite entre la St-Glinglin et la semaine des 4 jeudis :lol:
Les libéraux aiment le travail ...
... surtout celui des autres

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silvere
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#8 Message par silvere » 15 nov. 2007, 16:27

Les prix ont augmenté de 2,6% le mois dernier dans la zone euro
2,6% mensuel :shock:
Mais c'est monstrueux :twisted:

:arrow:

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#9 Message par Martigan » 15 nov. 2007, 16:35

silvere a écrit :
Les prix ont augmenté de 2,6% le mois dernier dans la zone euro
2,6% mensuel :shock:
Mais c'est monstrueux :twisted:

:arrow:
2.6% en rythme annuel, pas en augmentation mensuelle!

C'est tout de même une belle accélération!

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#10 Message par abel_le_divin » 15 nov. 2007, 16:54

... Donc pas de baisse des taux de la BCE voire même une hausse probable. Des taux à 4.5% fin 2008 qui dit mieux :-)

Le seul hic c'est au niveau des cours de changes mais bon ça Trichet il aime l'Euro fort alors :-)

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Romario
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#11 Message par Romario » 15 nov. 2007, 16:58

ça va faire une sacrée parité €/$...
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. (T. Jefferson)

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#12 Message par joe31 » 15 nov. 2007, 18:11

Martigan a écrit :
silvere a écrit :
Les prix ont augmenté de 2,6% le mois dernier dans la zone euro
2,6% mensuel :shock:
Mais c'est monstrueux :twisted:

:arrow:
2.6% en rythme annuel, pas en augmentation mensuelle!

C'est tout de même une belle accélération!
Je suis plus que dubitatif sur la véracité de ce chiffre! Pour moi, l'inflation est bien plus importante! :twisted:

foudres

#13 Message par foudres » 15 nov. 2007, 18:25

joe31 a écrit :
Martigan a écrit :
silvere a écrit :
Les prix ont augmenté de 2,6% le mois dernier dans la zone euro
2,6% mensuel :shock:
Mais c'est monstrueux :twisted:

:arrow:
2.6% en rythme annuel, pas en augmentation mensuelle!

C'est tout de même une belle accélération!
Je suis plus que dubitatif sur la véracité de ce chiffre! Pour moi, l'inflation est bien plus importante! :twisted:
En fait on est plus proche des 2.6% mensuel qu'annuel en ce moment :

- augmentation de tout les produits alimentaires
- augmentation importante des prix du carburant et de l'énergie
- augmentation des truc classiques : loyer, tabac toussa.
- Ah et bien sûr la high tech continue de diminuer de prix... Ca nous fait une belle jambe.

les autres années nous étions sur du 3-5% de mon avis, et non pas les 2% officiels.

Cette année nous sommes clairement au dessus des 10%, probablement du 15%, et encore c'est en comptant que l'immobilier commence à stagner voire baisser.

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#14 Message par joe31 » 15 nov. 2007, 18:28

2.6 mensuel c'est fort probable, ca a accéléré depuis cet été!
De là à dire 10/15% depuis le début de l'année...
Dans tous les cas faut arrêter de nous baratiner!! :twisted:

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#15 Message par abel_le_divin » 15 nov. 2007, 18:32

Romario a écrit :ça va faire une sacrée parité €/$...
Ouais apparamment selon les économistes une hausse comme celle là de l'Euro équivaut à une hausse des taux d'intérêts mais perso je préfère que l'euro reste pas trop haut et que la BCE monte effectivement les taux car la demande immobilière est essentiellement intérieure quoique en disent les médias qui parlent des étrangers qui achètent tout (voire livre de JMP à ce sujet).

Abel

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#16 Message par Capitaine Flam » 15 nov. 2007, 18:51

joe31 a écrit :Pour moi, l'inflation est bien plus importante! :twisted:
Je me suis décidé, à partir de Janvier 2008,
à conserver un exemplaire mensuel du propectus publicitaire généraliste (alimentation, électronique, ... ) de l'hypermarché du coin.
Histoire d'avoir un historique inflationniste concret !

Mucha

#17 Message par Mucha » 16 nov. 2007, 08:33

C'est clairement le "nerf de la guerre" ce sujet.
Ma crainte la plus importante serait bel et bien qu'il y est des hausses de salaires sans augmentations immédiates et franches des taux d'intérêts de la BCE (à cause de la parité justement). La BCE peut "laissez filler" l'inflation un peu pour réguler le problème des bulles obligataire, c'est le scénario le plus noir mais malheureusement le plus plausible à l'heure actuelle. La seule consolation c'est qu'après des années avec des augmentations de salaires de 1.5% même +5% sur 1000 ça fait jamais que 50 !!!

eskapad

#18 Message par eskapad » 16 nov. 2007, 08:47

Ce matin encore sur FranceInfo rubrique bourse.
"Inflation supérieure à 3% aux US, 2,8% en France. Selon l'intervenant cela pourrait bien refaire partir la hausse des taux de la BCE."
Entendu également: "Les US connaissent leur pire crise immobilère depuis la grande dépression de 1929."

Concernant les salaires c'est pas gagné ! Ma compagne qui est dans une grande MPE s'est vu notifié une hause de 0%. Première fois en 8 ans !

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#19 Message par abel_le_divin » 16 nov. 2007, 09:01

eskapad a écrit :Ce matin encore sur FranceInfo rubrique bourse.
"Inflation supérieure à 3% aux US, 2,8% en France. Selon l'intervenant cela pourrait bien refaire partir la hausse des taux de la BCE."
Entendu également: "Les US connaissent leur pire crise immobilère depuis la grande dépression de 1929."
Dans tous les cas notre pouvoir d'achat immobilier (expression chère à la FNAIM) va crôitre soit par une hausse de l'inflation générale des prix et des salaires soit par un ajustement brutal des prix de l'immobilier soit un mélange des deux.

D'ailleurs c'est un peu ce que recherche Marc Touati. Il pronostqiue dans le meilleur des cas un ebaisse de l'immo de 20% mais dans une hypothèse ou la croissance repartirait par une baisse des taux de la BCE qui fera forcemmment repartir l'inflation des prix et des salaires. Supposons que en 3 ans les salaires et prix augmentent de 10% et que dans le même temps l'immo perd 20% et ben ca fait grosso modo une hausse de notre pouvoir d'achat immobilier de 30% ...

Abel

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#20 Message par abel_le_divin » 16 nov. 2007, 09:06

Voila un article qui vient de tomber et qui va dans le sens de ce que j'ai écri plus haut intitulé: France / Eco : salaire mensuel de base en hausse de 0,7% sur le troisième trimestre ( http://fr.biz.yahoo.com/16112007/17/fra ... -de-0.html )

0.7% de hausse sur un trimestre, en annualisant ça fait quand même près de 3% de hausse annuelle, c'est pas mal à rapprocher avec l'inflation au dessus de 2% ...

Abel

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fabriceb
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#21 Message par fabriceb » 16 nov. 2007, 10:37

L'inflation, même l'inflation "politique", est repartie à la hausse. Les salaires aussi repartent à la hausse, et la croissance repart (à mon avis un feu de paille, mais bon...) en zone euro.
Le problème, c'est que la BCE, qui devrait remonter logiquement ses taux, est un peu prise en sandwich par l'euro fort et par la baisse des taux américains.
Bref, le choix est entre accepter l'inflation et perdre sa crédibilité d'un coté, ou se résoudre à assumer un euro fort, une compétitivité en berne et ... l'impopularité qui va avec une réduction du crédit.

Trichet a réussi, jusqu'ici, à ne pas choisir, mais il ne pourra pas étérnellement remettre l'heure du choix.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.

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gabriel
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#22 Message par gabriel » 16 nov. 2007, 11:36

J'ai du mal à imaginer une hausse généralisée des salaires.
Tout doit dépendre du secteur d'activité de toutes façons.
Le % donné ne reflète certainement pas une uniformité, peut-être une augmentation franche dans un secteur, comme....l'immo justement (BTP, Artisans du batiments...)
"I sincerely believe that banking institutions are more dangerous to our liberties than standind armies. The issuing power should be taken from the banks and restored to the people to whom it properly belongs." Thomas Jefferson

hankalis

#23 Message par hankalis » 16 nov. 2007, 13:22

aegir a écrit :
Moi, là où je suis dubitatif, c'est sur l'influence de la hausse des taux sur l'inflation.

Je pense qu'il y a 2 causes principales à l'inflation :

1/ La raréfaction des ressources naturelles, et des énergies fossiles ;
2/ La mainmise de quelques gros groupes sur la production/distribution des produits de première nécessité, et ils profitent de leur monopole afin de vivre d'une rente. Ce n'est plus du commerce mais de la gabelle.

Je ne crois pas que la hausse des taux augmentera les réserves de pétrole, ni ne diminuera la nécessité de manger.
le vrai nerf de la guerre c'est ce que dit aegir ici. avis que je partage pleinement.
je trouve que les intervenants sur cette file sont trop enfermes dans un vieux schema de regulation de l'economie, longtemps utilise en Europe et US, et consiste a augmenter les taux pour calmer l'inflation.

ce schema est completement desue: vu la mondialisation actuelle de tous les marches de matieres premieres & manufacturees, les prix dans une certaine zone economique (zone euro par exemple) ne dependent que tres partiellement de la demande interne a cette zone. les prix dependent en relaite de la demande partout a travers le monde (vu que les marches sont globalises). et donc ca ne serre a rien d'essayer de limiter la demande interne (en augmentant les taux) si ailleurs (chine, US, autres pays emergents) la demande ne fait qu'augmenter et a un rythm rapide (croissance du PIB chinois entre 8 et 10%!!).

voila pourquoi, dans une situation comme celle ou se trouve l'economie europeenne en ce moment (i.e. faible croissance et surtout signes flagrants d'affaiblissement future de cette croissance) la BCE n'augmentera certainement pas son taux directeur, parceque si elle faisait ca n'aurait qu'un impacte limite sur l'inflation, par contre ca rendrait certain le ralentissement de l'economie

Martigan
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#24 Message par Martigan » 16 nov. 2007, 13:34

C'est dans une certaine mesure la théorie de Partick Arthus, qui trouve que la BCE tient trop compte de l'inflation au dépend de la croissance, surtout maintenant que l'inflation est "importée" et ne dépend pas des taux de la BCE.
Théorie intéressante, mais comme elle est couplée avec des demandes de relachement monétaire pour sauver les emprunteurs, ca décrédibilise à mes yeux.
Ce n'est pas dit comme ca, car il prone un controle plus amont des banques centrales sur le prix des actifs, pas l'inflation, c'est à dire qu'il fait porter sur les banques centrales en quelques sort la responsabilité des bulles actuelles, sans mentionner le comportement des banques, ni ne mentionne les possibilités législatives pour réguler le crédit (quoi, intervenir dans l'économie, vous êtes fou, ca va diminuer nos gains! il faut juste que la BCE s'arrange pour que nous soyons toujours juste avant la ligne jaune...).

foudres

#25 Message par foudres » 16 nov. 2007, 15:10

Une hausse des taux permet d'encherir la monaie et du coût les matières premières importées voient leur coût décroitre.

Cela permet aussi de limiter l'inflation classique qui ne dépend pas des matières premières.

Imaginons que nous ayons 5% d'inflation. A cause de 50% d'augmentation des matiéres premières (valant 3pts d'inflation) et 2 pts d'inflation classique.

Relevons les taux. L'inflation classique passe à 1,5 pts. L'euro s'encherit de 10%... Tout ce qui est produit à l'étranger ainsi que les matières voient leur prix baisser de 10%... Ce qui fait que les matiéres première n'augmentent plus que de 35%, tandis que les importations coutent moins cher. l'inflation "classique" passe à 1 pt. tandis que l"inflation des matières premières passe de 3 pts à 2pts...

Ainsi nous n'avons plus que 3% d'inflation au lieu de 5%

Evidement c'est des chiffres sortis du chapeau, je suis pas économiste. Mais cela montre qu'en soit il est très possible de contrer l'inflation, y compris celle des matières premières.

Par contre que cela puisse nuire au développement économique, je veux bien... Pourtant dans le passé nous avont eu des taux d'intérêts à 8% ou plus sans que cela nous semble exagéré. Nous somme encore dans une politique très favorable et nous devrions augmenter nos taux ne serrait ce que pour pouvoir les baisser en cas de pb.

N'oublions pas que si les taux n'étaient pas tomber aussi bas aux US, nous n'aurions pas eu les sub prime et que les matières premières n'auraient pas augmenté autant en $.

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Dezirito
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#26 Message par Dezirito » 16 nov. 2007, 15:10

les possibilités législatives pour réguler le crédit
C'est effectivement la bonne piste. Le monde bancaire ne rêve que de prêts à la consommation et à l'immobilier, avec des miettes pour les entrepreneurs.

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#27 Message par Dezirito » 16 nov. 2007, 15:11

La Tribune consacre un dossier au retour de l'inflation.

Lien

(Article gratuit)

Citation:
Hier, la Chine exportait ses prix bas liés à son coût de main-d'oeuvre, demain, elle exportera de l'inflation.


Dans les articles payants :

Citation:
À la hausse continue des prix de l'énergie s'ajoute aussi l'augmentation des cours de matières premières y compris, et surtout, agricoles.

Citation:
c'est plutôt du côté des salaires que commence à se focaliser les craintes. Aux États-Unis comme en Europe, les pressions salariales sont manifestes, comme en témoigne la récente augmentation de 4 % accordée aux ingénieurs autrichiens, un segment professionnel qui caractérise bien l'évolution du marché du travail autrichien, ce dernier faisant lui aussi office d'étalon pour le marché du travail européen. De même, l'actuel mouvement social en Allemagne, où les conducteurs de trains réclament une augmentation de 30 %... la modération salariale pratiquée outre-Rhin depuis la réunification a eu des effets non négligeables en matière de désinflation.

Citation:
Hydrocarbures et alimentation sont les deux grands responsables de l'inflation espagnole, qui a bondi en octobre de 2,7 à 3,6 % en rythme annuel.

Citation:
la Chine, dont les centaines de millions d'actifs sont prêts à s'employer à n'importe quel prix, a été la clé de voûte de cette mécanique désinflationniste dont ont profité les pays qui importent ses produits. Mais les récents chiffres chinois de l'inflation font craindre aux ministres des Finances de perdre la meilleure arme dont ils disposaient.
En octobre, l'indice chinois des prix à la consommation a bondi de 6,5 % sur un an. Le prix des denrées alimentaires... ont fortement grimpé... Les prix à la production ont eux aussi augmenté, " la hausse moyenne s'établissant à 3,7 % sur les cinq dernières années "... le prix des carburants au détail augmente ce mois-ci de 10 % sur décision gouvernementale.

Une note moins pessimiste :
Citation:
grâce au volant de main-d'oeuvre encore disponible dans les campagnes reculées, " la Chine devrait bientôt bénéficier d'une bouffée d'air ".

"La Tribune" omet de mentionner le rôle de l'immobilier et la hausse du wuan...

(Note déplacée car ignorée)

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#28 Message par fabriceb » 16 nov. 2007, 17:53

Je pense qu'il y a 2 causes principales à l'inflation :

1/ La raréfaction des ressources naturelles, et des énergies fossiles ;
2/ La mainmise de quelques gros groupes sur la production/distribution des produits de première nécessité, et ils profitent de leur monopole afin de vivre d'une rente. Ce n'est plus du commerce mais de la gabelle.

Je ne crois pas que la hausse des taux augmentera les réserves de pétrole, ni ne diminuera la nécessité de manger.
Certes, mais la mainmise de grands groupes sur la distribution de produits de première nécessité n'est pas nouvelle. Concernant l'agroalimentaire, ce qui engendre la remontée des prix, c'est plus une normalisation de la situation -et une certaine imprévoyance des autorités- : la consommation est encore, pour le moment tout au moins, très locale, et les pays européens doivent encore subventionner pour exporter et ne sont pas menacés par une sous-production.
En fait, seul le prix de l'energie est amené inéluctablement a augmenter; les autres ressources naturelles ne jouant qu'un role marginal.

Tout cela pour dire qu'il ne faut pas surestimer l'effet mondialisation alors que l'essentiel des échanges restent quand même purement locaux et ne concernent pas la première necessité.
Sur tous ces échanges locaux (enfin, internes à l'UE), les taux continuent à avoir une influence non négligeable.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.

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#29 Message par Killing Joke » 16 nov. 2007, 18:07

Mucha a écrit :C'est clairement le "nerf de la guerre" ce sujet.
Ma crainte la plus importante serait bel et bien qu'il y est des hausses de salaires ...
Je n'ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait parler de "hausses de salaires" d'une manière générale.
Ca fait belle lurette qu'à part pour le SMIC il n'y a plus d'augmentations générales ; tout est individualisé entreprise par entreprise, salarié par salarié, et je trouve même qu'à quelques exceptions près, malgré cette individualisation (qui n'est là que pour "diviser pour mieux règner"), au final, tout le monde a la même chose : les plutôt jeunes qqs %, car ils ne coutent pas encore trop chers, les plutôt vieux bcp moins. Et c'est tout. Du coup je ne vois pas comment, par quel mécanisme, une augmentation globale pourrait des salaires pourrait survenir. Ceci bien évidemment parce que le seul moyen qui aurait pu avoir un effet sont les revalorisations (fortes) du SMIC, mais on voit bien ces dernières années que çà n'a plus aucune incidence, les échelles de salaires se tassent de + en +, si le SMIC augmente, et bien il y aura simplement + de gens qui seront au salaire minimum (7% il y a plusieurs années, qq'chose comme 16% de salariées au SMIC aujourd'hui), avec bien sûr à côté l'apparition de "super riches" dont les revenus sont eux en augmentation exponentielle.

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#30 Message par Dezirito » 16 nov. 2007, 18:23

Globalement, on peut toujours parler de hausse moyenne des salaires, que cette hausse provienne d'une augmentation générale négociée avec les syndicats ou qu'elle soit issue de variations individualisées.

Il y a certainement des limites à la compression des échelles de salaires. Elle nuit à la motivation des salariés méritant d'être mieux payés (et même à celle de ceux qui le croient).

La contrevaleur réelle des salaires est également affectée par le renchérissement du logement. Un même salaire permet aujourd'hui de moins bien se loger (sauf à accroître la part du logement dans les dépenses).

L'augmentation des imports de pays à bas coûts pèse sur les salaires, mais ce système montre qu'il a des limites.

La vie économique change. Hier il y avait quasi plein emploi. Demain, il peut y avoir des crises d'hyperinflation en Europe ou aux Etats-Unis. Rien n'est acquis en ce domaine.

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#31 Message par abel_le_divin » 16 nov. 2007, 19:45

Killing Joke a écrit :Je n'ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait parler de "hausses de salaires" d'une manière générale.
Ca fait belle lurette qu'à part pour le SMIC il n'y a plus d'augmentations générales ; tout est individualisé entreprise par entreprise, salarié par salarié, et je trouve même qu'à quelques exceptions près, malgré cette individualisation (qui n'est là que pour "diviser pour mieux règner"), au final, tout le monde a la même chose : les plutôt jeunes qqs %, car ils ne coutent pas encore trop chers, les plutôt vieux bcp moins. Et c'est tout. Du coup je ne vois pas comment, par quel mécanisme, une augmentation globale pourrait des salaires pourrait survenir. Ceci bien évidemment parce que le seul moyen qui aurait pu avoir un effet sont les revalorisations (fortes) du SMIC, mais on voit bien ces dernières années que çà n'a plus aucune incidence, les échelles de salaires se tassent de + en +, si le SMIC augmente, et bien il y aura simplement + de gens qui seront au salaire minimum (7% il y a plusieurs années, qq'chose comme 16% de salariées au SMIC aujourd'hui), avec bien sûr à côté l'apparition de "super riches" dont les revenus sont eux en augmentation exponentielle.
Comment le sais tu que les salaires n'augmentent pas ? Certes il y a l'INSEE qui publie des statistiques mais bon rien ne dis que ce que sort l'INSEE est juste.

Pour te donner un ordre d'idée, je sais que dans ma boîte plein de gens ont eu de grosses augmentations (et pas que les grands chefs) mais tout le monde se plaint en disant que les salaires n'augmentent pas etc etc ...

Ca c'est un vrai problème en France car je sais que chez les Anglo - Saxons, on parle d'argent plus facilement mais ici c'est tabou ...

Abel

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#32 Message par fabriceb » 16 nov. 2007, 19:49

La contrevaleur réelle des salaires est également affectée par le renchérissement du logement. Un même salaire permet aujourd'hui de moins bien se loger (sauf à accroître la part du logement dans les dépenses).
Autant dans certains domaines ou la demande est mondialisée (comme le pétrole), la contrevaleur des alaires occidentaux est amenées fatalement à descendre, autant, en matière d'immobilier, de consommation strictement locale (à l'exception de Paris intra-muros), on le comprends moins.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.

foudres

#33 Message par foudres » 17 nov. 2007, 13:06

abel_le_divin a écrit :
Killing Joke a écrit :Je n'ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait parler de "hausses de salaires" d'une manière générale.
Ca fait belle lurette qu'à part pour le SMIC il n'y a plus d'augmentations générales ; tout est individualisé entreprise par entreprise, salarié par salarié, et je trouve même qu'à quelques exceptions près, malgré cette individualisation (qui n'est là que pour "diviser pour mieux règner"), au final, tout le monde a la même chose : les plutôt jeunes qqs %, car ils ne coutent pas encore trop chers, les plutôt vieux bcp moins. Et c'est tout. Du coup je ne vois pas comment, par quel mécanisme, une augmentation globale pourrait des salaires pourrait survenir. Ceci bien évidemment parce que le seul moyen qui aurait pu avoir un effet sont les revalorisations (fortes) du SMIC, mais on voit bien ces dernières années que çà n'a plus aucune incidence, les échelles de salaires se tassent de + en +, si le SMIC augmente, et bien il y aura simplement + de gens qui seront au salaire minimum (7% il y a plusieurs années, qq'chose comme 16% de salariées au SMIC aujourd'hui), avec bien sûr à côté l'apparition de "super riches" dont les revenus sont eux en augmentation exponentielle.
Comment le sais tu que les salaires n'augmentent pas ? Certes il y a l'INSEE qui publie des statistiques mais bon rien ne dis que ce que sort l'INSEE est juste.

Pour te donner un ordre d'idée, je sais que dans ma boîte plein de gens ont eu de grosses augmentations (et pas que les grands chefs) mais tout le monde se plaint en disant que les salaires n'augmentent pas etc etc ...

Ca c'est un vrai problème en France car je sais que chez les Anglo - Saxons, on parle d'argent plus facilement mais ici c'est tabou ...

Abel
+1 Dans ma boite beaucoup se plaignent des augmentation de salaire... Pourtant qui sont de l'ordre de 3-4% en moyenne pour tout les employés.

Mais tous ne sont pas augmentés. Une bonne partie sont augmentés de 4 à 7% tandis que d'autre ne sont augmentés que de 0 à 2%.

Les augmentation de salaires sont aussi fonction des désirs des employés. Si les employés pensent qu'il peuvent obtenir une augmentation de salaire et qu'on la leur doit, il vont faire beaucoup plus pression pour l'obtenir pas forcément par des gréves, mais simplement en cherchant un autre boulot si leur patron refuse de les augmenter ou tout simplement en en demandant une (c'est *** mais faudrait commencer par demander pour obtenir).

Dans une société ou le chomage diminue, quelqu'un qui fait bien sont travail peut demander une augmentation de salaires. Cette dernière sera aussi en fonction de ses exigences...

primo accident
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#34 Message par primo accident » 19 nov. 2007, 20:02

foudres a écrit : Dans une société ou le chomage diminue, quelqu'un qui fait bien sont travail peut demander une augmentation de salaires. Cette dernière sera aussi en fonction de ses exigences...
... rapidement calmée par un : "vous comprennez, nous sommes en concurence avec les pays sans droits sociaux, et du off shore nous est imposé par notre donneur d'ordre".
Si ça c'est pas du vécu pour 99.9999% des salariés, c'est que vous êtes un bisounours aux idées embrumées par nos temps trés enfumés de propagande.

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Clint
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#35 Message par Clint » 19 nov. 2007, 20:20

Sincèrement , je ne crois pas aux hausses de salaire générale, en revanche les parties variables ( interessement et participation compris ) ont régulièrement augmentées ces dernières années économiquement bonnes.

Mis à part qques cas et situations particuliers la pression sur les salaires est forte ( vers la baisse)

Nous commencons à peine à tailler dans les effectifs de la fonction publique, les forces de vente...la productivité du monde numérique commence à peine...

Les départs sont remplacés par de petits salaires et les "acquis" ne sont pas renouvellés.

..amha, mis à part les postes de direction , finance et qques expertises les salaires s'aligneront sur le reste du monde

...il n'est pas certain ( litote ) que travailler plus fasse gagner plus à titre individuel...en revanche cela fera + de PIB . Auparavant vous pouviez faire vivre une famille avec le salaire d'un cadre moyen, aujourd'hui il faut 2 salaires....Travaillons plus nombreux, plus longtemps mais à coût horaire réduit et il en restera sûrement un peu plus.....

Le seul vrai moyen est effectivement , comme le dit Lagarde , de se délester de son costume de consommateur-addict
que tout change, pour que rien ne change

gerardppp

#36 Message par gerardppp » 19 nov. 2007, 20:36

On comprend bien en vous lisant qu'il n'y a pas de solutions qui ne soient douloureuses.

Le système est à revoir à cause de la croissance brutale de la Chine et de l'Inde. On voit même cette année des Pays du Golfe faire des emplettes , un pays d'un million d'habitants faire la commande la plus importante de l'histoire d'Airbus.

Bref les temps difficiles arrivent.

brisemenu

#37 Message par brisemenu » 20 nov. 2007, 10:40

foudres a écrit : +1 Dans ma boite beaucoup se plaignent des augmentation de salaire... Pourtant qui sont de l'ordre de 3-4% en moyenne pour tout les employés.

Mais tous ne sont pas augmentés. Une bonne partie sont augmentés de 4 à 7% tandis que d'autre ne sont augmentés que de 0 à 2%.

Les augmentation de salaires sont aussi fonction des désirs des employés. [Oh , yes , I love it]Si les employés pensent qu'il peuvent obtenir une augmentation de salaire et qu'on la leur doit, il vont faire beaucoup plus pression pour l'obtenir pas forcément par des gréves, mais simplement en cherchant un autre boulot si leur patron refuse de les augmenter ou tout simplement en en demandant une (c'est *** mais faudrait commencer par demander pour obtenir).

Dans une société ou le chomage diminue, quelqu'un qui fait bien sont travail peut demander une augmentation de salaires. Cette dernière sera aussi en fonction de ses exigences...

Bonjour , d'habitude , tu réfléchis un peu mieux que cela . :( .Mais peut-être es-tu dans une ssii parisienne.

Dans les grandes sociétés , l'augmentation des salaires se pratique selon quatre axes .

- augmentation générale aligné sur l'inflation mais avec un calcul propre à la direction qui fait que l'inflation est très faible. Cette part est "négociée" avec les syndicats et a pour objet la valeur du point et/ou une prime.

- augmentation selon l'ancienneté du salarié (qui récompense sa fidélité et l'incite à ne pas aller voir ailleurs car alors cette ancienneté repartirait de zéro).

- augmentation "individualisée". Elle sert essentiellement à motiver les plus naïfs pour pas cher. En effet , chaque division puis service se voit attribuer une enveloppe correspondante aux objectifs minima moyens fixés par la direction . Donc si on veut augmenter plus un salarié , il faut en sacrifier un autre (augmentation zéro) ; la hiérarchie a maintenant comme consigne de mettre au moins un zéro par service (comme en 14 : un fusillé par section) ; j'ai connu un chef qui a contrevenu à cette directive car pour lui aucun de ses gars ne méritait de zéro , et bien c'est lui qui l'a eu , le zéro , du coup même les chefs de gôche s'inventent des raisons ( il faut relire les réflexions des officiers devant désigner leur victimes dans "les sentiers de la gloire"). Demander un augmentation est donc farfelu , le supérieur hiérarchique n'ayant que peu de pouvoir , c'est vraiment faire des ronds de jambes ou s'humilier pour pas cher.

- enfin l'intéressement , variable par définition et qui n'est pas du salaire mais une forme d'épargne forcée destinée surtout à ceux qui n'ont pas besoin d'argent (mon cas) , car le placement le plus avantageux est en actions (avec cours d'achat non maitrisé par le salarié) et bloqué 5 ans.. Donc exit ceux qui sont ric-rac .

Donc dans cette société ou tu crois qu'on peut avoir un salaire au mérite "si l'on fait bien son(possessif , pas le verbe être) travail" tu te voit opposer : "tu fait bien ton travail , c'est bien , c'est justement pour ça qu'on te paie" .
Dans les petites boites , l'argent sortant directement de la poche du patron , j'ose même pas imaginer .
D'une manière générale , seuls les nantis sont en situation de négocier vraiment . Et n'oublie pas que ton shéma ne peut fonctionner que dans une grande ville , un grand bassin d'emploi , autrement aller chercher un autre employeur , c'est changer de région . Si tu compte le coup du déménagement , les frais de notaires , d'agence (habile le lien immo :wink: ) , faudra vraiment que tu gagnes plus pour amortir . :cry:

Au plaisir ...

Mucha

#38 Message par Mucha » 20 nov. 2007, 15:57

Plus sérieusement, les cheminots allemands réclamaient des augmentations de salaires à hauteur de 31 % pour redescendre vers 15 16 % et finalement on leur propose 10 % d'augmentation + une prime de 2000 Euros.
Est que cela peut faire jurisprudence pour les autres pays de l'union ?
C'est très sérieux comme question, on ne peut l'éluder comme ça d'un revers de la main ! Car si il s'avère que demain les syndicats font comme nos voisins allemands, notre monnaie en serait dévalué et je regretterai ne pas m'endetter. En plus j'ai comme l'impression que cela ne dérangerai pas le gouvernement que les syndicats européens "shuntent" la BCE en réclamants a l'unissons des augmentations de 15 % par ans pendant 3 ou 4 ans, et hop le tour est joué, et comme le dollar est trop bas la BCE ne relèverai pas trop ses taux !!! Voila,

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Le Drash
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#39 Message par Le Drash » 28 nov. 2007, 19:23

Concernant l'inflation, elle n'était que de 1.2% à fin aout 2007 en glissement annuel.
Pour mémoire, septembre et octobre 2006 étaient tous deux négatifs a -0.2% et dans une moyenne glissante, leur éviction a un fort impact. La remontée de l'indice d'inflation en glissement 12 mois est donc la conséquence de la sortie des références septembre et octobre 2006.

Concernant les augmentations de salaires, on est dans un monde à deux vitesses :
- les PME ne connaissent pas d'augmentations générales,
- mais n'oubliez pas qu'il existe encore des augmentations générales dans les grandes entreprises, notamment pour les OETAM et également dans la fonction publique au travers de la revalorisation du point statutaire.
Il est certain que les grands groupes du privé ont de fortes pressions pour augmenter les salaires actuellement. Que ce soit de la part de leurs organisations syndicales ou que ce soit de la part du gouvernement (Il ne se passe plus une année sans que le Ministre du travail ne nous demande par écrit de faire un effort particulier dans les négociations annuelles de branche)

Les négociations annuelles sur les salaires qui s'ouvrent actuellement dans les grandes entreprises et dans les branches tiendront compte pour les bas salaires de cette pression inflationniste.

L'Etat fera peu ou prou la même chose avec ses fonctionnaires et les collectivités locales avec leurs agents.
Les autres ne peuvent compter que sur leur "employabilité" dans un marché de l'emploi qui est quand même plus favorable aux recrutés qu'aux recruteurs actuellement.

:roll: et puis il faut conserver un peu d'optimisme non ?
Le Drash, propriétaire en 2011 (comme Nazon)

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